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social - Page 225

  • Grand débat : atterrissage dangereux, par Ivan Rioufol

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    Défense de rire : ils étaient cinquante Foulards rouges, dimanche, place de la Bastille. Mobilisés par la macronie pour répliquer au “fascisme” et à la “violence” des Gilets jaunes, les tenants du parti de l’Ordre ont dû annuler leur marche vers la place de la Nation. Les commentateurs, prompts à souligner l’essoufflement du mouvement populaire lancé le 17 novembre, n’ont pas jugé utile de s’attarder sur le fiasco du camp qu’ils défendent. Cet échec spectaculaire dit beaucoup, pourtant, de l’isolement croissant du pouvoir. Ceux qui reprochent aux révoltés de répéter : “Nous sommes le peuple” ont arithmétiquement raison ; toute la France n’est évidemment pas Gilets jaunes. Cependant, rien n’aurait dû être plus facile pour le pouvoir et ses soutiens que de mettre en place une autre contre-manifestation nationale, faisant suite à celle du 27 janvier qui avait rassemblé laborieusement 10.000 personnes selon la police. Mais il faut croire que les citoyens ne se bousculent pas pour s’identifier aux “winners” de la “start-up nation”, promus par Emmanuel Macron.

    Les ploucs de la France périphérique ne parlent pas le globish et n’ont pas une calculette dans le cerveau. Pour autant, leurs idéaux démocratique et civilisationnel rendent leurs adversaires, prétendument sophistiqués, de plus en plus frustes, patauds, manichéens, complotistes. Les Foulards rouges, qui se poussent du col et disent représenter le progrès et la vertu, ont fait la démonstration, dimanche, de leur incompréhension du monde qui vient. L’histoire leur tourne le dos. Ce message est à entendre par le chef de l’Etat, qui se prépare à apporter ses réponses à l’insurrection civique.

    Le pouvoir, s’il veut sauver ses meubles, s’oblige à accompagner les premiers pas de la nouvelle révolution lancée par les Gilets jaunes. Un projet de société est à réinventer. Ce lundi, sur Europe 1, Nadine Morano (LR) a expliqué : “Les Français attendent de Macron qu’il répare ses fautes“. Cette analyse n’est qu’en partie exacte. En effet, le président n’est pas le seul responsable d’un système asphyxié par quarante ans de politiques indifférentes aux réalités et aux injustices subies par les Oubliés. Ce lundi, le premier ministre, Edouard Philippe, a fait la “restitution” du grand débat national, au cours d’un raout verbeux organisé au Grand Palais. Il se confirme que l’immigration est le sujet absent, alors qu’il apparaît dans les sondages comme la préoccupation première des Français pour les Européennes.

    Cette incongruité jette un doute sur la représentativité de ceux qui ont répondu à l’invitation du Pouvoir, qui a “langé” (lapsus hilarant de Philippe qui voulait dire : lancé) la parole des Français. Certes, les technocrates sauront apporter des réponses ponctuelles à l’exaspération fiscale ou à la simplification du mille-feuilles administratif. Mais ces mesures ne peuvent ignorer la quête de sens qui s’exprime aussi tous les samedis, sans violences depuis que l’extrême gauche se fait plus discrète ces trois dernières semaines. Il faut se plonger dans ces rassemblements disparates, où gauche et droite, extrême gauche et extrême droite se côtoient et se parlent, pour mesurer le besoin de mettre l’homme au cœur des décisions. La macronie est-elle capable d’appréhender cette dimension? L’atterrissage s’annonce dangereux.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 8 avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214223/grand-debat-atterrissage-dangereux-par-ivan-rioufol/

  • Les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite

    Les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite

    Les effets de l’impôt à la source se font ressentir :

    L’année 2018 a bousculé notre écosystème fiscal, très stable depuis plusieurs années : hausse de la CSG pour les retraités, transformation de l’ISF en Impôt sur la Fortune Immobilière et enfin l’arrivée du prélèvement à la source. Ainsi les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite depuis une dizaine d’année : -4,2 % selon le baromètre de la générosité 2018 de France générosités. […]

    Entre 2017 et 2018, le montant des dons reçus par les associations et fondations françaises a baissé en moyenne de – 4,2 %. Une baisse significative après une progression constante des dons entre 2013 et 2017 de + 9 %. La baisse est plus forte au premier semestre 2018 : – 6,5 % qu’au 2ème semestre – 2,6 %.

    Derrière cette baisse globale de – 4,2 % se cache une grande diversité de situation entre les organisations faisant appel aux dons.

