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  • TOUS UNIS LE 5 DECEMBRE POUR LA DEFENSE DES DROITS « ZAKIS », DES PRIVILEGES CATEGORIELS ET POUR LE MAINTIEN DES INEGALITES ?

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    Pieter Kerstens

    Quand un pays comme la France accumule les déficits budgétaires année après année et une dette de 2.400 milliards d’euros, on peut quand même se poser la question de savoir qui va payer l’addition.

    Ce poids financier réel sera supporté par nos enfants et petits enfants durant leurs vies professionnelles et handicapera lourdement le développement de l’activité économique durant des décennies.

    Le docteur Micron n’est pas mon préféré, mais certains de ses constats relèvent du bon sens quand il déclare « qu’il faut traverser la rue pour trouver du boulot », que dans une gare « certains ne sont rien » ou encore que dans un abattoir « certaines ouvrières sont des illettrées », phrases qu’il faut replacer dans leur contexte, mais qui sont des réalités. Et qui pourrait contester que parmi les 6 millions de chômeurs indemnisés, des centaines de milliers parasitent le système au détriment de ceux qui en ont le plus besoin ?

    C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.

    Depuis fort longtemps les gouvernements successifs n’ont pas su, pas voulu ou refusé d’appliquer les réformes structurelles indispensables à l’assainissement des finances publiques. Il est indispensable et urgent de montrer maintenant un réel courage politique face au chaos qui règne dans l’Hexagone.

    Je ne parle pas ici des régimes « autonomes » gérés en bon père de famille depuis fort longtemps, ni des régimes complémentaires destinés à améliorer les pensions futures, mais bien des régimes « spéciaux », privilèges de certaines castes et propriétés des syndicats, dont par ailleurs les prérogatives devraient être revues.

    En outre, il serait souhaitable de se pencher efficacement sur la gestion des deniers publics dans toutes les administrations et dans tous les secteurs, car là aussi existe un gaspillage phénoménal.

    Déjà dans les années 1980, l’Etat avait puisé dans le régime général des retraites du privé pour boucher le trou des retraites des fonctionnaires. Années après année, l’armada œuvrant dans les divers secteurs de la Fonction Publique est responsable de l’hémorragie financière qui creuse l’abîme des finances publiques. C’est pourtant une réalité qu’on passe sous silence que les actifs n’arrivent plus à payer les retraites des agents de l’Etat, que ce soit au niveau national, régional, départemental, municipal et dans les entreprises publiques.

    Quand on voit que seuls 48% des foyers fiscaux payent des impôts sur le revenu, il est bien temps de réduire les dépenses de la France et de tenir un langage de vérité en dehors de toute démagogie ou de discours clientélistes.

    Peut-on effectivement maintenir un système de régimes « spéciaux » avec des départs à la retraite à 55 ans et une pension moyenne de 3.500 euros par mois comme à la RATP ? Et pour la SNCF une retraite à 57 ans et 2.750 euros par mois ? Accepter qu’un ancien fonctionnaire d’un service culturel, actuellement « Gilet Jaune », bénéficie depuis plus de 10 ans d’une mise à disposition avec une indemnité de 2.600 euros par mois ?

    OUI, en France, 80% de la population bénéficie des largesses de l’Etat Providence et les 15% des plus défavorisés n’en voie pas les attraits, ni les 5% des plus nantis qui n’en n’ont nul besoin.

    Ce sont effectivement les classes moyennes qui en supportent les inconvénients financiers, sous forme de taxes, d’impôts divers et de charges « sociales » plus nombreux depuis 40 ans.

    Et pour les indépendants, les agriculteurs ou les petits commerçants qui ne cessent de rouspéter, personne ne s’avise de leur demander combien d’argent « noir » ils ont accumulé au fil de leurs années d’activité afin de se constituer un « bas de laine » (sous diverses formes) en vue de leurs années de retraite. Chacun d’entre nous en connait plusieurs qui font preuve de modestie.

    Travailler plus pour gagner plus ?

