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  • Éric Zemmour : « Entre Macron et Sarkozy... » Quid ?

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    Macron a accompli le rêve de Giscard et de Sarkozy. Pas étonnant que ce dernier se retrouve en lui. Quel rêve ? Réaliser l'union des deux bourgeoisies libérales mondialisées, de droite et de gauche. Éric Zemmour l'explique ici. À sa manière, intelligente et érudite. (Figaro Magazine du 5.04). LFAR 

    1974703160.jpg« «Entre Macron et Sarkozy, une couche de baume Tocqueville »

    Dans ses souvenirs, Alexis de Tocqueville raconte avec goguenardise que, devenu ministre des Affaires étrangères de la IIè République, il s’empressa de consulter ses prédécesseurs à ce poste.

    Ceux-ci, ravis et flattés du geste, leur amour-propre satisfait, louèrent fort son action alors même que Tocqueville n’avait suivi aucun de leurs conseils.

    Tout se passe comme si Emmanuel Macron avait lu les souvenirs de Tocqueville. En tout cas avec Nicolas Sarkozy. L’ancien président est consulté, invité, écouté. On le voit aux côtés de son successeur, communiant dans l’évocation émue de la résistance du plateau des Glières pendant la Seconde Guerre mondiale, dont il avait fait un lieu de mémoire durant son quinquennat. Sur les photos, Sarkozy est aux anges. Le baume Tocqueville est efficace. Bien sûr, Macron y voit un intérêt politique indéniable. Avec Sarkozy à ses côtés, il envoie une carte postale à l’électorat de droite, une de ces fameuses cartes postales dont son prédécesseur était si friand.

    Mais pas n’importe quel électorat de droite: la bourgeoisie libérale, européiste, qui avait déjà fait mouvement lors de l’élection de 2017. Une bourgeoisie juppéiste, raffarinienne, et désormais sarkozyste, qui a aimé les réformes libérales du nouveau président (refonte du code du travail et du statut de la SNCF) et qui, à l’occasion des violences autour des « gilets jaunes », a rejoint le peloton serré d’un parti de l’ordre éternel.

    Sarkozy aime compter, être sollicité, écouté. Plus qu’un homme d’idées ou de convictions, il est un tempérament, une force vitale. On l’a vu la semaine dernière lorsque, invité à Budapest à un colloque sur les migrations, il a délivré un discours dont les médias n’ont retenu que la phrase sur « Orbán, mon ami ». C’était l’objectif. Montrer que Sarkozy existe encore, en tant que faiseur de paix au sein du PPE.

    Les médias et la gauche vont en déduire que Macron fait un nouveau virage à droite. Ils ont tort. Sarkozy, privé de sa quille conservatrice incarnée par Patrick Buisson, n’est pas de droite. Il est un libéral. Comme Juppé ou Raffarin, il incarne cette partie de la droite française qui, privée de son adversaire communiste, retrouve tout naturellement son pendant de gauche, la bourgeoisie progressiste, libérale aussi, anciennement rocardienne.

    C’était déjà le vieux rêve de Giscard que de s’allier avec le courant rocardien du PS et d’unir les bourgeoisies des deux rives autour d’un projet européen. Sarkozy s’y était lui aussi essayé, avec la fameuse « ouverture » : après avoir promis le « karcher » aux électeurs populaires du FN, qu’il avait détachés d’un Jean-Marie Le Pen vieillissant, il avait mis Kouchner dans son gouvernement ! Alors que le candidat Sarkozy de 2007 ferraillait en campagne contre « l’esprit 68 », Cohn-Bendit avait dit de lui qu’il était « le plus soixante-huitard de tous ». Dany le Rouge avait frappé juste.

    Macron a accompli le rêve de Giscard et de Sarkozy. Pas étonnant que ce dernier se retrouve en lui. Il l’a d’ailleurs affirmé lui-même : « Macron, c’est moi en mieux ! »  

  • La retraite enjeu politique

    6a00d8341c715453ef0240a4520a4b200c-320wi.pngCe 11 avril, une nouvelle vague de mobilisations des retraités était organisée, à Paris, mais aussi dans 130 villes de l'Hexagone. L'appel était signé par 9 centrales syndicales. On y trouve en tête la CGT et la FSU. On se retrouve en terrain de connaissance avec les deux syndicats du parti communiste. Les voilà désormais soutenus par la nouvelle direction de FO. Il ne s'agit, certes, ni de la première ni de la dernière manifestation de cet ordre. Et on ne se crispera pas sur l'évaluation du nombre des piétons.

