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Désindustrialisation, délocalisation, travailleurs sur le carreau : STOP OU ENCORE ?
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Ils abandonnent leurs enfants sur le trottoir : aucun des parents n’en veut !
C’est encombrant, les enfants. Ça empêche de vivre libre. Ça fait du bruit. Ça réclame de l’attention et de la nourriture. Ne parlons pas d’affection, c’est un hypothétique supplément. Ça pleure la nuit et le jour, ça vous tire par la manche alors que vous êtes sur Facebook avec vos « amis ». Insupportable, en un mot. Et il y en a qui ne supportent pas.
C’est le cas d’un couple qui vient de passer en jugement devant le tribunal correctionnel de Laon. Ces gens-là n’habitent pas une affreuse cage à poules cernée par les dealers au fin fond d’une banlieue déshéritée. Non, ils sont dans un coin de campagne, la Thiérache, terroir du Nord où se marient Hauts-de-France et Wallonie.
C’est le journal L’Union qui rapporte les fruits de cette désunion : « Le couple avait eu deux enfants avant de se séparer en 2018. » Deux petits garçons, 6 et 4 ans aujourd’hui. « Le partage de garde permettait au père, âgé de 30 ans, de les avoir la semaine. Le week-end étant réservé à la mère, âgée de 25 ans. » Mais il y a longtemps que chacun fait comme il veut, ou peut-être comme il peut, nous dit L’Union.
Les parents jouent à la balle avec leurs gosses, se les renvoient, s’en débarrassent à la première occasion. Jusqu’à ce jour funeste où le père ramène ses deux garçons chez leur mère. Elle ne les veut pas. Alors, comme il a repris la route, elle les colle dans sa voiture et va les abandonner sur le trottoir. Elle les laisse là, en pyjama, sous la pluie, regardant dans son rétroviseur l’aîné qui court derrière sa voiture. « Elle les a déchargés comme des encombrants que l’on met devant chez soi en attendant le ramassage », dit l’avocat des enfants.
C’est une voisine qui a recueilli ces pauvres bouts de chou et appelé la gendarmerie. Pauvres gamins qui n’ont rien demandé à la vie sinon des parents, éventuellement en service minimum s’ils ne pouvaient pas davantage, mais il est des gens pour qui ce minimum est encore trop. Les parents ne s’en cachent d’ailleurs pas : la mère le dit, elle « ne veut plus d’eux », le père non plus. Très peu pour eux, que la société se débrouille donc avec leur progéniture !
Ces incapables majeurs viennent d’écoper de huit mois de prison avec sursis, avec obligation de suivre un stage de responsabilité parentale à leurs frais. C’est bien peu. Ils ont chacun un droit de visite d’une heure par mois auprès de leurs deux fils, placés en famille d’accueil. Cette fois, je me demande si ce n’est pas encore trop. C’est vrai, on ne sait pas : la mère peut avoir rendez-vous chez le coiffeur, le père un match de foot… De vraies obligations, quoi !
Pauvres petits bonshommes à l’enfance volée, quelle confiance pourront-ils avoir dans la vie ? Qui va leur tenir la main, les éduquer, les aider à grandir en leur évitant les pièges autant qu’on peut le faire ?
À propos de pièges, justement, une femme tire la sonnette d’alarme. Elle s’appelle Anne de Labouret et vient de publier un livre intitulé Parlez du porno à vos enfants avant qu’Internet ne le fasse. Parce qu’Internet va le faire, c’est sûr. Les chiffres sont effarants : 90 % des élèves de 6e ont déjà vu du porno, voire « vécu » ! C’est pourquoi la principale du collège de Mios, en Gironde, a adressé une lettre aux 600 parents des élèves de 6e et 5e de son établissement pour les alerter sur « l’hypersexualité » de leurs enfants, dont une quinzaine aux « comportements inadaptés ». Euphémisme pour désigner « exhibitionnisme, diffusion de photos dénudées ou de vidéos sur les réseaux sociaux, réalisation de vidéos à caractère pornographique, attouchements, visionnage de films à caractère pornographique, et même masturbation en classe ». Vous avez bien lu.
