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  • Du 53e acte des gilets jaunes et de l'addition des mécontentements

    6a00d8341c715453ef0240a4ebb906200b-320wi.jpgEn cette grise matinée du 17 novembre, voici cette fois un dimanche perturbé par de nouvelles démonstrations de malcontents, déjà rassemblés la veille. Dans la capitale, dès 8 heures, 29 stations de métro avaient ainsi été bloquées par la RATP sur ordre de la préfecture de police.

    Cette persistance des Gilets jaunes pourrait surprendre. Les défilés, rendez-vous et ronds-points des contestataires sont en effet passés pendant 12 mois, par toutes les couleurs, y compris le noir des blacks blocs.

    Un an auparavant jour pour jour, les Gilets jaunes avaient sans doute rassemblé officiellement 282 000 personnes. Les autorités redoutaient, 364 jours plus tard, 300 à 500 violents, ultrajaunes ou ultragauche confondus ; le ministère de l’intérieur a recensé dix fois moins de manifestants sur toute la France, dont moins de 5 000 à Paris. Le décompte du Nombre jaune recense 39 000 participants dans l’Hexagone. Le mouvement a donc perdu entre 85 et 90 % de son audience.

    À l'usage des lecteurs de droite, Le Figaronote simplement que le 1er anniversaire du mouvement des Gilets jaunes aurait réuni 28 000 personnes à travers tout le pays. Et il souligne que les violences à Paris, Nantes et Lyon, ont donné lieu à au moins 147 interpellations.

    Faisant écho à une certaine exaspération d'une partie de l'opinion, autre catégorie de mécontentements,RTL, avait rappelé d'emblée que le gouvernement évalue à hauteur de 2,5 milliards d'euros le coût du mouvement sur la croissance et que 5 000 artisans et commerçants ont demandé un coup de pouce de l'État.

    De son côté, toujours faussement objectif de gauche, Le Monde reprend les mêmes chiffrages que son homologue destiné au public de droite.

    Et s'il donne la parole à certains manifestants, c'est pour leur faire dire : "Si je suis venu, c’est parce que rien n’a changé" ; ou bien encore"la manif déclarée d’un point A à un point B, ça ne sert à rien. Y a que quand ça chauffe que le gouvernement bouge". Et le même journal fait mine de déplorerque "plusieurs manifestations, même déclarées, n’ont pu se dérouler."

    Mediapart au contraire semble exulter, qui titre : "Gilets jaunes un an après, toujours présents."

    Signalons en sens inverse la démarche d'un Jean Lassalle, toujours tourné en ridicule par les médias du parisianisme. Le député des Pyrénées-Atlantiques s'est laissé photographier dialoguant sur un rond-point avec de bienveillants contestataires représentant du peuple, il est venu écouter.

    Impossible aussi de ne pas souligner le contraste entre les Champs-Élysées, épargnés car interdits à toute manifestation, et la place de la Bastille, ou la place d’Italie, où se sont retrouvées environ 3 000 personnes. Là, dès la fin de la matinée, la situation s’est dégradée : voitures retournées, jets de pavés et feux de poubelles, etc.

    À remarquer aussi dans le 20e arrondissement le germe d'affrontements futurs auxquels l'opinion n'est encore guère préparée. Une ancienne salle de concert, La Flèche d’or, s'est vue investie par plusieurs centaines de gauchistes. Une telle occupation illégale a été préparée par un collectif comprenant une vingtaine de groupuscules : Extinction rébellion, tels prétendus défenseurs des sans-papiers ou des mal-logés ou même le CLAQ, Comité de lutte et d’action queer. On imagine d'en faire une soi-disant Maison des peuples, au pluriel dans le texte, reprenant une initiative apparue cette année à Saint-Nazaire. Un tel lieu de croisement se veut ainsi au service d'une stratégie se réclamant d'une convergence des luttes.