    On pourrait en effet ironiser sur la triste recension de l'événement, par exemple dans Ouest-France[1]. Cet excellent journal, si les Parisiens l'ignorent trop souvent, reste le n° 1 de la presse française. Grâce à lui nous découvrons cependant "qu'à Landerneau la mobilisation est restée faible". Dans la langue de tous les jours, cette excellente ville de 16 000 habitants, correspond au paradigme de l'endroit perdu. L'endroit improbable dont personne ne se préoccupe dans les lieux de pouvoir : jusqu'en 1789 à la cour de Versailles, aujourd'hui au palais de l'Élysée.

    Sans doute, les vieux travailleurs se sont retrouvés peu nombreux dans chacun des rassemblements organisés ce 11 avril. Mais un fait devrait impressionner un peu plus les commentateurs agréés : les bureaucraties de la CGT et de la FSU ne sont pas seulement parvenues à rallier à leur mot d'ordre 7 autres centrales, y compris la CFTC et FO ; mais encore ces gens ont organisé plus de 100 cortèges, jusque dans telle aimable commune du Finistère.

    Combien se comptent leurs contradicteurs dans la France profonde ? Zéro.

    Deux préoccupations sont agitées par les organisateurs. Sans doute minoritaires, en fait, dans l'opinion, ils recoupent et cherchent à manipuler une inquiétude, quant aux conditions de leur retraite, que semblent partager, si l'on se fie aux sondages, 81 % des Français.

    L'illusion cependant demeure, en dépit d'une incertitude grandissante : on imagine, aussi bien chez les piétons de la CGT que chez nos prétendus droitiers, la continuation perpétuelle de l'assurance vieillesse à dominante étatiste.

    Pour aller au fond des choses, et nous tenterons de l'aborder dans nos prochaines chroniques, la question centrale n'est pas de supprimer toute garantie collective mais celle d'accorder le plus de place possible à l'épargne personnelle et familiale. Or, sur ce point droite chiraquienne et gauche marxiste, formatées l'une autant que l'autre dans les mêmes séminaires régimistes se sont accordées pour enrégimenter et engloutir la totalité des financements dans ce qu'on appelle répartition. Ils ont engouffré de la sorte dans le même désastre toutes les autonomies corporatives, toutes les institutions spécifiques des cadres, toutes les préoccupations de politique familiale, etc.

    Votre serviteur a retiré un souvenir assez précis d'une expérience de plus de 30 ans sur cette question. Elle avait commencé par une adhésion en 1986 au CDCA. Ce courageux syndicat interprofessionnel contestataire, alors dirigé par Christian Poucet, basé à Montpellier, regroupait des travailleurs indépendants de tous statuts, aussi bien des professionnels libéraux que des agriculteurs, des artisans ou des commerçants.

    Toutes ces catégories sociales ont été incorporées de force à divers organismes monopolistes. Ceux-ci, faussement démocratiques étaient supposés gérer les revenus de leurs vieux jours. Institutions héritées du corporatisme d'État des années 1940, puis de la loi Royer de 1973, ont, pour la majorité d'entre elles, disparu depuis.

    La réforme de 2003, notamment, a fusionné et satellisé sous le nom de RSI les caisses de retraite et de maladie des commerçants et artisans, dont les administrateurs étaient jusque-là, très théoriquement, "élus". Depuis, un simple jeu de logos a permis, selon la charmante expression administrative employée pour la circonstance pour qualifier l'absorption de cette façade étatique, d'adosser ce régime unifié à l'Urssaf.

    Ainsi, depuis un quart de siècle, la grande préoccupation des politiques, de droite comme de gauche, consiste à rendre la protection sociale encore plus étatique. Le dédain et l'ignorance avec lesquels, non seulement les technocrates mais aussi, pour appeler les choses par leur nom, la bourgeoisie parisienne ont traité les classes moyennes, me semblent expliquer leurs révoltes d'hier et leur mécontentement profond d'aujourd'hui.

    Il apparaît désormais que notre juste cause servait celle de la liberté. Elle contenait aussi, par ses propositions d'alors, les germes des solutions de salut public qui, le rédacteur de ces lignes l'espère pour sa part, triompheront demain.