Ne pensez pas que votre enfant y échappe, dit madame de Labouret, car « à partir du moment où la pornographie traîne sur le portable d’un enfant, vous pouvez être sûr que tous ses copains seront informés très vite », dit-elle.
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Qui peut croire un seul instant à l’efficacité des annonces de Gérald Darmanin ?
M. Darmanin vient de donner une interview au Parisien. En dehors de longs développements oiseux et sans intérêt sur la campagne des européennes où il vante les mérites de Mme Loiseau et dénigre Mme Le Pen et les LR, le ministre des Comptes publics apporte quelques précisions sur les baisses d’impôts et les moyens de les compenser.
Pour lui, 95 % de ceux qui payent l’impôt sur le revenu verront leur facture s’alléger de 300 euros en moyenne. Mais ceux qui gagnent 8.000 euros par mois (comme les ministres) n’auront rien. Il ne s’agit pourtant pas d’ultra-riches. Selon Gérald Darmanin, un contribuable gagnant 2.000 euros par mois paiera, en 2020, environ 900 euros d’impôts de moins qu’en 2017 (impôt sur le revenu et taxe d’habitation compris).
D’autre part, les 20 % de contribuables qui payent encore la taxe d’habitation seront exonérés à leur tour, en 2022. La baisse de l’impôt sur le revenu sera intégrée, dès janvier 2020, dans le calcul du prélèvement à la source, ce qui rendra la baisse immédiatement visible. Quant à la fiscalité verte, le ministre a une réponse ambiguë : il parle d’aller vers l’incitatif en mettant en avant la taxe des ordures ménagères qui sera, désormais, modulée suivant la quantité de déchets.
Cette mesure est stupide et aggrave les problèmes au lieu de les résoudre. En effet, on ne diminue pas les taxes de ceux qui produisent le moins de déchets, on augmente en fait sensiblement les prélèvements sur tous les autres. Et pour payer moins de taxes, beaucoup de Français vont ruser : ils vont déposer leurs ordures chez les voisins ou carrément en pleine nature dans des décharges sauvages. Incitatif signifie-t-il, en fait, punitif ? Doit-on s’attendre au pire ? À une taxe salée lors de la vente d’un logement mal isolé ? À la reprise de la hausse de la taxe carbone sur toutes les énergies, en prétextant que des compensations suffisantes ont été mises en place avec les aides au remplacement de véhicules et celles sur l’isolation des logements ?
En fait, M. Darmanin reste flou et son interview n’est que de la propagande. Pourquoi le processus de la baisse des impôts n’est-il pas présenté immédiatement ? On ne connaîtra les détails qu’après les élections européennes. Prétendre qu’il faut encore un mois pour affiner les mesures est ridicule puisqu’on connaît le montant de la baisse retenu. La diminution sera-t-elle, en fait, plus faible qu’annoncée ? LREM, en retardant le moment de vérité et en faisant des annonces alléchantes, cherche-t-elle à tromper les électeurs ?
L’interview de M. Darmanin perd toute crédibilité quand le ministre prétend qu’il suffira de baisser la dépense publique pour combler le trou du budget. On avait déjà donné cet argument pour la taxe d’habitation. Faire 22 milliards d’économies serait possible si nous avions un gouvernement efficace, mais les moyens évoqués par Gérald Darmanin laissent songeur.
Sa principale proposition consiste à déporter 3.000 fonctionnaires de Bercy à Guéret, avec tous les drames humains que cela comporterait ! Tout bonnement inhumain. M. Darmanin est persuadé d’être à 2 % de déficit en 2020, mais faute d’avoir présenté des mesures adaptées, son vœu restera pieux.
