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social - Page 196

  • Retraites : Jean-Paul Delevoye et « la clause du grand-père »

    Jean-Paul Delevoye et la clause grand-père, c’est tout un poème.Grand-père, il l’est, d’après sa bio Wikipédia, et plus de dix fois.
    Félicitations. Et à 73 ans, après une carrière politique bien remplie, il est toujours ministre (pardon : « haut-commissaire ») chargé de la réforme des retraites.
    Un multi-retraité toujours en activité (qui cumule très légalement son salaire de 10.000 euros bruts avec ses pensions du régime général) pour faire avaler aux Français une nouvelle réforme des retraites qui va rogner un peu plus leurs pensions sous prétexte de clarté et d’uniformisation des régimes.
    N’est-ce pas, encore une fois, une erreur de casting de la part d’Emmanuel Macron ?
    Pour le moment, les Français n’ont encore rien avalé, et le plat que mijote le grand-père Delevoye commence à dégager un fumet qui leur déplaît.
    Mais, comme le disait Éric Woerth, c’est M. Delevoye lui-même qui a, jeudi, « avalé un boa » en se faisant recadrer en Conseil des ministres, puis au téléphone, par le Premier ministre Édouard Philippe.
    En cause : « la clause du grand-père », ainsi baptisée par notre grand-père haut-commissaire.
    En dehors du cocasse de situation, de quoi s’agit-il ?
    Tout simplement des destinataires (ou victimes) de la réforme : à qui s’appliquera-t-elle ?
    Ce n’est pas une question mineure !
    Cela veut dire, au passage, qu’au sommet de l’État, on ne le sait pas ou on ne veut pas le dire ou on attend de voir ce qui se passera, le 5 décembre, journée de grève nationale contre cette réforme, pour le dire ou pour placer le curseur sur une classe d’âge : les 1963 ? Les 1970 ?
    La roulette tournera-t-elle en fonction du vote de telle ou telle classe d’âge comme les suppressions de postes de Mme Belloubet en fonction de la couleur des maires ? Mystère…
    Quelles sont les options ?
    Au début, Emmanuel Macron lui-même voulait un nouveau régime universel par points pour tous en 2025 : basculement général.
    C’est son côté Bonaparte.
    Prière de ne pas rire.
    Et puis, avec l’année entière de concertation menée par le même M. Delevoye, on a découvert qu’un basculement complet, cela allait poser des problèmes d’adaptation, de transition, de conversion des droits acquis : mes 25 années de cotisation, ça fera combien de points, M’sieur ?
    Et le sieur Delevoye n’avait pas toujours des réponses claires.
    Et, parfois, il en avait même des inquiétantes.
    Les Français ont donc flairé le loup dans le flou…
    La grogne montant, Emmanuel Macron a dit, il y a dix jours, qu’il comprenait qu’« qu’un salarié d’EDF, de la RATP ou de la SNCF âgé de 48 ou 50 ans proteste » contre la réforme des retraites.
    Il aurait pu rajouter un enseignant et une mère de famille nombreuse.
    Et beaucoup d’autres, évidemment.
    Du coup a germé dans la tête de certains l’idée – déjà appliquée pour la réforme du statut de cheminot, par exemple – que la réforme pourrait ne concerner que les nouveaux entrants.
    Enfin, pour certains, histoire de maintenir certains avantages : fin et maintien des régimes spéciaux, quoi, « en même temps »…
    M. Delevoye a protesté, arguant que cela reviendrait « à créer un 43e régime. C’est impossible ! Si on fait « la clause du grand-père » pour une profession, il faut la faire pour tout le monde, question d’équité, ça veut dire que l’on renonce à la réforme. »
    Et puis cette réforme des retraites n’aurait alors un impact qu’à leur départ à la retraite dans… 42 ans. D’ici là, M. Delevoye ne sera plus là pour en voir la réussite.
    M. Delevoye ne travaille pas pour dans 40 ans, lui.
    Le problème, c’est qu’il était déjà aux commandes il y a quelques décennies, et que, s’il avait bien fait son boulot alors, lui et ses chefs de l’époque, on n’en serait pas là aujourd’hui.
    Alors, morale de la fable ?
    M. Delevoye a raison de s’inquiéter.
    Et M. Macron aussi.
    Mais les Français encore plus.
    Pascal Célérier