    À suivre, par conséquent…

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article de Ouest-France le 12 avril : "Landerneau. Faible mobilisation des retraités".

    https://www.insolent.fr/

  • Un débat centré sur l’écologie pour éviter de parler d’immigration

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Les médias idéologiques sont à la manœuvre. Depuis des semaines, ils nous expliquent que ce qui ressort des contributions du Grand Débat, au-delà de la fiscalité et de la justice sociale, c’est l’environnement. Ils font artificiellement monter le thème de l’écologie en multipliant les reportages sur le sujet et en valorisant toutes les initiatives des jeunes pour la planète. Ça marche, cette thématique est petit à petit imposée à l’opinion manipulée,  ce qui profite aux courants politiques gauchistes déguisés en verts. Les écolos montent en tout cas dans les sondages.

    L’objectif est bien sûr d’évacuer du Grand Débat, et de marginaliser pour les élections européennes, le thème porteur pour les populistes et nationalistes de l’immigration. A eux donc d’alerter les électeurs et de réintroduire le plus grand péril pour notre mode de vie et  de survie : la submersion migratoire. Cette submersion est liée bien sur à la démographie mondiale.

    Il est bien évident que la surpopulation de notre planète est sans conteste la pollution finale. Même les bobos s’en sont rendu compte. Le problème, c’est qu’ils veulent appliquer une sorte d’avortement écologique aux pays qui, déjà, ne font plus assez d’enfants.

    Une focalisation sur le monde blanc

    Ce n’est pas entièrement nouveau. C’est parce qu’il avait estimé la Chine incapable de nourrir son quasi-milliard d’habitants que Mao-Tsé-Toung institua la politique de l’enfant unique. Le communisme abandonné en faveur d’un capitalisme effréné à l asiatique, la natalité a repris et le «  petit empereur » a partagé son trône avec des familles plus nombreuses mais ou les filles tout de même sont toujours mal venues. Pour «réduire le nombre d’habitants sur terre » et plus seulement dans l’Empire du milieu, l’ancien député national et européen Vert Yves Cochet, archétype du Khmer vert qui répète depuis 2009 que nous Européens devons « il faut faire moins d’enfants » car le « bilan carbone » de ceux-ci serait trop élevé,  préconisait  dans L’Obs’ du 3 janvier  de renverser notre politique d’incitation à la natalité, en inversant la logique des allocations familiales. « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance », menaçait-t-il, tout en précisant que ce beau projet ne  devait bien sûr s’appliquer qu’aux « pays riches » (lire : blancs), coupables et responsables et où il fallait d’urgence… « limiter nos naissances pour mieux accueillir les migrants » !

    Véganisme et stérilisation volontaire

    La même obsession d’en finir avec la natalité du monde blanc pourtant incapable, avortement aidant, de tout renouvellement des générations  se retrouve chez les nouvelles militantes du «  zéro enfant » devenu à la mode comme le vegan.

    Aux États-Unis, on les appelle les Ginks, pour Green Inclinations No Kids. Des féministes le plus souvent qui considèrent que la surpopulation a des effets dévastateurs sur le réchauffement climatique et qui ont décidé de ne pas procréer pour sauver la planète. Pour les Ginks, refuser de faire des enfants est un geste militant. Cela revient à alléger son empreinte climatique, à refuser de peser dans l’explosion démographique, à moins participer à l’épuisement des ressources naturelles de la planète… Certaines militantes vont même jusqu’à soutenir que la seule issue possible est la stérilisation définitive, pour les femmes, et la vasectomie pour leur conjoint. Interrogée par TV5 Monde, Lisa Hymas, la fondatrice de Ginks, affirme que « la maternité devrait être plus réfléchie. Il s’agit d’un choix qui va au-delà d’un besoin personnel égoïste, mais qui doit aussi prendre en compte l’intérêt de tous ».

    Cette doctrine  a déjà trouvé comme toujours un certain écho auprès de personnes sensibilisées à l’écologie en France. « C’est un cheminement qui m’a pris du temps. Il n’y a encore pas si longtemps, je voulais des enfants. Quatre ou cinq, même. Mais depuis trois ans, je me dis que ce n’est pas raisonnable de donner la vie dans cette société », tranche une certaine Marjorie Zerbib.

    Une cinquantaine de personnes – autant d’hommes que de femmes, c’est beau la parité médiatique organisée —, ont répondu à l’appel à témoignages lancé comme par hasard par France Info. Obsédés des menaces qui pèsent sur l’environnement, tous ont décidé qu’il était de leur responsabilité de ne pas aggraver la situation. Pas question pour eux de contribuer à l’augmentation de la population mondiale en donnant la vie.

