Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 274

  • Acte 8 : retirer son gilet jaune, la nouvelle stratégie des contestataires face à la police

    Pour l’acte 8 samedi, les manifestants laisseront leur gilet jaune au placard et resteront en « civil » pendant leur rassemblement.

    La consigne tourne en boucle sur les réseaux sociaux à la veille de l’acte 8, prévu ce samedi à Paris. « Il est peut-être temps pour les citoyens de France qui ont adopté le gilet jaune comme signe de protestation de le retirer», écrit Priscillia Ludosky, l’une des figures des contestataires. Et de baisser la garde ? Bien au contraire, selon sa lettre adressée à la fois au président de la République et à ceux qui se préparent à converger vers la capitale. […]

    La manifestation parisienne a cette fois été déclarée en bonne et due forme. Elle prévoit une allocution à 14 heures avant un défilé de l’Hôtel de Ville vers l’Assemblée nationale, «dans le calme» martèlent depuis deux jours les chefs de file du mouvement. Le mot d’ordre est de « se présenter dans les rues, sur les places, comme les simples citoyens qu’ils sont, sans gilet jaune, sans armes face aux grenades et aux matraques». Un symbole en remplacera un autre, avec l’image d’une foule à découvert face à une horde en uniforme. […]

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1136289-acte-8-retirer-son-gilet-jaune-la-nouvelle-strategie-des-contestataires-face-a-la-police

  • Stratégie de la tension et petits pions

    gustave-dore-bis-243x300.jpgL’acte 8 des gilets jaunes se déroulera demain et, pour annoncer la couleur,  a été  précédé par la diffusion d’une lettre adressée à Emmanuel Macron sur la  page Facebook du groupe « La France en colère », validée par 300 000 personnes rapporte la presse. Cette missive, qui se veut une réponse aux vœux  de M. Macron (qui n’ont pas suscité l’adhésion des Français) du 31 décembre,  sera lue demain  lors des rassemblements citoyens. Le ton en est résolument offensif : « La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux, des sans dents, des gens qui ne sont rien.  » Ce message  revient sur les exigences de démocratie directe (RIC),  les critiques énoncées  contre le système financier et les lobbies qu règnent à la tête de l’Etat.  Il  évoque aussi, exemple  pour le coup assez discutable, la révolution  orange qui a renversé le pouvoir en Ukraine. Discutable tant il est vrai que  ladite révolution a été suscitée par des officines très troubles,  au profit de groupes,  de puissances, dont le désintéressement, la fibre populiste et la spontanéité ne sont pas les qualités qui sautent immédiatement aux yeux…

    Comme un symbole de l’incompréhension entre la France d’en bas et le régime, c’est au moment ou l’opposition, notamment les élus et dirigeants du RN, s’indignaient de l’interpellation du gilet jaune Eric Drouet mercredi soir soir place de la Concorde – « une atteinte à l’état de droit » a jugé Gilbert Collard -  pour avoir  voulu rendre hommage pacifiquement aux gilets jaunes gravement blessés lors des manifestations, que l’on apprenait que  Christophe Castaner  entretenait une stratégie de la tension.  Le ministre de l’Intérieur a ainsi demandé  aux préfets d’agir par la force pour  «la  libération complète et définitive » des centaines de  ronds-points  occupés par les opposants à la macronie .