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La spoliation des retraités
Extrait d’un article du Bulletin d’André Noël :
[…] En 2013, le président Hollande créée la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA.) Tout le monde est frappé, pas de quartier ! Elle est prélevée sur les pensions de retraite versées par tous les régimes de retraite obligatoires – régimes de base et complémentaires – du privé comme du public mais également sur les rentes viagères versées à la sortie d’un produit d’épargne retraite : Perp, Préfon, Madelin. Son taux est de 0,3%. Elle vient s’ajouter à la CSG calculée au taux de 6,6% et à la CRDS de 0,5%. Au total, ce sont donc 7,4% qui sont désormais prélevés directement par les caisses de retraite au moment du versement des pensions.
Les socialistes ont toujours été hostiles aux familles, surtout si elles sont nombreuses, le plus souvent catholiques. Avant Hollande, les majorations de pension accordées aux parents de 3 enfants et plus étaient exonérées d’impôt sur le revenu. Depuis l’imposition des revenus de 2013 ces majorations sont soumises à l’impôt dans les mêmes conditions que les pensions de retraite proprement dites. Cette imposition concerne aussi bien les majorations versées par les différents régimes de base, que celles versées par les régimes complémentaires et ceux de la fonction publique.
–La loi de réforme des retraites du 20 janvier a décalé de 6 mois la date de revalorisation des pensions, la reportant du 1er avril au 1er octobre 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue sauf pour les retraités bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Mais la loi de financement rectificative pour la sécurité sociale adoptée plus tard a finalement gelé les pensions versées en 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue au 1er octobre. Il est vrai que Fillon avait donné le mauvais exemple en retardant la revalorisation des pensions… que Hollande avait promis d’annuler ! Maigre consolation toutefois pour les retraités qui perçoivent des pensions de retraite inférieures à 1.200 € par mois : ils ont reçu de Hollande une prime de…40€ début 2015. Une aumône !
Dernier acte de Hollande qui modifie les conditions d’application du taux réduit de CSG (3,8 % contre 6,6 %). Jusqu’à présent réservé aux contribuables qui ne payent pas l’impôt sur le revenu, le bénéfice du taux réduit serait désormais subordonné à un seuil de revenus à ne pas dépasser (13.900 euros pour une personne seule). Ce nouveau critère rend imposable à la CASA certains retraités qui bénéficiaient du taux réduit de CSG.
Macron à l’offensive contre les retraités
Rappel ! En janvier 2018, une partie des cotisations sociales pesant sur les actifs a été transformée en CSG, un impôt imputé sur tous les revenus, y compris sur les pensions. L’augmentation de leur taux de CSG, passé de 6,6 % à 8,3 %, a rapporté 4,8 milliards € supplémentaires à la Sécurité sociale, selon l’estimation officielle.
La révolte des gilets jaunes, des retraités et, au-delà de leurs enfants et petits-enfants, devant cette injustice contraint le gouvernement à reculer… un peu.
Si 4,5 millions de retraités ayant subi la hausse de CSG ont obtenu une compensation sous forme de baisse de leur taxe d’habitation, 2,5 millions sont trop « aisés » pour y avoir droit. Plus scandaleux, les pensionnaires modestes hébergés en maison de retraite en étaient aussi privés. Il a fallu amender le texte de loi pour qu’ils soient eux aussi compensés… Partiellement. C’est l’improvisation qui conduit à cette usine à gaz que l’administration elle-même a du mal à suivre.
En septembre 2018, le premier ministre a annoncé qu’aucun retraité vivant dans un ménage ayant accru ses revenus ne verra son taux de CSG croître avant deux ans : concrètement, il n’y aura aucune hausse de CSG en 2019, une mesure de lissage des effets de seuil qui doit profiter à … seulement 300.000 retraités.
Enfin, en décembre, Emmanuel Macron a renoncé à 1,3milliard€ de recettes en supprimant la hausse de CSG pour les retraités au revenu compris entre 1.200 et 2.000 € par mois. Ces ménages touchent un chèque de remboursement de l’excédent versé depuis le 9 mai.
