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social - Page 277

  • Acte 8 des Gilets jaunes : les manifestants convergent vers l'Assemblée à Paris (EN CONTINU)

    Ce 5 janvier, les Gilets jaunes se sont à nouveau donné rendez-vous pour l'acte 8 de la mobilisation. Des rendez-vous sont fixés dans plusieurs quartiers parisiens et sur les places principales des villes de province.

    Mise à jour automatique
    • RT retransmet en direct l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes. Nos correspondants rapportent toute l'actualité de ce dimanche 5 janvier dans la capitale et en province.

    • Les affrontements entre forces de l'ordre et Gilets jaunes se poursuivent à Toulouse, notamment sur la place du Capitole.

      la suite sur RTFrance

  • Gilets Jaunes “acte VIII” : un combat sans fin ? – Journal du vendredi 4 janvier 2018

    Social / Gilets Jaunes “acte VIII” : un combat sans fin ?

    Alors qu’une partie du mouvement des Gilets Jaunes a remis une lettre ouverte au président de la République, les contestataires entament leur 8ème semaine de mobilisation. Un phénomène qui, même s’il baisse, aura changé la face du quinquennat Macron.

    Politique / La bonne année des politiques

    Société / 2018, explosion des actes anti-chrétiens

    Les actes anti-chrétiens en forte hausse en 2018… alors que les attaques contre l’islam et le judaïsme sont passés à la loupe dans la presse généraliste, le rapport annuel de l’Observatoire de la Christianophobie vient démontrer une nouvelle fois que le christianisme est la religion la plus stigmatisée de France.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-acte-viii-un-combat-sans-fin-journal-du-vendredi-4-janvier-2048

  • Attention, les gentils et les méchants en gilet jaune font un carton !

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    Elle s’appelle Marguerite. Et ça lui va comme un gant. Car plantée, jolie et élancée, devant son rond-point, elle ressemble, avec son gilet jaune, à ces floraisons printanières qui masquent un temps, pour le plus grand bonheur de l’automobiliste, l’art contemporain de sous-préfecture qui trône au milieu.

    On a envie aussi de la nommer Catherine. Deneuve. Car sa vidéo – inspirée des méchants et des gentils de Michel Fugain – a le charme gracieux et insolent des Demoiselles de Rochefort… emblématiques d’une France que l’on n’appelait pas encore périphérique.

    Magie des réseaux sociaux, sa chorégraphie familiale – qui ne veut pas dire amateur, car Marguerite est une pro du chant lyrique et du jazz, il suffit du reste de l’entendre chanter, la regarder danser avec toute sa petite troupe pour le comprendre très vite – « a été vue plus de 500.000 fois sur Facebook, sans compter près de 20.000 partages », selon Le Parisien, qui rapporte encore que Marguerite est « dépassée par le buzz de sa chanson sur les gilets jaunes »qui « cartonne ».

    Ceux qui pensaient que les gilets jaunes n’étaient qu’un ramassis de grognons rassis peuvent visiblement aller se rhabiller. Marguerite, c’est la fraîcheur incarnée et la transgression à fond : pensez, dans ses autres chansons que l’on peut trouver ici et là sur la Toile, de son timbre doux qui ferait passer Carla Bruni pour une fumeuse invétérée, elle ne parle que d’amour – parfois trahi -, de mariage et de maternité. Elle est dangereuse, il faut l’arrêter comme Drouet !

    Les « gentils » de Michel Fugain, en 1973 – autant dire bien, bien avant que Marguerite ne voie le jour -, étaient les « braves gens » de Georges Brassens, ceux qui décident, dans leur monde manichéen, du bien, de la vérité et de la respectabilité.

    46 ans plus tard, révolution copernicienne, ce sont les méchants de jadis qui n’aiment plus du tout que l’on suive une autre route qu’eux – « Soixante-huitards accomplis, les gentils ont peur des pavés maintenant… des méchants ! / Qui gaze aux bombes lacry ? Les gentils ! Et qui se retrouve devant ? Les méchants ! » – et les bourgeois propres sur eux, les « petits commerçants » qui « veulent élever leurs enfants » sont devenus les méchants dissidents.

