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social - Page 203

  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat ? – Journal du vendredi 13 septembre 2019

    Réforme des retraites : le tournant du quinquennat ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Hong Kong : bientôt une demi-année de contestation

    Bientôt six mois de mobilisations à Hong Kong contre le pouvoir Pékinois. Une crise qui dure et dont les conséquences pourraient largement dépasser les frontières de l’Empire du Milieu.

    Le Beaujolais dans les étoiles

    Un beaujolais 3 étoiles. Pour la première fois, un vin de cette région du centre-Est a reçu une troisième étoile au guide vert 2020 de la Revue du vin de France. Une récompense bien loin des idées reçues du beaujolais nouveau.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-journal-du-vendredi-13-septembre-2019

  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat Macron ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP, la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Paris bloqué

    L’immense majorité des lignes de métro ainsi que des RER ne fonctionnent pas ce vendredi. La grève annoncée sème une petite pagaille dans la capitale. Comme pour la canicule, la disproportion entre la panique des franciliens et les difficultés rencontrées montre l’absence totale de résilience de nombreux français ou habitants du pays.

    Quoiqu’il en soit, la grève a un peu bouleversé le quotidien de millions de personnes et paralysé une partie de l’activité économique même si, télétravail et développement numérique oblige, ce genre de mouvement est moins nuisible qu’il y a quelques années.
    Les raisons de la mobilisation de la RATP ? L’harmonisation des régimes de retraite voulue par le gouvernement, un nouveau système que le premier ministre Edouard Philippe veut « universel », ce qui en réalité veut plutôt dire « équitable », puisque tous les travailleurs ou presque seraient logés à la même enseigne.

    Une mise à plat pour plus de justice sociale ?

    Une mise à plat des systèmes de retraites qui agace les corporations privilégiées et leurs syndicats mais qui dans le principe permettrait de favoriser une certaine justice sociale. Le travailleur manutentionnaire, le carreleur et le commerçant, dont la tâche est bien souvent autrement plus fatigante que celle de l’employé de la RATP, n’aurait ainsi plus à payer les petits avantages d’une minorité.

    Le régime de retraite de la RATP a d’ailleurs été pointé du doigt à de nombreuses reprises par la Cour des comptes… dans cette structure, 42.000 salariés peuvent partir à la retraite à 57 ans et même 52 pour le personnel roulant et celui en souterrain. En 2017 l’âge de départ à la retraite à la RATP était en moyenne de 56 ans environ contre 63 dans le privé et 61 dans le public…

    En plus de cet avantage non négligeable, les pensions à la RATP sont bien coquettes, ainsi les retraités de 2017 ont une pension brute moyenne de 3 705 euros contre 2206 pour un fonctionnaire d’Etat.

    Des avantages tout à fait appréciables pour les agents RATP payés par… les contribuables français, c’est-à-dire par vous ! Notamment par les jeunes générations qui n’ont aucune assurance de toucher un jour une retraite et qui n’ont pas nécessairement envie de régler l’ardoise de baby boomer en uniforme vert…

    Cette première journée de mobilisation a donc tout du round d’observation pour le gouvernement qui a indiqué sa feuille de route calendaire jeudi au CESE. L’épreuve de force sera cruciale pour le gouvernement Philippe et pourrait même constituer un tournant dans le quinquennat Macron. Une mission pas facile alors qu’un sondage indiquait récemment que plus de 70 % des français pensent que le Premier ministre n’est pas à même de mener une bonne réforme.

    Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir

    https://www.tvlibertes.com/actus/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-macron

  • Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite

    Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite
    Jean-Paul Delevoye, le 10 septembre 2019, à Paris (image d'illutration).
    Alors qu'il est en charge d'offrir des pistes au gouvernement sur la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye bénéficie en plus de son salaire de différentes pensions de retraite.
    Une méthode qui n'est pourtant pas illégale.                      
    Dans son édition du 10 septembre, la publication numérique La Lettre A révèle que depuis son entrée au gouvernement, le 3 septembre dernier, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, bénéficie, en plus de son salaire, de plusieurs pensions de retraite.
    L’ancien ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de l’Aménagement du territoire sous Jacques Chirac percevra sa retraite du régime général en plus de celle d’ancien élu local.
    Néanmoins, celui qui a été député et sénateur, actuellement engagé dans une réforme des retraites de grande ampleur, ne touchera aucune des deux pensions auxquelles il aurait le droit en tant qu’ancien parlementaire.
    Celles-ci seront, comme le prévoit la loi, suspendues pendant toute la durée de son passage au gouvernement.
    En effet, les règlements des deux institutions ne permettent pas de les agréger à un salaire de ministre.                   
    En tant que ministre délégué auprès de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, Jean-Paul Delevoye touchera un salaire brut mensuel de 10 135 euros auxquels s’ajouteront donc ces quelques émoluments. La pratique n’a rien d’illégal puisque, comme le rappelle La Lettre A, cette possibilité de double rémunération, cumulant salaire et pension de retraite, n’est pas encadrée légalement.
    L'ancien président de l’Association des maires de France, qui exerçait en dehors du gouvernement, avait dans un premier temps renoncé à bénéficier de ces sommes.
    Lorsqu’il avait été nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, en septembre 2017, il avait choisi de déduire ses pensions de retraites de sa rémunération individuelle.
    Il lui aura fallu deux ans pour changer d’avis.
    «En tant que ministre, sa rémunération est indexée à celles des autres membres du gouvernement, et arrêtée par décret», explique son cabinet auprès de La Lettre A.
    «Sa mission étant par essence temporaire, il ne voulait pas abandonner définitivement ses droits», confirme son entourage.
    RT France

  • Fraude : il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants

    Fraude : il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants

    Le député Nathalie Goulet (UDI) vient de rendre un pré-rapport et des propositions pour mieux lutter contre la fraude sociale. Elle est interrogée dans Valeurs Actuelles :

    […] Le profil des fraudeurs est assez diversifié. Il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants ! Mais aussi et surtout, beaucoup qui utilisent la porosité de nos services sociaux. Je pense notamment aux cas de personnes qui ouvrent une entreprise éphémère avec un faible capital social, embauchent des dizaines de salariés avant de mettre tout le monde au chômage et de déposer le bilan. Si c’est réalisé dans le seul objectif de bénéficier de prestations sociales, il s’agit d’une organisation frauduleuse ! […]

    Revenons sur la fraude des étrangers, vous préconisez de mieux surveiller les prestations sociales versées à l’étranger…qui est concerné ?

    Les Français vivant à l’étranger, principalement. La question qui se pose après 80 auditions : on a constaté des versements de prestation sur des comptes qui atteignent des plafonds avant d’être versés à l’étranger. On demande qu’avant de partir à l’étranger, l’argent transite sur des comptes français. […]

    Votre pré-rapport souligne quelques chiffres effarants…

    Oui, il y a notamment une très grande différence entre le nombre de personnes inscrites au Répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP) et le nombre de bénéficiaire de prestations sociales. 110 millions de personnes y sont inscrites et parmi elles, 84,2 millions sont réputées “en vie”… Rappelons que le pays compte… 67 millions d’habitants ! Le même répertoire compte 3,1 millions de personnes âgées de plus de cent ans “en vie” alors que l’Insee en comptait 21 000 en 2016 ! […]

    https://www.lesalonbeige.fr/fraude-il-y-a-des-gens-qui-declarent-avoir-70-enfants/

  • Prestations sociales : grandeur et servitude ?

    allocations-familiales.png

    La France reste inégalitaire, néanmoins, notre système de redistribution est efficace : nous sommes sans doute dans le top 10 des nations luttant le mieux contre la pauvreté. D’abord, balayons un mirage : toutes les sociétés actuelles, passées ou futures sans aucune exception ont été, sont ou seront inégalitaires. Dans celles qui se sont prétendues socialistes ou communistes (Cuba, Corée du Nord, Chine, Venezuela, URSS, bloc de l’Est), le contraste était saisissant entre une petite élite disposant de privilèges exorbitants et la masse du peuple maintenue dans la misère. Quant au slogan « faire payer les riches », il est absurde et injuste. En réalité, il ne vise que les membres des classes moyennes supérieures (au-dessus de 3.000 euros par tête), qui sont partout surtaxés en Occident. Quant aux très riches, ils sont certes une source potentielle considérable de revenus pour les budgets : taxer 10 % des revenus des 5 % des Français les plus fortunés rapporte 12 milliards d’euros, mais les moyens tout à fait légaux qu’emploient les « super-riches » limitent drastiquement les prélèvements sur leurs revenus. Et si une nation devient trop intransigeante, les « très riches » changent de pays sans aucun état d’âme. Tout l’art d’un gouvernement est de déterminer le taux maximum que les « très riches » acceptent de payer sans fuir.