En août 2018 : le gouvernement a décidé, cyniquement, de sous-indexer les pensions pendant deux ans pour économiser 5,2 milliards €. Ces pensions n’ont pourtant pas été revalorisées en 2018. Elles ont aussi souffert de la faible inflation au cours des années précédentes, et ont été quasiment gelées pendant six ans pour les retraites complémentaires. Hélas pour le gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré la disposition au titre de 2020 : il faudra repasser devant le Parlement pour voter à nouveau 2,4 milliards € d’économies sur les pensions. Ce serait remuer le couteau dans la plaie alors que certains députés de la majorité ont cherché en vain à « moduler » les revalorisations en fonction du revenu des retraités.
Un anonyme proche du chef de l’Etat a déclaré, début mai 2019, au Monde que le président « veut absolument se réconcilier avec les retraités, dont une immense majorité a l’impression d’être méprisée par le pouvoir ». Comme s’il ne s’agissait que d’une impression !
Mais que valent ces paroles en direction des retraités compte tenu de la réalité chiffrée depuis deux ans et qui doit se prolonger jusqu’en décembre 2020 sur décision présidentielle ? Il ne faut pas avoir la mémoire courte ! Nouveau rappel : dès le mois de janvier 2018, les pensions nettes de plus de 10 millions de retraités ont baissé entraînant une perte de pouvoir d’achat de près de 4% sur la seule année 2018 et se prolonge sur les années suivantes.
Cette spoliation des retraités a servi (théoriquement et pour l’instant…) à compenser la suppression de la cotisation chômage et de la cotisation maladie des actifs. Cela s’est traduit par une petite augmentation du salaire net qui n’a rien coûté aux employeurs ? Tant mieux pour eux : les retraités ont payé à leur place.
Mais, s’agissant des retraités, Emmanuel Macron, ses ministres et les députés godillots du groupe LREM sont encore allés plus loin. Ils ont décidé que les pensions de retraite n’augmenteraient que de 0,3% en 2019 et en 2020 alors que la hausse des prix est estimée à 1,5% par an sur ces deux années. La hausse des prix sera peut-être plus importante car celui de l’électricité va augmenter de 5,9% d’ici l’été et celui des carburants est reparti à la hausse. Macron s’est donc dit « favorable » à une revalorisation des petites retraites, mais il soumet, en même temps, beaucoup de ces mêmes retraités à une double peine en 2019 et en 2020. Ainsi, ceux qui vivent en HLM ne bénéficieront que d’une hausse de 0,3% de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) en 2019 et en 2020. Cela se traduira par plus de dépenses consacrées au loyer à partir de pension désindexées de la hausse des prix.
Enfin, dire que l’on va revaloriser les seules petites pensions ne signifie pas que ces pensions vont évoluer en fonction de la hausse des prix. Même quand l’évolution des pensions est indexée sur les prix, la structure des dépenses d’un ménage modeste, disent les experts de l’INSEE, comme celui de la plupart des retraités, n’est pas la même que la structure des dépenses du ménage moyen retenu par ce même INSEE pour calculer l’évolution du pouvoir d’achat des ménages de manière globale. Outre ceux qui perçoivent l’APL, ceux qui se chauffent au fioule seront également perdants, vu l’évolution actuelle de son prix. Même s’ils sont des propriétaires occupants de leur maison.
Il y a ce que l’on a pris aux retraités mais il y a aussi ce dont ils ne peuvent pas bénéficier. Ainsi de la « prime exceptionnelle » défiscalisée et exonérée de charges sociales, versée par l’employeur, entre 400 et 1000 €. Macron la renouvelle pour 2020 : elle ne lui coûte rien ! Mais les retraités, eux, ne recevront rien puisqu’ils n’ont pas d’employeur.