    Libération des ronds points mais pas des banlieues, travaillées depuis des décennies par des officines liées à des gouvernements étrangers , notamment  via la prosélytisme d’associations allogènes, de pays soucieux d’y enraciner l’islam radical, mais aussi au nom d’une autre internationale, celle visant  à la propagation de l‘idéologie multiculturaliste et  mondialiste. Un article de Marianne publié sur son site hier, revient sur cette offensive, se drapant derrière de nobles sentiments, visant à déghettoïser les habitants des quartiers pluriels , à favoriser leur accès à l’emploi: «Depuis bientôt quinze ans, le gouvernement américain, appuyé par de grandes fondations, s’emploie à favoriser l’intégration des minorités dans notre pays, en partant du postulat que la France est un pays raciste. Cette politique d’influence mobilise des moyens impressionnants et donne des résultats. Toute la question est de savoir lesquels (…). La grande banque d’affaires américaine JP Morgan va investir 30 millions de dollars sur cinq ans (26 millions d’euros) dans les quartiers populaires d’Ile-de-France, et plus particulièrement de Seine-Saint-Denis. Muriel Pénicaud, ministre du Travail et ancienne DRH de Danone, applaudit. JP Morgan encourage  l’emploi inclusif pour plus d’habitants de Seine-Saint-Denis grâce à cet ambitieux investissement philanthropique , qui va irriguer le  bassin de talents diversifiés et de petits entrepreneurs prometteurs que constituent les banlieues françaises. Le mécénat s’inscrit dans le cadre d’un programme baptisé Advancing Cities, doté de 500 millions de dollars, à travers lequel la banque entend faciliter « l’accès des quartiers populaires aux opportunités économiques (…). Sur le fond (le geste de JP Morgan) s’inscrit dans un mouvement de philantropie américaine maintenant bien établi en faveur des banlieues françaises». Geste dont bénéficie également est-il indiqué  le très  controversé et anti-gaulois   Conseil représentatif des institutions noires de France (Cran) de Louis Georges Tin et ses délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices, qui se voit gratifier de  150 000 euros…

    Nous avons plusieurs fois évoqué sur notre blogue l’active stratégie d’influence  vis-à-vis des minorités issues de l’immigration non européenne en France menée par les Etats-Unis,  les programmes américains destinés à former les futurs «leaders  français issus des minorités » comme celui des Young leaders qui,  après les émeutes de 2005  a cherché à recruter prioritairement des membres des minorités visibles. Cette « offensive de charme » auprès de la France plurielle,  le journaliste du Monde, Luc Bronner  l’expliquait en 2010 comme «une volonté  d’identifier les  futurs leaders , notamment  issus des minorités  et principalement  les leaders musulmans depuis le 11 septembre 2001.  Cette opération de séduction  des  (futurs) leaders  musulmans dans les pays occidentaux est une des clés  des  futurs  rapports  (des Etats-Unis) avec le monde musulman » indiquait-il.

    La même année, le site communautaire oumma.com, faisait état de notes émanant de l’ambassade américaine à Paris,  révélés par wikileaks: «La France n’a pas seulement un problème d’intégration ou d’immigration ; elle doit aussi agir pour donner une place aux musulmans dans l’identité française (affirmait un diplomate américain). Les mémos de la période 2005/2010 font globalement état de la même préoccupation pour les Etats-Unis : inciter discrètement les autorités françaises à s’inspirer de l’expérience américaine en matière de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité. Pourquoi un tel intérêt ? L’une des raisons affichées, et qui n’est guère un secret de polichinelle, est la volonté de combattre le terrorisme en s’attaquant à la racine : le sentiment de déclassement social qui pourrait, selon le Département d’Etat, entraîner une dérive de certains jeunes vers le radicalisme et la lutte armée.»

    «Evidemment, il s’agit aussi pour les Etats-Unis de repérer dans la société civile ceux qui, demain, auront un rôle influent dans les sphères politiques, économiques, médiatiques et culturelles. Nouer des contacts et proposer des échanges transatlantiques a toujours été une pratique de la politique étrangère américaine. Seule différence, cette fois-ci : ne plus s’intéresser uniquement aux produits des élites traditionnelles mais sélectionner de plus en plus de jeunes leaders d’opinion de culture musulmane et issus des banlieues. Une politique agressive et efficace mais dérangeante pour les autorités françaises qui payent de la sorte le dédain manifeste de la République à l’encontre de ses enfants les plus typés. Comme le déplorait l’ancien ambassadeur américain dans un mémo du 9 novembre 2005,  le vrai problème est l’échec de la France blanche et chrétienne à considérer ses compatriotes à la peau sombre et musulmans comme des citoyens à part entière ».

