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  • Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco – Journal du jeudi 10 janvier 2019

     

    Social / Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco

    Le débat national voulu par Emmanuel Macron pour apaiser la colère des Gilets Jaunes tourne au fiasco avant même d’avoir débuté. Outre la démission de Chantal Jouanno de l’équipe d’organisation des échanges… c’est la défiance des français qui pourrait rendre le dialogue impossible.

    Politique / Debout la France met le cap sur Bruxelles

    Mercredi, Nicolas Dupont-Aignan a présenté son QG de campagne pour les élections européennes de mai prochain. L’occasion d’expliquer son programme de reconquête de la souveraineté en pleine crise des Gilets Jaunes.

    Environnement / La biodiversité en danger de mort

    L’actualité en bref

  • Les gilets jaunes et le débat national – Quelques réflexions supplémentaires

     

    Le mouvement des gilets jaunes s’est maintenu, quelles que soient les variations du nombre de participants, au-delà de la « trêve des confiseurs. » Il n’y a que le gouvernement pour en être surpris: tant que les causes subsisteront, le mouvement persistera. Or il n’y a pas eu jusqu’ici de réponse sérieuse aux préoccupations exprimées par les gilets jaunes, et bien au contraire. Le gouvernement est certes désemparé. Mais il est visible qui cherche à esquiver et il ne cache pas qu’il maintient ses projets, aussi éloignés soit-il de l’attente sociale exprimée par le mouvement. Pire encore : alors que les gilets jaunes sont des personnes de catégories moyennes qui arrivent difficilement à vivre, et qui demandent que cesse le matraquage fiscal, le gouvernement s’occupe des SDF et des chômeurs, catégories toute différentes qui vivent, elles, des aides sociales. À moyen terme cela veut dire que l’on ponctionnera encore davantage les classes moyennes, c’est-à-dire que l’on fera l’inverse de ce qui est demandé… Peut-on dès lors être surpris de la persistance du mouvement ? Jupiter (le vrai) rend fous ceux qu’il veut perdre. L’on notera au passage que ce gouvernement et les technocrates qui le soutiennent sont non des êtres supérieurs comme ils essayent de le faire croire, mais des amateurs qui n’ont aucune idée de la réalité sociale et du terrain qu’ils ne connaissent que depuis les fenêtres de l’ENA .

    Pour écarter les réformes qu’il ne veut pas faire, notamment une grande réforme de la fiscalité, le gouvernement tente de détourner l’attention vers les casseurs. Effectivement, des casseurs ont tenté de profiter de l’effervescence causée par le mouvement des gilets jaunes soit dans un but d’anarchie (destruction, attaques contre les forces de l’ordre ou contre des bâtiments, vandalisme) soit dans un but de pillage et de vol. Le gouvernement, soutenu par sa majorité de rencontre où se trouvent pas mal d’anciens ( ?) socialistes jusqu’ici partisans du laxisme, s’en est servi, s’en sert et s’en servira pour discréditer le mouvement des gilets jaunes, composé en général de gens pacifiques.

    Il a déjà existé une loi anticasseurs après les événements de mai 1968, et l’une des premières mesures de la gauche, après son arrivée au pouvoir en 1981, a été de l’abroger. L’on pense au vieil adage « tous les républicains ne sont pas des bandits, et tous les bandits sont républicains. » La pseudo-droite, quand elle est revenue au pouvoir, n’a pas fait mieux, puisque, fidèle à l’effet de cliquet (ce que la gauche a gagné, on ne le remet pas en cause) n’a pas rétabli cette loi. Depuis lors les gouvernements, quels qu’ils soient, tolèrent l’irruption des casseurs. Ce sont les contribuables qui payent !

    Entendu en substance de la bouche un officier de police : « en cas de troubles au public, notre tâche est d’abord de rétablir la circulation normale. Notre rôle n’est pas prioritairement de procéder à des interpellations. » Ce genre de consignes explique que les casseurs bénéficient d’une large impunité et reviennent à chaque fois.

    Ajoutons à cela le « syndrome » de Malik Oussekine, un manifestant dialysé (exotique au surplus) qui était décédé à la suite d’une manifestation, ce qui avait provoqué de nouveaux mouvements de désordres. Comme l’un des ministres de l’époque, plus déterminé que ceux de maintenant, l’avait dit à propos du père de l’individu : «  si j’avais un fils dialysé, je ne laisserais pas faire le c… dans les manifestations. » Ce décès a entraîné un amollissement de la réaction policière. Paradoxalement les manifestants classiques ou convenables, comme ceux de la manif pour tous, on beaucoup plus à craindre de la part des forces de l’ordre qui, dans leur cas, savent qu’il n’y aura guère de débordements, que les casseurs et les violents qui savent qu’ils bénéficieront d’une large impunité.