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/retraites-jean-paul-delevoye-et-la.html#more

  • Militants écologistes radicaux vs Gilets jaunes : une « convergence » difficile

    Depuis plusieurs mois, les militants écologistes, dont peu sont issus de milieux populaires, multiplient les coups d’éclat. Le durcissement concerne autant leurs modalités d’action que leur projet politique. Ils ne croient plus la préservation de l’écosystème compatible avec le modèle capitaliste de croissance. Cette nébuleuse saura-t-elle pour autant se rapprocher d’autres luttes, comme des Gilets jaunes, et s’entendre sur des stratégies susceptibles de renverser l’ordre établi ?

    Décrochages du portrait du président de la République, grèves pour le climat, blocages de sites d’Amazon, de Monsanto ou de BNP Paribas, actions locales tous azimuts : pas une semaine ne se passe sans un coup d’éclat mené au nom de la défense de la planète. De nombreuses personnes qui n’avaient jamais milité auparavant s’investissent et bousculent les organisations traditionnelles comme Greenpeace, les Amis de la Terre, Attac ou France Nature Environnement. Toutes se disent radicales, c’est-à-dire en premier lieu attachées à prendre les problèmes à la racine, au cœur du système économique et social qui les engendre. […]

    Si des convergences avec les marches pour le climat ont eu lieu dans de nombreuses petites villes, le soulèvement des « gilets jaunes » a mis en lumière une fracture sociale, éclatante à Paris. « Gilet jaune » de Villefranche-sur-Saône sensible depuis longtemps à l’écologie, M. Jérôme Cassiot raconte sa journée du 16 mars 2019 : «[…]On revenait des Champs-Élysées, où c’était quasiment la guerre, et on arrive place de la République, où la ‘Marche du siècle’ pour le climat arrivait. Le contraste était tellement choquant, au niveau visuel, olfactif. Je me suis dit : ‘Là, c’est le monde des bisounours et des bobos. Ils ne veulent pas voir ce qui se passe à côté.’ On était peut-être une trentaine de ‘gilets jaunes’ à ce moment-là et on était transparents. Personne ne nous regardait. » M. Mathieu Bourbonneux, « gilet jaune » à Nantes, nuance : « Certains groupes d’écolos plus radicaux ont préféré manifester directement avec les ‘gilets jaunes’, qui ne sont pas dans la négociation mais pour un changement de régime.» Président des Amis de la Terre, M. Khaled Gaiji l’avoue humblement : «On a raté ce rendez-vous. On a mis du temps à réagir. Il y avait un peu le syndrome ‘bonnets rouges’, avec la peur de l’extrême droite. Ce n’était pas facile, aussi, car les ‘gilets jaunes’ étaient dans des lieux où nos militants n’étaient pas. On a essayé de corriger le tir. Depuis avril, il y a des rapprochements. Mais il y a une question de codes culturels, ce n’est pas naturel, on fait connaissance. » […]

    Le Monde diplomatique

    http://www.fdesouche.com/1292915-militants-ecologistes-radicaux-vs-gilets-jaunes-une-convergence-difficile

  • Facebook, deux milliards et demi de fidèles et une censure en forme

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    Altius, citius, fortius. Alors que le réseau social lance comme test aux États-Unis Facebook News tab, nouvelle arme pour inféoder les médias séduits, sidérés ou résignés, la croissance de Facebook est constante en nombre d’utilisateurs comme en profits.

    Cette semaine, le groupe a annoncé une hausse de son nombre d’utilisateurs ainsi que la troisième hausse consécutive de la croissance trimestrielle de ses ventes. L’ensemble de ses filiales compte désormais 2,5 milliards d’utilisateurs mensuels actifs sur au moins une de ses plateformes (Facebook, Instagram, Whatsapp, Messenger), en hausse de 8% sur un an. Facebook lui-même revendique 1,65 milliard d’utilisateurs.