    On peut en être sûr : comme le véganisme, le mouvement va s’étendre et devenir un snobisme… et une excuse pour vivre  égoïstement. Mais, comme toujours, il ne concernera concrètement que le monde blanc déjà si malthusianiste. Très vite  on trouvera que les hommes qui peuvent faire des enfants à tort et à travers devront être les principaux concernés par un geste civique sans retour.

    Renoncer à avoir des enfants ? Certes, mais que ceux qui en font le plus, et ne peuvent même pas les nourrir puisqu’ils viennent chez nous pour accéder à une existence décente, commencent !

    Pierre Boisghilbert 08/04/2019

    https://www.polemia.com/debat-ecologie-eviter-parler-immigration/

  • Acte 22 : situation tendue à Toulouse, manifestations dans le calme à Paris (EN CONTINU)

    Acte 22 : situation tendue à Toulouse, manifestations dans le calme à Paris (EN CONTINU)© RT France
    La manifestation des Gilets jaunes à Toulouse, le 13 avril.

    Dans l'attente des premières annonces d'Emmanuel Macron après le grand débat, les Gilets jaunes vont tenter de maintenir la pression pour l'acte 22, avec notamment un rendez-vous national à Toulouse.

    Mise à jour automatique
    • Dans la capitale, la tension est montée d'un cran sur la place de la République. Comme en témoigne un journaliste RT France sur place, une partie de la place est recouverte par le gaz lacrymogène.

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  • Et maintenant, ils veulent piquer nos provisions !

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    La fusion des régimes de retraite permettra-t-elle à l’État de faire main basse sur les 165 milliards d’euros qui « dorment tranquillement » dans les comptes des caisses de retraite par répartition des libéraux, des indépendants, des commerçants, à l’AGIRC, l’ARRCO… ainsi que dans le fonds de réserve des retraites ?

    Un bien alléchant magot pour un État à la recherche du moindre euro pour combler les déficits chroniques de certains « régimes spéciaux » comme ceux de la SNCF ou de la fonction publique. Les déficits de ces régimes sont « abondés » (quel joli mot) par l’État (par exemple, plus de trois milliards pour la seule SNCF !).

    Seulement voilà, ce n’est pas si simple.

    D’abord, il faut expliquer l’origine de ces 165 milliards.
    16 milliards viennent de la RCI (retraite complémentaire des indépendants), qui a stocké dans ses comptes l’équivalent de neuf ans de pensions.
    22 milliards sont issus de la CNAVPL, la complémentaire des professions libérales (pharmaciens, médecins…), qui a gardé de quoi payer plus de sept ans de pensions.
    91 milliards proviennent des autres caisses de retraite par répartition, dont 71 pour l’AGIRC-ARRCO.
    36 milliards sont issus du fonds de réserve des retraites, un machin créé en 1999 par Jospin pour faire face à l’impact du « papy-boom » sur les retraites, que tout le monde a oublié.

    C’est donc grâce à leur saine gestion que les caisses de retraite par répartition ont pu constituer ce « matelas » de provisions « dans les bonnes années » afin de pouvoir payer les pensions futures en cas de mauvais temps. Ces provisions ont pu être constituées grâce aux cotisations des adhérents.

    Ensuite, il faut préciser la nature juridique et comptable de ces sommes et jouer au Michel Chevalet pour dire : « Une provision, comment ça marche ? » Une provision, c’est une somme « mise de côté » pour faire face à une dépense future dont la nature est certaine mais le montant encore trop imprécis pour être comptabilisé en dette « ordinaire », comme une facture non encore payée à un fournisseur. C’est l’anticipation d’une dette certaine et tel est naturellement le cas des pensions de retraite qui devront être versées aux cotisants tôt ou tard.

    Mais alors, me direz-vous, pourquoi parle-t-on partout des « réserves » des caisses de retraite par répartition ? Tout bonnement parce qu’on confond (volontairement, probablement) provisions et réserves, deux notions qui n’ont strictement rien à voir !