    Nous le notions alors pour notre part,  peut-on reprocher aux Etats-Unis de pousser leurs pions, de  défendre ce qu’ils estiment être leurs intérêts –du moins ceux de son Etat profond – en consolidant leurs positions chez nous ? Le caractère scandaleux de cette  stratégie d’influence,  menée conjointement avec  « la  promotion mondiale de la diversité », c’est qu’elle  ne rencontre aucune opposition de la part de ceux  qui sont normalement en charge de la défense de notre souveraineté. Et il convient surtout de ne pas se tromper de priorité: le vrai problème, dont découle beaucoup d’autres affirme Bruno Gollnisch, est bien la poursuite de l’immigration de peuplement,  dont certains voudraient accélérer le caractère invasif, via le pacte de Marrakech. Flux massifs qui empêchent mécaniquement toute assimilation et même génère dans les zones plurielles une assimilation à rebours.  Ce qui, loin  d’être un simple échec de la France blanche et chrétienne, signe à terme la disparition  pure et simple de notre identité nationale.

    https://gollnisch.com/2019/01/04/strategie-de-la-tension-et-petits-pions/

  • SOUTENONS TOUS ENSEMBLE LES GILETS JAUNES !

    soutien-gilets-jaunes.jpg

    Avec les Gilets Jaunes, la France se lève.

    La hausse des taxes sur le carburant est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La France se lève. Et rien ne l’arrêtera.

    Car chacun se lève pour défendre son prochain, les Français appauvris, les classes moyennes, tous ceux qui sont écrasés d’impôts et méprisés.

    Les Français enfilent leur gilet jaune.

    Un gilet de sécurité, qu’on enfile en cas d’accident de la route. Car c’est bien d’un tragique accident dont il s’agit : la France fonce dans le mur à pleine vitesse, à cause de ses dirigeants.

    Aussi, nous devons soutenir tous les Gilets Jaunes partout où ils se mobilisent. En signant cette pétition, vous dites à chaque Français :

    • Oui, vous avez raison de ne plus supporter le matraquage fiscal !
    • Oui, nous sommes vraiment pris pour des vaches à lait !
    • Oui, il faut se mobiliser pour faire entendre notre ras-le-bol !

    Et à Emmanuel Macron et son gouvernement : 

    • Non, nous ne sommes pas des “beaufs” !
    • Non, nous ne sommes pas des “Français moyens très moyens” !
    • Non, nous ne sommes pas “radicalisés” ! 

    Nous sommes des pères et mères de famille, des artisans, des agriculteurs, des fonctionnaires, des chômeurs, des employés, des retraités, des chefs d’entreprise...

    Nous sommes de toutes les générations. 

    Nous venons de villages, de villes, de la campagne, de toute la France. Nous voulons simplement vivre des fruits de notre travail. 

    Nous agissons près de chez nous. Nous nous relayons pour maintenir la mobilisation. Nous nous serrons les coudes. Nous laissons passer les ambulances, nous respectons les pompiers.

    Nous sommes pacifiques, mais DÉTERMINÉS.

    Nous sommes le peuple français et nous en avons ASSEZ !

    ASSEZ de votre mépris et de vos insultes.

    ASSEZ de vos mensonges et de votre manipulation grossière.

    ASSEZ de vos taxes pour payer vos déficits et vos gaspillages.

    Vous êtes censés diriger notre pays, être à son service. Et que faites-vous ? Vous nous faites subir un matraquage fiscal infernal !

    Et vous vous moquez de nous !

    • Avec mépris, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement fustige les « gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel ».
    • Gérald Darmanin, ministre du Budget, évoque ses dîners à 200 euros (!) pour prétendre qu’il comprend les Gilets Jaunes.
    • Christophe Castaner s’est encore moqué des Gilets Jaunes samedi 24 en parlant de « séditieux », et en prétendant que la mobilisation s’affaiblit !

    Vous êtes complètement déconnectés ! 

    Votre taxe sur les carburants explose, soi-disant pour financer l’écologie ?

    C’est un MENSONGE ! Car votre projet de loi rectificatif transfère 577 millions du budget pour l’écologie vers le budget général.

    La vérité, c’est que vous cherchez une excuse pour augmenter encore les taxes !