    Le devoir de mémoire nous oblige à se rappeler que l’allongement de l’espérance de vie a été porté de 63 ans en 1948 à 77 ans en 2017, soit 14 années de plus en moyenne en 70 ans. Mais durant cette période, l’âge de la retraite avait été diminué de 65 à 60 ans en 1981, par François Mitterrand, par pure démagogie et électoralisme, alors même que le chômage allait en augmentant et diminuait par conséquence le nombre des cotisants ! Cet écart d’une retraite plus longue (quasi 20 années) est bien sûr le facteur prépondérant du déficit des régimes de retraite, tous secteurs confondus.

    Le fait que la ministre Aubry ait imposé une durée hebdomadaire du travail à 35 heures n’a pas non plus amélioré la compétitivité de notre économie, déjà handicapée par des règlements plus idéologiques que fondés sur l’efficacité, et ce, au titre d’un principe de précaution instauré dans divers domaines industriels ou commerciaux.

    L’évolution de la démographie en France comme dans la plupart des pays européens, avait donné lieu en 2000 à un rapport d’une commission de l’ONU, présidée par M. Jamie, qui préconisait une immigration extra-européenne de 150 millions d’individus afin de pouvoir suppléer au manque de financement des retraites pour les divers pays de l’Union Européenne. Tous ces migrants auraient-ils été (ou sont-ils) des travailleurs cotisants aux régimes sociaux des retraites ? L’exemple de l’Allemagne, qui avait accepté 1.500.000 nouveaux immigrés en 2015, montre à l’évidence que 70% de ceux-ci ne répondait en aucune façon aux critères de réfugiés, et que seul à peine 30% ont été intégré au marché du travail !

    Hormis le fait de combler le gouffre financier des retraites futures par les contribuables, comme c’est le cas actuellement, il devrait être envisageable de pouvoir adopter des mesures structurelles :

    • Ramener l’âge de la retraite, comme avant 1981, à 65 ans pour tous.
    • Exiger au minimum 160 trimestres de cotisation pour une pension à 100%
    • Augmenter le taux de cotisation retraite pour tous les salariés, dans le public comme dans le privé.
    • Diminuer le montant des retraites au-delà des 5.000,00€ par mois.
    • Octroyer un bonus de 5% par an pour ceux qui choisissent de partir à la retraite après 65 ans.
    • Pour ceux qui le désirent, départ anticipé à la retraite avant 65 ans avec un malus de 5% par an.
    • Pour les mères de famille, bonus de 2 ans par enfant, par carrière d’au moins 20 années.

    Afin d’augmenter les recettes de l’Etat, améliorer et augmenter la répression des fraudes.

    Il n’est plus un secret pour personne, que 600 milliards d’euros appartenant à des résidents français dorment toujours dans les paradis fiscaux. Que faire alors pour exiger leur rapatriement ?

     Et tous les ans, les fraudeurs du fisc (argent « noir » liés aux divers trafics, fraude à la TVA, fausses factures et blanchiment, omissions volontaires, etc..) volent plus de 60 milliards au budget de l’Etat.

    En outre, différents rapports récents ont mis à jour des fraudes sociales et administratives (usurpation d’identité, fausse déclaration, escroquerie et faux en écriture) qui s’élèvent au minimum à 14 milliards d’euros tous les ans, creusant le déficit de la Sécurité Sociale.

    Pour les fraudeurs viscéraux et invétérés il est indispensable que la Justice se montre plus ferme, prononce plus de peines de prison effectives et mette le patrimoine des condamnés sous séquestre.

    Ces divers « manque à gagner » pourraient aussi aider à l’équilibre des finances publiques et en conséquence diminuer d’une manière significative la dette publique.