    D’aucuns appelleraient cela l’émergence d’une contre-culture. Si celle-ci a le visage de Marguerite – qui n’est guère celui d’une tricoteuse au pied de la guillotine -, elle n’est ni violente, ni agressive, n’est en aucun cas un danger pour les forces de l’ordre qu’elle trouverait sur sa route. Mais pourrait en représenter un sérieux, en revanche, pour tout un système à bout de souffle.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/attention-les-gentils-et-les-mechants-en-gilet-jaune-font-un-carton/

  • I-Média n°231 – Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    02:10 Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    Face au parti-pris médiatique et à l’absence de pluralité d’opinion, les Gilets Jaunes ont décidé de passer à l’offensive contre les médias.

    19:00 Zapping

    Alors que l’immigration massive – illustrée par ces Africains sortant d’un matelas – continue à battre son plein, Aurélien Taché, député LREM proche de Macron, explique que les élections européennes seront un référendum à ce sujet.
    Pendant ce temps, Eric Drouet – l’une des figures des Gilets Jaunes – a été arrêtée à Paris.

    28:35 Les banlieues en flamme, les médias voient flou

    Comme chaque année à la Saint-Sylvestre, des centaines de véhicules sont incendiés. Un phénomène largement minorée par des médias qui ont peur de stigmatiser la population immigrée.

    32:40 Les Tweets

    Deux bonnes nouvelles notamment. En Italie, les aides à la presse seront progressivement supprimées ! En France, le courageux Marin a été décoré de la Légion d’Honneur.

    38:20 Des vœux présidentiels, dévoués journalistes

    Si une large majorité de Français n’a pas été satisfaite par les vœux d’Emmanuel Macron, ce dernier peut compter sur le soutien de plusieurs journalistes.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n231-les-gilets-jaunes-ripostent-contre-les-medias

  • Macron face aux gilets jaunes : le pays légal face au pays réel

    Macron face aux gilets jaunes : le pays légal face au pays réel

    Analyse d’Academia Christiana :

    La crise des gilets jaunes a réussi à ébranler durablement l’édifice dès le départ fragile d’E. Macron.  Depuis mi-novembre, des centaines de milliers de français de tous horizons, pour partie sans engagement politique, se sont engagés, de manière très visible dans la rue, à travers le port symbolique du gilet jaune, contre le train de réformes engagées par Macron ainsi que l’ensemble des mesures, dites « de réforme que la France doit conduire » que le pouvoir français porte inlassablement depuis un trop grand nombre d’années. La grande bouderie des français vis-à-vis de la politique est terminée, les français ont été pris d’une violente prise de conscience, qui résonne avec sa riche histoire révolutionnaire, suite à une énième hausse de taxe que Macron et sa clique leur demandaient de supporter. Macron a inventé le quinquennat de 18 mois, le pays paraît dorénavant ingouvernable et la sécession entre la France d’en haut- pays légal et le reste de la France- pays réel est désormais installée.

    On compare quelquefois Macron à Giscard. Celui-ci avait déjà cherché en son temps à « moderniser la France ». Giscard, déjà en son temps, avait adopté un programme de libéralisation de l’économie pour faire rentrer dans le rang cette « puissance moyenne », qualificatif qu’il affubla au pays qu’il dirigeait !… Il est amusant de constater que, déjà en son temps, Giscard faisait face à une hausse du prix des carburants, du fait des chocs pétroliers successifs des années 70. Par libéralisation de l’économie, il fallait entendre dérégulation du marché en désindexant tous les prix. Près d’un demi-siècle plus tard, Macron tente vainement de faire marcher un marché qui ne marche désormais plus depuis la crise de 2008. En effet, même des économistes libéraux comme C. Gave dénonce la réalité de vrais prix pour l’entrepreneur puisque le premier des prix, le taux d’intérêt, ou aussi appelé « le prix de l’argent », a été tellement manipulé par les banques centrales ces dernières années (allant jusqu’à voir apparaître ce non-sens économique que sont les taux négatifs !), que tous les autres prix qui en découlent, surtout en zone euro, sont faussés. Ceux-ci se trouvent d’abord pris dans des bulles- surtout les actifs immobiliers et les actions- qui corrompent leur valeur réelles. Ils sont ensuite frappés de discrédits auprès du peuple lorsqu’on annonce, d’un côté, que la zone euro a vaincu la lutte contre l’inflation et que le peuple ne fait que dénoncer l’inflation galopante des prix des matières premières, écrasé par un budget alimentation qui prend de nouveau dans l’Histoire une part prépondérante chez de plus en plus de ménages. Avec Macron, le gouvernement de la France laisse transparaître totalement son absence de souveraineté par une omniprésence de la communication, une navigation à vue par une technocratie sûre d’elle et de son expertise comme sous Giscard considérant qu’au fond le bas peuple est bien peu apte à comprendre les tenants et les aboutissants de la tenue du gouvernail, et enfin un amateurisme pour le moins édifiant qu’on ne pouvait au moins pas reprocher à un R. Barre qui maîtrisait son sujet. Là où de Gaulle se plaçait en stratège pour le paquebot France, la Présidence de la République en est réduite aujourd’hui à élaborer des « tactiques de com’ » grossières et indignes de la fonction. Le naufrage est consternant. Giscard cherchait à « rassembler deux français sur trois », son épigone politique près d’un demi-siècle plus tard, en rassemble la même proportion contre lui.