    L’on ne peut donc que se réjouir de voir le gouvernement agir enfin contre les casseurs, à condition cependant qu’il n’en profite pas pour les amalgamer avec les vrais manifestants ou pour détourner l’attention des sujets qui fâchent. L’on observera cependant les délais de la remise en route d’une législation qui aurait dû être rétablie depuis longtemps. Gouverner c’est prévoir, et il vaut mieux ne pas avoir à traiter les dossiers à chaud. Ceux qui ont abrogé la précédente loi et qui ont appelé au laxisme doivent faire leur mea culpa, et leur aveuglement les rend indignes de diriger.

    Illustration immédiate : une proposition de loi anticasseurs allant dans le bon sens a été votée récemment par le Sénat, mais, comme c’était avant les manifestations de la fin 2018, le gouvernement a refusé de la soutenir ! Belle illustration de son sens de l’intérêt national, de la réalité de ses convictions et de sa compréhension de la situation ! Plutôt que de se greffer sur cette proposition déjà votée par une des assemblées, le gouvernement veut désormais reprendre toute la procédure législative à la base ce qui implique des délais. Il annonce une loi qui, dans le meilleur des cas, verra le jour dans un mois et demi, alors que les manifestations vont avoir lieu dans quelques jours ! L’idée de faire prendre en urgence une loi en deux articles remettant en vigueur l’ancienne loi anticasseurs, et de proclamer l’état d’urgence en attendant, ne semble même pas avoir été envisagée. Bref, c’est encore un « enfumage. »

    L’on remarque au passage l’amateurisme des dirigeants : par exemple le Premier Ministre a prétendu que l’État veut désormais faire payer les casseurs plutôt que les contribuables. C’est très justifié, mais le dispositif légal existe déjà en droit de la responsabilité (« tout fait de l’homme qui cause un préjudice à autrui l’oblige à réparer »). Il ne fonctionne pas à cause du laxisme des pouvoirs publics, qui ne se sont pas souciés jusqu’ici d’arrêter et de poursuivre systématiquement les casseurs, notamment pour leur faire payer des réparations. Gageons qu’un de ces jours le gouvernement s’apercevra aussi que la juste répression est gênée par l’existence de juges de gauche qui ont noyauté la magistrature (le « mur des c… » en est une illustration pénible et jusqu’ici impunie). Malheur aux gens qui maudissent des effets de causes qu’ils vénèrent. Comme les poissons pourrissent par la tête, libéraux et socialistes pèchent d’abord par leurs idées fausses, dont le désordre n’est que la traduction pratique.

    À côté de ce premier contre-feu, la lutte tardive et limitée contre les casseurs, le gouvernement en allume un second : le grand débat national. L’on ne sait pas vraiment comment l’organiser (l’on remarque seulement que la personne que le gouvernement avait chargée de mener le débat devait être largement rémunérée, ce qui montre que la portée des critiques contre les facilités que s’octroie l’ « establishment » n’a pas été comprise). Il convient, sans illusion sur l’efficacité immédiate, de participer dans les instances officielles, mais aussi en dehors de ce grand débat ou déballage : faire connaître nos idées, faire réfléchir…

    Par ailleurs l’on sait déjà que certains sujets – la peine de mort, l’IVG, les lois Taubira, l’immigration – seront tabous… Ceux qui veulent que ce débat ait quelque utilité ne doivent bien évidemment tenir aucun compte de ces limitations que le gouvernement prétend imposer à la discussion. Un grand nombre de Français, gilets jaunes et au-delà, veulent que l’on discute de l’immigration, et on en discutera, même s’il faut aller occuper des ronds-points le samedi pour l’obtenir…

    L’on ne doit pas non plus perdre de vue la perspective des élections européennes. À cette occasion les défenseurs de la nation et ceux du pays réel doivent infliger une sévère correction par les urnes – aux cosmopolites, aux technocrates et aux fédéralistes européens, bradeurs de l’indépendance et de l’identité nationales… Curieusement, les partisans d’une Europe des nations sont plus proches les uns des autres que jamais : avec les Hongrois, les Italiens, et maintenant les Allemands les Espagnols, ainsi que tous les autres européens qui désirent, dans un continent en paix et en amitié, maintenir l’originalité de leur nation, l’on aperçoit la possibilité de combattre les utopies uniformisatrice et des oligarchies financières et cosmopolites qui les soutiennent. Il faut que les Français soient au rendez-vous.