    Les utilisateurs mensuels réguliers

    Population de la Chine ? Environ 1,5 milliards d’habitants. Public régulier Facebook ? 1,65 milliards. Facebook 1 Chine 0. Population totale de la Chine + les Etats-Unis + la Russie + le Brésil ? 2,3 milliards ? Utilisateurs Facebook + Messenger + Instagram + WhatsApp ? 2,5 milliards. Chine/Etats-Unis/Russie/ Brésil 0, groupe Facebook 1. Bien entendu ces chiffres ne sont pas comparables, mais ils servent d’utile instrument de comparaison.

    Les sous vont bien, merci

    Avec un chiffre d’affaires d’un peu moins de 18 milliards de dollars, en progression de 29%, le troisième trimestre 2019 a apporté quelques satisfactions à Mark Zuckerberg. Avec une marge supérieure à 40%, le bénéfice trimestriel est supérieur à 6 milliards de dollars (vous lisez bien, six milliards). Le cours de bourse a suivi, en progression de 40% sur un an. Une action de la société achetée en novembre 2018 vous aurait coûté 140 dollars, revendue le 5 novembre 2019, elle valait 196 dollars.

    La censure se porte pas mal non plus

    Alors que Twitter annonce refuser les publicités politiques, Facebook veut les accepter au nom de la « liberté d’expression ». Une liberté d’expression régulièrement mise à mal par le réseau social, voir notre article de septembre 2019 où nous analysons l’alliance des grands réseaux sociaux américains pour créer un nouveau Big Brother de la toile.

    L’Observatoire du journalisme avait été victime pendant l’été 2019 d’une censure du réseau social, une tribune sur Alain Duhamel avait brusquement disparu du réseau social avant de reparaître 8 jours plus tard. Le quotidien catholique Présent, la page du dessinateur Miège, le mensuel Causeur ont eu aussi les mêmes mésaventures. L’Observatoire a de nouveau été l’objet d’une censure le 10 octobre, nous y reviendrons de manière détaillée dans un prochain article.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/215958/facebook-deux-milliards-et-demi-de-fideles-et-une-censure-en-forme/

  • La fraude sociale ? Un « pillage en règle » impossible à chiffrer …

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    C’est une question qui revient régulièrement dans le débat, sujette à fantasmes, nous dit-on, car toujours sans réponse, un peu comme l’Arlésienne ou le monstre du Loch Ness : quel est le coût réel de la fraude sociale ?

    Les Français honnêtes réclamant une réponse, le gouvernement a commandé à la sénatrice de l’Orne Nathalie Goulet (UDI) et à la députée de Meurthe-et-Moselle Carole Grandjean (LREM) un rapport pour tenter d’y voir clair. Leur mission : « procéder à une évaluation robuste et objective du coût de la fraude aux prestations sociales ». Le rapport a atterri mardi dernier sur le bureau du Premier ministre.

    Sa conclusion robuste et objective : le coût réel de la fraude sociale est impossible à chiffrer !

    Il est vrai, comme le rappelle Public Sénat, que les chiffres les plus fous – mais pas nécessairement les plus faux… – ont circulé, notamment ceux avancés par Charles Prats, magistrat spécialisé dans la fraude fiscale et sociale. En décembre 2018, il évaluait, « sur un total de 450 milliards de prestations, à 14 milliards d’euros annuels le montant des escroqueries aux prestations sociales liées à l’existence de faux numéros d’immatriculation de personnes nées à l’étranger ».

    En septembre dernier, la commission des Affaires sociales du Sénat évalue, elle, la fraude aux « faux numéros » de Sécurité sociale entre 117 et 138,6 millions.