    Deux constats s’imposent : la fragilité de la collecte liée aux dons « ISF/IFI » qui a pourtant constitué un levier de croissance majeur ces dernières années pour les organisations collectrices et l’impact de la hausse de la CSG chez les donateurs les plus modestes. Ainsi le baromètre France générosités ISF/IFI réalisé, en juillet 2018, sur un panel de 31 fondations, mettait en avant que les montants des dons reçus dans le cadre des dons IFI 2018 avaient baissé de 54 % par rapport aux dons ISF de 2017 (Une perte estimée de 130 à 150 millions d’euros).

    Les associations et les fondations ont également constaté une baisse des dons issus de certains de leurs donateurs fidèles. Elles ont reçu notamment de nombreux courriers de donateurs retraités déclarant devoir suspendre leurs dons cette année pour des raisons financières. Dès le mois d’août 2018, 18 % des donateurs retraités déclaraient avoir d’ores et déjà réduit leur générosité du fait de la hausse de la CSG et 20 % des donateurs retraités confiaient avoir l’intention de réduire leur dons. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/les-dons-aux-associations-et-fondations-dinteret-general-ont-enregistre-une-baisse-inedite/

  • La réalité des violences policières

    Le Colonel de gendarmerie #MichaelDIMEO est attaqué par les syndicats policiers pour avoir dit la vérité sur les violences policières dans le documentaire de #BFMTV du 8 avril sur les images filmées le 1er décembre 2018 où on voit des CRS rouer de coups des manifestants alors qu’ils sont à terre et sans défense à l’intérieur du Burger King des Champs Elysées.
    Interrogé en regardant ces images, le Colonel de gendarmerie Michael DI MEO confirme qu’il s’agit de violences policières.
    Ce jour-là, il commandait un groupement de gendarmes mobiles, ce jour-là à Paris, il était sur le terrain et contredit le ministre de l’intérieur #CASTANER qui a nié l’existence de ces violences policières et a déclaré le 15 janvier 2019 « Je ne connais aucune policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des gilets jaunes.
    Le Colonel Di Meo affirme le contraire, vidéo à l’appui et il risque d’être sanctionné par Castaner pour cela. 
    Cet officier supérieur qualifié par le général Bertrand Cavallier de "grand professionnel du maintien de l’ordre dans toutes ses dimensions – doctrinal, déontologique et tactique.
    Un colonel de gendarmerie dit haut et fort la vérité. 
    Cela ne plaît pas à la police, le secrétaire national de l'UNSA-Police, David Michaux déclare "nos amis de la gendarmerie auraient pu avoir la décence d'attendre la fin de l'enquête avant de nous mettre en cause, surtout de manière aussi directe", et que les propos de ce colonel "ne vont pas arranger les relations entre gendarmes et policiers". 
    Ce syndicat de police met en porte à faux le Colonel ii Méo et ne supporte pas qu’on dise la vérité sur les dérapages violents de la police. 
    Il rend responsable le colonel des mauvaises relations entre la gendarmerie et la police alors que le Colonel Di Méo a été interrogé en tant que spécialiste du maintien de l’ordre.
    La police utilise les syndicats pour attaquer un seul homme, gendarme, alors qu’ils savent parfaitement que la gendarmerie n’a pas le droit de répondre car elle n’a pas de syndicat.
    Ce sont des méthodes qui reviennent exactement à ce qu’on voit partout dans les manifestations, attaquer des gens honnêtes, sans qu’ils puissent avoir de défense.
    Le Colonel Di Méo ne pourra pas se défendre, il ne répondra pas, c’est un militaire, qui a de la dignité et de l’honneur, c’est un gendarme. 
    Il risque d’être sanctionné par la hiérarchie pour avoir dit la vérité sur les violences policières au lieu de couvrir celles-ci.
    En réalité, les gendarmes ne cautionnent pas les comportements violents injustifiés contre les manifestants et les chiffres démontrent que ce ne sont pas les gendarmes mais majoritairement les policiers qui sont mis en cause dans les violences contre les manifestants.
    Les chiffres fournis par le très sérieux magazine « L’essor de la gendarmerie » sont clairs :
    L’inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) a été saisie seulement 10 fois par des plaintes pour des violences contre des manifestants contre 199 fois pour l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), soit des pourcentages respectifs de 4,8 % pour la Gendarmerie et de 95,2 % pour la Police.
    La majorité saisines concernent l’utilisation par les forces de l’ordre du lanceur de balles de défense de 40 mm (LBD-40), soupçonné d’avoir provoqué des dizaines de blessures graves comme des éborgnements.
    Selon la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, pour la période allant du 17 novembre 2018 au 5 février 2019, on a dénombré 13.460 tirs de LBD-40 recensés dans la Police . 
    De son côté, l’IGGN évaluait à “un millier’ les tirs de LBD par des gendarmes pour la même période. Soit 93 % pour la Police et de 7 % pour la Gendarmerie.
    La différence de mentalité entre police et gendarmerie éclate au grand jour et les policiers attaquent les gendarmes.
    A l’heure où les policiers de la BAC gazent des enfants sur un manège, et confient l’enquête sur l’attaque de Geneviève Legay à Nice par un CRS à la femme du commandant qui a donné l’ordre d’attaquer, on doit défendre les gendarmes qui disent la vérité et qui font preuve d’honneur et de droiture.
    J’appelle tous les #giletsjaunes et leurs soutiens à soutenir ce gendarme qui dit la vérité contre la police qui est majoritairement responsable des violences contre les manifestants.
    Également à ce que la gendarmerie soit chargée des enquêtes contre les policiers accusés de violences policières. 
    Nous ne faisons plus confiance à la police.