    Une petite réflexion encore: parmi les saccages récents, il en est un qui mérite un sort particulier car il ne fait de peine qu’aux partisans de la guerre contre l’automobile, à savoir la dégradation des radars. En effet, ces dispositifs ont avant tout pour but de remplir les caisses de l’État. Dans un esprit punitif qui ne l’a jamais quitté, le gouvernement annonce que les contribuables paieront la remise en ordre desdits radars. Il nous semble qu’une revendication devrait être le non-remplacement de la plupart des radars et la mise sous contrôle des maires du petit nombre subsistant, qu’ils décideraient d’implanter aux endroits réellement dangereux. En aucun cas des radars ne seraient installés pour fournir des ressources à l’État verbalisateur.

    Enfin il ne faut pas relâcher la vigilance : alors même que son attention devrait être retenue ailleurs, le gouvernement envisage de modifier la loi de séparation de 1905. Sans être aucunement partisan de la laïcité – la nature a horreur du vide – nous devons être vigilants pour empêcher toute modification de cette loi qui ouvrirait des brèches en faveur d’un financement ou de facilités administratives accordée à l’Islam. L’Islam reste une religion étrangère à notre continent et hostile aux bases chrétiennes et naturelles de notre civilisation, et il n’y a pas et il ne doit pas y avoir d’Islam de France. Nous proposons que tous les ans un hommage national soit rendu à la mémoire de Charles Martel et de la victoire de Poitiers !

    François Marceron

    https://www.medias-presse.info/les-gilets-jaunes-et-le-debat-national-quelques-reflexions-supplementaires/103483/

  • Le Journal de la Réplique du 09/01/19 avec Jean-Yves Camus : les Gilets Jaunes à la loupe

    Pour ce numéro du « Journal de la Réplique », Pierre Henri et Arnaud Menu reçoivent le politologue spécialiste des radicalismes Jean-Yves Camus. Ils évoquent l’évolution du mouvement des Gilets Jaunes, sa sociologie, son aspect géographique, sa différence avec Mai 68. Ils parlent aussi du consentement à l’impôt, du référendum d’initiative citoyenne et des élections européennes.

  • Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Le LBD 40 (lanceur de balles de calibre 40 mm), la nouvelle arme à la mode pour le maintien de l’ordre, a remplacé le “Flash Ball”. Il est plus puissant (il porte plus loin) et il est plus précis.

    Jim venait de l’île d’Oléron, avec sa femme, pour participer à la manifestation du 8 décembre à Bordeaux.

    « On ne connaissait pas la ville. On a essayé de partir par les petites rues mais les policiers en civil bloquaient et nous tiraient dessus. J’ai voulu protéger ma femme. Après… Je ne me souviens plus de rien ».

    Il a été victime d’un tir de LBD 40 au visage et a perdu un œil tandis que l’autre a perdu en acuité.

    « On m’a fait une piqûre d’adrénaline. Je me rends compte que j’ai failli y passer. Je me suis réveillé le dimanche. J’ai 15 fractures au visage et désormais, j’ai une plaque en titane sur le côté droit ». « J’ai la rage. Je suis un ancien para. Si l’on vise la tête, c’est que l’on a des ordres ! 220 joules en pleine tête, ce n’est pas anodin. C’est pour faire peur aux autres. Qui radicalise l’autre ? Vous savez, tous les proches des victimes sont très en colère. Il faut changer la politique de maintien de l’ordre ».

    Selon Reflets, c’est voulu :

    Au cours de chacune des manifestation que nous avons suivies depuis le 8 décembre, le processus se répète : les manifestants marchent dans le calme. Soudain, les forces de l’ordre organisent une nasse. Enferment les manifestants dans un périmètre restreint pendant une demi-heure ou une heure. La tension monte, les forces de l’ordre tirent des gaz lacrymogènes, la tension monte encore d’un cran, les affrontements deviennent plus violents, la police riposte avec des grenades de désencerclement et des tirs de LBD 40. Il ne s’agit pas de prendre parti dans un match qui opposerait les gilets jaunes aux forces de l’ordre, mais de dresser un constat objectif, basé sur une observation in situ. A chaque fois que la police a nassé sans raison apparente les manifestants, cela a dégénéré. Ce fut le cas par exemple lors de l’Acte VIII quand la police a soudain stoppé la manifestation au niveau du musée d’Orsay et de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. Jusque là, il n’y avait pas eu d’affrontements. A de très nombreuses reprises, l’usage des grenades de désencerclement ou les tirs de LBD étaient inutiles, la sécurité des forces de l’ordre n’étant pas mise en cause. Rien en tout cas qui ne pouvait se régler avec du gaz lacrymogène.

