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RETRAITES : LE VRAI PROJET DU GOUVERNEMENT
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Terrorisme : le gouvernement face à la réalité – Journal du mercredi 9 octobre
1) Terrorisme : le gouvernement face à la réalité
VO: Après l’hommage, les justifications. Mardi, Christophe Castaner a été sommé de s’expliquer après l’attentat à la préfecture de police de Paris. Face aux députés, le ministre de l’intérieur a été chahuté alors qu’Emmanuel Macron a appelé à la plus grande vigilance.2) Retraite : les retraités toujours mobilisés pour l’augmentation des pensions.
VO : C’est la 8ème fois depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Les retraités ont défilé dans plusieurs villes de France avec pour principale revendication, une réelle revalorisation de leurs pensions et une augmentation de leur pouvoir d’achat.
3) Yuka : l’appli qui vous veut du bien ?
VO : Depuis quelques années, une application pour passer au crible vos achats fait un véritable tabac. Avec un système extrêmement simple, Yuka renseigne le consommateur au delà des messages marketing… Un procédé qui commence déjà à faire plier certains industriels de la distribution.
4) L’actualité en bref
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Dérision de nos sécurités d'État
On met en cause le ministre Castaner dans l’affaire de l’attentat islamiste dans l’enceinte de la Préfecture de Police. Voilà qui semble bien compréhensible. Ce personnage est nul et il faut une grande solidarité gouvernementale pour ne pas le critiquer et le destituer. “Auteur de bourdes à répétition, le ministre de l’Intérieur se trouve une nouvelle fois sous le feu des critiques et des appels à la démission” soulignaient dans L’Opinion le 7 octobre Nathalie Segaunes et Ivanne Trippenbach[1].
Mais on ne saurait se dissimuler, non plus, la part politicienne de l’angle d’attaque : il s’agit, aussi, pour la presse de gauche de mettre en cause le symbole de la répression bien plus que le dérisoire bobo ministériel.
On le présente comme le maillon faible au sein du gouvernement. Soit. Mais alors quel est le maillon fort ?
Frédéric Péchenard ne passe pas pour un soutien du pouvoir actuel. Il souligne cependant que “le procès fait à Castaner, c’est l’arbre qui cache la forêt. Quand on s’acharne sur un individu on passe à côté de l’essentiel.“[2]
Une partie de ceux qui le clouent aux gémonies ne visent pas les incertitudes du pouvoir face à l’islamisme pas même l’incapable en tant que tel, mais tout simplement le chef des méchants flics.
L’auteur de cette chronique n’a pas attendu pour dénoncer ici, plutôt deux fois qu’une, ses responsabilités[3]
Chaque jour qui passe voit se préciser ce qu’on appelle du terme un peu trop technique de “dysfonctionnements” dans la protection du cœur même de la centrale policière parisienne. Faillir dans sa propre sécurité augure mal du rôle de protection qu’en attend le public et pour lequel sont supposés contribuer les lourds impôts que nous supportons.
On n’a su en haut lieu gérer correctement, ni la crise des gilets jaunes en elle-même, ni sa captation par la stratégie des blacks blocs.
La médiocrité des autorités républicaines continue, tout simplement, ses ravages à balles réelles.
Or, l’horrible crime commis par un islamo-terroriste, doublement traître, et le sang de ses victimes pourrait aussi contribuer à éclairer l’opinion, sur quelque chose de plus large.
Nous avons, de façon logique et légitime, de moins en moins confiance en l’État. Surtout quand il prétend nous protéger.
Yannick Jadot, à sa manière lourdingue habituelle, car ce citoyen n’a pas inventé l’écol-eau tiède, le soulignait à l’envi ce 3 octobre sur les ondes de RTL[4], entrecoupé hélas par les hoquets publicitaires et les gloussements de basse-cour de Ruquier, il s’époumonait à réclamer “une plus grande crédibilité de la parole publique”. Son intervention portait sur l’affreux mais révélateur incendie, petit tchernobyl chimique, survenu dans l’usine Lubrizol de Rouen filiale du conglomérat constitué par Berkshire Hathaway du génial boursier Warren Buffet.