    Le pouvoir est face à une crise dont il ne veut même pas imaginer la profondeur et l’étendue. Cette crise embrasse l’ensemble des mauvaises décisions prises depuis plus de 40 ans. Aussi bien sur le plan de l’aménagement du territoire, fracturé entre métropoles et zones périphériques, que sur celui de la révoltante répartition des richesses à l’œuvre, résultat d’une globalisation néo-libérale, loin d’être préservée en Europe mais plutôt menée tambour battant. Devant la situation d’urgence qui voit des millions de français démunis jetés dans la grande précarité ou encore une classe moyenne assommée d’impôts et de taxes, la crise sociale a éclaté aux yeux de tous. Les choix budgétaires sont contestés au point de remettre en cause un fondement démocratique indispensable : le consentement à l’impôt. Plus grave encore, le problème évident de représentativité et de légitimité démocratique du pouvoir élu en 2017 s’est cristallisé dans ce soulèvement populaire des gilets jaunes. Faute d’être entendus et représentés, ils réclament à cor et à cri le Référendum d’Initiative Citoyenne (baptisé « RIC ») qui permettrait d’imposer électoralement leurs revendications multiples et qui remettrait en place le circuit de démocratie directe en complément, et non en substitution, d’un circuit de démocratie représentatif aujourd’hui rouillé jusqu’à l’os par des “élites” LREM en-dessous de tout. Non pas que la France n’a pas besoin d’élites, ce rôle est généralement dévolu à la haute administration, mais elle a un besoin urgent d’élites éclairées, c’est-à-dire servant le bien commun et non quelques intérêts particuliers obscurs.

    La « révolte des élites » (C. Lasch) qui a marqué la fin des 30 Glorieuses et le tournant des années 70-80 dans le monde occidental arrive aujourd’hui à son terme. La présidence Giscard de 1974-1981, le tournant de la rigueur opéré par F. Mitterrand en 1983, les élections de Thatcher en 1979 au Royaume-Uni et de Reagan aux États-Unis en 1980 ont été les symboles les plus éminents de « la contre-révolution libérale » qui s’est abattue sur le monde occidental et qui a drainé avec elle une financiarisation sans précédent de l’économie, la prise de pouvoir des actionnaires sur les salariés et les entrepreneurs ou encore la flexibilisation sans fin du marché du travail pour que les pays riches, surtout ses travailleurs, s’adaptent à la globalisation à l’œuvre en abaissant leurs coûts salariaux. En Europe, cette « contre-révolution » monétariste, qui met la lutte contre l’inflation au premier rang des priorités, bien avant celle de la lutte contre le chômage, a été gravé dans le marbre des traités avec d’abord l’Acte Unique au milieu des années 80, puis Maastricht au début des années 90, désormais prison juridique et financière dans laquelle des pays entiers d’Europe se sont enferrés pour le plus grand bénéfice de l’industrie allemande. J. Delors, artisan de ces sauts successifs vers l’Europe fédérale, du haut de sa présidence à la Commission Européenne pendant une décennie, F. Mitterrand qui n’y comprenait rien à l’économie et qui croyait avoir « cloué les mains de l’Allemagne sur la table de l’euro », et, au-delà ; la majorité de la classe politique complice sont les principaux Frankenstein de ce monstre économique et financier. Son bilan est déjà désastreux en termes financier, économique et social pour une large partie de l’Europe, y compris l’Allemagne, détenteur pour rappel du record de travailleurs pauvres sur son sol. Ces textes qui fondent aujourd’hui la majeure partie de notre architecture juridique et financière doivent être invalidées par les faits, remis à plat et remplacés par une autre armature fondatrice d’une Europe des Nations disposant chacun de leurs frontières migratoires et économiques et qui adaptent leurs politiques macroéconomiques monétaires et budgétaires à leurs économies. En ce début de XXIème siècle, notre belle civilisation européenne se trouve clairement à la croisée des chemins, c’est-à-dire à un tournant crucial de son Histoire. Par sa richesse, son art de vivre et sa beauté, notre continent doit être débarrassé et préservé des divers assauts des mondialistes qui en ont fait un laboratoire d’essai à leurs finalités funestes, point de départ à des projets plus vastes encore. Le vent est en train de tourner partout ailleurs et même en son sein avec l’arrivée au pouvoir de nationalistes de tout poil. Le monde unipolaire d’après-guerre froide qui a vu les États-Unis dominer le monde et dicter sa conduite à de multiples autres pays touche difficilement mais sûrement à sa fin. La décision récente de D. Trump de retirer les troupes américaines de la Syrie et de l’Afghanistan en est le meilleur symbole. De nouvelles puissances ont émergé et s’affirment sur le plan géopolitique. Il est donc plus que temps de mettre un coup d’arrêt à ce désordre international sur lequel s’arc-boutent encore les eurofanatiques et construire un ordre international basé sur le respect des souverainetés des peuples, préalable indispensable en tout envenimement intérieur fatal dans chacun des pays affectés par ces piétinements politiques et économiques. La prise de pouvoir de nationalistes apaise les peuples qui ont besoin d’un grand bol de ré-enracinement culturel et économique tandis que la persistance au pouvoir des mondialistes excite toujours davantage les divisions internes et les crises existentielles des peuples qu’ils « administrent » depuis trop longtemps.