    Notre système est redistributif : 13 % de nos concitoyens ont un revenu inférieur à 1.068 € mensuels, et 6,5 % à 854 €. Près de 7 millions de personnes perçoivent des aides sociales non contributives (sans cotisations préalables) : RSA, minimum vieillesse, allocations pour handicapés. Le coût total est de 27,6 milliards d’euros (1,2 % du PIB). L’efficacité est notable. Les personnes du 9e décile (1 décile représente 10 % de la population) ont un niveau de vie 3,4 fois supérieur à celles du dernier décile. Cette différence serait de 6,2 sans aides. Ces dispositifs réduisent de 49 % la pauvreté des couples avec 3 enfants, de 38 % celle des personnes seules avec 1 enfant et de 34 % celle des couples avec 2 enfants. Revers de la médaille : les aides constituent 20 % des revenus des personnes gagnant 1.530 € par mois et 41,6 % de celles touchant 1.026 € par mois.

    Et on retrouve l’éternelle polémique : les plus pauvres qui ne travaillent pas recevraient des coups de pouce invisibles (cantine et transports gratuits) que n’ont pas les travailleurs pauvres, d’où un sentiment grandissant d’injustice en partie à l’origine de la révolte des gilets jaunes. En outre se pose le problème le plus souvent occulté du poids de l’immigration. Chaque année, 250.000 personnes venant de l’étranger sont régularisées. Du fait de leurs difficultés à s’exprimer en français, de leur manque de compétences, ils s’insèrent très difficilement dans le marché du travail malgré leur bonne volonté. En Allemagne, où règne le plein-emploi, on estime que 65 % des réfugiés entrés en 2015 seraient encore au chômage. En 10 ans, combien avons-nous introduit, en France, de personnes qui n’étaient pas persécutées dans leur pays d’origine et qui ne vivent que des aides sociales, même si, sans doute, elles préféreraient travailler ? Quel est le coût total de cette générosité ? Très difficile de le dire !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/prestations-sociales-grandeur-et-servitude/

  • Sélection d'articles de qualité : "La semaine de Magistro"...

    Marc DUGOIS   Avocat    Le "problème à traiter" de Jean-Marc Jancovici
    • Michel PINTON   Député au parlement européen     Voyage dans l’univers de la PMA
    • Jean SAROCCHI   Professeur honoraire à l'Université de Toulouse    Des hommes justes
    • Jacques BICHOT   Economiste, professeur émérite à l'Université Lyon 3     Pour en finir avec la loi "baguette magique" : le cas des retraites
    • Aude de KERROS   Sculpteur, graveur     Tulipes de Koons : financées par l’impôt, rentabilisées par la finance de l’art
    • Sophie de MENTHON   Présidente d'ETHIC  (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance)    Retraites, éducation : pour la rentrée, l'heure est à la concertation !
    • Ivan RIOUFOL    Journaliste politique    Ces violences impunies faites à la France
    • Eric ZEMMOUR     Journaliste politique     Cette justice française qui donne le permis de tuer
    • Roland HUREAUX   Essayiste    Le vrai scandale du G7 de Biarritz est la présence de Paul Kagamé, président du Rwanda
    • Renaud GIRARD   Journaliste, géopoliticien    Entre la Chine et l’Europe, la Russie doit choisir !
    • Annie LAURENT    Journaliste, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient     Un réformisme ambigu (Islam)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/11/la-semaine-de-magistro-6175102.html

  • Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement. Ce n’est pas pareil !

    Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement. Ce n’est pas pareil !
    L’inflation… on la critique, on dit qu’elle est nettement plus élevée que ce que l’on dit officiellement ce qui est vrai, mais globalement, il est également vrai de dire que l’inflation est faible, très faible !
    Pourquoi parce que tout dépend également quelle inflation nous regardons.
    Parle-t-on de l’inflation des salaires, de celle du kilo de lessive ?
    Parle-t-on de l’inflation qui touche les denrées alimentaires ou de celle qui concerne les prix de production industrielle ?
    Si le citoyen voit l’inflation de son caddie, ou de son panier de courses ce qui est légitime, le macro-économiste, lui s’en fiche royalement parce que ce n’est pas une inflation économiquement problématique.
    La vraie inflation est celle qui touche les salaires (et ils ne montent pas franchement depuis 20 ans) ou celle qui touche les productions industrielles et là aussi les prix ne frémissent pas franchement.
    L’indice des prix à la production (IPP) de la Chine, qui mesure le coût des marchandises à la sortie de l’usine au mois d’août le montre bien. En baisse de 0.8% sur le dernier mois et quasi stable avec une très légère hausse de 0.1% sur l’ensemble de l’année 2019

    Autant dire qu’il n’y a pas d’inflation au sens des banques centrales.