Bien sûr, ces attaques répétées et systématiques contre les retraités affichent une nécessité économique pour équilibrer les comptes sociaux. Mais cet argument financier n’est que l’habillage d’une idéologie libérale et technocratique. Car pour parvenir à financer les caisses de retraite comme le budget, on sait ce qu’il faut faire, Emmanuel Macron l’a dit lui-même : « Les Français doivent travailler plus.» Mais il ne joint pas le geste à la parole pour qu’ils travaillent davantage : il conserve la semaine de 35 heures, la retraite à 62 ans, il a renoncé à supprimer un jour férié, ce qu’il avait lui-même suggéré. Ce sont les retraités qui, ayant déjà travaillé, devront payer.
Bien avant qu’il soit président, il était au sein d’un « think tank » (groupe de réflexion) de jeunes technocrates qui pensaient que pour sortir de la crise et libérer l’économie, il fallait privilégier les « productifs », créateurs de richesses. Pour cela, on devait en finir avec « la rente », les revenus improductifs qui seraient ceux des retraités et du troisième âge, sources de dépenses sans recettes.
Au pouvoir, c’est devenu la nécessité, selon lui, de privilégier les « actifs » au détriment des inactifs. Depuis 2017, il accorde donc la priorité à la compétitivité et au travail. Il pense que le redressement de l’économie française dépend des français productifs, ceux qui créent de la richesse et non pas de ceux qui touchent des revenus de redistribution, à commencer par les retraités, quitte à piétiner ceux-là qui, pour lui, avant d’être des personnes, sont des poids-morts plombant notre productivité. D’où les mesures punitives que nous évoquons ci-dessus.
Il nous dit qu’il ne nous a pas pris en traître pour la hausse de la CSG figurant dans son programme. C’est vrai, mais, nulle part, il n’a annoncé qu’une grave sous-indexation s’y ajouterait. De toute façon, pour les retraités, il promettait, globalement, en mars 2017 sur France 2 qu’ « il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat » s’il était élu, « Le niveau de vie des retraités, on doit le préserver », annonçait-il dans un clip de campagne. Il se payait même le luxe de s’en prendre à François Fillon qu’il accusait de vouloir « faire des économies sur le dos des retraités » dans son projet présidentiel.
« Sauver notre système de retraite » ?
Tous les responsables de la spoliation des retraités depuis vingt-cinq ans affichent le vertueux motif de vouloir « sauver notre système de retraite » et cela mérite des sacrifices. Mais ils ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de le tuer, Macron tout particulièrement. Demandez aujourd’hui à un jeune de trente ou quarante ans, ce qu’il espère comme retraite. La plupart du temps il vous répondra : rien. Ou : pas grand-chose.
Une des conséquences les plus fortes de cette politique qui a ciblé les retraités sera d’accélérer la pédagogie des jeunes salariés sur les systèmes de retraite par capitalisation. Les professionnels de l’assurance ne manqueront pas d’arguments. Notamment les anglo-saxons qui sont déjà prêts à les démarcher.
En pénalisant les retraités actuels, Emmanuel Macron contribue à tuer les systèmes par répartition désormais soumis aux contraintes politiques et à la conjoncture financière. La pension n’est plus un droit acquis grâce à une vie de labeur mais une somme aléatoire, une variable d’ajustement du budget social de la Nation.
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Gilets jaunes: «Le processus révolutionnaire est enclenché»
L’acte 27 des Gilets jaunes a marqué les six mois du mouvement. Il a été le plus faible en mobilisation et certains envisagent d’abandonner la lutte. François Boulo, porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, nous livre son bilan d’un semestre de fronde populaire, entre «répression inouïe», «propagande médiatique» et «révolution dans les esprits».