    Il ne faut pas être dupe : Macron n’est que le relai et le laquais d’intérêts bien plus puissants qui ont participé à sa propulsion à la tête de l’État en 2016-2017 avec la complicité coupable d’un système médiatique qui l’a porté au pinacle à coup de matraquage cognitif. Cette propagande digne d’un État totalitaire a déshonoré notre pays. Dans la tourmente, Macron et son équipe ont pris des mesures clairement insuffisantes et à côté des attentes des français. Elles ont cependant eu le mérite de révéler au grand jour que le dérapage budgétaire afférent a été vu avec des gros yeux par Bruxelles, contraignant le gouvernement à faire marche arrière sur certaines de ces mesures, avant de se raviser devant la révolte populaire qui grondait. Cette complaisance de la part de la Commission pour un déficit bien supérieur à ce qu’affiche l’Italie, pourtant mise en cause pour déficit excessif, met en lumière l’hypocrisie de la technocratie bruxelloise vis-à-vis des “populistes” et de gouvernements européens ne rentrant pas exactement dans la ligne fixée par ces commissaires non élus, au premier rang duquel figure l’éminent alcoolique J-C. Juncker, gage de sérieux évident de cette UE qui marche à l’envers.

    Complètement dépassé par le phénomène, Macron a choisi de durcir la répression à l’encontre de ces français désarmés qui vont, dès lors, se radicaliser d’autant plus. La sécurité de sa fonction est clairement en danger à chacun de ses futurs déplacements en province tant la révolte des français est exacerbée. Les tactiques sécuritaires visant à diviser sans fin le mouvement au fil des dernières semaines n’étaient que des entourloupes faisant gagner du temps mais ne réglant pas le sujet de fond. Affolé, le pouvoir pratique un deux poids deux mesures parfaitement scandaleux : tandis que d’un côté, une totale impunité  se ressent à l’encontre du cas A. Benalla, objet de nouvelles révélations, ou encore des flambées de voitures devenues traditionnelles à la Saint-Sylvestre par les racailles, le dispositif policier resserre son étau sur les gilets jaunes. La légitimité démocratique qui était au départ fragile se trouve de plus en plus radicalement contestée par un nombre grandissant de français et les élections européennes ne suffiront pas à canaliser cette colère légitime. Macron et sa caste aiment souvent répéter à l’envie, comme pour donner une consistance au fait de reproduire inlassablement les mêmes mesures éculées que “le monde change vite, que la France ne peut pas rester immobile, qu’elle doit s’adapter à la mondialisation”. Effectivement: la donne politique bascule à une vitesse vertigineuse et le destin de notre cher Président est presque scellé avant d’avoir accompli la moitié de son mandat. S’il en reste là, Macron restera dans l’Histoire de France comme le représentant d’un pouvoir bancaire autoritaire qui aura gouverné d’abord sans son peuple puis de plus en plus contre son peuple.