    Vous nous traitez de tous les noms pour essayer de nous discréditer...

    alors que nous avons simplement du mal à boucler nos fins de mois.

    Macron refuse de reconnaître la légitimité de la mobilisation. Depuis le début, il essaie de minimiser l’ampleur du mouvement. Avec son gouvernement, il méprise la contestation qui gronde.

    Nous, nous passons aux ACTES !

    Nous devons montrer d’urgence que les Gilets Jaunes sont très largement soutenus par les Français. Nous devons prouver que ce mouvement, né sur internet et concrétisé dans la rue, ne fait que commencer.

    Pour cela, signez cette pétition et diffusez-la le plus largement possible.

    Donnons à ce mouvement son ampleur maximale ! 

    Pour les Gilets Jaunes.

    Pour la France !

    https://damocles.co/soutien-gilets-jaunes/?fbclid=IwAR1i8nvDGasB1vJH1_3AQL2d_1y3D9Knzrsy7RD5YEw2BXD8-rjR7re5PcU

  • Gilets jaunes : le pouvoir met ses menaces à exécution

    Capture-4.png

    C’est effectivement sans complaisance, comme l’avait promis le Président dans ses voeux, que cinquante heures après, l’une des figures les plus emblématiques des gilets jaunes, le chauffeur routier Éric Drouet, l’un des porte-voix d’une « foule haineuse », selon les propres termes présidentiels, a été interpellé.

    Une interpellation mouvementée rue Royale, qu’Éric Drouet avait empruntée, suivi par une trentaine de sympathisants qui avaient ainsi répondu à un mot, posté le matin même sur Facebook, où il se proposait d’aller déposer des bougies sur la place de la Concorde en mémoire des dix gilets jaunes tués depuis le 17 novembre et des deux mille blessés des sept actes de revendications.

    Seconde garde à vue, donc, pour ce rebelle de la République macronienne et pour certains de ses « followers » qui avaient, quelques minutes auparavant, descendu les Champs-Élysées sans autre signe distinctif que leurs petites bougies à piles, sans ce gilet jaune provocateur, sans aucune « intention de nuire », comme l’avait prétendu M. Castaner, au soir du réveillon.

    Il semblerait qu’il soit interdit de marcher dans la rue en groupe, même de façon très fluide et sans mauvaises intentions. C’est ce qui s’est, en tout cas, passé mercredi soir, rue Royale, où une dizaine de fourgons de police et des dizaines de CRS ont bloqué dans une nasse, en face du restaurant Maxim’s, les amis d’Éric Drouet et quelques touristes. Une dame de 75 ans, marchant avec une béquille, a même été bousculée et piétinée… Lorsque, outrée, l’une des « gilets jaunes sans gilet » a protesté auprès d’un CRS, celui-ci lui a répondu qu’elle s’était défendue de la bousculade avec sa béquille. Voilà la politique de celui qui veut nous proposer de retrouver la sérénité.

    Filmées en direct par LCIFrance Info et diffusées en live par des vidéastes comme Brut, Rémy Busine, par France Actus ou Vécu, ces interpellations ont eu lieu après la déclaration d’amour de Jean-Luc Mélenchon à Éric Drouet. Un véritable acte de foi envers celui que le chef de La France insoumise a comparé à son illustre homonyme qui avait fait arrêter le roi Louis XVI à Varennes, en 1791.

    Avec cette garde à vue qui n’aboutira probablement à pas grand chose au plan judiciaire, le pouvoir macronien a décidé d’agir vite et de façon spectaculaire pour tenter d’enrayer cette révolte jaune. Mais, une fois de plus, ce pouvoir agit à l’inverse de ce qu’il devrait faire. Il fallait voir, sur l’ensemble des réseaux sociaux, combien vives ont été les réactions des internautes, gilets jaunes revendiqués ou non, la plupart déclarant que le combat continuerait de plus belle et que le Président Macron en paierait le prix fort. Mélenchon, bien sûr, a tweeté aussitôt son indignation : « De nouveau Éric Drouet interpellé. Pourquoi ? Abus de pouvoir. Une Police politique cible et harcèle désormais les animateurs du mouvement gilet jaune. »

    Il est vrai qu’avec de telles méthodes, on fait de ce gilet jaune un héros, sinon un martyr. Il est à craindre, malheureusement, désormais, qu’une certaine violence ne se déchaîne sur les ronds-points de France, et au cours des prochains actes. De telles interpellations ciblées, ajoutées au nombre incroyable de blessés, ne peuvent que fabriquer ce « peuple haineux » qui ne l’était pas au départ.