  • Les Français veulent moins d’impôts ? Ils ont raison !

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    Dans les doléances exprimées par les Français au cours du grand débat (cf. l’enquête IFOP/JDDparue ce dimanche), celles concernant les impôts prédominent : suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, de la redevance audiovisuelle, retour de l’ISF. Mais il ne faut pas se tromper sur ce que cela signifie.

    En effet, il y a plusieurs lectures de l’impôt. L’une, évidemment, c’est son efficacité économique : comment faire pour hâter le retour des comptes de la nation à l’équilibre ? L’autre est la lecture politique : quelle est, à travers l’impôt, la philosophie de l’État par rapport à la justice, économique ou sociale ?

    Cette question est fort importante parce que, derrière elle, deux visions opposées du rôle de l’État se font jour. Dans un cas, une vision technocratique : ce qui compte, c’est d’abord de réparer les structures. C’est l’attitude d’un nouveau patron débarquant dans une entreprise en difficulté et redressant les comptes « à la hache » en taillant dans les effectifs sans faiblesse. Peu importe que le personnel se plaigne, l’important est de sauver l’entreprise et, pour cela, « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ».

    L’autre, c’est la vision sociale : le principe, c’est que l’entreprise est faite par les hommes et pour les hommes, et pas seulement pour les actionnaires, et qu’on ne la sauvera pas en cassant le moteur psychologique, la motivation de ceux qui la font marcher. Si les comptes sont redressés, mais que le personnel est gravement démotivé, tôt ou tard, l’entreprise a des chances de péricliter.

    Dans l’histoire des redressements spectaculaires d’entreprises ont existé les deux méthodes, mais c’est la deuxième, certainement, qui a donné les résultats les meilleurs et les plus durables.

    Dans le cas d’une nation, en particulier d’une démocratie comme la France, les choses sont différentes. D’abord parce que ce sont les Français qui se sentent les actionnaires, par leur vote, de la nouvelle « Direction ». Et non seulement ceux qui ont voté pour elle, mais aussi tous les autres, tant il est vrai que si le vote majoritaire est une convention, l’État reste celui de tous les Français. Si un nombre important d’entre eux a l’impression qu’on les sacrifie sur l’autel d’impératifs technocratiques, le sentiment d’injustice est d’autant plus fort. Ensuite, parce qu’une nation n’est pas une entreprise. Lorsqu’une entreprise « dégage » du personnel, elle transforme simplement un coût privé en un coût public, puisqu’elle remet à la charge de la nation les personnes dont elle ne veut plus. L’opération est donc « tout bénef » pour elle : profits privatisés et charges mutualisées. Pour la nation, on ne « dégage » personne. Tous les « dégagés » restent dans « l’entreprise ».

    On voit donc que la question de l’impôt est beaucoup plus politique et symbolique que technocratique ou économique. Si on lit correctement le sondage, à travers les mesures désirées par les Français, c’est cela, qu’ils expriment : une demande très forte de justice sociale. Evidemment, peu d’entre eux ont les compétences pour juger de l’efficacité économique des mesures qu’ils préconisent. Pour autant, ils ne se trompent pas de lecture, comme on leur en fait souvent grief pour cause d’incompétence. Lorsqu’ils disent, à travers leurs propositions, que c’est bien l’économique qui doit servir le social et non pas le contraire, ils ont la bonne approche. « Vous ne ferez pas la nation sans nous », disent-ils. La question qu’ils posent à leur gouvernement, à travers leurs doléances fiscales, c’est « Qu’allez-vous faire pour refaire l’unité perdue ? »

    C’est bien à cette question, et pas à une autre, que le gouvernement, à travers les mesures qu’il prendra, va devoir en premier lieu répondre. Ne pas inverser les priorités, sans pour autant oublier l’économique : toute la difficulté sera là.