    Mesdames Goulet et Grandjean se gardent bien de trancher et avancent à cela plusieurs raisons. En premier lieu, éviter d’enfler la polémique qui fait rage sur le sujet, toute personne dénonçant les fraudes étant immédiatement accusée de faire la chasse aux pauvres en général et aux immigrés en particulier. En second lieu, il est impossible de travailler sérieusement car les administrations concernées refusent de transmettre les données. « On n’a pas eu les moyens de chiffrer car les administrations nous ont fermé les portes », a déclaré la sénatrice, sur l’antenne de Public Sénat.

    Une certitude, toutefois : « Si le chiffrage de la fraude aux prestations sociales est difficile à estimer, chacun s’accordera à partager qu’elle est largement sous-estimée du fait de son caractère dissimulé », écrivent ces dames dans leur rapport.

    Un rapport dans lequel elles relèvent l’extraordinaire inventivité des fraudeurs, « créativité » qui est détaillée par chapitres : fraudes à l’état civil, fraudes à la résidence, fraudes au logement, fraudes aux documents et attestations, fraudes médicales, fraudes aux déclarations de ressources et de patrimoine, fraudes à la dissimulation d’activité, fraudes aux coordonnées bancaires, fraudes au RSA, fraudes transfrontalières et fraude des entreprises.

    Selon le principe moralisateur qui sévit chez nous depuis des lustres, les belles âmes s’exclamant avec des trémolos dans la voix qu’« on ne peut ajouter la suspicion à la misère », on refuse toujours de croiser les données entre administrations. Exemple, « l’unicité du domicile fiscal et du domicile social », que la sénatrice voudrait bien voir effective et pour laquelle elle va déposer un amendement car, aujourd’hui, dit-elle, « on peut se déclarer célibataire à Paris, en couple en Normandie et veuf en Bretagne, et vous allez recevoir les prestations, sans que ce soit coordonné ».

    Autre point épineux : les cartes Vitale. « Grâce à notre conférence de presse du 3 septembre, on a eu le nombre de 59,4 millions de cartes Vitale en circulation. Ce qui fait un excédent d’environ 5 millions de cartes. Il y a 5 millions de cartes en vrac en trop dans notre système », explique Nathalie Goulet à Public Sénat« On est dans un triangle des Bermudes, dit-elle. Ça ne peut pas être que des doublons, il y a forcément de la fraude. » Forcément, en effet.

    Ce qui jette un éclairage particulier sur les polémiques autour de l’AME, car l’aide médicale d’État « n’est qu’un échantillon de ce qui se passe au niveau national sur d’autres prestations : c’est-à-dire du pillage en règle », assure la sénatrice.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/la-fraude-sociale-un-pillage-en-regle-impossible-a-chiffrer/

  • Italie : la coalition gauchiste-globaliste va distribuer plus d’argent par jour aux migrants qu’aux Italiens handicapés

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    « Les immigrés avant les personnes handicapées: ces chiffres qui rendent furieux »

    Environ 20 euros par jour pour chaque migrant, alors que les personnes handicapées ne touchent que 54 centimes. Pendant ce temps, il y a ceux qui continuent à se vautrer avec un revenu de citoyenneté

    Des données qui sont littéralement exaspérantes. Il est vraiment insensé de penser qu’une personne handicapée est moins considérée économiquement que les immigrants d’un pays.

    En Italie, il y a environ 3 millions de personnes handicapées , dont 2 millions bénéficient de prestations d’invalidité ou d’une pension d’accompagnement. Mais, même dans certains cas,«  le soutien de mille euros par mois ne nous permet pas de mener une vie digne. » Il en va de même pour ceux qui sont forcés d’abandonner leur travail pour s’occuper de leurs proches.

    Le paradoxe

    Comme indiqué dans l’édition d’aujourd’hui du Libéro , la création du Fonds pour les personnes handicapées et l’autosuffisance serait incluse dans le projet de loi de finances: 50 millions d’euros pour 2020, 200 millions pour 2021, 300 millions par an. à partir de 2022. En divisant ce chiffre par 3 millions non ambulatoires, il apparaît que chaque personne handicapée bénéficierait d’une aide financière de 54 centimes par jour. Une somme qui ne suffit pas à payer les frais élémentaires.