    Il est vrai que le droit de grève est reconnu, mais la liberté du travail doit primer sur toute autre considération !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/28/tous-unis-le-5-decembre-pour-la-defense-des-droits-zakis-des-6194231.html

  • Macron ou le triomphe de la destructrice pensée néolibérale

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    Par Johann Chapoutot*

    Macron a une signification historique réelle : il est l’artisan zélé du néolibéralisme dont il veut assumer la règne en France. Sa « révolution » est l’introduction d’un programme néolibéral trop longtemps retardé. ( …) Le moment néolibéral fut inauguré en 1979, avec la victoire de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, puis celle de Reagan aux Etats-Unis en 1981. Après la tentative chiraquienne, celle de 1986, et malgré les accommodements de la «gauche» dite «de gouvernement», la France a du retard ! La logique purement comptable et rentable n’a été introduite à l’hôpital qu’en 1995, avec la tarification à l’acte, puis en 2002, avec les «indicateurs de performance» dans la police, grâce à Sarkozy, avant d’arriver à l’université en 2007, avec Pécresse. L’«efficacité» peut désormais être évaluée – en burn out, en blessures à vif et en morts. Education, santé, police : la «pensée complexe» du génie du Touquet sape et détruit ces trois piliers de la nation. Avec les drames que nous vivons, cette «pensée» apparaît pour ce qu’elle est : bête et méchante.

     (*) Historien, professeur d’histoire à la Sorbonne

    Libé 28/11/2019

  • Les agriculteurs sont entrés dans Paris : gare à la Jacquerie !

    Ils sont venus de vingt départements à l’appel de la FNSEA et du syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA) ; des centaines d’agriculteurs montés sur leurs tracteurs, en provenance du Grand Est, de Normandie, des Hauts-de-France, Val-de-Loire, Bourgogne Franche-Comté et, bien sûr, Île-de-France.
    Ceux-là ont roulé de nuit sur leurs engins pour être à l’aube dans Paris.
    À 9 heures, ce mercredi matin, ils étaient au Stade de France, convergeant vers l’avenue Foch. D’autres rassemblements sont prévus en région, notamment à Lyon.
    Si les agriculteurs ont choisi ce 27 novembre, c’est pour ne pas se retrouver mêlés au grand jour qui se rêve en Grand Soir, le 5 décembre prochain.
    Pas question, pour eux, d’entrer dans cette danse-là.
    La réforme des retraites et des régimes spéciaux, en vérité, ils aimeraient bien qu’elle les concerne, mais ils en sont loin.
    « Nous n’avons rien à voir avec les casseurs, les Black Blocs, et nous touchons des retraites de 800 euros en moyenne. Pas question de défiler avec des gens qui ont trois fois ça ! », dit l’un d’eux au Point« Nous sommes écrasés de charges, sommés d’appliquer des normes de plus en plus drastiques qu’on n’impose pas à nos concurrents, et traités d’empoisonneurs par l’opinion. Comment voulez-vous ne pas craquer ? »
    Tous en ont ras le bol de l’« agri-bashing », comme on dit en franglais d’aujourd’hui, qui menace bien plus les exploitations et les vies des agriculteurs que leurs productions ne menacent celles des consommateurs.
    Nous vivons dans une société folle, déchirée par une schizophrénie entretenue à dessein par les médias et relayée par les réseaux sociaux, pourvoyeurs de délires qui conduisent à une violence que, désormais, personne ne contient plus.
    En deux jours, le week-end dernier, quatre fermes ont été incendiées dans la Drôme.
    Bilan : 23 génisses tuées dans l’une, les porcs sauvés in extremis dans une autre. La veille, ce sont 4.000 poussins qui ont péri dans l’incendie d’un poulailler récemment installé à Châlons-en-Champagne.
    En mai dernier, dans l’Eure, plus de 1.400 dindes sont mortes asphyxiées ou piétinées dans une opération qui visait à les « libérer ».
    Partout, au nom du « bien-être animal », des fanatiques s’autorisent à envahir les exploitations agricoles, dégrader les biens : 50 « intrusions malveillantes » ont été recensées depuis l’été, avec parfois des conséquences dramatiques.
    Paradoxe : les éleveurs ne portent pas plainte.
    Pourquoi ? Parce que les jugements les en dissuadent.
    Ainsi, comme le rappelle L’Opinion« La mésaventure d’un éleveur de porcs des Côtes-d’Armor a récemment révolté ses confrères. Victime d’une intrusion le 22 mai de la part l’association de défense animale DxE, accompagnée du député insoumis Bastien Lachaud, il a porté plainte pour violation du droit de la propriété et violation de domicile. Contre toute attente, c’est lui qui a été condamné à verser 3.000 euros de frais de justice à l’association. »
    À rapprocher du jugement rendu, la semaine passée, contre un éleveur du Cantal, condamné à verser 8.000 euros à ses voisins qui n’aimaient pas l’odeur des vaches…
    Mensonges, désinformation, confusion, ignorance, simplisme…
    Tous les maux du jour se conjuguent sur leurs têtes.
    Un éleveur des Yvelines s’indignait ainsi, le mois dernier, expliquant au Point qu’il avait voulu se convertir à l’élevage en plein air : « J’ai trouvé le bon modèle, déposé le permis, obtenu l’autorisation des services vétérinaires, mais le maire a dit non. […] les riverains refusent. En région parisienne, ils veulent des œufs bio, mais surtout pas produits à côté de chez eux… » « Les Parisiens mangent 1,3 million d’œufs par jour. Par jour ! Et ils voudraient des fermes de 80 poules, où on ramasse les œufs avec un panier ? Ces gens-là sont fous… »
    Dans le Finistère, trois dossiers de jeunes agriculteurs qui souhaitent s’installer en bio sont bloqués par des riverains qui ne veulent pas de l’élevage en plein air : « Ça pue… »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/les-agriculteurs-sont-entres-dans-paris.html#more