    François Martin

    https://www.bvoltaire.fr/les-francais-veulent-moins-dimpots-ils-ont-raison/

  • Gilets jaunes réunis en AG à Saint-Nazaire : vers la gauchisation définitive du mouvement ?

    Le jour de l’acte XXI qui, selon les chiffres du gouvernement, marquait la plus faible mobilisation du mouvement, des délégations de 235 groupes de gilets jaunes se réunissaient à Saint-Nazaire.
    Ils étaient donc 700 représentants à être venus débattre. 
    Et Le Monde rendait compte de cette « professionnalisation » du mouvement en ces termes :
    « L’organisation nazairienne aux faux airs de festival altermondialiste soulignait ce changement d’envergure : badges de couleurs pour différencier les statuts des participants – vérifiés à l’entrée –, tente pour les nombreux médias “accrédités” avec des “points presse”, trois cantines extérieures pour contenter végétaliens et carnivores, et même un “off” pour les citoyens et les “gilets jaunes” n’ayant pas pu rentrer. »
    À regarder les images, les thématiques débattues, l’ambiance, on a plutôt l’impression que l’altermondialisme et le gauchisme ont bien récupéré le mouvement, ou tout au moins cette partie du mouvement.
    Un mouvement populaire (dans tous les sens du terme) sans chef et sans ligne, ça attire forcément les chefs et les lignes sans peuple. 
    Et ils sont nombreux : anticapitalistes de toutes obédiences, unissez-vous pour récupérer !
    Aline Leclerc, l’envoyée spéciale du Monde, a bien noté ce glissement : « C’est que la lutte a aussi changé d’échelle : partie d’un combat contre les hausses des taxes contre le carburant, ils revendiquent désormais un changement de système, et reprennent en cœur les “anti-anti-anticapitalistes” entendus dans les manifestations. Inimaginable les premiers temps. »
    Et l’entrisme gauchiste ou altermondialiste se voit gros comme le nez au milieu de la figure, même si certains gilets jaunes sincères font preuve d’une naïveté remarquable :
    « On savait qu’ici, on trouverait des gens calés, des professeurs, des scientifiques. C’est ça, la mixité du mouvement, y a des gens de la base et puis des gens qui savent plein de choses. »
    Ah, des gens qui savent plein de choses… et qui savent mieux que vous ce que vous voulez et les raisons de votre révolte, bien sûr, et qui vont vous aider !
    Dernier indice de cette récupération gauchiste bien avancée ? 
    Les interrogations – assez naïves, aussi – sur la baisse de la mobilisation, du soutien dans l’opinion. Les délégués gilets jaunes la mettent sur le compte des violences. 
    « On a perdu beaucoup de femmes qui avaient peur de la répression. », explique une déléguée au Monde.
    Peut-être avaient-elle senti, aussi, la récupération et la trahison de l’impulsion initiale, non ? 
    Dominique Monthus

  • Macron, le fossoyeur de la Police ? – Journal du mardi 9 avril 2019

    Macron, le fossoyeur de la Police ?

    Un suicide tous les quatre jours dans la police. Depuis le début de l’année, déjà 31 membres des forces de l’ordre se sont données la mort… La perspective d’une année noire se profile sans qu’aucune décision politique ne soit à l’ordre du jour.

    Retrouvez le Zoom avec Laurent Cassiau « Un commandant de police à visage découvert »

    L’État d’urgence fiscale : la nouvelle boîte à outils ?

    Alors que le Grand Débat National touche à sa fin, le premier ministre, Edouard Philippe, a présenté les premières conclusions. Pour esquisser une sortie de crise, le chef du gouvernement met le cap sur l’exaspération fiscale. Une parade loin de répondre aux principales revendications des gilets jaunes.

    Retrouver l’émission Politique & Eco avec Philippe Nemo : L’impôt est-il légitime ?