    Une réserve, comment ça marche ? Supposons une société ayant fait un bénéfice de 100 après impôt. La loi oblige ses propriétaires à dire ce qu’ils souhaitent faire de ce bénéfice. Ils peuvent le distribuer pour tout ou partie sous forme de dividendes, en incorporer tout ou partie au capital et/ou enfin en garder tout ou partie. Par exemple, distribuer 50 aux propriétaires et garder 50 en réserve. La réserve n’est rien d’autre qu’un bénéfice non affecté qui appartient aux propriétaires de la société. C’est pourquoi, dans un bilan, les réserves sont classées parmi les capitaux propres, tandis que les provisions sont classées en dettes.

    Dans le cas d’espèce, les 165 milliards n’appartiennent pas aux propriétaires des caisses mais aux cotisants. Par un tour de passe-passe classique qui consiste à « remonter » les provisions en résultat en les annulant, il est possible de transformer les provisions en réserves, puis de les distribuer. Dans le cas d’espèce, si toutes les caisses étaient fusionnées, c’est l’État qui « raflerait la mise » ! Bref, un vol pur et simple qui consisterait à spolier les cotisants d’un argent qui leur revient de droit. D’où le tollé général des « gens concernés » contre cette vilaine idée.

    Personnellement, si j’en avais les moyens, cela ne me dérangerait pas trop de venir financer la retraite d’un pauvre cheminot exténué par un rude labeur de guichetier, parti en retraite à 57,5 ans, alors que je suis encore obligé de bosser à 66 ans, mais ce n’est malheureusement pas le cas !

    Et je suis loin d’être le seul.

    Patrick Robert

    https://www.bvoltaire.fr/et-maintenant-ils-veulent-piquer-nos-provisions/

  • Grand bla-bla : une contribution sur deux a été… oubliée

    Grand bla-bla : une contribution sur deux a été… oubliée

    Lu ici :

    la moitié des contributions des Français n’ont pas été analysées pour la restitution du grand débat. Parce qu’ils n’ont pas été numérisés à temps par la Bibliothèque nationale de France (BNF) et parce que n’ont été pris en compte qu’une partie des cahiers citoyens, des comptes rendus des réunions d’initiative locale et des lettres envoyées à la mission du grand débat. Mais, pour ne pas gâcher la fête, ni le gouvernement, ni les garants, ni les prestataires ne l’ont avoué ce lundi, lors de la séance de restitution. De la même façon qu’ils n’ont pas dit que la moitié des textes rédigés sur la plateforme en ligne sont des copier-coller des mêmes remarques, ce qu’a mis au jour Le Monde. Conjuguées, ces deux informations invalident totalement les résultats qui circulent depuis quarante-huit heures sur ce que désirent les Français qui ont participé à cette consultation.

    Cette révélation, nous l’avons obtenue par hasard, en discutant avec un membre de l’équipe choisie par le gouvernement pour mener l’analyse des contributions libres (le consortium composé des entreprises Roland Berger, Cognito et Bluenove). Nous lui demandions si son travail était fini. Il nous a alors lâché que non, qu’il y avait encore des contributions à analyser […]

    Seulement 5 058 contributions ont été étudiées sur les 16 874 que la Bibliothèque nationale de France a numérisées. 5 481 réunions d’initiatives locales ont été étudiées sur les 9 454 restituées, et 13 644 cahiers sur les 18 647 recensés. 24 183 documents ont été traités alors que 44 975 ont été numérisés, ce qui représente 53,8%. Un chiffre à nuancer puisque 680 comptes-rendus de réunions n’ont pas été transmis à la mission du Grand débat. La restitution du grand débat, avant les annonces d’Emmanuel Macron, n’a donc pas respecté la promesse de tenir compte de la parole de « tous les Français ».

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-bla-bla-une-contribution-sur-deux-a-ete-oubliee/

  • Julian Assange : lanceur d’alerte en danger – Journal du vendredi 12 avril 2019

    Julian Assange : lanceur d’alerte en danger

    Réfugié depuis 2012 dans l’ambassade d’Equateur à Londres, le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a été arrêté jeudi après la révocation de son asile politique. Alors qu’il pourrait être extradé vers les Etats-Unis, son arrestation a provoqué une levée de boucliers pour défendre la liberté de la presse.

    Un acte 22 des Gilets Jaunes sous le signe de la répression

    Malgré l’entrée en vigueur de la loi anti-casseurs, les Gilets Jaunes vont une nouvelle fois battre le pavé samedi pour un acte 22. Si le mouvement a connu un coup de mou la semaine passée, de nombreux mécontents restent déterminés partout en France.