Ne nous encombrons pas ici de généralités excessives, mais si ce type d’investissements étrangers met beaucoup moins la France à l’encan que les folies de l’étatisme, constatons que l’entreprise américaine semble bien d’après les informations qui se dégagent, avoir violé les règles élémentaires de précaution, nonobstant l’inscription chiraquienne de ce principe dans la constitution, et contourné les contrôles de notre si prétentieuse et si coûteuse administration.
C’est pour toutes ces raisons que les protections d’État paraissent de plus en plus dérisoires aux personnes de bon sens.
[1] cf. “Attentat, explosion, violences…: le problème Castaner”
[2] cf. entretien du 8 octobre avec Nicolas Beytout
[3] cf. L’Insolent du 26 novembre 2018 “Castaner ministre de la chienlit”
[4] L’invité de RTL Alba VenturaJean-Gilles Malliarakis
https://www.insolent.fr/2019/10/derision-de-nos-securites-detat.html
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Nouvelle baisse de l’impôt sur le revenu en 2021: c'est non pour Edouard Philippe
Édouard Philippe a écarté dimanche 6 octobre une nouvelle baisse importante de l’impôt sur le revenu en 2021, dans un entretien au Journal du Dimanche
Édouard Philippe s’est montré catégorique. Il n'y aura pas de nouvelle baisse importante des impôts en 2021, après celle de 5 milliards accordée en 2020."Si vous me demandez si l'on baissera à nouveau l'impôt sur le revenu de 10 ou même de 5 milliards d'euros en 2021, je ne le crois pas !", a déclaré le Premier ministre dans un entretien au Journal du Dimanche.
Pour le chef du gouvernement, la priorité demeure "la revalorisation du travail". "Nous voulons que le travail paie davantage", a-t-il expliqué. "Ceux qui travaillent doivent avoir un avantage réel sur les autres. Le pouvoir d'achat, il vient d’abord du salaire !", a ajouté Édouard Philippe.En avril dernier, à l’issue du Grand Débat, Emmanuel Macron avait annoncé, lors d'une conférence de presse à l’Elysée, une baisse de 5 milliards de l'impôt sur le revenu pour les classes moyennes applicable dés le 1er janvier 2020. Cette baisse concernera 15 millions de Français. -
Elections municipales et monnaies locales
Le groupe des Gilets Jaunes Constituants s’intéresse aux élections municipales de mars 2020. Cette vidéo est une réflexion sur les monnaies locales.
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Brexit : l’offensive de Boris Johnson – Journal du jeudi 3 octobre 2019
1) Brexit : l’offensive de Boris Johnson
A moins d’un mois du divorce, Boris Johnson met la pression sur l’Union européenne. Le Premier ministre britannique a proposé une alternative sur le sort de la frontière irlandaise tout en rappelant que le Brexit aurait lieu, quoiqu’il arrive, le 31 octobre prochain.
2) Réforme des retraites : Macron l’hyperprésident
En tournée pour défendre sa réforme des retraites, le président se met en scène avec le haut-commissaire Delevoye… une réforme controversée et une tournée d’Emmanuel Macron qui s’inscrit de plus en plus comme un “hyperprésident”.
3) Le Big Brother gouvernemental
Les réseaux sociaux, nouveau terrain de jeu du fisc. Dans le projet de loi de finances 2020, le gouvernement veut autoriser l’administration à traquer les fraudeurs sur les plateformes numériques. Une collecte de masse pas au goût de la CNIL.
4) L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/brexit-loffensive-de-boris-johnson-journal-du-jeudi-3-octobre-2019
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L’Allemagne fabrique une génération de pauvres
Les causes sont multiples et diffèrent en fonction des pays, mais la disparition progressive des classes moyennes dans les économies ultralibérales au profit d’armées de pauvres et de quelques « très fortunés », s’accélèrent. Si des politiques de gauche réclament un « revenu universel » afin d’assurer au peuple quelques subsides, c’est également une idée défendue par beaucoup de libéraux – notamment américains – qui espèrent en contrepartie supprimer des aides sociales, baisser les salaires et empêcher des révoltes.
Trouvé sur la Tribune de Genève : « Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans.