    Ce site recense la liste non exhaustive des gilets jaunes tués ou blessés par les forces de l’ordre durant les manifestations.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-face-aux-gilets-jaunes-le-pays-legal-face-au-pays-reel/

  • Message important Pour tous les Gilets Jaunes A Partager 2019

  • Acte 8 : retirer son gilet jaune, la nouvelle stratégie des contestataires face à la police

    Pour l’acte 8 samedi, les manifestants laisseront leur gilet jaune au placard et resteront en « civil » pendant leur rassemblement.

    La consigne tourne en boucle sur les réseaux sociaux à la veille de l’acte 8, prévu ce samedi à Paris. « Il est peut-être temps pour les citoyens de France qui ont adopté le gilet jaune comme signe de protestation de le retirer», écrit Priscillia Ludosky, l’une des figures des contestataires. Et de baisser la garde ? Bien au contraire, selon sa lettre adressée à la fois au président de la République et à ceux qui se préparent à converger vers la capitale. […]

    La manifestation parisienne a cette fois été déclarée en bonne et due forme. Elle prévoit une allocution à 14 heures avant un défilé de l’Hôtel de Ville vers l’Assemblée nationale, «dans le calme» martèlent depuis deux jours les chefs de file du mouvement. Le mot d’ordre est de « se présenter dans les rues, sur les places, comme les simples citoyens qu’ils sont, sans gilet jaune, sans armes face aux grenades et aux matraques». Un symbole en remplacera un autre, avec l’image d’une foule à découvert face à une horde en uniforme. […]

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1136289-acte-8-retirer-son-gilet-jaune-la-nouvelle-strategie-des-contestataires-face-a-la-police

  • Stratégie de la tension et petits pions

    gustave-dore-bis-243x300.jpgL’acte 8 des gilets jaunes se déroulera demain et, pour annoncer la couleur,  a été  précédé par la diffusion d’une lettre adressée à Emmanuel Macron sur la  page Facebook du groupe « La France en colère », validée par 300 000 personnes rapporte la presse. Cette missive, qui se veut une réponse aux vœux  de M. Macron (qui n’ont pas suscité l’adhésion des Français) du 31 décembre,  sera lue demain  lors des rassemblements citoyens. Le ton en est résolument offensif : « La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux, des sans dents, des gens qui ne sont rien.  » Ce message  revient sur les exigences de démocratie directe (RIC),  les critiques énoncées  contre le système financier et les lobbies qu règnent à la tête de l’Etat.  Il  évoque aussi, exemple  pour le coup assez discutable, la révolution  orange qui a renversé le pouvoir en Ukraine. Discutable tant il est vrai que  ladite révolution a été suscitée par des officines très troubles,  au profit de groupes,  de puissances, dont le désintéressement, la fibre populiste et la spontanéité ne sont pas les qualités qui sautent immédiatement aux yeux…

    Comme un symbole de l’incompréhension entre la France d’en bas et le régime, c’est au moment ou l’opposition, notamment les élus et dirigeants du RN, s’indignaient de l’interpellation du gilet jaune Eric Drouet mercredi soir soir place de la Concorde – « une atteinte à l’état de droit » a jugé Gilbert Collard -  pour avoir  voulu rendre hommage pacifiquement aux gilets jaunes gravement blessés lors des manifestations, que l’on apprenait que  Christophe Castaner  entretenait une stratégie de la tension.  Le ministre de l’Intérieur a ainsi demandé  aux préfets d’agir par la force pour  «la  libération complète et définitive » des centaines de  ronds-points  occupés par les opposants à la macronie .