    Unplanned : le succès du cinéma alternatif étasunien

    Alors que la remise en cause de l’avortement est en passe d’être interdite en France, les États-Unis voient entrer un film pro-vie dans le top 5 au box-office. Retour sur la « success story » d’Unplanned, « Imprévu » en français.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/julian-assange-lanceur-dalerte-en-danger-journal-du-vendredi-12-avril-2019

  • Le Rucher Patriote, premier site d’annonces entre patriotes

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    Le Rucher Patriote (https://rucher-patriote.fr). C’est sous ce nom qu’une jeune équipe s’attèle à la création du premier site internet d’annonces « entre patriotes, par des patriotes, pour des patriotes ». Avec un principe simple : « et si nous échangions prioritairement entre personnes de mêmes valeurs enracinées, plutôt qu’avec des inconnus ou des entreprises mondialistes ? »
    Entretien avec son initiateur, Thomas Whyte.

    Polémia : Vous proposez de lancer un site d’annonces entre patriotes. Tout d’abord, comment définissez-vous un patriote ?

    Thomas Whyte : Pour nous, un patriote est tout simplement celui qui est animé de l’amour sincère de nos terres, de notre pays, de notre histoire, de notre culture, de notre civilisation… et du peuple que nous sommes depuis des siècles, sinon des millénaires. Sont patriotes tous ceux de notre peuple qui veulent continuer à vivre selon nos valeurs communes forgées en plus de 1500 ans d’histoire de France, et plus de 3000 ans d’histoire de notre grande civilisation européenne, aux profondes racines gréco-romaines, chrétiennes, celtiques, germaniques, nordiques, slaves.

    Cette définition est davantage détaillée sur le site du Rucher Patriote, à travers deux textes : notre Charte des valeurs, et notre Manifeste.

    La Charte expose les valeurs que nous estimons consubstantielles à notre pays et à notre civilisation. Le Manifeste expose pourquoi ces valeurs, que nos ancêtres ont pour la plupart portées en eux sans même avoir à y songer, sont aujourd’hui menacées ; pourquoi il faut les défendre, par-delà toutes querelles secondaires ; et comment le Rucher Patriote peut, à sa modeste échelle, contribuer à ce combat de sauvegarde et de restauration de notre patrie.

    Polémia : Pouvez-vous nous présenter le concept du Rucher Patriote ?

    Thomas Whyte : Celui d’une sorte de « Le Bon Coin », mais spécifiquement pour patriotes : « Je cherche un plombier… une garde d’enfants… un locataire… une location… la bonne recrue pour mon entreprise… un stage de fin d’études… un meuble… j’ai des vêtements à donner… les produits de mon artisanat à vendre… ma boutique enracinée à faire mieux connaître… » Tous ces échanges de notre vie courante, il nous arrive de devoir les faire, à regret, avec des personnes ou avec de grandes sociétés qui bafouent nos valeurs. Alors qu’il existe des patriotes, ou leurs entreprises, avec lesquels réaliser ces mêmes échanges sans desservir notre patrie – mais au contraire en nous rendant mutuellement plus forts.

    Beaucoup de patriotes se sentent isolés aujourd’hui, à cause d’une propagande mondialiste hégémonique. Mais nous sommes nombreux ! Nous serions étonnés de découvrir combien de personnes très proches géographiquement partagent nos valeurs. Encore faut-il se trouver : voilà l’utilité première du Rucher Patriote.

    Pour garantir la confiance entre les membres, tous les inscrits au site d’annonces devront cocher des cases garantissant adhérer à notre Charte et à notre Manifeste ; et, passée la phase de lancement, l’inscription sur le site impliquera d’être parrainé par au moins deux patriotes déjà membres.

    Je précise que le Rucher Patriote est administré par une association à but non lucratif (loi 1901), dénommée Propolis, qui est strictement indépendante de tout parti politique. Nous sommes de simples citoyens patriotes, soucieux du bien commun de notre peuple.

    Polémia : Justement, pouvez-vous nous en dire plus sur vous-même, et votre équipe ?

    Thomas Whyte : J’ai été avocat pendant une décennie, et travaille depuis 2018 à des projets entrepreneuriaux dans les domaines informatiques et patriotes. Un retour à un engagement de jeunesse, puisque entre mes 15 et 25 ans j’ai beaucoup milité au service de convictions patriotes, principalement dans le secteur associatif. Une fois mon activité professionnelle engagée, j’ai « levé le pied », mais au fil des ans il me taraudait de plus en plus d’y revenir, c’est-à-dire de consacrer à nouveau une part significative de mon temps et de mon énergie à la cause de notre peuple.

    rucher-equipe-308x450.pngL’équipe du Rucher est jeune (vingtenaires ou trentenaires essentiellement), et animée du même désir d’aider notre peuple face aux immenses défis historiques que nous traversons. La page « Notre équipe » du site la présente plus en détail.