Malgré la pauvreté qui augmente chez les personnes âgées, l’Allemagne n’a toujours pas engagé une réforme de fond de son système de retraite par répartition. Plus les années passent, plus le nombre de retraités qui vivent dans la précarité progresse. Selon le dernier rapport de l’Institut de conjoncture à Berlin (DIW), plus d’un retraité sur cinq (21,6%) vivra sous le seuil de pauvreté dans vingt ans, contre 16% aujourd’hui.
Ces chiffres sont d’autant plus alarmants qu’ils sont calculés avec l’hypothèse d’une économie évoluant «positivement». «Le fond du problème n’a pas été réglé», constate Johannes Geyer, l’auteur de l’étude. «Les ajustements, comme une meilleure prise en compte du congé maternité ou la retraite à 63 ans à partir de quarante-cinq ans de cotisations, n’apportent rien de significatif sur le fond. Ce ne sont que des réformes cosmétiques», poursuit l’expert du DIW.
Glaner pour survivre
«Les retraités glanent aujourd’hui des bouteilles consignées pour arrondir leurs fins de mois. Ils n’ont plus honte», déplore Sabine Werth, directrice de la soupe populaire de Berlin. «Le développement du secteur des bas salaires décidé par le gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder (ndlr: dans les années 2000) a été une catastrophe. Les retraités sont de plus en plus nombreux à venir chez nous», insiste la bénévole.
Selon le DIW, l’Allemagne compte 6,5 millions de contrats en «minijob», qui permettent une dispense partielle des cotisations sociales. Or, 4,5 millions de ces derniers sont considérés comme l’emploi principal des gens concernés, et non pas, comme le voulait l’idée de départ, un job d’appoint. «Tous ces gens seront dans des situations de précarité quand ils arriveront à la retraite», prévient Sabine Werth.
«Les retraités d’aujourd’hui ont également une biographie complètement différente de leurs aînés. Ils n’ont pas accumulé autant de trimestres – ou points – parce que le marché du travail s’est transformé. Ils comptent plus de périodes de rupture (chômage, formation, etc.) et ont moins cotisé», ajoute Johannes Geyer.
La grande coalition d’Angela Merkel, une alliance entre conservateurs (CSU/CDU) et sociaux-démocrates (SPD), a tenté une réforme des retraites pour anticiper cette pauvreté de masse. L’objectif est la stabilisation d’ici à 2045 du niveau des pensions à 46% des revenus nets (contre 48% aujourd’hui) et un financement des déficits par l’impôt (4,5 milliards d’euros à partir de 2030 et 8 milliards en 2040). L’âge légal de la retraite va passer progressivement de 65 à 67 ans. Cette réforme a prévu aussi des cotisations retraites obligatoires pour les travailleurs indépendants.
En 2018, 100 actifs en Allemagne finançaient les retraites de 31 personnes de plus de 67 ans. Avec l’arrivée des «baby-boomers» (pic de natalité de la fin des années 60), ce sera en 2038 pratiquement deux actifs pour un retraité (100 pour 47).
Cotisations trop faibles
L’introduction en 2015 du salaire minimum (8 euros 50 de l’heure) n’a pas réglé le problème. Les cotisations restent trop faibles. «Il faudrait être payé au moins 14 euros de l’heure. Un tiers de la population active est en dessous de ce barème», remarque Ulrich Schneider, président de l’Union des associations caritatives d’Allemagne.
Pour freiner les effets pervers du système, le gouvernement prépare un projet de loi sur une retraite minimum accordée à ceux qui ont cotisé au moins trente-cinq ans. «Mais elle concernera surtout les classes moyennes. Elle ne permettra pas de lutter contre la pauvreté. Ceux qui n’ont pas cotisé cette durée resteront à l’aide sociale, qui est très faible, comme les chômeurs de longue durée, les travailleurs indépendants, qui n’ont pas d’obligation de cotiser, et les étrangers qui sont arrivés tard dans le pays», poursuit l’expert.