    Est-ce suffisant? Bien sûr que non! Les fameux 35 euros destinés à chaque migrant qui, grâce à Matteo Salvini, ont été abaissés à 21-22 euros. Les groupes pro-migrants avaient bien entendu dénoncé cette réduction.

    En attendant, l’écart avec les personnes handicapées continue de se creuser. Selon ces données, les Italiens handicapés se font floués par les réfugiés qui arrivent dans le pays.

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/06/italie-la-coalition-gauchiste-globaliste-va-distribuer-plus-dargent-par-jour-aux-migrants-quaux-italiens-handicapes/

  • Radars-tourelles : la révolte repart de plus belle !

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    Bien des indices montrent que le mouvement des gilets jaunes, malgré la répression, l’essoufflement et la récupération par l’extrême gauche et les Black Blocs, n’a peut-être pas fini de mijoter. Sous une forme ou sous une autre. Peut-être en repartant à la base de son élan.

    Et la base, c’était les radars : pendant tout l’été précédant l’explosion du mouvement, le 17 novembre dernier, les radars étaient incendiés ou vandalisés partout en province. Le gouvernement n’avait pas voulu voir.

    Or, voici que, dès le 25 octobre dernier, on apprenait, dans Capital, que la destruction des radars était, cette semaine-là, repartie à la hausse, à la surprise générale – enfin, surtout celle des autorités -, et ce, malgré les peines très lourdes prévues contre les auteurs de dégradation de ces engins : « Selon le site radars-auto, 11 cabines ont été incendiées cette semaine. Le phénomène, qui touche aussi bien les radars fixes que les radars autonomes, les radars tourelles, les radars discriminants ou les radars double face, a été constaté dans toute la France. Pourtant, précise le site, de nombreux engins sont sous surveillance policière. Le week-end dernier, deux radars ont été incendiés : un radar autonome en Meurthe-et-Moselle et un radar fixe en Saône-et-Loire. Des destructions qui se sont poursuivies tout au long de la semaine. Lundi, c’est un radar tourelle qui a pris feu dans le Morbihan alors que trois nouveaux appareils ont été vandalisés mardi : dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Val-d’Oise et la Haute-Marne. Le lendemain, un autre radar tourelle a été retrouvé au sol dans la Sarthe et une cabine installée le matin même a été incendiée jeudi dans l’Oise. Enfin, dans la nuit de vendredi à samedi, deux autres radars ont été victimes des flammes. À nouveau dans l’Oise pour l’un et en Loire-Atlantique pour le second. »

    Mais cette flambée n’est pas retombée et toute la France semble de nouveau touchée. Le Président et le gouvernement devraient s’en inquiéter.

    Ces jours-ci, c’est en Bretagne que les destructions les plus spectaculaires ont eu lieu : des radars tourelles, réputés imprenables, incassables, in-…, ont été mis hors service, sciés, et cela, dans les heures mêmes qui ont suivi leur installation !

    Selon France Bleu Armorique, le radar de la RN164, à Plémet (Côtes-d’Armor), est déjà hors d’usage : il « il a été vandalisé dans la nuit de jeudi à vendredi. Scié à la base, l’appareil est tombé sur la voie. »

    D’après 20 Minutes, le week-end dernier, « un radar tourelle installé à Plouvara, toujours dans les Côtes-d’Armor, avait déjà été incendié et mis hors service ».

    La Bretagne s’était fait connaître par la révolte des bonnets rouges puis avait pris une part active à celle des gilets jaunes. Une réponse aussi radicale à l’installation de ces nouveaux radars devrait faire réfléchir le gouvernement.

    Il est, en tout cas, consternant qu’un an après, les mêmes gouvernants soient toujours en place, d’Édouard Philippe à Christophe Castaner, et, surtout, que la politique en la matière n’ait pas changé, se contentant d’inventer des radars plus nombreux, plus hauts, plus résistants, plus « efficaces », puisque le gouvernement a prévu d’installer 1.200 radars tourelles d’ici à « fin 2020 », selon le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe.