    Libération des ronds points mais pas des banlieues, travaillées depuis des décennies par des officines liées à des gouvernements étrangers , notamment  via la prosélytisme d’associations allogènes, de pays soucieux d’y enraciner l’islam radical, mais aussi au nom d’une autre internationale, celle visant  à la propagation de l‘idéologie multiculturaliste et  mondialiste. Un article de Marianne publié sur son site hier, revient sur cette offensive, se drapant derrière de nobles sentiments, visant à déghettoïser les habitants des quartiers pluriels , à favoriser leur accès à l’emploi: «Depuis bientôt quinze ans, le gouvernement américain, appuyé par de grandes fondations, s’emploie à favoriser l’intégration des minorités dans notre pays, en partant du postulat que la France est un pays raciste. Cette politique d’influence mobilise des moyens impressionnants et donne des résultats. Toute la question est de savoir lesquels (…). La grande banque d’affaires américaine JP Morgan va investir 30 millions de dollars sur cinq ans (26 millions d’euros) dans les quartiers populaires d’Ile-de-France, et plus particulièrement de Seine-Saint-Denis. Muriel Pénicaud, ministre du Travail et ancienne DRH de Danone, applaudit. JP Morgan encourage  l’emploi inclusif pour plus d’habitants de Seine-Saint-Denis grâce à cet ambitieux investissement philanthropique , qui va irriguer le  bassin de talents diversifiés et de petits entrepreneurs prometteurs que constituent les banlieues françaises. Le mécénat s’inscrit dans le cadre d’un programme baptisé Advancing Cities, doté de 500 millions de dollars, à travers lequel la banque entend faciliter « l’accès des quartiers populaires aux opportunités économiques (…). Sur le fond (le geste de JP Morgan) s’inscrit dans un mouvement de philantropie américaine maintenant bien établi en faveur des banlieues françaises». Geste dont bénéficie également est-il indiqué  le très  controversé et anti-gaulois   Conseil représentatif des institutions noires de France (Cran) de Louis Georges Tin et ses délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices, qui se voit gratifier de  150 000 euros…

    Nous avons plusieurs fois évoqué sur notre blogue l’active stratégie d’influence  vis-à-vis des minorités issues de l’immigration non européenne en France menée par les Etats-Unis,  les programmes américains destinés à former les futurs «leaders  français issus des minorités » comme celui des Young leaders qui,  après les émeutes de 2005  a cherché à recruter prioritairement des membres des minorités visibles. Cette « offensive de charme » auprès de la France plurielle,  le journaliste du Monde, Luc Bronner  l’expliquait en 2010 comme «une volonté  d’identifier les  futurs leaders , notamment  issus des minorités  et principalement  les leaders musulmans depuis le 11 septembre 2001.  Cette opération de séduction  des  (futurs) leaders  musulmans dans les pays occidentaux est une des clés  des  futurs  rapports  (des Etats-Unis) avec le monde musulman » indiquait-il.

    La même année, le site communautaire oumma.com, faisait état de notes émanant de l’ambassade américaine à Paris,  révélés par wikileaks: «La France n’a pas seulement un problème d’intégration ou d’immigration ; elle doit aussi agir pour donner une place aux musulmans dans l’identité française (affirmait un diplomate américain). Les mémos de la période 2005/2010 font globalement état de la même préoccupation pour les Etats-Unis : inciter discrètement les autorités françaises à s’inspirer de l’expérience américaine en matière de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité. Pourquoi un tel intérêt ? L’une des raisons affichées, et qui n’est guère un secret de polichinelle, est la volonté de combattre le terrorisme en s’attaquant à la racine : le sentiment de déclassement social qui pourrait, selon le Département d’Etat, entraîner une dérive de certains jeunes vers le radicalisme et la lutte armée.»

    «Evidemment, il s’agit aussi pour les Etats-Unis de repérer dans la société civile ceux qui, demain, auront un rôle influent dans les sphères politiques, économiques, médiatiques et culturelles. Nouer des contacts et proposer des échanges transatlantiques a toujours été une pratique de la politique étrangère américaine. Seule différence, cette fois-ci : ne plus s’intéresser uniquement aux produits des élites traditionnelles mais sélectionner de plus en plus de jeunes leaders d’opinion de culture musulmane et issus des banlieues. Une politique agressive et efficace mais dérangeante pour les autorités françaises qui payent de la sorte le dédain manifeste de la République à l’encontre de ses enfants les plus typés. Comme le déplorait l’ancien ambassadeur américain dans un mémo du 9 novembre 2005,  le vrai problème est l’échec de la France blanche et chrétienne à considérer ses compatriotes à la peau sombre et musulmans comme des citoyens à part entière ».