Le phénomène devrait s’amplifier avec l’arrivée à l’âge de la retraite des chômeurs de longue durée est-allemands qui n’ont jamais retrouvé de travail après la réunification. «Aucune catégorie de la population n’est autant concernée par la précarité», estime Ulrich Schneider. «Avec eux, la pauvreté des retraités va exploser dans les vingt prochaines années», ajoute-t-il. C’est également la conclusion du rapport du DIW. »
http://www.contre-info.com/lallemagne-fabrique-une-generation-de-pauvres#more-59511
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Royalisme social : lfar en accord complet avec Jean-Philippe Chauvin...
Les circonstances aidant, des multiples drames sociaux de ces derniers mois aux Gilets Jaunes, et grâce à mes amis Franck J., Thibault D. le chouan, et tous les amis du Groupe d'Action Royaliste, ainsi que quelques autres, je me suis, depuis quelques temps, replongé dans la "question sociale" et dans l'étude et la réflexion sur l'alternative "corporative", en cherchant des pistes crédibles et des propositions utiles, et sans tabou ni démagogie.
J'ai aussi relu nombre de vieux textes royalistes "sociaux", de Villeneuve-Bargemont à Albert de Mun, de L'Accord Social à Notre Avenir Français (des années 1970-80), de la NAF des origines aux études de Royaliste-Cahiers Trimestriels et du Lys Rouge, et redécouvert la richesse d'un héritage que le GAR, dans ses brochures comme dans ses vidéos de SACR-TV, essaye de valoriser depuis déjà une bonne dizaine d'années.
Ma conviction de la nécessité d'une Monarchie sociale en sort renforcée, et je crois de plus en plus que, actualisé et, surtout, redéfini, un "corporatisme français" original (sans tomber dans l'utopisme ni le dogmatisme, ennemis de la raison économique) est possible, sans doute combiné à certaines formes économiques déjà existantes, comme nous le démontrent les "caisses autonomes de retraites", de nature corporative assumée par quelques professions en France depuis la Libération…
Mais un héritage n'est qu'une collection de souvenirs nostalgiques si l'on ne prend soin de l'utiliser, de l'actualiser, de l'enrichir : l'actualité sociale à venir doit marquer le retour visible des "royalistes sociaux de proposition" sur le terrain des idées et dans les combats, pas toujours simples mais toujours nécessaires, pour la justice sociale.
Vos remarques, vos questions, vos propositions, vos critiques aussi, me sont utiles, autant pour approfondir ma réflexion sur cette "Monarchie sociale et corporative" pour laquelle je milite ardemment, que pour en forger, sinon une doctrine, du moins un ensemble de principes et quelques axes de pratique (et d'arguments) : quelle réponse sociale aujourd'hui "par" le politique ? Quelle stratégie économique et sociale face à la mondialisation actuelle ? Quel "modèle corporatif" possible et crédible ? Quelle "économie d'entente" dans une société abîmée et soumise, tant aux souffles mauvais de la division sociale qu'à l'oligarchie mondialisée ? "Que faire" pour les royalistes sociaux du XXIe siècle ?
Jean-Philippe Chauvin
C'est avec un très grand intérêt que lafautearousseau a pris connaissance de cette déclaration; dans toute la mesure de nos moyens, de nos possibilités, de nos capacités, nous ne demandons qu'à y contribuer, à la relayer, à la faire progresser au maximum...
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L'après Chirac a-t-il seulement commencé ?
Faut-il s'étonner ? Faut-il s'indigner ? à propos des manifestations de nostalgie sincères, chez les uns, et des accès d'un encensement artificiel, de la part des médias, des pouvoirs publics et du bon peuple. On hésite.
Leur hypertrophie exceptionnelle, plus encore que leur caractère habituellement éphémère, méritera d'être, plus tard, étudiée.
En fera-t-on autant pour M. Giscard ?
Ses proches déchireront-ils le voile artificiel de sainteté tissé autour de lui aussi vite que ceux de Johnny Hallyday qui, au moins, laisse des chansons ?
Quand un puissant de ce monde retourne vers son Créateur, la bienséance impose, en principe, de n'en dire, pendant quelques jours, que du bien. Et comme une loi expérimentale de la cinquième république amène toujours au regret du prédécesseur, certains vont même jusqu'à réhabiliter le quinquennat Hollande.
Alors, dira-t-on pourquoi pas Chirac ?