    Nul doute que la France périphérique appréciera cette attention et cet investissement qui lui est spécialement destiné…

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/radars-tourelles-la-revolte-repart-de-plus-belle/

  • Cadres et retraités : les vaches à lait

    Cadres et retraités : les vaches à lait

    André Rougé, député (RN) français au Parlement européen, dénonce des réformes qui s’attaquent… aux principaux électeurs d’Emmanuel Macron. Il serait temps de commencer à baisser les finances dispendieuses de l’Etat, surtout si l’on veut continuer à pouvoir financer les retraites. A titre d’exemple, même si ce n’est pas grand chose dans le budget de l’Etat, les finances de l’Elysée sont encore à la hausse pour 2020.

  • Révélation sur l'affaire Alstom : le parquet national financier se saisit de l'affaire...

    La messe est dite pour les travailleurs de Belfort : lundi 21 octobre, une majorité de salariés a adopté à main levée le plan de licenciement de la direction de General Electric.

    Au lieu de virer 792 salariés du site de Belfort, comme initialement prévu, la multinationale américaine n’en vire que 495 ! La belle affaire ! Une technique de négociations somme toute assez classique lorsque les partis sont déséquilibrés : tu sauves ton bras, mais tu n’as plus ta main.

    En 2014, la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l’américain General Electric. Cinq ans plus tard, cette cession continue de faire couler beaucoup d’encre.

    Le parquet national financier, notamment, a récemment indiqué s’être saisi de l’affaire après qu’un député a émis des soupçons quant à un potentiel «pacte de corruption» impliquant Emmanuel Macron.

    Action française Toulon

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/04/revelation-sur-l-affaire-alstom-le-parquet-national-financie-6187362.html

  • FRANÇAISE DES JEUX VERSUS PMA : CONTRE LE LIBERTARISME

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    Franck BULEUX

    Un an après, qu’est devenue la dynamique des Gilets jaunes du 17 novembre 2018 ?

    Fruit des réseaux sociaux, du spontanéisme apolitique, d’une espèce de révolte fiscale de ceux qui n’ont rien face aux élites, ce mouvement avait commencé, fort opportunément, en mettant en cause le système dirigeant incarné par Emmanuel Macron, élu par la conjonction des puissants, c’est-à-dire par celles et ceux qui estiment que la société leur apporte consumérisme économique et joie (s) sociétale (s). Une économie libérale dans une société de droits individuels illimités, double fondement de notre pouvoir actuel, qui doit nous apparaître comme l’élément structurant du système à combattre.

    Le libéral libertarisme est l’idéologie du système, une forme d’aile libérale du Parti démocrate américain, où il est de bon ton d’organiser le « laissez faire ».

    Illustrons cette politique par des actes, a priori sans lien. D’un côté, la vente des aéroports de Paris (ADP) et de la Française des jeux (FDJ) mêlés, d’un autre côté, à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes, c’est-à-dire sans pères, illustrent bien la cohésion de cette politique : le libéralisme libertaire. Vendre des sociétés nationales qui fonctionnent bien au profit d’actionnaires et rendre les droits individuels supérieurs à toute notion d’intérêt général, c’est la double structure idéologique de notre Président.

    La politique menée est amorale. Vendre la FDJ, c’est laisser à l’entreprise privée le soin de gérer des jeux d’argent. Dans quelques années, il n’est pas très compliqué de penser qu’il y aura des dérives. Les jeux de hasard (sic) ne le restent pas souvent lorsqu’ils sont dans les mains de personnes peu scrupuleuses. Un vieux fond de moralisme, français notamment, a toujours condamné les jeux d’argent, à telle enseigne qu’il a fallu attendre la captivité du roi François 1eraprès la défaite de Pavie, pour que l’État se décide de créer une loterie nationale dans le but de payer l’exorbitante rançon imposée. Plus près de nous, après la Grande Guerre, l’association des Gueules cassées et la Fédération Maginot prenant en charge des anciens combattants furent les bénéficiaires de la Loterie nationale. Ces deux associations sont d’ailleurs toujours actionnaires de la FDJ, qui a succédé à la Loterie nationale. Avec la FDJ, l’État exerce une tutelle morale sur le monde des jeux d’argent, évitant la politique des bookmakers véreux torpillant les sports avec des paris truqués. Or, voilà que l’État macroniste, selon la logique libérale qui l’inspire, décide de privatiser, donc de vendre la FDJ.