    Ce que vous ressentez, ce n’est pas de l’inflation, c’est l’appauvrissement lié à l’augmentation des prix de consommation courante et du logement, et de l’énergie ou encore des taxes dans un contexte où les salaires, eux, ne montent plus depuis 20 ans de manière générale.
    Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement généralisé et c’est nettement plus grave !
    Souvenez-vous des 30 glorieuses et de l’inflation des prix de 12% l’an, avec des salaires indexés qui progressaient tout aussi vite et des emprunts à taux… fixe !
    En 5 ans, votre mensualité de crédit ne pesait plus rien dans votre salaire à une époque de plein emploi !
    Aujourd’hui tout augmente faiblement mais comme les salaires eux, ne montent plus du tout, même avec 2% d’inflation par an, en 10 ans vous avez perdu 20% de pouvoir d’achat.
    C’est cela qu’il se passe.
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/il-ny-pas-dinflation-il-y-un.html#more
  • Et la répression contre les gilets jaunes se poursuit en silence…

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    135 euros par gilet !

    La 43e manifestation des gilets jaunes, samedi dernier, ne s’est pas trop bien passée. Dans les grandes villes, et à Paris notamment, les policiers n’y sont pas allés de main morte pour maîtriser une foule assez peu dense pourtant, mais très pacifique. Volée de grenades, encerclement, matraquage en bonne et due forme, arrestation d’un jeune homme qui mangeait une pizza et qui fut projeté sans ménagement dans le bus des gardes à vue.

    Tout cela se voit sur les réseaux sociaux qui, décidément, s’avèrent être une vraie source d’information. J’ai ainsi pu voir et écouter un jeune journaliste belge prénommé Nicolas, porteur d’une vraie carte de presse, interviewé par une chaîne privée alors qu’il était encerclé par une dizaine de gendarmes sur les Champs-Élysées. Très calmement, il expliquait qu’il venait de se prendre une amende de 135 euros pour manifestation illégale ! Il concluait, devant l’air embarrassé des gendarmes, que le pays des droits de l’homme et celui de la liberté n’était décidément plus qu’une image vieillotte.

    Question violence, une scène hallucinante qui donne raison à Vladimir Poutine lorsqu’il interpelle Emmanuel Macron sur la virulence des arrestations en France. À Bordeaux, en effet, une vidéo montre un paraplégique recevant une volée de gaz lacrymogène pendant qu’un membre des forces de l’ordre envoie un violent coup de botte à son fauteuil roulant ! Un observateur des droits de l’homme, à Toulouse, a été violemment jeté à terre et exfiltré par les street medics.

    Un film de 90 minutes de Jamel Bouabane nous fait vivre ce qui s’est passé autour des Champs-Élysées, ce 7 septembre. « Vous avez le droit d’être sur l’avenue, mais seul. Si vous êtes plusieurs, c’est une manif non déclarée, donc vous êtes passible d’une amende de 135 euros ! » Voilà la réponse des gendarmes aux personnes interpellées pendant que le cinéaste filmait avec son téléphone. Merci à MM. Macron et Philippe, signataires de ce sinistre décret n° 2019-208 du 20 mars 2019 instituant une contravention pour participation à une manifestation interdite sur la voie publique. Sont visés les gilets jaunes ! Car les Black Blocs sont hors jeu puisque rarement interpellés, comme ceux qui ont incendié, à Montpellier, une voiture de la police municipale, samedi dernier, occasionnant le début d’incendie d’un immeuble.

    À Paris, Éric Drouet a été verbalisé deux fois dans la journée pour avoir été présent dans « un périmètre interdit ». Amende : 270 euros. Il a expliqué à RT France que sa première interpellation était au motif de manifestation alors qu’il était tout seul dans la rue. « Que je sache, on ne m’a pas interdit de venir à Paris… C’est du harcèlement politico-policier. »

    Intéressante, aussi, cette vidéo en accéléré qui, sur le site Facebook Gilets jaunes le mouvement, montre plusieurs milliers de manifestants défilant dans une rue commerçante de Montpellier, là où la police n’en a dénombré que 2.000, dont 500 Black Blocs. Édifiant, ce tour de France des défilés jaunes sur cette même page Facebook et qui remplace le silence de nos chaînes, pour ceux qui veulent savoir et qui ne se sont pas contentés des quinze secondes offertes par France 2 sur ce sujet. Le journal Libération, lui, a estimé que cela avait été « une journée sans grande ampleur ». Alors…

    Attendons la grande manifestation jaune nationale prévue à Paris le 21 septembre.

    Floris de Bonneville

    https://www.bvoltaire.fr/et-la-repression-contre-les-gilets-jaunes-se-poursuit-en-silence/

  • Chômage : avons-nous le pire gouvernement d’Europe ?