    Selon Me Pichon

    Le fait est que des effectifs de la BAC et de la BRI, dont ce n’est pas la mission première, sont mobilisés en maintien de l’ordre et se lâchent littéralement parce qu’ils se sentent couverts par la hiérarchie.

    Et il ajoute :

    l’usage n’est pas proportionné et les règles d’utilisation en la matière sont très strictes. J’ai des dizaines de témoignages précis et circonstanciés de personnes qui se sont fait tirer dans le dos par des policiers de la BAC ainsi que de la DOPC de la Préfecture.

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-12-personnes-ont-perdu-un-oeil-4-ont-perdu-une-main/

  • Gilles-William Goldnadel : « Ce sont les mêmes qui crient au loup s’agissant des gilets jaunes et qui ne veulent pas voir la forêt islamiste »

    Benjamin Griveaux vient de déclarer qu’« il y a un antisémitisme qui est en train de remonter dans le pays ». Réaction décapante de Me Gilles-William Goldnadel au micro de Boulevard Voltaire.

    Benjamin Griveaux a déclaré ce matin que l’antisémitisme grimpait et que ceux qui ne le voyaient pas s’en rendaient complices.
    Il parle évidemment d’un antisémitisme supposé venant des gilets jaunes.
    Faites-vous le même constat que le secrétaire d’État ?

    J’avoue qu’à chaque fois que le porte-parole de ce gouvernement ouvre la bouche, c’est pour dire une incongruité. Et celle-ci est de taille. Les gilets jaunes n’est pas un mouvement, mais un faux mouvement. C’est une sorte d’auberge espagnole en France, où chacun veut y apporter ce qu’il veut bien y trouver.
    Je sais bien que beaucoup, même à droite, regardent ce mouvement avec les yeux de Chimène. Je vous mentirais en vous disant que tel est mon regard, car on y trouve de tout, y compris des choses sympathiques d’ailleurs. Je continue de regarder beaucoup de choses avec sympathie. Il n’en demeure pas moins que, dès le départ, il ne me plaisait pas que la loi ne soit pas respectée par certains.
    Moi qui suis un défenseur acharné de l’État de droit, de la démocratie et des forces de l’ordre, beaucoup de choses ne me plaisent pas.
    J’ai l’impression que ce mouvement, qui était à revendication et identitaire, sans doute par le truchement des médias qui font un peu leur marché pour trouver à quel porte-parole tendre le micro, est désormais davantage axé sur les questions économiques. Et il tient davantage de l‘économie insoumise que de la culture patriotique. Je peux me tromper, mais c’est la grande impression que me donne ce mouvement en ce début janvier.

    On a l’impression que chacun peut y trouver ce qu’il cherche…

    C’est exactement cela. C’est pour cela que je vous ai parlé de l’auberge espagnole en France. Je ne suis donc pas un soutien inconditionnel des gilets jaunes, loin s’en faut. Ceci posé, comment voulez-vous, même si ce mouvement est polymorphe et polyphonique, ne pas trouver des abrutis et des antisémites, y compris venant des deux bords extrêmes de la sphère politique. C’est le contraire qui serait anormal.
    Ce faisant, j’observe que ce n’est pas parce qu’il y a trois gilets jaunes ‘’avinés’’ dans un métro qui s’en prennent à une vieille dame juive, puis quelques abrutis de chez Dieudonné qui font la quenelle à Montmartre que l’on doit immédiatement considérer que l’antisémitisme en France est en train de grimper. C’est réellement prendre le détail pour un tout et une toute petite partie de rien, ou presque, pour un phénomène ascendant.

    Vous aviez noté sur Twitter qu’aujourd’hui est commémoré l’attentat de Charlie Hebdo, mais également celui de l’hypercacher.