    Institut Iliade : un 6e colloque pour la route

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-le-fossoyeur-de-la-police-journal-du-mardi-9-avril-2019

  • Grand blabla national : tout ça pour ça

    Grand blabla national : tout ça pour ça

    Lors d’un bref discours prononcé à l’issue de la cérémonie de restitution du grand débat national, le Premier ministre a constaté :

    «La première exigence, c’est en fait une immense exaspération fiscale». «Mon gouvernement en assume sa part de responsabilité, et en a tiré conséquence en annulant la hausse de la taxe carbone»… de 2019 mais pas de 2018…

    «Notre pays a atteint une sorte de “tolérance fiscale zéro”. Les débats nous indiquent la direction à prendre: nous devons baisser, et baisser plus vite les impôts».

    Il a donc fallu 4 mois de grand débat, des dizaines de déplacements du président, des centaines de réunions et des heures de soliloque, pour que Emmanuel Macron constate que les Français veulent payer moins d’impôts ? Que des Français, asphyxiés par des taxes en tout genre, ne parviennent plus à joindre les deux bouts, notamment avec la hausse des prix à la pompe ?

    Et donc, on baisse les impôts ? Édouard Philippe a expliqué qu’«il reviendra au président de la République de donner les grandes orientations» de la sortie du grand débat, lors d’une expression qui est prévue à la mi-avril. Il reviendra ensuite au gouvernement de travailler avec le Parlement, les partenaires sociaux, les élus locaux, et les acteurs associatifs pour apporter des réponses concrètes. Bref, ce n’est pas encore pour demain…

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-blabla-national-tout-ca-pour-ca/

  • Gilets Jaunes, Macron, violences politiques et après ?

    Gilets Jaunes, Macron, violences politiques et après ?

    Analyse de Franck Abed :

    Depuis que Macron fut imposé pour diriger les destinées de la France par le dernier tirage de la grande loterie du suffrage universel direct sur candidatures partisanes, nous pouvons constater qu’il n’a plus jamais vraiment évolué dans la réalité. Quand je dis réalité, j’entends la vraie vie que vivent ou subissent la grande majorité des Français.

    La prévisible crise des Gilets Jaunes aurait pu aider à le faire redescendre sur terre, lui qui évolue sur des cimes olympiennes. Les Gilets Jaunes ne représentent peut-être qu’une petite partie des Français, ils ont cependant tenté, maladroitement mais loyalement, d’alerter le Président sur leurs conditions de vies précaires. Je ne reviendrai pas sur les critiques qui leur sont adressées à cause de revendications purement personnelles et d’une étonnante absence de stratégie. Je souhaite ici analyser la réponse de Macron adressée aux Gilets Jaunes, ou plus exactement sa non-réponse : non pas simple absence de réponse, mais son choix de ne pas écouter.

    Depuis octobre 2018, la ligne de conduite de Macron face à ce phénomène reste inchangée et repose sur quatre axes principaux.Il joue d’abord la montre, pour que le mouvement se noie de lui-même dans le flux incessant de l’actualité médiatique. Il favorise en même temps la carte de la division interne, en essayant de le mettre sous l’influence de personnalités pilotées par l’Elysée. Il laisse avec une régularité d’horloge la violence s’installer lors des différentes manifestations, alors que l’appareil d’Etat dispose de tous les outils suffisants pour faire rentrer dans le rang les racailles et autres groupuscules violents. Il répond enfin sans cesse à côté des principales revendications des Français, et fait semblant de donner du grain à moudre au bon peuple en organisant un « Grand Débat National », auquel personne ou presque n’a participé par manque d’intérêt et de conviction. Heureusement, la plupart des Français ont refusé d’entrer dans la combine.

    Il était illusoire de croire que les Gilets Jaunes bousculeraient Macron au point de lui faire quitter l’Elysée. Estimer que Macron écouterait la rue relevait d’une naïveté tout aussi déconcertante. Qui pouvait envisager sérieusement que l’ancien élève du lycée Henri IV déclarerait : « J’ai compris et je change le cap de ma politique… » ? En même temps, la dernière fois qu’une personnalité politique du premier plan a prononcé sur un balcon le fameux « Je vous ai compris ! », les Français l’ont chèrement payé, au sens propre comme au sens figuré. Par ailleurs, nous continuons encore aujourd’hui d’en payer le prix, mais cela relève d’un autre sujet.

    Macron ne fascine que les naïfs, et les personnes faiblement armées sur le plan intellectuel et politique. En plus d’évoluer dans une sphère de courtisans et de financiers internationaux, il affecte un profond mépris pour notre pays et les Français de la « France d’en bas », les fameux « Sans-dents » du précédent quinquennat. L’illusion que ses communicants avaient su réaliser pour le faire élire ne prend plus, au point qu’un vent de scepticisme souffle fort sur « les Marcheurs » de la première heure.