    Les vœux présidentiels sont déjà bien loin de ce qu’ils nous promettaient… Abus de pouvoir, instrumentalisation de la police, répression violente. Tout cela n’annonce pas une bonne année 2019…

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-le-pouvoir-met-ses-menaces-a-execution/

  • Gilets Jaune Paris 02/01/2019 La Dictature est en Marche

  • Tarifs de l’électricité : très forte hausse en vue pour février

    Au 1er février 2019, le prix de l'électricité pourrait faire un bond de 2 à 4%. Une augmentation qui arrive au pire moment pour l'exécutif, en pleine mobilisation des gilets jaunes.

    C'est une hausse dont l'exécutif se serait bien passé. La Commission de régulation de l'énergie doit bientôt transmettre à Bruno le Maire et François de Rugy sa proposition pour l'évolution des tarifs réglementés au 1er février.

    Et c'est une hausse de 3 à 4% qui devrait s'appliquer à plus de 25 millions de foyers français selon l'OpinionLe Parisien évoque quant à lui une augmentation de 2,3 % en 2019 et de 3,3 % en 2020 due à l'obligation pour EDF de revendre une partie de sa production nucléaire à ses concurrents.

    En tous les cas, on s'oriente vers une augmentation substantielle des prix.

    Une hausse qui arrive au pire moment pour le gouvernement qui fait face à la grogne des gilets jaunes qui protestent déjà contre l'augmentation des taxes sur le litre d'essence et de diesel prévue en janvier.

    Selon la CLEE, association de consommateurs industriels et tertiaires d’électricité, relayée par Le Parisien, le surcoût pour les consommateurs d’électricité (particuliers et entreprises) pourrait atteindre 1,05 milliard d’euros dès 2019 et 1,55 milliard en 2020 si les autorités ne relèvent pas le plafond de 100 TWh qui correspond aux 25% de la production nucléaire française d'EDF qu'elle doit revendre et qui ne répondraient plus à la demande des alternatifs.

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/tarifs-de-l-electricite-tres-forte-hausse-en-vue-pour-fevrier.html

  • 03/01/2019 Lyon Action Mac Do Il ne paye pas d'impots .

  • Eric Drouet, un meneur des Gilets Jaunes arrêté – Journal du jeudi 3 janvier 2018

     
     
    Social / Eric Drouet, un meneur des Gilets Jaunes arrêté

    Eric Drouet, un meneur emblématique des Gilets Jaunes a été interpellé mercredi à Paris. Une arrestation qui suscite de nombreuses contestations sur les réseaux sociaux et qui agite l’échiquier politique.

    Politique / Les chômeurs à la chicotte

    Pas de quartier pour les chômeurs. Le 31 décembre dernier , un décret a été publié en catimini afin de durcir les sanctions pour les demandeurs d’emploi qui manqueraient à leurs devoirs. Une disposition très critiquée par les syndicats.

    International / L’avenir incertain des Kurdes de Syrie

    Alors que Donald Trump a annoncé le retrait des troupes américaines de Syrie, les Kurdes craignent d’être pris pour cible par Recep Tayyip Erdogan, malgré les appels à la retenue de la communauté internationale.

    https://www.tvlibertes.com/eric-drouet-un-meneur-des-gilets-jaunes-arrete-journal-du-jeudi-3-janvier-2018

  • Réformes, révolution ou renaissance

    6a00d8341c715453ef022ad3ab3525200d-320wi.jpgEn ligne le 31 décembre, le quotidien supposé de référence Le Monde publiait un panorama de ce que les rédacteurs et/ou les maquettistes du journal considèrent comme trois réformes à hauts risques[1].