Sputnik France: Je vais vous poser la même question qu'à Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat de police Vigi. Est-ce que ces six mois de Gilets jaunes ont changé la France?François Boulo: Incontestablement. Je pense que la révolution est faite dans les esprits depuis le 17 novembre 2018. Le processus révolutionnaire est enclenché. Il y a des centaines de milliers de personnes qui se sont réveillées depuis ce jour. Ils ont pris conscience qu'ils étaient d'accord entre eux sur des valeurs telles que la dignité, la fraternité ou la solidarité. Ils ont pris conscience de leur force collective et du fait qu'on les avait dépossédés de leur pouvoir de décision. Ils se sont rendu compte que les gouvernements les avaient trahis et qu'il fallait qu'ils reprennent en main leur destin. Voici l'élément fondateur. De manière plus concrète, les gens ont ouvert les yeux sur ce qu'était l'inflexibilité du pouvoir et l'instrumentalisation qu'il faisait des forces de police.Sputnik France: Quid du traitement médiatique?François Boulo: C'est un autre événement majeur au niveau de la prise de conscience. Les gens ont découvert la réalité de la propagande médiatique. On voyait bien dans les sondages que les Français se disaient méfiants vis-à-vis des médias. Mais je pense que, pour beaucoup d'entre eux, ce discrédit venait surtout de la recherche faite par les médias du buzz et de l'audience. Là, ils ont vu une vraie volonté de protéger le pouvoir. La vérité a éclaté au grand jour. Beaucoup d'individus se sont rendu compte, à travers le traitement médiatique du mouvement, que l'on cherchait par tous les moyens à les discréditer. Il y a un paradoxe dans cette affaire. Les médias avaient plutôt pour habitude de rendre invisibles les mouvements de contestation sociale. Cette fois, je pense que, comme le mouvement partait d'une contestation sur les taxes, les médias se sont dit qu'ils pourraient assez facilement manipuler l'opinion en faisant rentrer tout cela dans le cadre libéral de la baisse des impôts. Le monstre leur a un peu échappé. Ils se sont retrouvés à devoir en parler et à le discréditer en mettant en lumière des faits divers liés à l'homophobie ou à l'antisémitisme pour tenter de disqualifier l'ensemble du mouvement. Tout ceci a mené à une prise de conscience d'une bonne partie de la société française sur la disqualification des médias traditionnels.[...]
En savoir plus sur sputniknews.com -
Viré pour avoir refusé de travailler le dimanche. Nous y sommes!
Le travail le dimanche c’est bien, c’est moderne, et puis vous savez ce ne sera que sur la base du volontariat etc, etc,…
Et le travail dominical fût assoupli.
Et ce qui était prévisible se passa.
(Pour savoir ce qui était prévu voici tous les articles de ce site consacrés à ce sujet ici).
« Christelle travaillait depuis 18 ans à l’hypermarché Cora de Saint-Malo, elle a été licenciée pour faute grave ».
« Selon Europe 1, une femme employée depuis dix-huit ans, formée pour tenir la station-service, et un homme en poste au rayon crèmerie depuis huit ans, ont été renvoyés pour « faute grave ». Tous deux ont refusé de venir travailler le dimanche, puisque cette possibilité n’est pas inscrite dans leur contrat de travail »…
Ce n’est pas grave.
Les indemnités sont désormais plafonnées.
Virés les employés qui n’ont pas voulu plier.
Un exemple pour tous les autres.
L’employeur paiera ce qu’il devra payer mais désormais même avec 18 ans d’ancienneté ce n’est pas bien lourd, et puis quand vous percevez des sous, vous avez aussi des délais de carence chez l’ami Pôle Emploi.
Bref, en théorie, le travail dominical fonctionne sur la base du volontariat, qui devient le volontariat d’office.
C’est une dérive socialement et humainement terrible, car, il est impératif que le travail dominical reste l’exception et non la norme.
Il est indispensable de pouvoir bénéficier d’un temps partagé collectif et hors travail.
Mais le totalitarisme marchand veut tout détruire, tout casser, tout ce qui permet de « faire société commune ».
C’est d’une bien grande tristesse.