    Je pense sérieusement que Macron, au plus profond de lui-même, croit être l’homme de la situation. Son entourage doit sans cesse lui susurrer qu’il appartient aux cercles fermés des grands hommes politiques. Il avait même déclaré en octobre 2016 : « La France a besoin d’un chef d’Etat jupitérien. » A écouter sa garde rapprochée, il serait un « nouveau Petit Prince » de la politique. Mon Dieu, Macron l’Ingénu ! que ne faut-il pas lire ?

    En réalité, mais beaucoup l’oublient malheureusement, Macron ne dispose d’aucune marge de manœuvre politique et financière pour au moins deux raisons. Voici la première : il est en réalité un pantin entre les mains de ceux qui l’ont faire élire (Xavier Niel, la Banque Rotschild, Patrick Drahi, Bernard Arnault, Jacques Attali, Bernard Henri Lévy, pour ne citer que les plus connus). Et la seconde : ce système politico-économique se montre en définitive irréformable, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur. Ita missa est.

    Macron, comme l’a clamé son prédécesseur d’un air très intéressé, est le président non pas des riches, mais des ultra-riches. Il a été joué placé par ces derniers, qui l’ont imposé au moyen d’une propagande médiatique jamais vue à ce jour en France, afin d’appliquer une politique anti-française, libérale, européiste et bien évidemment mondialiste : internationale et apatride, matérialiste et économique, où le socialisme le plus éclairé fraie sans honte ni fausse pudeur avec le capitalisme le plus sauvage. S’imaginer que Macron remettrait en cause le système libre-échangiste découle d’une naïveté déconcertante, et indique clairement une faiblesse d’analyse abyssale, une véritable incapacité à comprendre. Penser qu’il réussirait à sortir de la France de l’impasse ne pouvait être envisagé par les gens sérieux. 

    Alors qu’il aurait pu saisir l’occasion donnée par les Gilets Jaunes d’exposer à la France et au monde son génie politique, il a préféré rester dans sa tour d’ivoire et « penser printemps ». Non sans rire, cet homme a une capacité extraordinaire à parler pour ne rien dire avec un sérieux qui dépasse l’entendement. Il suffit de le voir fixer son interlocuteur droit dans les yeux, avec une fausse autorité, en énonçant des phrases sans queue ni tête, pour s’apercevoir, si on ne l’avait pas déjà compris, que cet homme ne peut aucunement être l’homme qui sauverait le navire France du syndrome Titanic. Ses métaphores ressemblent en tout point à sa politique : vide de sens, paillettes pour dissimuler l’inconsistance la plus totale, et des rodomontades ! 

    Je ne le regrette pas mais le constate, les Gilets Jaunes n’ont pas réussi à le pousser dans ses retranchements, pour les raisons déjà évoquées. Même si une brise de colère souffle en France, nous sommes très loin d’un tsunami, en dépit des images choquantes que nous voyons circuler sur les réseaux sociaux et autres médias. En France, beaucoup, et cela constitue un sérieux problème, tiennent à leurs petits avantages réels ou non. L’ouvrier d’hier, aujourd’hui retraité, est devenu par la force des choses un rentier au sens strict du terme. Un rentier préfèrera toujours l’ordre établi, même précaire ou excessif, aux incertitudes du lendemain. Par définition, un rentier s’assimile à un conservateur. Concrètement, il faudra bien plus que des manifestations le samedi pour bousculer l’infrastructure étatique… En un sens, il faudrait un véritable prolétariat – au moins en esprit – pour que la (contre)révolution advienne !

    On nous parle de la violence lors des manifestations des Gilets Jaunes. Mais objectivement, celle-ci se montre toute relative. Nous vivons vraiment dans une époque aseptisée. Un CRS qui prend trois poings dans la figure prend 10 jours d’ITT. Un manifestant, pacifique ou non, qui reçoit du gaz lacrymogène dans les yeux, pleure pendant des jours sur la violence policière et porte plainte… Quelques rues dépavées et les bienpensants crient déjà à la révolution. Arrêtez ! Alors oui, les LDB ont gâché des vies et plusieurs éborgnés ou mutilés d’un membre peuvent en témoigner. Mais de grâce, que les observateurs et acteurs des Gilets Jaunes ne parlent pas de l’emploi d’armes de guerre. Il faut ne vraiment pas connaitre ce qu’est réellement la guerre, ne l’avoir jamais faite, ne s’être jamais rendus dans un pays en guerre ou sur un théâtre d’opérations pour professer ce genre d’ineptie. Je leur conseille d’aller en Syrie, en Irak, en Somalie, ils découvriront réellement les dégâts provoqués par les mines, les grenades, les mortiers, les bazookas, les avions, etc. D’une manière générale, dois-je rappeler les manifestations politiques qui se sont déroulées dans notre pays par le passé, et dont certaines ont provoqué la mort de très nombreux Français ? La violence politique d’aujourd’hui se montre très faible et limitée en comparaison de ce que la France a connu par le passé.