Tout le monde s'accorde ces jours-ci pour saluer les aspects sympathiques du personnage. L’ayant mesuré lui-même, il y a fort longtemps, en année préparatoire rue Saint-Guillaume, votre chroniqueur ne cherchera même pas à faire exception. Oui c'était un excellent maître de conférences, chaleureux avec ses étudiants, même quand ils étaient nationalistes.
En tant que contribuable parisien l'auteur de cette chronique n'hésite pas non plus à le dire : tout le monde regrette légitimement le temps heureux des ramasse crottes. Tout était mieux avant : avant Hidalgo, en tout cas.
Un professionnel de la sympathie, c'est toujours plus agréable qu’une harpie. Même s'il s'agit d'un escroc, dont la sympathie assure justement le fonds de commerce.
J'attends donc les funérailles nationales de Bernard Tapie.
On ne pourra donc juger qu'inconvenant d'oser le bilan purement politique et économique de cet homme.
Il courut pendant 30 ans après la prise d'un pouvoir présidentiel, devenu, hélas, central sous la cinquième république. Lorsque finalement il y parvint en 1995, après s’être grimé en réformateur en 1994, il parvient à y demeurer jusqu'en 2007, malgré une impopularité à l'époque évidente, puisqu'en 2002 il n'obtenait au premier tour que 20 % des voix. On était loin alors de l'unanimité d'aujourd'hui 12 ans après la fin de ses apparitions publiques.
En bien comme en mal, je dis bien en bien comme en mal, ce personnage tourna le dos, dès qu'il atteignit le but de sa vie à la définition bien connue de l'action politique [que l'on doit à Richelieu] : non pas l'art du possible mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire.
Il se préoccupa donc, en grand, de bonnes œuvres, tel une première dame disposant de quelques pouvoirs : on lutte, tous, contre la violence routière, contre le cancer.
Elles peuvent paraître touchantes ces formes de l'unanimisme.
Elles témoignent peut-être de la nostalgie instinctive, d'un regret du parricide de 1793, d'un désir du roi thaumaturge guérissant les écrouelles.
L'histoire, de toute évidence, jugera sévèrement, cependant les 12 années de ses deux présidences, sans la moindre avancée du pays. Quelques réformes, certes, mais désastreuses, car elles allaient dans le sens d'un immobilisme très bien expliqué par l'intéressé lui-même, lors du 50e anniversaire des ordonnances de septembre 1945. Ces textes, aujourd'hui jaunis, pérennisaient eux-mêmes l'ambitieuse et trompeuse charte du travail synthétisée en 1941 par les technocrates du gouvernement Darlan : cela devint la sécurité sociale, et au début des années 1990, alors même que le système prenait eau de toutes parts, certains hauts fonctionnaires, appuyés par le parti communiste, entreprirent de le couler dans le bronze au nom d'un modèle social français.
C'est cela que Chirac érigea en dogme en septembre 1995.
C'est cela dont ce malheureux pays ne parvient pas aujourd'hui à se débarrasser.
S'agit-il de la part des gouvernants actuels de saluer en lui le précurseur de leur propre échec programmé ?
Ne parlons même pas de l'islamisation rampante. L'homme qui osa prononcer en 1991 à Orléans le fameux "discours des odeurs" restera aussi au regard de l'Histoire au nombre de ces faux défenseurs de l'identité qui ne "veulent pas" de la France européenne, mais qui veulent bien de la France tiers-mondisée.
Quand il quitta le pouvoir en 2007, on croyait être entré dans l'après-Chirac. En fait, aujourd'hui encore, à bien des égards, il n'a toujours pas commencé.
JG Malliarakis
https://www.insolent.fr/2019/09/lapres-chirac-a-t-il-seulement-commence.html
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Les royalistes sociaux du XIXème, précurseurs dans le domaine de la justice sociale...
Voilà une vérité que nous cachent les historiens et les médias conformistes, et les gardiens du politiquement et historiquement correct.
Les idées et "avancées sociales" sont au départ en grande partie dues aux députés royalistes et catholiques sociaux du XIXème siècle.
Et aussi, à la doctrine sociale de l'Eglise.
Ces idées émancipatrices du monde ouvrier, furent ensuite récupérées par la gauche socialiste et communiste.