  • En Marche vers la mort du monde agricole

    En Marche vers la mort du monde agricole

    Alors que les tracteurs bloquent la circulation parisienne, le Forum Terres de France, associé au RN et chargé des questions de ruralité, coordonné par Loup Mautin, explique :

    Le cri d’alarme poussé par les agriculteurs qui roulent vers Paris est plus que légitime. 

    Alors que nos produits sont les plus sûrs du monde, que nos savoir-faire sont les plus reconnus à travers la planète, que la variété de nos terroirs est immense, la ferme France est en train de mourir. Excédés et épuisés,  les agriculteurs sont dans une impasse mortelle et veulent le faire savoir. Le président de la République doit les entendre.

    En signant des traités de libre-échange avec le monde entier, sans l’avis des peuples, contre l’avis des peuples, les gouvernements successifs ont sacrifié l’agriculture de notre pays et ses producteurs. 

    Tu m’achètes mes voitures et je t’achète ton boeuf aux hormones.  C’est cela “en marche”. Mais en réalité, c’est “en marche” vers la concurrence déloyale, “en marche” vers la mort du monde agricole, “en marche” vers des risques sanitaires énormes pour les consommateurs et “en marche” vers une pollution effrénée. 

    Les gens qui nous gouvernent ont réussi la prouesse de transformer la filière d’excellence qu’était notre agriculture, en une réalité mortifère où à une extrémité de la chaîne les producteurs se suicident et à l’autre extrémité les consommateurs s’empoisonnent. 

    Le pouvoir doit prendre la mesure de cette détresse et créer les conditions d’une politique agricole qui permette de dégager des revenus dignes. 

    Cessons d’importer des denrées que nous nous interdisons de produire.

    Promouvons le localisme en particulier dans la commande publique.

    Consentons à la ruralité les crédits qu’elle mérite au même titre que d’autres parties du territoire.

    https://www.lesalonbeige.fr/en-marche-vers-la-mort-du-monde-agricole/

  • Les agriculteurs montent à Paris – Journal du mercredi 27 novembre 2019

     

    Les agriculteurs montent à Paris

    Les agriculteurs prennent d’assaut la Capitale. Après avoir dénoncé leurs conditions financières difficiles et un sentiment critique de la population à leur égard, la FNSEA a exhorté les agriculteurs à faire remonter leur colère jusqu’à Paris. Nous étions sur place !