    Nous ne doutons pas que des investisseurs seront intéressés mais ces investisseurs protégeront-ils les intérêts des anciens combattants et des blessés de guerre ?

    FDJ, ADP… L’État se désengage économiquement tout en s’engageant pleinement dans notre vie privée, en permettant la PMA pour toutes, PMA qui n’est, probablement, qu’une marche vers la gestation pour autrui (GPA). Une loi pour les époux Fogiel, en quelque sorte ? Il s’agit, ici, d’orienter notre futur, l’enfant sur catalogue, en fonction de critères imposés, bien entendu. On le voit clairement, l’État ne veut plus contrôler l’économie (la Seine-Saint-Denis, nouvelle « Californie » dixit Macron, s’auto-gère d’ailleurs via l’économie parallèle) mais se place clairement sur la case « vie privée ».

    Le pouvoir semble attendre ses limites économiques mais perçoit un intérêt à devenir un guide sociétal.

    C’est ce système, libéral-libertaire, contre lequel il faut s’opposer. Les Gilets jaunes n’ont été qu’un espace de furtivité médiatique limité au samedi et à des considérations liées au pouvoir d’achat.

    L’esprit « gilet jaune » ne peut se concevoir que s’il définit un ennemi principal, cette politique libérale-libertaire qui se conçoit sans la volonté populaire.

    Seules les notions de conservatisme (protéger ce qui est, par essence, de la tradition) et de populisme (comprendre les exigences du peuple) réunies peuvent lutter contre cet esprit progressiste, qui met en place un panurgisme systémique.

    Un an après, que reste-t-il d’un mouvement qui, en se focalisant sur l’attitude provocante d’un homme, en a oublié de s’en prendre à son idéologie.

    Que l’État s’occupe de la FDJ et non de la PMA, et pas l’inverse ! Mais l’inversion des valeurs semble être dans la nature du nouveau pigiste de Valeurs actuelles

    Source Métainfos.fr cliquez ici

  • Franck Abed analyse la révolte des Gilets jaunes

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    Franck Abed est un historien engagé. Il est monarchiste et catholique de tradition. Et cela ne l'empêche pas de s'intéresser de près à ce qui se passe dans le monde et en France en particulier. De la même manière, il a toujours privilégié les moyens modernes de communication. Ainsi, il y a une dizaine d'année, il fut un précurseur en réalisant des entretiens filmés de qualités avec les responsables et les écrivains de notre famille politique, assurant ainsi la promotion de bien des les projets qui voyaient alors le jour.

    Il est aussi un observateur et un théoricien politique qui analyse l'actualité en restant fidèle à ses idées. Il a donc suivi de près les Gilets Jaunes, mouvement de protestation apparu en France en novembre 2018.

    Au fil des semaines, il a rédigé des articles d’analyse sur ce phénomène social, politique et culturel, en rappelant qu’un combat mené sur de mauvaises bases ne pouvait déboucher sur un « Grand Soir » tant espéré par les protestataires. Effectivement, les différentes manifestations organisées par les Gilets Jaunes, loin de montrer la force de la France des sans-grade, ont rappelé que, sans doctrine sûre et sans une organisation digne de ce nom, il était extrêmement difficile de faire vaciller la République.

    Nous ne pouvons que vous conseiller de lire le petit livre qu'il vient de publier sur ce conflit qui, bien que démarré avec des références intéressantes, s'est très vite vu récupéré par les larbins du Système.

    S.N.

    Gilets jaunes, les raisons d'un échec dévoiléFranck Abed, Editions orviloise, 80 pages, 8 euros

    Pour acheter ce livre cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/