    De son côté, présentant de manière pathétique la situation, Le Figaro du 2 janvier s'interroge gravement pour déterminer si oui ou non M. Macron pourra poursuivre ses réformes. Car ni l'un ni l'autre des deux organes de presse n'en doute, il s'agit de l'action de "l’exécutif" lequel "se penchera sur l’assurance-chômage, la réforme de l’État et la révision de la loi de 1905"[2].

    Le débat quant au vocabulaire utilisé ne doit pas être sous-estimé. On pourrait presque le tenir pour central dans la crise qui affecte l'État central demeuré jacobin depuis le XIXe siècle. On le résumait de manière ironique autrefois en constatant que ce pays adore les révolutions tout en détestant les réformes.

    Tout pourrait se situer, au départ, dans ce dilemme, sachant que l'on accepte de considérer comme réforme toute décision de l'exécutif publiée au journal officiel. Le mot ne veut plus rien dire, et les commentateurs agréés eux-mêmes contribuent à rendre plus opaques, ou simplement dérisoires, les dispositions légales en les attribuant au gouvernement, chargé par la constitution de les appliquer mais non de les concevoir. Cette violation de l'esprit des lois, constante depuis 1958, aboutit à des textes de rédaction administrative dans une proportion de 99 %, répartis de plus, depuis le marchandage opéré à Maastricht en 1991, entre deux capitales rivales en technocratie, Paris et Bruxelles.

    De ce premier point de vue, un rétablissement de la représentation nationale, et de celle des peuples, paraît l'urgence fondamentale.

    D'un autre côté on s'interrogera, non plus sur le sujet – qui légifère ? – mais sur l'objet : sur quoi porteront les décisions nécessaires.

    Le petit inventaire du Monde nous indique à sa manière où nous en avons été conduits par les communicateurs d'un candidat présenté en 2017 comme le réformateur n° 1, au gré d'un livre qu'on osa intituler "Révolution". Ses dupes d'alors peuvent l'avouer aujourd'hui. Ceux qui s'en disaient convaincus, ceux qui parfois l'avaient acheté et placé sur leurs tables de nuit ne pouvaient pas vraiment l'avoir lu. L'auteur, révolutionnaire d'opérette, se laisse deux ans plus tard surprendre en villégiature de bon goût à Saint-Tropez. Voilà où mène le recours à des professionnels du conseil. Abusant du franglais, ils confondent le mot français peuple et son faux ami américain people.

    Si donc on s'en tient aux projets de la nomenclature précitée on a renoncé en haut lieu, dès 2018, aux grands chantiers promis. On a différé la question des retraites. On a donné verbalement raison aux contestataires. Tout ceci pour s’acheminer vers quelques débats putrides, dont ceux, d’une part, de l’assurance chômage, inextricable puisque les syndicats n’en veulent pas, et, d’autre part, de ce qu’on appelle toilettage de la loi de séparation de 1905.

    Sur la transformation envisagée des pratiques laïques nous serons vite amenés à tirer encore plus fort sur la sonnette d'alarme. On se propose de violer deux principes essentiels du texte législatif. Accouché dans la douleur, il a été curieusement incrusté dans la doctrine constitutionnelle depuis le préambule de 1946, qualifiant la France de république laïque. Cet État avait décidé de ne plus salarier aucun culte. Il se propose désormais de subventionner l'islam. Il ne reconnaît en principe aucune des trois religions implantées en France depuis des siècles. Mais il ambitionne d'organiser, d'administrer et de former cette prédication communautaire qui, en théorie du moins, ne veut ni clergé ni frontière et ne se revendique que d'une seule langue, qui n'est pas la nôtre.

    Rien de tous ces projets à court ou moyen terme ne viendra ni du peuple français dans son ensemble, ni de nos syndicats subventionnaires et sclérosés, encore moins de notre administration de plus en plus tentaculaire et paralysante.