    La France rend hommage à ses soldats

    La France esseulée au Sahel

    Après la mort de 13 militaires en opération contre des djihadistes au Mali, les démonstrations de soutiens se multiplient partout en France. Un drame qui replace au centre de l’actualité l’action contre le terrorisme de l’armée française au Sahel avec l’opération Barkhane.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-agriculteurs-montent-a-paris-journal-du-mercredi-27-novembre-2019

  • Et maintenant Latécoère. La France veut encore abandonner un de ses fleurons à l’Etranger

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    Par Charles du Geai

    L’adage est bien connu  : quand la naïveté est permanente, elle ressemble à s’y méprendre à de la trahison. L’attentisme du gouvernement et des services de sécurité français devant les velléités américaines de rachat de Latécoère est au moins un abandon en rase campagne sinon une capitulation sans avoir combattu.

    Histoire d’un crime géopolitique.

    Quand un fond d’investissement américain spécialisé dans les nouvelles technologies de pointe cherche à détenir le principal d’une entreprise française essentielle à la souveraineté nationale, la raison commande de lui fermer les portes du marché français. Searchlight Capital Partners (SCP)  est entré massivement au capital de Latécoère en avril 2019, obtenant plus d’un quart des droits de vote de la structure. 

    La holding n’allait pas s’arrêter en si bon chemin et a prévenu de sa volonté de porter une OPA sur Latécoère en juin dernier. Elle détiendrait alors les trois quarts des droits de vote de l’entreprise. Liberté capitaliste répondront certains. C’est douteux quand on sait que l’aimable fondateur de SCP n’est autre qu’Oliver Haarmann, ancien partenaire majeur de KKR, dont l’un des principaux décideurs et David Patreus, ancien directeur…de la CIA  ! KKR avait d’ailleurs déjà réussi un énorme coup contre les entreprises françaises en se portant acquéreur de Morpho, filiale de l’entreprise Safran, spécialisée dans l’identification biométrique ou dans le secteur de l’électronique de défense d’Airbus. Autant allouer directement les impôts des Français et les concours financiers gouvernementaux dans la Recherche et Développement au Pentagone  !

    Latécoère, au cœur de la souveraineté numérique.

    Emmanuel Macron et Bruno Le Maire répondront certainement qu’il en va là de la concurrence commerciale normale dans l’économie de marché. Un peu comme le président de la République vient de l’affirmer à Amiens. Toutefois, ils ne tromperont personne. Latécoère développe actuellement la technologie qui devrait remplacer la WiFi d’ici quelques années notamment en matière de protection des données et des réseaux…intéressant pour la souveraineté numérique, n’est-ce pas  ?  La LiFi (Light Fidelity) emploie en effet des savoirs photoniques pour augmenter par 160 la rapidité de la WIFi, réduire les ondes et rendre la bande passante gratuite et moins facilement espionnable.

    Comment penser que la France puisse maintenir une autonomie stratégique internationale si elle abandonne une firme qui travaille pêle-mêle  : au système d’inter-connexion de ses satellites, à la sécurité des réseaux d’Airbus, au Rafale ou à l’avion de transport de troupes militaires Airbus A400 M  ? Oncle Sam sera ravi d’avoir les détails de ces technologies clefs en main.

    Demeure une question  : pourquoi aucune campagne de presse n’est organisée pour faire connaître ce danger aux Français  ? Comment expliquer qu’aucune parole politique ne soit mobilisée afin de défendre ce fleuron national  ? L’Action Française appelle tous les patriotes à la mobilisation pour dévoiler ce nouveau scandale industriel.

    Charles du Geai, rédacteur-en-chef Le bien commun

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/23/et-maintenant-latecoere/

  • Sur SACR TV, en un petit quart d'heure : Chronique du vrai combat social

    Sociaux parce que royalistes ! L'histoire des royalistes sociaux au XIXème siècle en vidéo...

    A visionner et partager sans modération aucune : un mois sans tabac, oui, c'est parfait ! Un mois sans Sacr TV : même pas en rêve !!!!!!http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/24/sur-sacr-tv-chronique-du-vrai-combat-social-6192894.html

  • Femmes et familles : grands perdants de la réforme des retraites

    Femmes et familles : grands perdants de la réforme des retraites

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    L’étude de l’Institut de la Protection Sociale rendue publique ce matin révèle la catastrophe du projet du gouvernement pour les familles qui doit impérativement revoir sa copie. Pour La Manif Pour Tous, il faut au contraire soutenir la famille et encourager les familles nombreuses : ce sont bien les enfants des générations à venir qui assureront les retraites de demain.