    Si cette constatation apocalyptique de monsieur Griveaux s’était arrêtée là, ma colère aurait été limitée. Mais ça ne se passe pas comme cela au sein de ce gouvernement, de cette classe politique et de cette classe médiatique.
    En réalité, en même temps qu’on veut voir ce qui ne s’y trouve pas, on ne veut pas voir ce qui s’y trouve. C’est bien commode. Ce sont les mêmes qui crient au loup s’agissant des gilets jaunes, qui ne veulent pas voir du tout la forêt islamiste. Rendez-vous compte que l’on commémore l’hypercacher et que c’est aussi aujourd’hui l’ouverture du procès Medhi Nemmouche, le Français auteur de l’attentat du musée juif de Bruxelles. Ces gens-là ne parlent jamais de cet antisémitisme islamique criminel qui n’est même plus dans sa phase ascendante, puisqu’il en est à son apogée.
    Ces gens-là n’insistent pas sur le fait qu’on ne peut pas parler de shoah, dans beaucoup d’écoles de banlieues. Ces gens-là n’ont jamais un mot pour ce qui se passe sur la toile et sur Twitter, où des gens comme moi sont insultés à longueur de journée.
    Monsieur Griveaux a parlé sur France Inter de son épouse, juive sans doute, qui avait été insultée par Ryssen. Mais nous sommes insultés tous les jours. Je sais de quoi il parle, puisque c’est moi qui ai fait condamner Ryssen encore récemment. De là à en tirer la conclusion que cet antisémitisme-là serait dans une phase ascendante, c’est d’une bêtise sans nom.

    http://www.bvoltaire.fr/gilles-william-goldnadel-ce-sont-les-memes-qui-crient-au-loup-sagissant-des-gilets-jaunes-et-qui-ne-veulent-pas-voir-la-foret-islamiste/

  • Le Journal de la Réplique du 09/01/19 avec Jean-Yves Camus : les Gilets Jaunes à la loupe

    Pour ce numéro du « Journal de la Réplique », Pierre Henri et Arnaud Menu reçoivent le politologue spécialiste des radicalismes Jean-Yves Camus. Ils évoquent l’évolution du mouvement des Gilets Jaunes, sa sociologie, son aspect géographique, sa différence avec Mai 68. Ils parlent aussi du consentement à l’impôt, du référendum d’initiative citoyenne et des élections européennes.

  • Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco – Journal du jeudi 10 janvier 2019

     

    Social / Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco

    Le débat national voulu par Emmanuel Macron pour apaiser la colère des Gilets Jaunes tourne au fiasco avant même d’avoir débuté. Outre la démission de Chantal Jouanno de l’équipe d’organisation des échanges… c’est la défiance des français qui pourrait rendre le dialogue impossible.

    Politique / Debout la France met le cap sur Bruxelles

    Mercredi, Nicolas Dupont-Aignan a présenté son QG de campagne pour les élections européennes de mai prochain. L’occasion d’expliquer son programme de reconquête de la souveraineté en pleine crise des Gilets Jaunes.

    Environnement / La biodiversité en danger de mort

    L’actualité en bref

  • Le vrai débat? Brisons nos chaînes!

    BCE.jpgLe sondage Ifop-Fiducial pour  Paris Match et Sud Radio, indique, sans grande surprise,  que les scènes de violences auxquelles les gros médias ont voulu réduire les récentes mobilisations des Gilets Jaunes, ont permis à l’exécutif de bénéficier d’un petit rebond. Le désordre étalé  permet souvent  aux détenteurs de l’ordre d’obtenir un sursis, une nouvelle légitimation. Emmanuel Macron gagne ainsi 5 points, avec 28% d’approbation de son action, Edouard Philippe 7 points, (33 % d’approbation). Pour autant, est-il noté, le chef de l’Etat enregistre « son deuxième plus mauvais score depuis le début de son mandat » et «pour la première fois, le Rassemblement National de Marine Le Pen (35%, + 2 points en un mois, + 13 points depuis septembre) détrône  La France insoumise» (30%, –4 points, -12 points depuis septembre). Invitée de Guillaume Durand sur radio classique, Marine Le Pen  s’est appliquée à mettre en lumière la  cynique et dangereuse  stratégie de survie de ce gouvernement qui consiste à criminaliser les Français qui rejettent sa politique, illustrée par « les vœux de hargne » de M. Macron qui s’est drapé dans «  la posture d’un chef de clan. » Il ne faut pas  que nos compatriotes  « (tombent)  dans le piège de ce gouvernement  qui est l’unique responsable  et coupable  de cette situation de violences, des désordres » a relevé Marine,  sachant que  les déclarations provocatrices de MM. Macron et Griveaux , de Mme Schiapa  contribuent sciemment à « (hystériser)  le débat. » « Le piège consiste à jeter des Gilets Jaunes  face à des policiers, à jeter de l’huile sur le feu .» Or, «ce sont des Français de part et d’autres qui bien souvent partagent les mêmes espoirs, les mêmes inquiétudes, les mêmes préoccupations ». Alors, a-t-elle précisé,  il s’agirait de « sortir par  le haut » de cette crise, par  une  « sortie par les urnes »  avec l’instauration de « la proportionnelle intégrale », du «  referendum d’initiative populaire », la «  dissolution de l’Assemblée nationale» pour entamer dans un hémicycle renouvelé et représentant  enfin tous les Français,  le débat essentiel sur  une nouvelle «  politique fiscale et sociale » 