    En face, sous la couleur bleue des forces de l'ordre s'alignent des formations elles-mêmes d'appellations et de statuts fort différents. On peut les observer cependant toutes harassées. On a pu les constater, tout au long de ces 52 semaines, mal utilisées par le pouvoir technocratique. Elles se sentent injustement vilipendées. Les consignes floues et fluctuantes, transmises au gré des palinodies jupitériennes par les cavaliers inaptes qui les chevauchent, portent l'écrasante responsabilité de comportements, que les médias et les éternels gauchistes dénoncent et grossissent à l'envi.

    Rappelons aussi, pour qui souhaite comprendre et voir de façon plus réaliste le phénomène d'ensemble, qu'il existe, de plus en plus, un décalage considérable entre Paris et ce qu'on appelait autrefois la France profonde.

    Ce pays, morcelé dans sa nature mais jacobin dans ses raisonnements, sera peut-être appelé un jour la Gaule résiduelle. Elle a été constituée elle-même, au cours des siècles, de régions et d'identités fort diverses.

    Plus prosaïquement, d'un point de vue strictement matériel, sous l'angle d'un regard que certains pourraient croire peut-être marxiste, le poids des transports dans le budget des ménages diffère de façon sensible entre la région Île de France et le reste du pays. Le prix du carburant à la pompe, reflet fiscalisé d'un marché mondial du brut, lui-même fluctuant, n'impacte pas à égalité le niveau de vie des uns et des autres.

    D'une protestation anti-étatiste contre le prix de l'essence, on a pu passer à une rhétorique super-étatiste, super-fiscaliste, super-égalitaire : c'est-à-dire à un discours qui, autrefois, relevait du monopole idéologique de l'extrême gauche.

    Face à ce déferlement le pouvoir actuel ne sait ni comprendre les ressorts du peuple, ni apporter les réponses en profondeur dont le pays ressent, souvent confusément, parfois fébrilement le besoin. On l'imagine encore moins juguler la dérive révolutionnaire si elle s'aggrave.

    Combien lointaine apparaît désormais l'année 2017 !

    Ayant, à deux ans de distance, débuté par un faux triomphe, ce ridicule et misérable quinquennat s'achemine vers un vrai désastre.

    Il semble donc temps qu'il s'achève.

    JG Malliarakis 

    Mercredi 27 novembre conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
    de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    6a00d8341c715453ef0240a4be1351200d-320wi.jpgAux origines du déclassement de ce pays
    Charles Freppel : La Révolution française"
    Injustement oublié de nos jours l‘auteur fut l'une des plus intéressantes figures de la droite monarchiste du XIXe siècle. Constructeur actif, et politique intelligent, cet évêque d'Angers fut à l'origine des universités libres catholiques. Cet Alsacien saura se faire élire, en pleine IIIe république, député royaliste de Brest. Adversaire lucide de l'héritage jacobin, il résume dans ce petit livre fort, écrit à l’occasion du Centenaire, toutes les entraves, toutes les idées fausses et toutes les nuisances que les plaies de la Révolution de 1789 ont projetées sur l'avenir de la France. Il reprend ici un par un tous les faux arguments que nous entendons seriner encore aujourd’hui, y compris par des gens sincères, qui se disent “patriotes”, et de droite.
    ••• Un livre de 160 pages au prix de 20 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

     →Lire aussi la Chronique de L'Insolent du 17 juillet 2008 "De la révolution, du 14 juillet, du jacobinisme et de l'horreur qu'ils doivent nous inspirer." Petit hommage à Charles Freppel.

    https://www.insolent.fr/2019/11/du-53e-acte-des-gilets-jaunes-et-de-laddition-des-mecontentements.html

  • Les gilets jaunes, 1an déjà...

    https://fr.calameo.com/read/000869313c51a51a96306

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/17/les-gilets-jaunes-1an-deja-6190961.html

  • Gilets jaunes : de nouveau, le chaos en plein Paris !