    « Sans enfant aujourd’hui, pas de retraite demain ». Cette formule résume parfaitement le principe de nos retraites par répartition et la solidarité qui la fonde. Ce sont les cotisations des actifs qui permettent le versement des pensions des retraités. L’avenir de notre système de retraite repose donc sur les actifs de demain qui sont les enfants d’aujourd’hui. Les familles, et en particulier les familles nombreuses, jouent un rôle social majeur pour l’ensemble de la société. C’est précisément ce qui justifie certaines mesures comme l’équivalence du nombre de trimestres par enfant (8) et la majoration de pension de 10% pour les deux parents à partir du 3e enfant, le seuil de renouvellement des générations étant de 2,1 enfants par famille.

    Pourquoi le gouvernement veut-il supprimer ces mesures et les remplacer par d’autres, moins avantageuses et accessible dès le 1er enfant ? C’est un véritable contre-sens économique et social. Au lieu d’envoyer un signal fort en direction des familles pour souligner leur contribution à la durabilité de notre système de retraite et de notre modèle social, le gouvernement envisage de porter un nouveau coup aux familles. Le plafonnement et la fiscalisation de la majoration de pension pour ceux qui ont élevé 3 enfants ou plus, la baisse du quotient familial et la fin de l’universalité des allocations familiales sous le quinquennat de François Hollande étaient déjà injustes. A revenus égaux, la différence de traitement fiscal entre un foyer avec ou sans enfant est en train de disparaitre. La société ne reconnaît plus les efforts des parents et l’apport des familles nombreuses. Elle omet aussi le fait que les familles sont moins en mesure que les autres d’épargner pour tenter de compléter elles-mêmes leur retraite. C’est une injustice intolérable.

    Concrètement, l’étude de l’Institut de la Protection Sociale fait froid dans le dos. Dans une famille où les deux parents ont un salaire annuel de 15.000 euros et 120 trimestres de cotisations, la perte serait de près de 1000 euros par an (944 €). Elle serait de plus de 2500 € avec un salaire annuel de 40.000 euros pour chaque parent.

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, souligne :

    « Au lieu de détruire la famille au niveau anthropologique avec le projet de loi de bioéthique et au niveau économique avec le projet de réforme des retraites, le gouvernement ferait mieux de soutenir les familles avec une politique ambitieuse. Il doit revoir sa copie de fond en comble pour ne pas pénaliser une nouvelle fois les familles, et donc, demain, l’ensemble de la société. C’est notre avenir en commun qui se dessine aujourd’hui, ce que nous ne manquerons pas de souligner auprès de nos concitoyens sur les centaines de piquets de mobilisation qui seront installés partout en France le week-end prochain, les samedi et dimanche 30 novembre-1er décembre ».

    https://www.lesalonbeige.fr/femmes-et-familles-grands-perdants-de-la-reforme-des-retraites/

  • Hommage à la France des sans-grade : celle qui n’intéresse pas BHL et les autres…

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    Ils sont nombreux, ceux qui n’ont pas droit aux pétitions et aux tribunes, aux communiqués et aux soutiens artistiques, à l’honneur d’un article dans Le Monde ou à la solidarité dans Mediapart !

    Ils sont nombreux, ceux dont on ne parle jamais parce qu’ils n’ont pas les infortunes rentables.

    Il y a une France ordinaire, pas seulement celle des gilets jaunes, qui, jour après jour, est victime de délits, de crimes, de transgressions de toutes sortes. Une France modeste, parfois même misérable. Des femmes, des hommes, de tous âges et de toutes conditions, qui sont violés, volés, cambriolés, frappés, agressés, dépouillés. Il y a des commerçants qui n’en peuvent plus et finissent par ne plus compter le nombre de fois où ils ont été attaqués et spoliés. Avant, tragiquement, parfois, de se révolter et d’user d’une légitime défense qui ne les empêchera pas, confrontés à certains juges, d’être incarcérés.