    Quand on réfléchit sérieusement et en prenant du recul, la société française est surtout devenue violente sur le plan social. En fin de compte, les émotions vécues lors des manifestations ne me semblent pas être à la hauteur du désastre français que nous encaissons tous. La France qui était célébrée dans le monde entier pour sa qualité de vie devient une prison à ciel ouvert. On peut recevoir des coups de poignard dans la rue pour un regard, mourir en étant assis à la terrasse d’un café ou en marchant le long de la plage un 14 juillet au soir, etc. Il devient difficile dans une conversation sérieuse de parler avec autrui, sans se faire taxer de macho, de raciste, de collaborateur, de nazi, d’esclavagiste et maintenant de pollueur. Buvez un verre de vin dans la rue avec des amis pour fêter un diplôme ou un contrat d’affaire et vous serez ramassés par la police municipale pour alcoolémie et trouble à l’ordre public. France, pays des libertés, qu’es-tu devenue ? 

    Mais ce n’est pas tout. Et que dire de l’ « état de l’Etat » ? Des fonctionnaires payés au lance-pierres pour assurer des missions, dont certaines pensées en dépit du bon sens, et avec des moyens ridicules. Des professeurs et instituteurs rémunérés pour faire avaler aux enfants de France un catéchisme, certes « républicain » mais violemment anti-national. Des services de santé où des infirmières dévouées travaillent sans compter en risquant leur santé… et celles de leurs patients. Sans oublier des urgences saturées, visitées par des populations inconscientes qui souffrent d’un rhume, d’un mal de dos, ou d’un ongle cassé…

    Pendant ce temps, une minorité de hauts-fonctionnaires (hauts par la place, non par les compétences) se gavent sur la bête, au point que du mobilier d’art disparaît tous les ans des inventaires de l’Etat, dans des proportions inimaginables – et je ne parle même pas de leurs appointements. L’Etat, loin de laisser de saines libertés économiques aux entreprises et aux entrepreneurs, les pille, les assèche en leur assénant impôts sur impôts, pendant que les multinationales arrivent à les esquiver par des moyens « légaux ». Et nous, Français de la base, de toutes conditions ou presque, sommes taxés constamment pour enrichir un Etat qui n’assume plus ses fonctions régaliennes, à commencer par la sécurité. Je n’évoque pas ici le délabrement des mœurs… qui représente à dire vrai une violence incommensurable contre l’esprit et la nature humaine. Qui parle de cette violence à l’endroit des plus jeunes et des bébés sans défense ?

    Alors oui, il y a eu des débordements lors des actions organisées par les Gilets Jaunes, des violences provoquées par des idiots utiles, des imbéciles, des agitateurs professionnels, peut-être même des agents de l’étranger. Mais en réalité, tout ceci est peu de choses face à la chute vertigineuse de la France dans le concert des nations, bien peu de choses face à la médiocrité de la vie, de l’esprit et de l’idéal qui s’impose presque partout en France. Nos ancêtres ont combattu et se sont sacrifiés pour nous offrir un pays en paix et resplendissant. Aujourd’hui ils vendent notre héritage à l’encan, mais tout reste possible car, après la chute, la renaissance vient…

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-macron-violences-politiques-et-apres/

  • Gilets jaunes : ce bilan accablant que vous ne lirez nulle part ailleurs

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    Il y a quatre mois que le mouvement des gilets jaunes s’est imposé en une de l’actualité, avec des temps forts et de cruelles déceptions, tant chez les manifestants que du côté du gouvernement.

    On a assez répété que la force du mouvement faisait aussi sa faiblesse. Sans chef ni ligne de conduite, le 8 décembre, il a fait peur au pouvoir, physiquement peur, et ce dernier ne l’a pas pardonné. D’où une répression inédite.

    Pour les analystes, le mouvement devait disparaître dès lors qu’il n’ouvrait aucune perspective politique nouvelle. Il suffisait d’attendre. Pour le gouvernement, l’administration d’une bonne raclée avant Noël ne pouvait que précipiter les choses et clore ce regrettable épisode ; le jeu trouble avec l’extrême gauche ultra-violente faisait partie du scénario. Fin décembre, le pire était passé, pensait-il, et on allait pouvoir se souhaiter une bonne année.