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    Reportage exclusif au cœur de l’acte LIII, un an après le début du mouvement, avec des interviews d’Étienne Chouard, de Jérôme Rodrigues et une rencontre avec de vrais gilets jaunes agressés par des antifas.

    https://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-de-nouveau-le-chaos-en-plein-paris/

  • Les Gilets jaunes n’ont pas attendu samedi pour débuter leurs actions

    Les Gilets jaunes n’ont pas attendu samedi pour débuter leurs actions. Ce vendredi matin, une centaine de manifestants a bloqué une usine chimique classée Seveso à Montoir-de-Bretagne, en Loire-Atlantique, près de Saint-Nazaire. Une cinquantaine était présente devant l’usine, tandis qu’une autre cinquantaine était à des ronds-points avoisinant, bloquant les accès à l’entreprise. Les compagnies de CRS sont intervenues pour déloger les protestataires. Faisant usage de gaz lacrymogènes, ils ont marché vers les Gilets jaunes qui ont été forcés de lever le camp.

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-gilets-jaunes-nont-pas-attendu-le-week-end-pour-debuter-leurs-actions

  • Acte 53 des Gilets jaunes : au moins 23 stations de métro et RER seront fermées ce samedi, selon la RATP

    Ce samedi 16 novembre, sur ordre de la Préfecture de police et en raison des manifestations de Gilets jaunes, certaines stations et gares de Métro/RER seront fermées au public. Ainsi, au moins 23 stations de métro et RER seront fermées et certaines lignes de bus sont susceptibles d’être également impactées.

    RATP.fr

    https://www.tvlibertes.com/actus/gilets-jaunes-au-moins-23-stations-de-metro-et-rer-seront-fermees-ce-samedi-selon-la-ratp

  • Têtes à Clash n°59 : La révolte des peuples a-t-elle commencé ?


    Franck Tanguy reçoit Jean Messiha, Laurent Artur du Plessis, Christine Tasin et Christian Combaz. Au programme des débats :
    1) La révolte des peuples a-t-elle commencé : Liban, Chili, Algérie, Irak, Vénézuela…?
    2) Un an après le début des Gilets Jaunes, bilan des condamnations, la justice a-t-elle eu la main trop lourde ?
    3) L’OTAN en état de mort cérébrale, l’Europe en danger ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n59-la-revolte-des-peuples-a-t-elle-commence

  • Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire – Journal du vendredi 15 novembre 2019

     

    Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire

    Pour fêter leur premier anniversaire, les Gilets Jaunes ont appelé aux rassemblements samedi et dimanche partout en France. Un retour en force pris très au sérieux par les pouvoirs publics qui s’attendent à des manifestations sous haute tension.

    Dette : des communes à l’agonie

    Alors que certaines villes sortent la tête de l’eau, d’autres communes voient leur dette exploser. Un fléau qui s’explique par de multiples raisons mais les solutions, elles, se feront au détriment des contribuables.

    Bolivie : cour d’Etat contre les indigènes

    La Bolivie s’est dotée d’une présidente par intérim en remplacement d’Evo Morales. L’état sud-américain sombre dans le chaos avec en toile de fond la mise à l’écart pure et simple des peuples autochtones.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-fetent-leur-premier-anniversaire-journal-du-vendredi-15-novembre-2019

  • La colère française révèle la fin d’un monde, par Ivan Rioufol

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    La colère française n’est pas éteinte. Un an après l’acte I des Gilets jaunes, le 17 novembre, le pays vit toujours un temps révolutionnaire. En apparence, les révoltés ont regagné les villes éteintes et les campagnes silencieuses. Leur désorganisation et leur récupération par l’extrême gauche ont découragé beaucoup d’exaspérés. Mais le pouvoir n’a rien fait, depuis, pour se rapprocher des Oubliés. Les quelques milliards d’euros débloqués n’ont pas répondu aux enjeux existentiels.