    La présidente du RN a relevé également  que d’ores et déjà le grand débat  annoncé  par Benjamin  Griveaux avait été vidé de sa substance avant même de commencer , puisque les sujets centraux, ceux qui intéressent les Français,  ne seront pas abordés.  Sur le site de l’AgrifBernard Antony notait pareillement à ce sujet:  « il y a des limites à tout et il ne pourra évidemment être débattu de ce qui ne saurait être remis en cause, à savoir : la suppression de la peine de mort ; le droit à l’avortement, le mariage pour les homosexuels, le racisme des pseudo-antiracistes.  Et bien sûr, il ne sera surtout pas non plus possible de parler de l’immigration. (…) Somme toute, ce Griveaux, porte-parole du gouvernement macronien annonce aux Français un débat ou plutôt un non-débat, bordé, limité, circonscrit, surveillé, censuré. Des fois qu’ils parleraient de ce qu’il ne faut pas… Car lorsque le peuple parle du plus important, gare, il y a danger de populisme !»

    Populisme, c’est-à-dire, phénomène politique par lequel le peuple réaffirme son droit d’être entendu, écouté, de recouvrer la maitrise de sa souveraineté, de son  destin,  qui,  loin d’être un danger  , constituerait plutôt la réaction de survie  d’une communauté nationale trahie par ses élites hors-sol. Sur voxnrNicolas Bonnal rappelait à bon escient   «l’admirable étude» sur La révolte des élites  (parue en 1994 mais plus actuelle que jamais)  de Christopher Lasch qui  écrivait :« Naguère c’était la révolte des masse qui était considérée comme la menace contre l’ordre social… De nos jours, la menace semble provenir de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie» « (Une caste qui)  a peu le sens d’une gratitude ancestrale ou d’une obligation d’être au niveau des responsabilités héritées du passé. Elle se pense comme une élite qui s’est faite toute seule et qui doit ses privilèges à ses efforts. » « Le multiculturalisme leur convient parfaitement car il évoque pour eux l’image d’un bazar universel où l’on peut jouir indéfiniment de l’exotisme…Leur vision est celle d’un touriste, ce qui a peu de chances d’encourager un amour passionné de la démocratie. »« (Elites qui) sont sorties de la vie commune, elles ne voient plus l’intérêt de payer pour des services publics qu’elles n’utilisent plus. »« Lorsqu’ils se trouvent confrontés à de l’opposition devant leurs initiatives,  écrivait encore Cristopher Lasch, ils révèlent la haine venimeuse qui se cache sous le masque de la bienveillance bourgeoise. La moindre opposition fait oublier aux humanitaristes les vertus généreuses qu’ils prétendent défendre. Ils deviennent irritables, pharisiens, intolérants. Dans le feu de la controverse, ils jugent impossible de dissimuler leur mépris pour ceux qui refusent de voir la lumière…ceux qui ne sont pas dans le coup, pour parler le langage du prêt-à-penser politique »…

    «Cette élite virtuelle (…) souligne M. Bonnal,  n’a plus aucune attache avec son pays et ses racines. Elle a été mondialisée, comme le disait Jean-Pierre Chevènement, elle a été convaincue que l’Etat-nation est  une monstruosité  et elle se moque de son cheap ex-concitoyen voué aux gémonies et diabolisé comme populiste, bon à être jeté dans les poubelles de l’histoire. Le remplacement de population, elle s’en accommode mieux que les autres puisque les populations elle n’est pas pour les côtoyer, mais pour les exploiter. Cette classe bobo-techno est transhumaine sans le savoir… Elle marche plus vite que ses robots. »