    Nous le notions alors pour notre part,  peut-on reprocher aux Etats-Unis de pousser leurs pions, de  défendre ce qu’ils estiment être leurs intérêts –du moins ceux de son Etat profond – en consolidant leurs positions chez nous ? Le caractère scandaleux de cette  stratégie d’influence,  menée conjointement avec  « la  promotion mondiale de la diversité », c’est qu’elle  ne rencontre aucune opposition de la part de ceux  qui sont normalement en charge de la défense de notre souveraineté. Et il convient surtout de ne pas se tromper de priorité: le vrai problème, dont découle beaucoup d’autres affirme Bruno Gollnisch, est bien la poursuite de l’immigration de peuplement,  dont certains voudraient accélérer le caractère invasif, via le pacte de Marrakech. Flux massifs qui empêchent mécaniquement toute assimilation et même génère dans les zones plurielles une assimilation à rebours.  Ce qui, loin  d’être un simple échec de la France blanche et chrétienne, signe à terme la disparition  pure et simple de notre identité nationale.

    https://gollnisch.com/2019/01/04/strategie-de-la-tension-et-petits-pions/

  • SOUTENONS TOUS ENSEMBLE LES GILETS JAUNES !

    soutien-gilets-jaunes.jpg

    Avec les Gilets Jaunes, la France se lève.

    La hausse des taxes sur le carburant est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La France se lève. Et rien ne l’arrêtera.

    Car chacun se lève pour défendre son prochain, les Français appauvris, les classes moyennes, tous ceux qui sont écrasés d’impôts et méprisés.

    Les Français enfilent leur gilet jaune.

    Un gilet de sécurité, qu’on enfile en cas d’accident de la route. Car c’est bien d’un tragique accident dont il s’agit : la France fonce dans le mur à pleine vitesse, à cause de ses dirigeants.

    Aussi, nous devons soutenir tous les Gilets Jaunes partout où ils se mobilisent. En signant cette pétition, vous dites à chaque Français :

    • Oui, vous avez raison de ne plus supporter le matraquage fiscal !
    • Oui, nous sommes vraiment pris pour des vaches à lait !
    • Oui, il faut se mobiliser pour faire entendre notre ras-le-bol !

    Et à Emmanuel Macron et son gouvernement : 

    • Non, nous ne sommes pas des “beaufs” !
    • Non, nous ne sommes pas des “Français moyens très moyens” !
    • Non, nous ne sommes pas “radicalisés” ! 

    Nous sommes des pères et mères de famille, des artisans, des agriculteurs, des fonctionnaires, des chômeurs, des employés, des retraités, des chefs d’entreprise...

    Nous sommes de toutes les générations. 

    Nous venons de villages, de villes, de la campagne, de toute la France. Nous voulons simplement vivre des fruits de notre travail. 

    Nous agissons près de chez nous. Nous nous relayons pour maintenir la mobilisation. Nous nous serrons les coudes. Nous laissons passer les ambulances, nous respectons les pompiers.

    Nous sommes pacifiques, mais DÉTERMINÉS.

    Nous sommes le peuple français et nous en avons ASSEZ !

    ASSEZ de votre mépris et de vos insultes.

    ASSEZ de vos mensonges et de votre manipulation grossière.

    ASSEZ de vos taxes pour payer vos déficits et vos gaspillages.

    Vous êtes censés diriger notre pays, être à son service. Et que faites-vous ? Vous nous faites subir un matraquage fiscal infernal !

    Et vous vous moquez de nous !

    • Avec mépris, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement fustige les « gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel ».
    • Gérald Darmanin, ministre du Budget, évoque ses dîners à 200 euros (!) pour prétendre qu’il comprend les Gilets Jaunes.
    • Christophe Castaner s’est encore moqué des Gilets Jaunes samedi 24 en parlant de « séditieux », et en prétendant que la mobilisation s’affaiblit !

    Vous êtes complètement déconnectés ! 

    Votre taxe sur les carburants explose, soi-disant pour financer l’écologie ?

    C’est un MENSONGE ! Car votre projet de loi rectificatif transfère 577 millions du budget pour l’écologie vers le budget général.

    La vérité, c’est que vous cherchez une excuse pour augmenter encore les taxes !

    Vous nous traitez de tous les noms pour essayer de nous discréditer...

    alors que nous avons simplement du mal à boucler nos fins de mois.

    Macron refuse de reconnaître la légitimité de la mobilisation. Depuis le début, il essaie de minimiser l’ampleur du mouvement. Avec son gouvernement, il méprise la contestation qui gronde.

    Nous, nous passons aux ACTES !