    Polémia : Sur votre site, vous indiquez viser l’émergence d’une économie patriote, de quoi s’agit-il ?

    Thomas Whyte : De la force du nombre !

    En 2017, près de 11 millions d’électeurs ont rejeté le candidat cosmopolite, malgré 40 ans de propagande diabolisante. Et le mouvement des Gilets Jaunes (surtout dans ses débuts, avant les tentatives d’extrême gauche de pourrissement par la violence, et de récupération) montre que l’amour de notre pays reste une valeur cardinale dans le cœur de notre peuple : la grande majorité ne sont pas des casseurs, mais chantent spontanément la Marseillaise, soutenus par 60 à 80 % des Français selon les études.

    Si, par le Rucher Patriote, nous parvenons à relier ne serait-ce que 1 % de ces personnes, ce seront des centaines de milliers de patriotes qui échangeront entre eux. Et sans dépenser davantage, mais simplement en réorientant chaque fois que possible nos dépenses ordinaires vers d’autres patriotes, plutôt que vers des mondialistes, créant une véritable économie patriote !

    Mobiliser cette énorme puissance économique et sociale des patriotes, c’est un autre grand enjeu du Rucher Patriote.

    Polémia : Quand le site d’annonces sera-t-il opérationnel ?

    Thomas Whyte : Le financement de l’important codage d’un tel site (sans compter les divers autres frais) reste le point vital : le fameux nerf de la guerre ! C’est pourquoi nous avons lancé une campagne de financement participatif, accessible via la page « Faire un don » de notre site actuel.

    Si suffisamment de patriotes nous apportent dès aujourd’hui leur soutien, le site d’annonces devrait être opérationnel en septembre 2019, ou dans le courant de l’automne 2019.

    Le Rucher Patriote, premier site d’annonces entre patriotes

    Le Rucher Patriote, premier site d’annonces entre patriotes

    Polémia : Quels sont les premiers retours que vous avez sur votre initiative ?

    Très bons : nous recevons beaucoup de messages enthousiastes ! Tous expriment également une forme de soulagement, un cri du cœur que l’on pourrait verbaliser ainsi : « Je ne suis donc pas le seul à vouloir continuer à vivre en France en Français, et non en apatride mondialisé interchangeable ! Hâte d’échanger avec les autres patriotes ! »

    Thomas Whyte : Comment vous soutenir ?

    De trois manières :

    1) La plus simple, la plus efficace – et de surcroît gratuite ! – est de vous inscrire à notre lettre d’info, via le bouton orange « Échanger entre Patriotes » sur le site du Rucher : https://rucher-patriote.fr

    Cela ne prend que deux minutes, ne demande qu’une adresse électronique, mais nous aide réellement : car un site d’annonces n’a d’intérêt que si, le jour de son lancement, suffisamment de patriotes y sont très vite présents. C’est notamment pour cela que nous communiquons à ce stade, et que nous invitons toutes les personnes intéressées à ne pas attendre la réalisation du site d’annonces final pour se manifester, mais à le faire maintenant, via l’inscription à notre lettre d’infos.

    Le site d’annonces ne pourra voir le jour que si suffisamment de patriotes ont fait cette démarche de nous témoigner leur intérêt.

    2) Vous pouvez aussi nous aider en parlant du Rucher Patriote autour de vous. À votre famille, à vos amis, à toutes vos connaissances susceptibles d’adhérer aux valeurs patriotes que nous partageons. Notamment en relayant notre site à tous vos contacts patriotes en ligne.

    3) Enfin, vous pouvez nous aider en nous adressant un don. La réduction fiscale de 66 % est applicable (un don par exemple de 100 € ne vous coûtera ainsi que 34 €).

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    Entretien avec Thomas Whyte 07/04/2019

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  • 4,5 millions de signatures : la revanche de la France des gilets jaunes ?