    J’ai posé cette question en 2016 sous le quinquennat de M. Hollande dans les colonnes de Boulevard Voltaire en concluant que oui.
    Le Président a changé, depuis 2017.
    Malheureusement, la réponse est toujours positive ! Est-ce si étonnant, puisque le chef de l’État actuel était le ministre de l’Économie de l’ancienne équipe.
    Notre situation est épouvantable au niveau des finances publiques.
    Nous avons le record de déficit de la zone euro (3,2 % en 2019).
    Même l’Italie, qui est l’homme malade de l’Europe, fait mieux que nous (2,7 %).
    Bien sûr, notre gouvernement a beau jeu de prétendre qu’il s’agit d’un accident : nous avons modifié le système d’aide aux entreprises (CICE) en le transformant en allègement de charges, nous avons dû compter deux fois les vingt milliards d’euros en 2019 affectés à cette dépense.
    Cependant, il n’y a que deux pays, en Europe, qui ont un déficit primaire, c’est-à-dire hors service de la dette : nous (-1,7 %) et la Finlande (-0,3 %).
    Si on élimine le CICE, nous restons à -1,1 % !
    Si nous ne sommes pas pris à la gorge comme nos voisins transalpins, qui ont un solde primaire positif, nous le devons uniquement à la faveur (inexplicable) du marché : on nous prête à des taux de plus en plus bas (jusqu’à -0,7 %) alors que l’Italie emprunte autour de +1,4 % !
    Notre dette est désormais un revenu.
    Selon le FMI, nous sommes les champions d’Europe de la dépense publique (55,6 % du PIB), contre une moyenne, dans l’Union européenne, de 45,6 %.
    La situation est paradoxale : nous sommes le pays qui spolie le plus ses contribuables et qui a le déficit le plus fort.
    Notre gouvernement se vante d’avoir des résultats dans sa lutte contre le chômage.
    Dimanche encore, sur BFM TV, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, nous a assuré que le taux de sans-emploi (8,5 %, selon la définition du BIT) allait encore diminuer.
    Certes, nous sommes en progrès : sous François Hollande, ce même taux n’avait cessé de monter.
    Néanmoins, tous les pays d’Europe, sans aucune exception, ont vu le chômage refluer bien avant nous.
    Le taux de chômage est de 6,3 % dans l’Union européenne et de 7,5 % dans la zone euro.
    Nous sommes donc largement au-dessus de la moyenne : le quatrième à partir de la fin !
    Bien sûr, l’Espagne (13,6 %) et la Grèce (18,1 %) ont des taux record, mais ces deux pays partaient de très loin et, depuis deux ans, leur situation se redresse à toute vitesse.
    L’Italie fait pire que nous (9,7 %) mais les autres pays sont proches du plein-emploi : la République tchèque (2,2 %) et l’Allemagne (3,1 %) étant les plus bas, les autres se situant entre 5 % et 6,5 %.
    En outre s’il y a eu 66.000 chômeurs en moins au second trimestre, le halo du chômage a augmenté parallèlement de 63.000 !
    Il s’agit de ceux qui cherchent un emploi mais sont considérés comme inactifs par le BIT, car ils ne sont pas disponibles à prendre un nouvel emploi dans les deux semaines, soit parce qu’ils ont des stages, soit parce qu’ils sont malades, soit parce qu’ils doivent d’abord quitter leur ancien poste pas assez rémunérateur.
    Il n’y a donc aucun doute : nous avons le pire gouvernement de l’Union !
    Christian de Moliner

  • General Electric : un proche de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

    G.E.jpgLe patron de General Electric France est sous le coup d’une enquête. Hugh Bailey appartenait au cabinet d’Emmanuel Macron entre 2014 et 2016.

    Selon une information de l’Obs que confirme BFM TV, le patron de General Electric France, Hugh Bailey, est visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêt ».

    L’enquête aurait été déclenchée par Delphine Batho, députée Génération Écologie Les Verts, indique BFM TV. Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales s’intéresseraient au parcours d’Hugh Bailey dans l’administration française, et ce depuis avril dernier.
    Hugh Bailey a travaillé au sein du cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy entre août 2014 et septembre 2016. Il était alors un des conseils du ministre de l’Économie sur les garanties financières apportées par la France sur les contrats internationaux, précise BFM TV. Ces garanties auraient pu profiter à de nombreuses reprises à General Electric. À l’époque, GE avait été autorisé à racheter Alstom par le ministre de l’Économie, un rachat qui avait fait l’objet d’une enquête par le Parquet national financier.
    [...]
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