    Il y a un mois déjà, Jean-Pierre Maugendre, invitait les Gilets Jaunes à se poser les bonnes questions, ils sont fort heureusement  nombreux à le faire et à y apporter des réponses sensées. Il rappelait ainsi que « depuis longtemps, la France n’est plus maîtresse de son destin. Elle n’est plus un état indépendant, libre de faire les choix qu’impose sa situation. Ainsi,en raison des accords de Maastricht le déficit public ne peut dépasser 3% du PIB. Lié à l’Euro, notre pays ne peut dévaluer sa monnaie afin de retrouver une compétitivité perdue. Le seul moyen est de peser, à la baisse, sur les salaires et pour cela de faire appel à une main d’œuvre immigrée moins exigeante. Endettée d’un montant à hauteur de son PIB soit 2300 milliards d’Euro, 37 259 € par habitant, la France est entre les mains des détenteurs de sa dette, placée sur les marchés financiers internationaux. L’intérêt de la France n’est clairement pas la préoccupation majeure de ces institutions. Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une est par les armes, l’autre par la dette disait John Adams, deuxième président des États-Unis. 80% des lois votées à l’Assemblée Nationale ne sont que la transposition en droit national de directives européennes. Au titre des accords de Schengen la France n’a plus la maîtrise de ses frontières (…). Le processus auquel nous assistons est En Marche depuis longtemps. Anatole France qu’il sera difficile de faire passer pour un suppôt de la réaction conservatrice écrivait en 1908 dans L’île des pingouins :  Après s’être soustraite à l’autorité des rois et des empereurs, la France s’est soumise à des compagnies financières qui disposent des richesses du pays et, par les moyens d’une presse achetée, dirigent l’opinion. »

    C’est donc  à bon escient que l’on  entend aussi, au nombre des revendications des Gilets jaunes, la remise en cause de la loi dite Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973. La  nocivité  de celle-ci  – les  esprits taquins  soulignent que M. Pompidou avait fait  carrière à la banque Rothschild, comme un certain Emmanuel Macron- est évoquée de longue date par Marine;  ce fut un des thèmes de sa première campagne présidentielle en 2012, mais aussi par Nicolas Dupont-Aignan,  Jean-Luc Mélenchon, de nombreux économistes, essayistes, intellectuels, cercles   de la  mouvance souverainiste et patriote.

    Cette loi a pour conséquence « d’interdire au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». L’Etat français se trouve ainsi de facto sous l’emprise financière directe des banquiers privés. Il a donc été accepté  par nos dirigeants le transfert de la création monétaire au secteur privé, en clair aux banques privées. Nous empruntons désormais à un taux de 3% à des banques alors que la banque centrale publique prête elle à 1% .

    L’article 104 du traité de Maastricht rappelle Bruno Gollnisch,  a achevé de « verrouiller » le dispositif en ôtant le droit de création monétaire à la Banque de France , qui n’est plus qu’un simple relais, une chambre d’enregistrements des décisions prises par la Banque Centrale Européenne (BCE) de Francfort et en livrant notre monnaie aux banques et autres sociétés d’assurance. Or, la dette publique française est largement due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Fin 1979 notre dette s’établissait à 239 milliards d’euros, fin 2008 à 1327 milliards d’euros, à 2322 milliards 10 ans plus tard, selon le décompte opéré le 30 septembre  dernier et rappelé plus haut par M Maugendre.  Soit prés de 100% du PIB,  une hausse de 2000  milliards en 40 ans, pendant lesquels nous avons dû nous acquitter de  plus de 1400 milliards d’intérêts ! On le voit, si grand débat il doit y avoir, il devrait en toute logique, aller au fond des choses. Mais ce régime acceptera-t-il que soit dévoilée, exposée sur la place publique, toute  l’étendue de ses trahisons, de ses obstinations coupables, de ses lâchetés? 

    https://gollnisch.com/2019/01/10/le-vrai-debat-brisons-nos-chaines/

  • Manifeste pour une mobilisation générale

    Manifeste pour une mobilisation générale

    Nous, opposants à la loi Taubira dite du mariage pour tous, à la destruction de la filiation naturelle et à toutes les conséquences qui en découlent logiquement, transformant notamment l’enfant et le corps de la femme en simples marchandises, appelons à une mobilisation générale.

    En effet, nous constatons que le régime oligarchique d’Emmanuel Macron s’en prend directement à la dignité de la personne humaine quand il retire le droit à nos concitoyens de vivre dignement du fruit de leur travail et quand il envisage de priver délibérément un enfant de son père ou de sa mère.