Charles SANNAT
Source Le Parisien ici
https://insolentiae.com/vire-pour-avoir-refuse-de-travailler-le-dimanche-nous-y-sommes/
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LA MORT DE L'AGRICULTURE FRANÇAISE : STOP OU ENCORE ?
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Européennes : Loiseau pire candidate, selon le Medef
Le syndicat patronal a fait passer un grand oral aux têtes de listes pour les élections européennes. Un exercice dont la candidate LREM est arrivée bonne dernière.
Le 25 avril le syndicat Medef a organisé un événement pour permettre aux têtes de listes des principaux partis candidats aux élections européennes de présenter leur programme devant une assemblée de patrons.Un mois plus tard, Franceinfo a pu obtenir les appréciations données par les patrons du Medef.Les candidats n’étaient pas jugés sur leur positionnement politique, mais sur leur capacité à convaincre, la cohérence de leurs idées et de leur clarté.Sur ces mêmes critères, c’est la tête de liste de LREM Nathalie Loiseau qui a été jugée la moins pertinente. « Elle a simplement lu sa fiche dans une salle pourtant pas hostile. On savait qu’elle était mauvaise, c’était la pire », a expliqué l’un des patrons présents à Franceinfo.[...]En savoir plus sur valeursactuelles.comSur le même thème lire aussi: -
Un Nouveau Commissaire Politique
Tel père, tel fils. L’ancien combattant rouge de la guerre d’Espagne a su donner à son fils la formation correspondante.Et pour une Retirada désespérée qui s’est terminée au Perthus, la France a hérité pour sa malchance et pour celle de la gauche patriote d’un futur secrétaire d’une CGT devenue tout à fait anti-nationale.Un Martinez qui se prendrait volontiers pour le petit père des Peuples au point de vouloir lui ressembler physiquement.
Sauf que Staline était aussi nationaliste qu’impérialiste.
Alors que Martinez ne rêve que de supprimer toutes les frontières et en particulier celles de son pays de naissance.
Comme Soros, il se bat contre les nations, pour le profit du CAC 40.
Dans le « Monde », journal de la bourgeoisie intello gauche caviar, il lâchait : « Je souhaite que Macron fasse le score le plus haut possible face à Marine Le Pen ».
Cela dans la droite ligne de notre Président des Riches qui déclarait récemment en Roumanie : « Je ferai tout pour que la liste du RN de MLP soit battue aux Européennes »
Que faut-il en déduire ?
Sinon que Martinez et son syndicat travaillent pour Macron et son parti En Marche.
Cette même CGT qui avait contesté en termes méprisants les GJ du début, pour les parasiter et les récupérer ensuite.
Dernièrement, on pouvait admirer un Macron tout souriant recevant un Martinez dans son plus beau costume avec une complicité de plus en plus évidente.
Un syndicat dont le but serait de défendre en priorité les travailleurs français, mais qui préfère s’engager en faveur de l’immigration de masse et de son corollaire, l’islamo gauchisme.Qu’il ne s’étonne pas si les classes populaires se tournent de plus en plus vers le RN.
C’est aussi une CGT qui avait défendu le port du voile lors de l’affaire Truchelut, mais avait laissé sans défense les quelques machinistes femmes de la RATP qui se plaignaient de l’entrisme agressif et de l’anti féminisme des musulmans radicaux de l’entreprise.
Comme le refus de serrer la main ou de conduire un bus après une femme.
Mais qui accepte le halal dans les cantines ou les prières ostentatoires sur les lieux de travail au mépris de la loi de 1905.
Qui ne s’était pas privée de réclamer le licenciement de Zemmour, selon les vœux de Bellatar.Tout en approuvant la discrimination positive, au détriment du monde ouvrier français traditionnel. Bref la CGT, comme son mentor le PC, ont choisi leur camp.
Les directives ne viennent plus de Moscou mais de la super classe mondiale financière.