    Début janvier, il fallut déchanter. Les gilets jaunes, toujours soutenus par la majorité de la population, étaient à nouveau sur les ronds-points et au cœur des villes emblématiques. Changement de tactique, donc. L’heure était au grand débat et à la performance physique du débatteur. Sept heures d’affilée sur tous les sujets, sans note et sans même prendre le temps de faire pipi – une performance, vous dis-je. On apprit, après coup, que le public était trié sur le volet et les questions préalablement soumises à l’intéressé.

    Après avoir eu un Président commentateur de sa propre inaction, on attendait un chef, un vrai – Jupiter, disaient-ils – et on découvrit un animateur de débat connaissant, certes, toutes les ficelles du métier mais ayant perdu toute idée de la fonction présidentielle.

    La morosité gagnait : entre des gilets jaunes qui se retrouvaient chaque samedi parce qu’ils étaient là le samedi précédent, et un Président courant après les débats dans toute la France comme un canard fait encore le tour de la basse-cour quand on lui a coupé la tête, il faut bien avouer que ce début d’année avait un côté surréaliste.

    N’était l’intermède des Champs-Élysées, où le ministère de l’Intérieur chercha à faire porter la violence des Black blocs sur les gilets jaunes, nous n’aurions pas vu passer les semaines.

    Aujourd’hui, le grand débat est clos. 24 % des interventions porteraient sur l’écologie ; je peine à le croire. Il est certain, en revanche, qu’à l’heure des synthèses et des propositions, il y aura beaucoup de déçus chez les gilets jaunes. En dehors du fameux référendum d’initiative populaire, qu’aucun homme politique responsable ne peut à bon droit accepter, les gilets jaunes n’ont pas réussi à présenter une seule demande forte et imparable par le gouvernement et soutenue par la base et l’opinion.

    Cette déception, qui pourra même virer à la colère, sera renforcée par l’incompréhension quasi maladive dont font preuve, aujourd’hui encore, à l’égard du mouvement et le Président et le gouvernement. Car, mis bout à bout, les faits sont accablants. Dernier en date : la provocation de l’installation de 400 nouveaux radars encore plus puissants.

    Mais on pourrait aussi ajouter :
    – la frénésie de comparutions immédiates et les sanctions disproportionnées ;
    – le dévoiement des règles d’emploi de certaines armes de maintien de l’ordre ;
    – l’inconscience du transfert de certaines gardes statiques à l’opération Sentinelle ;
    – la duplicité qu’il y a à signer le pacte de Marrakech en prétendant qu’il n’engage à rien ;
    – la hargne tranquille mise à détruire la famille ;
    – l’irresponsabilité de vendre sans raison le patrimoine économique de la France ;
    – et, d’une façon plus générale, l’usage systématique du deux poids deux mesures quand il s’agit d’accabler le peuple.

    Sauf événement majeur, le gouvernement a toutes les chances de faire triompher ses propositions et de remporter une victoire inespérée. Que les gilets jaunes se rassurent : ce sera une victoire à la Pyrrhus, de celles dont l’Histoire nous enseigne qu’il eût mieux valu ne pas les remporter.

    Lucien Paillet

    https://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-ce-bilan-accablant-que-vous-ne-lirez-nulle-part-ailleurs/

  • Immigration clandestine : En Marche drague la droite – Journal du lundi 8 avril 2019

     

    Immigration clandestine : En Marche drague la droite

    C’était considéré comme une fake news, mais Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur l’a enfin avoué : les ONG d’aide aux clandestins sont complices des passeurs. Retour sur une évidence enfin avouée.

    Gilets Jaunes et Grand débat : le dialogue de sourds ?

    Deux mois de grands débats, des centaines d’heures de palabres et des conclusions timides. Alors que le 21e acte des Gilets Jaunes a mobilisé moins de monde, l’exécutif tente d’éteindre définitivement la flamme.

    Mosquée de Strasbourg : une ville dans la ville ?

    Alors que la Capitale alsacienne a inauguré sa grande mosquée en 2012, un nouveau chantier est en cours pour construire un autre lieu de culte musulman dans le quartier de la Meinau, à quelques centaines de mètres du lieu où est installé le Marché de Noël récemment frappé par le terroriste Chérif Chekat. Jean-Paul Garraud, ancien magistrat et fondateur de la droite populaire, 9e sur la liste du Rassemblement National s’est rendu sur place avec une équipe de TVLibertés.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-clandestine-en-marche-drague-la-droite-journal-du-lundi-8-avril-2019