    La marée protestataire s’est provisoirement retirée, mais elle laisse voir les vraies fractures. La rupture n’est plus entre la droite et la gauche, ni même entre ceux d’en haut et ceux d’en bas. Elle oppose les déracinés aux enracinés. De fait, les cités “populaires”, produits de quarante ans de politiques universalistes, ne se sont jamais senties solidaires de la France profonde, en dépit d’une semblable paupérisation. C’est pourquoi les espoirs de convergence de luttes, relancés ces jours-ci par la gauche radicale, ne sauraient être durables. Le rejet de l’idéologie mondialiste annonce la fin d’un monde.

    La nouvelle idée universelle est portée par ceux qui, paradoxalement, se réclament de leurs racines, de leurs lieux. D’autres peuples, également menacés par la mondialisation, font valoir de semblables protections. Une économie innovante s’élabore déjà, dans la France modeste et débrouillarde. Elle se construit autour des notions de proximité, de solidarité, de partage. “Il faut des jeunes qui aient envie de devenir milliardaires”, avait déclaré Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, en 2015.

    Or ce monde-là, individualiste et matérialiste, ne fait pas rêver. L’erreur du chef de l’État a été de s’accrocher à un idéal postnational plébiscité par les seuls “winners”, soucieux de leurs intérêts financiers. Les injures que Macron et son parti de l’Ordre ont déversées sur les bouseux du 17 novembre ont révélé leur incompréhension des mutations sociétales. La guerre menée par le président contre les populistes a abouti à leur victoire. Pour preuve : le pouvoir n’ose plus bouger de peur d’enflammer le pays. En marche ! est à l’arrêt.

    Le nouveau monde, que le chef de l’État croit encore symboliser en promettant de “réconcilier les Français avec la mondialisation”, s’est révélé être la mascarade annoncée ici dès les premiers pas du macronisme.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 14 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/216023/la-colere-francaise-revele-la-fin-dun-monde-par-ivan-rioufol/

  • Pour une voie nationale de l'économie et de l'emploi.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Malgré les manipulations statistiques, les camouflages, les faux stages, les radiations et les omissions, en dépit du vieillissement dramatique de notre population qui abaisse mécaniquement le nombre des personnes en activité et donc de ceux susceptibles d'être privés d'emploi, les chiffres du chômage repartent à la hausse au troisième trimestre 2019, avec officiellement 8,6% de chômeurs. Comme toujours, les plus de 50 ans sont les plus touchés.
    Ces chiffres restent, certes, en recul (-0,5%) par rapport à 2018, mais la tendance lourde est  d'autant plus inquiétante que l'économie française ralentit, que les créations d'emploi reculent, que la consommation demeure atone, que le commerce extérieur reste très largement déficitaire et que l'investissement ne redémarre pas.
    Inquiétant également l'augmentation du nombre de personnes non comptabilisées à Pôle emploi mais pour autant sans travail — ce que l'Etat appelle pudiquement le " halo du chômage — qui concerne 1, 6 millions de français (+ 27 000 personnes au troisième trimestre).
    L'incessant yoyo entre hausse et baisse du chômage qu'utilisent depuis des décennies les gouvernements successifs de droite comme de gauche pour dissimuler la réalité ne trompe plus personne. "Contre le chômage" disait Mitterrand, "On a tout essayé". Non, la voie nationale n'a pas été tentée.
    Cette voie nationale que le Système est bien incapable d'emprunter, c'est celle des libertés économiques intérieures, de la réduction des interventions de l'Etat dans la gestion des entreprises mais de l'activation, dans le même temps, de son rôle stratégique sur le long terme ; c'est celle de la baisse des charges et de l'allègement des contraintes administratives qui freinent l'embauche et compromettent la compétitivité de nos entreprises sur les marchés internationaux ; c'est celle de l'adaptation de la formation de nos jeunes aux réalités de l'économie moderne au temps du numérique ; c'est celle du refus d'Etat de voir la France réduite à ses seules activités de "services" ou de création de luxe, et de la volonté d'une ré-industrialisation réaliste et bien comprise ; c'est celle de la réduction drastique des dépenses de l'Etat hors devoirs régaliens, afin de pouvoir réinjecter les fonds nécessaires à la redynamisation de l'économie réelle; c'est celle, enfin, d'une conception protectrice des productions européennes afin d'en revenir à une confrontation commerciale mondiale juste, équitable et non faussée. C'est celle, enfin, de la mobilisation de tout un peuple dans un projet national.
    Tant que cette voie ne sera pas choisie, des millions de Français connaîtront les affres du chômage et de la précarité.
  • Les Gilets Jaunes fêtent leur premier anniversaire et les pouvoirs publics s’attendent à des manifestations sous haute tension