    La renaissance du pays, de ses libertés professionnelles et régionales, ne s'inscrit toujours pas à l'ordre du jour de cette confusion entre réformes impossibles et révolutions infructueuses. Telle demeure cependant l'urgence pour guérir la grande pitié de ce malheureux royaume.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Au premier trimestre 2019, trois réformes à hauts risques" par Benoît Floc'h, Cécile Chambraud et Sarah Belouezzane.
    [2] cf. sous-titre de l'article précité du Monde.

    https://www.insolent.fr/

  • Le gouvernement réprimerait-il plus facilement les gilets jaunes que les Black Blocs ?

    Capture-3-845x405.png

    Que ne dirait-on pas, si ça se passait au pays de Poutine ? Éric Drouet, une figure des gilets jaunes, vient encore d’être placé en garde à vue, hier soir, pour « organisation d’une manifestation sans déclaration préalable ». Il aurait eu l’intention, avec une cinquantaine de personnes, de se rendre place de la Concorde pour honorer les morts et les blessés du mouvement. Oh, le vilain garçon ! Cette interpellation vient s’ajouter aux 4.570 gardes à vue opérées. De quelle autorité fait preuve le gouvernement ! Après avoir fait le dos rond, le voilà, enfin, qui montre ses griffes !

    Selon RTL, qui cite les chiffres du ministère de la Justice, entre le 17 novembre et le 17 décembre, 219 personnes ont été incarcérées : un chiffre record dans le cadre d’un mouvement social. 697 comparutions immédiates ont eu lieu, des centaines d’audiences sont attendues dans les prochains mois. Plusieurs gilets jaunes ont déjà été condamnés à des mois de prison ferme, sans possibilité d’aménagement de peine. Vous êtes sûr que cela se passe bien, en France ? Oui ! La France de Macron.

    Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, les Black Blocs du 1er mai, les jeunes des zones de non-droit, et même les fichés S, c’est de la bibine à côté des gilets jaunes. Des anges, vous dis-je ! Eux n’ont pas l’intention de prendre d’assaut l’Élysée ni de promener au bout d’une pique la tête de nos élites ! Une question vient à l’esprit : et si le gouvernement montrait les muscles quand il n’y a pas trop de risque ? Au début, il n’en menait pas large, pas plus que le Président qui, après un silence qui en disait long, passa de la contrition à la menace.

    Les élus LREM reprennent du poil de la bête. Pendant quelques semaines, ils étaient restés mal à l’aise, ne sachant trop à quel saint se vouer. Les plus hardis avançaient qu’ils s’attendaient à ce mouvement de protestation, qu’ils auraient bien voulu prendre les devants. Maintenant, ils ont appris à distinguer les gilets jaunes inoffensifs et les extrémistes que leur maître a désignés et qu’il faut mettre hors d’état de nuire.

    C’est sans doute une caractéristique de la nature humaine de croire qu’on peut, par des postures autoritaristes, se forger une nouvelle légitimité. Mais ce n’est pas son meilleur côté. Réagissant à l’arrestation d’Éric Drouet, Gérald Darmanin a dénoncé « des dérives extrêmement fortes », des appels à « des insurrections armées », à « marcher sur l’Élysée ». On ne lui connaissait pas tant d’imagination, à ce technocrate, qu’on savait plutôt habile à inventer de nouvelles taxes. Il trouve « tout à fait normal que la police puisse arrêter les gens qui commettent des actes délictueux ». Eh bien, monsieur le Ministre, rassurez-vous : la plupart des Français, aussi !

    Ce qu’ils ne trouvent pas normal, c’est qu’il y ait apparemment deux poids deux mesures, et que la fermeté ne s’applique pas, en l’occurrence, aux plus dangereux. Il ne s’agit pas de critiquer les policiers, qui ne font qu’obéir aux ordres de leur hiérarchie. Ni même les juges, qui ne sont pourtant pas à l’abri de toute pression. Nous n’avons plus, en France, de « police politique » ni de « justice d’exception ». Les croisés de la Macronie proclament, la main sur le cœur, qu’ils respectent « l’État de droit ». Pourtant, allez savoir pourquoi, un doute s’insinue dans l’esprit des Français sur la bonne foi du gouvernement.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-reprimerait-il-plus-facilement-les-gilets-jaunes-que-les-black-blocs/