    Il y a une France banale, discrète, qu’aucun signe particulier ne distingue.

    Ce n’est pas l’antisémitisme ou le racisme qui ont été le ressort du crime. Donc, on n’en a pas, ou peu, parlé.

    Ce n’est pas un féminicide et Muriel Robin s’en désintéresse.

    Il n’y a pas eu de film sur les violences et elles n’ont pas été commises dans les cités. Le président de la République n’a pas été « bouleversé » et n’en a eu cure.

    Le terrorisme islamiste n’a pas tué et l’effroi collectif, les bougies, les défilés et les discours solennels sont donc inutiles.

    L’honorable Durand, l’estimable Abdallah et le touriste Pei ont, chacun à leur tour, connu ce qu’il a été convenu d’appeler la douce France. Les deux premiers sauront que ce pays n’est plus le même et le dernier rejoindra la Chine, étrangement heureux d’être le citoyen d’une nation où il y a moins de libertés mais plus de sécurité.

    La police n’est célébrée qu’au lendemain des attentats et on la laisse au quotidien, avec une gestion de l’ordre souvent erratique, faire comme elle peut. Hors de question, évidemment, de pouvoir lire ou entendre une grande voix pour venir à son secours sur le plan démocratique.

    Il y a une France tristement usuelle, aux travaux et aux jours sans éclat, qui a peur, qui craint pour ses biens, son intégrité, sa vie, qui tente le moins mal possible d’assumer sa condition, mais quand elle est atteinte, blessée, souillée, même torturée, j’ai beau tendre l’oreille et consulter les médias, il n’y a rien qui vienne déplorer ce qu’elle subit. Pas d’acteur, aucun chanteur, pas le moindre BHL, encore moins le plus petit Plenel, évidemment pas Mélenchon ni Taubira. Juste Marine Le Pen, mais on a décidé que cela ajoutait à l’ignominie du crime !

    Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes.

    À tous ceux qui n’auront jamais droit, dans leur malheur créé par une malfaisance aux multiples visages, à la considération symbolique et à la compassion de ceux qui ont l’indignation et la médiatisation fragmentaires, orientées, hémiplégiques.

    Je n’aime pas la minorité française de la lumière qui tient pour rien ou oublie la majorité de l’ombre.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/hommage-a-la-france-des-sans-grades-celle-qui-ninteresse-pas-bhl-et-les-autres/

  • «1.000 tracteurs» pour bloquer Paris: les agriculteurs en colère à l’assaut de la capitale

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    Plusieurs syndicats agricoles ont appelé à bloquer les accès routiers vers Paris le 27 novembre. Ne se sentant pas écoutés par le gouvernement, ils veulent crier leur ras-le-bol. Un phénomène que l’on observe également en Allemagne ou encore aux Pays-Bas.

    Décidément, les temps sont durs pour le gouvernement. Alors que le 5 décembre, se profile une journée de mobilisation interprofessionnelle qui devrait être très suivie, le 27 novembre, ce sont «1.000 tracteurs» qui devraient converger vers Paris à l’appel de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA).

    «Plus de 1.000 tracteurs venus des régions Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France, Grand-Est, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne–Franche-Comté se donnent rendez-vous à Paris. Ils seront dès 6 heures du matin aux portes de la capitale», ont précisé les agriculteurs de la FDSEA et des JA Île-de-France et de la FNSEA Grand Bassin parisien.

    Les autoroutes «A1, A4, A5, A6, A10, A11, A13, A14, A15», et les nationales «N1, N2, N12, N20», sont concernées. De quoi mettre une vraie pagaille sur les routes de la région parisienne.

    Le but de la manœuvre sera de «demander aux distributeurs et industriels de permettre le retour à un revenu décent pour les agriculteurs, et à l’État de transformer ses promesses en actes concrets: pas de distorsions supplémentaires», expliquent les deux syndicats.

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