    Pour fêter leur premier anniversaire, les Gilets Jaunes ont appelé aux rassemblements samedi et dimanche partout en France. Un retour en force pris très au sérieux par les pouvoirs publics qui s’attendent à des manifestations sous haute tension.

    L’acte 53 en guise d’anniversaire pour les Gilets Jaunes

    Dimanche, le mouvement de contestation sociale aura un an. Pour fêter l’événement comme il se doit, plusieurs appels à la manifestation ont été lancés sur les réseaux sociaux. Si, depuis quelque temps, le mouvement Gilets Jaunes se montre plus discret, il a néanmoins repris des couleurs dernièrement en annonçant son ralliement à la grève générale du 5 décembre prochain, confirmant ainsi un virage à gauche entrepris depuis plusieurs mois et qui s’explique notamment par le désintérêt de la question sociale par une partie de la droite focalisée sur les questions sécuritaires et identitaires.

    Un dispositif de sécurité exceptionnel à Paris

    Si des mobilisations sont prévues partout en France, c’est bien à Paris que se concentreront les principales actions. Si l’on ne connaît pas la capacité des Gilets jaunes à remobiliser leurs troupes, la préfecture de police de la Capitale prend l’appel très au sérieux.  Elle a annoncé le déploiement d’un dispositif de sécurité « important », avec « une mobilisation exceptionnelle » des policiers pour samedi et dimanche. Car dans leurs appels à manifester pour cet acte 53, les Gilets jaunes annoncent deux jours de mobilisation.

    Dans le détail, la préfecture de police demande à l’ensemble de ses services de terrain un taux de présence à « 100 % », les services de renseignement redoutent que certains des manifestants les plus radicaux ne soient tentés de durcir les actions et de mener « une guérilla urbaine » à Paris.

    Preuve de l’inquiétude également : la préfecture de police a déjà refusé un parcours proposé par Priscilla Ludosky, l’une des figures initiales du mouvement. Ce parcours devait relier le parvis de la gare Saint-Lazare à l’esplanade des Invalides. 

    De son côté, Eric Drouet, autre figure des Gilets jaunes, a lancé dans une vidéo diffusée lundi sur sa page Facebook un appel à une «opération escargot» sur le boulevard périphérique à partir de 10h00 puis sur les Champs-Élysées à partir de 14h00, à partir de samedi. Une opération également évoquée pour le 5 décembre prochain. En effet ces manifestations de novembre pourraient constituer une sorte de répétition générale avant un possible feu d’artifice au début du mois prochain.

    Malgré les inconnues qui entourent ce 53ème acte des Gilets jaunes, celui-ci pourrait être de taille et se dérouler dans un climat extrêmement tendu. Et si les pouvoirs publics ont annoncé un dispositif de sécurité exceptionnel à Paris, c’est bien en région que le mouvement des gilets jaunes pourrait faire le plus de bruit. A Toulouse, Bordeaux ou encore à Lille, des bastions particulièrement sensibles.

    Une chose est sûre, si le mouvement reprend du poil de la bête et se lie aux mouvements sociaux de décembre, le gouvernement a de quoi s’inquiéter.

    Photo : Twitter 

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-gilets-jaunes-fetent-leur-premier-anniversaire