    Nous devons montrer d’urgence que les Gilets Jaunes sont très largement soutenus par les Français. Nous devons prouver que ce mouvement, né sur internet et concrétisé dans la rue, ne fait que commencer.

    Pour cela, signez cette pétition et diffusez-la le plus largement possible.

    Donnons à ce mouvement son ampleur maximale ! 

    Pour les Gilets Jaunes.

    Pour la France !

    https://damocles.co/soutien-gilets-jaunes/?fbclid=IwAR1i8nvDGasB1vJH1_3AQL2d_1y3D9Knzrsy7RD5YEw2BXD8-rjR7re5PcU

  • Gilets jaunes : le pouvoir met ses menaces à exécution

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    C’est effectivement sans complaisance, comme l’avait promis le Président dans ses voeux, que cinquante heures après, l’une des figures les plus emblématiques des gilets jaunes, le chauffeur routier Éric Drouet, l’un des porte-voix d’une « foule haineuse », selon les propres termes présidentiels, a été interpellé.

    Une interpellation mouvementée rue Royale, qu’Éric Drouet avait empruntée, suivi par une trentaine de sympathisants qui avaient ainsi répondu à un mot, posté le matin même sur Facebook, où il se proposait d’aller déposer des bougies sur la place de la Concorde en mémoire des dix gilets jaunes tués depuis le 17 novembre et des deux mille blessés des sept actes de revendications.

    Seconde garde à vue, donc, pour ce rebelle de la République macronienne et pour certains de ses « followers » qui avaient, quelques minutes auparavant, descendu les Champs-Élysées sans autre signe distinctif que leurs petites bougies à piles, sans ce gilet jaune provocateur, sans aucune « intention de nuire », comme l’avait prétendu M. Castaner, au soir du réveillon.

    Il semblerait qu’il soit interdit de marcher dans la rue en groupe, même de façon très fluide et sans mauvaises intentions. C’est ce qui s’est, en tout cas, passé mercredi soir, rue Royale, où une dizaine de fourgons de police et des dizaines de CRS ont bloqué dans une nasse, en face du restaurant Maxim’s, les amis d’Éric Drouet et quelques touristes. Une dame de 75 ans, marchant avec une béquille, a même été bousculée et piétinée… Lorsque, outrée, l’une des « gilets jaunes sans gilet » a protesté auprès d’un CRS, celui-ci lui a répondu qu’elle s’était défendue de la bousculade avec sa béquille. Voilà la politique de celui qui veut nous proposer de retrouver la sérénité.

    Filmées en direct par LCIFrance Info et diffusées en live par des vidéastes comme Brut, Rémy Busine, par France Actus ou Vécu, ces interpellations ont eu lieu après la déclaration d’amour de Jean-Luc Mélenchon à Éric Drouet. Un véritable acte de foi envers celui que le chef de La France insoumise a comparé à son illustre homonyme qui avait fait arrêter le roi Louis XVI à Varennes, en 1791.

    Avec cette garde à vue qui n’aboutira probablement à pas grand chose au plan judiciaire, le pouvoir macronien a décidé d’agir vite et de façon spectaculaire pour tenter d’enrayer cette révolte jaune. Mais, une fois de plus, ce pouvoir agit à l’inverse de ce qu’il devrait faire. Il fallait voir, sur l’ensemble des réseaux sociaux, combien vives ont été les réactions des internautes, gilets jaunes revendiqués ou non, la plupart déclarant que le combat continuerait de plus belle et que le Président Macron en paierait le prix fort. Mélenchon, bien sûr, a tweeté aussitôt son indignation : « De nouveau Éric Drouet interpellé. Pourquoi ? Abus de pouvoir. Une Police politique cible et harcèle désormais les animateurs du mouvement gilet jaune. »

    Il est vrai qu’avec de telles méthodes, on fait de ce gilet jaune un héros, sinon un martyr. Il est à craindre, malheureusement, désormais, qu’une certaine violence ne se déchaîne sur les ronds-points de France, et au cours des prochains actes. De telles interpellations ciblées, ajoutées au nombre incroyable de blessés, ne peuvent que fabriquer ce « peuple haineux » qui ne l’était pas au départ.

    Les vœux présidentiels sont déjà bien loin de ce qu’ils nous promettaient… Abus de pouvoir, instrumentalisation de la police, répression violente. Tout cela n’annonce pas une bonne année 2019…

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-le-pouvoir-met-ses-menaces-a-execution/