    Il a d’ores et déjà annoncé son intention de faire voter de nouvelles mesures anti-familiales après les européennes.

    Nous considérons donc que le régime se moque ouvertement de nous et que cette forfaiture cynique nous provoque à redescendre dans la rue.

    Mais, au-delà de cette première mobilisation, nous réclamons que les lois concernant la famille et la dignité de la personne humaine soient soumises systématiquement à un référendum d’initiative citoyenne (RIC).

    A défaut, nous annonçons notre intention de redescendre inlassablement dans la rue jusqu’à ce que le RIC soit enfin accessible aux citoyens et jusqu’à ce que les lois anti-familles, qui figurent parmi les principales causes de la pauvreté dans notre pays soient abrogées. Nos enfants sont les premières victimes de l’individualisme consumériste érigé en système de gouvernement par M. Macron et ses amis.

    Pauline Betton, membre du bureau politique du Parti Chrétien Démocrate

    Guillaume Bernard, historien des institutions et politologue

    Camel Béchik, Président de Fils de France

    François Billot de Lochner, Président de la Fondation de Service politique

    Catherine Bolze, conseillère régionale Rhone-Alpes, déléguée Parti Chrétien Démocrate Isère

    Marie-Claude Bompard, maire de Bollène

    Fabien Bouglé, Conseiller Municipal Versailles Familles Avenir, Porte-Parole du Collectif ONLR

    Béatrice Bourges, Fondatrice du Printemps français

    Stéphane Buffetaut, ancien député européen

    Xavier Fruleux, Conseiller Départemental du Vaucluse

    Charles Gave, économiste

    Emmanuelle Gave, Directrice Exécutive de l’Institut des Libertés.

    Jacques Hogard, colonel (er), ancien officier de la Légion étrangère et des forces spéciales, essayiste

    Thierry Mariani, ancien ministre

    Agnès Marion, Conseillère région Auverge Rhone-Alpes RN

    Barbara Mazières, Présidente de Cercle Anjou Conférences

    Thibault Monnier, Conseillère région Auverge Rhone-Alpes RN

    Xavier Moreau, membre du bureau politique du Parti Chrétien Démocrate

    Pierre-Antoine Plaquevent, journaliste et écrivain

    Julien Rochedy, écrivain et politologue

    Fabrice Sorlin, Président de la Société Française de Démographie

    Bruno Subtil, Conseiller regional RN Grand Est

    Nicolas Tardy-Joubert, conseiller régional Ile-de-France, Parti Chrétien Démocrate

    Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon beige

    Guillaume de Vigneral, Maire de Ri

    Sabine de Villeroche

    https://www.lesalonbeige.fr/manifeste-pour-une-mobilisation-generale/

  • Un leader des “gilets jaunes” appelle à retirer l'argent des banques

    distributeur-billets.jpgSur Facebook, le “gilet jaune” Maxime Nicolle, alias “Fly Rider”, appelle chaque manifestant à retirer l’argent des banques, pour créer un phénomène de “panique bancaire”.
    Toutes les méthodes sont bonnes pour atteindre ses objectifs. Le « gilet jaune » Maxime Nicolle a lancé un appel sur Facebook, lundi 7 janvier, rapporte Capital. Celui de retirer son argent de la banque pour déstabiliser le système. 
    « Nous allons faire peur à l’Etat » 
    « On va retourner aux urnes mais en passant par le distributeur », annonce sur Facebook celui qui est devenu un des leaders du mouvement des « gilets jaunes ». L’opération, nommée le « référendum des percepteurs », consiste à retirer simultanément le maximum d’argent aux distributeurs de billets. « Beaucoup de gens vont retirer leur argent des banques. Beaucoup, beaucoup, beaucoup », prévient-il. Avec un simple objectif : créer ce qu’on appelle un « bank run » ou « panique bancaire ». L’initiative a, en fait, été lancée la veille par un autre « gilet jaune » : « Pour l’Acte IX, nous allons faire peur à cet Etat en toute légalité et sans la moindre violence », annonce un certain Tahz San sur Facebook. « Nous savons tous que les pouvoirs du pays ne sont pas entre les mains du gouvernement mais dans celles des banques. Si les banques faiblissent, l’Etat faiblit aussitôt. […] Samedi nous allons tous voter en retirant notre argent pour lui imposer le RIC en urgence », poursuit-il.
    [...]
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