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    « Attelage baroque » : c’est ainsi que la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndinaye qualifiait, ce mercredi matin, l’initiative de parlementaires de tous bords de lancer une procédure de référendum d’initiative partagée (RIP), comme le prévoit notre Constitution, pour empêcher la privatisation d’Aéroports de Paris. Le matin même, le ministre Jacqueline Gourault, sur RTL, parlait de « drôle d’attelage ». Comme quoi les éléments de langage gouvernementaux laissent tout de même une marge d’initiative à chaque ministre pour broder autour du mot clé. En l’occurrence, le mot « attelage ». Il reste, au choix, les qualificatifs « bancal », « improbable » et « insolite ». Cependant, Bruno Le Maire, mercredi après-midi, à l’Assemblée, lui, s’est distingué en évoquant un « équipage de circonstance », soulevant une bronca sur les bancs de l’opposition, c’est-à-dire chez ses anciens camarades d’attelage…

    On a envie de reprendre les paroles de la chanson de Brel, dont on fêtait les 90 ans cette semaine, « Les Remparts de Varsovie » : « Je trouve Madame mauvaise copine. » Ou bien les mots d’enfants de cour de récréation : « C’est celui qui dit qui est. » Parce que, en matière d’attelages baroques, drôles, bancals, improbables ou insolites, nous sommes quand même bien montés, depuis deux ans. Un gouvernement composé d’anciens Républicains échappés de leur écurie et de socialistes de labour reconvertis en chevaux de course, sans parler de la mouche du coche de Rugy, qui fit son miel dans la ruche écologiste. Ne parlons pas – mais si, justement, parlons-en – de la liste tirée par Mme Loiseau aux élections européennes. Atteler à la même charrette un Pascal Canfin, ancien président du WWF France, et l’ancien président des Jeunes Agriculteurs, Jérémy Decerle, il fallait oser. On appelle ça, depuis deux ans, le « en même temps ». Dans notre civilisation équestre, on dit « tirer à hue et à dia ».

    Et pourtant, Mme Gourault, qui est loin d’être un cheval de retour, ose s’exclamer : « Je ne savais pas que je verrais ça dans ma vie politique », à propos de cette initiative parlementaire. En 2012, c’est peut-être ce que s’étaient dit nombre d’électeurs de droite lorsque François Bayrou, mentor de Mme Gourault, annonça qu’il voterait François Hollande.

    Visiblement, cette initiative de plus de 200 parlementaires des deux chambres (alors qu’il en faut 185) a surpris et agace le gouvernement. Certes, les obstacles sont nombreux avant qu’un tel référendum ait lieu. D’abord, le référendum d’initiative partagée ne peut aller contre une loi qui vient d’être votée par le Parlement. Or, la privatisation d’ADP est inscrite dans la loi PACTE, qui doit être votée par l’Assemblée le 11 avril. Par ailleurs, la validation du Conseil constitutionnel est nécessaire. Ensuite, il faut l’approbation de 10 % du corps électoral, soit environ 4,5 millions de signatures de citoyens pour que la procédure vers un éventuel référendum aille à son terme.

    Et c’est là que réside le vrai danger pour le gouvernement. Le vrai référendum pourrait bien être cette pétition inédite à ce jour dans notre pays. On se souvient de la pétition contre le mariage homosexuel qui avait réuni près de 700.000 signatures en 2013. Il faudrait presque 6,5 fois plus de signatures dans le cas présent. La barre est haute, direz-vous ! Pas certain, dans le contexte de crise sociale profonde que connaît notre pays. La France des ronds-points, des gilets jaunes, pourrait trouver sa revanche derrière son ordinateur, après un grand débat aux questions fermées, voire biaisées, et qu’elle a massivement boudé, la cause des Aéroports de Paris ne serait alors qu’un prétexte. Les oppositions voient dans cette arme du RIP un levier amplificateur d’énergie extraordinaire. Elles auraient tort de se gêner. Il est évident que la réunion de ces signatures serait un désaveu terrible pour le pouvoir en place. Autant, pire peut-être, que pourraient l’être les résultats des élections européennes.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/45-millions-de-signatures-la-revanche-de-la-france-des-gilets-jaunes/

  • Gilets jaunes : la vie d’après des éborgnés

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    Ces gilets jaunes ont perdu l’usage d’un oeil en manifestation, des blessures qui se sont retrouvées au coeur des accusations de violences policières depuis novembre.

    Alors que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner recensait le 4 avril 209 enquêtes portant sur des soupçons de violences commises par les forces de l’ordre, cinq manifestants racontent la blessure et ses séquelles.

    https://fr.novopress.info/