Clientélisme dira-t-on …
Peut être aussi, collaboration consciente avec les forces qui nous dominent.
Des gens qui vivent dans un autre paradigme, celui des années 30.
Qui n’ont encore rien perçu du changement qui s’opère dans les mentalités au point de contribuer un peu plus à la démolition de notre Pays.
Ce qui partout ailleurs passerait pour de la trahison.
Ce qui finalement n’est pas nouveau quand on lit ce qu’écrivait Maurice Thorez, illustre figure du PCF dans le journal l’Humanité le 13 Juin 1933
«Nous communistes de France luttons pour l’annulation du traité de Versailles, pour la libre disposition des peuples d’Alsace et de Lorraine jusqu’à la séparation avec la France pour les droits de tous les peuples de langue allemande à s’unir librement».
Pendant ce temps l’URSS préparait l’annexion de plusieurs nations libres.Pour résumer, si Macron et ses affidés font prochainement un score honorable, tous les mondialistes qui narguent le petit peuple pourront remercier tous ces syndicats gauchistes dans leur hypocrisie de défenseurs des travailleurs.Onyx -
« Plus de débouché politique » pour les gilets jaunes ? Un Président bien présomptueux
Emmanuel Macron est remonté sur son piédestal. En attendant d’être hissé sur le pavois de Nathalie Loiseau dans une semaine. C’est, d’ailleurs, lors d’une visite d’inspection des préparatifs du G7 à Biarritz qu’il a lancé, en mode « force tranquille », son cri de victoire, toujours avec la condescendance qu’on lui connaît.
Quels symboles… Quelle provocation… Biarritz, ville bourgeoise s’il en est, où le vote Macron atteint des sommets comme le prix de l’immobilier, les revenus des habitants, et leur âge… Une certaine France.
« Je considère pour ma part que j’ai apporté des réponses aux Françaises et aux Français sur ce qui avait conduit à ce mouvement, à la fois le 10 décembre et dans la conférence de presse que j’ai donnée. Je crois que [pour] celles et ceux qui continuent aujourd’hui [à manifester], il n’y a plus de débouché politique. Nous avons fait notre part de travail, maintenant chacun doit aller voter aux élections, et quand il porte des idées, se présenter aux élections. »
Sentiment du devoir accompli. Autosatisfaction. Emmanuel Macron tel qu’en lui-même, la crise des gilets jaunes ne l’a pas changé. Inquiétant.
Mais, évidemment, les Français savent bien que le « ce qui avait conduit à ce mouvement » est bien plus profond qu’une revendication sociale classique et que ce n’est pas un coup de sifflet final qui va tranquillement faire rentrer les frustrations et les colères à la niche.
Plus de débouché politique ? Le mouvement des gilets jaunes n’en a jamais eu. Ni ses leaders, ni les tentatives de constituer des listes ou de les récupérer ne pouvaient aboutir. Personne de sérieux n’y a cru. Emmanuel Macron peut faire le fier mais il ne fait qu’enfoncer une porte ouverte.
En revanche, le mouvement ne sera pas sans conséquence politique. À moyen et long terme. L’arrogance du pouvoir et son cynisme, jusque dans cette dernière déclaration du Président (« Il y a trop de violence dans notre société ». Allô, David Dufresne ? Allô, l’ONU ?) ne s’effaceront pas. D’abord pour Emmanuel Macron et ce qu’il représente.
« On n’avance pas en étant contre », a-t-il poursuivi dans sa tirade paternaliste de positive attitude. Il se trompe et ferait mieux de relire Hegel et Marx, et l’Histoire, et accessoirement l’Histoire de France. Les peuples avancent en étant contre. Les jacqueries ou les révoltes sous l’Ancien Régime n’avaient, elles non plus, « aucun débouché politique ». Et puis, un jour…
Je serais gilet jaune, j’aurais furieusement envie de prendre Emmanuel Macron au mot, de voter. Et de voter contre.