
Ce premier mai déchire, entre ceux qui voudraient le maintenir férié et les autres, qui voudraient en faire un jour comme un autre, revendiquant le droit de travailler. Au RPF, le travail est l’une de nos valeurs fondamentales et profitons de ce jour pour dresser quelques constats. La valeur travail justement disparaît, travail au sens de « production de richesses ». Car c’est bien cette considération qu’il faut prendre en compte si nous voulons que la France retrouve à la fois du rayonnement et des finances. Il faut bien différencier ces emplois de ceux qui sont créés en masse actuellement : des gestionnaires et des contrôleurs. Nous pondons des normes, avec des gens pour les appliquer, des gens pour les contrôler, d’autres gens qui supervisent les contrôleurs, des conseilleurs pour que tout le monde se retrouve dans le fatras. Mais encore, des surveillants, puisque désormais tout est soumis à la délinquance galopante et qu’il est désormais impensable d’envisager le moindre travail sans système de contrôle des locaux, des employés, sans avoir de vigile… La charge sur le travail a augmenté sans limite, d’impôts, de normes, de taxes, de surveillance, de contrôle, fruits d’une politique qui a conduit à la perte de la conscience professionnelle et de la rigueur.