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  • I-Média n°217 : Pillards et banlieusards, le silence des médias

    02:28 – Pillards et banlieusards, le silence des médias

    Après les violences, les médias ont largement commenté la présence des radicaux chez les casseurs. Le profil sociologique des pillards semble beaucoup moins les intéresser.

    13:21 – Zapping

    Lutte des âges à Arzano, en Bretagne, où l’Etat veut imposer des migrants. Lutte des classes sur les plateaux télévisés où la caste politico-médiatique bataille avec les Gilets Jaunes.
    Autre bataille, celle que les journalistes de France Culture mènent contre la réalité en niant l’existence d’un lobby LGBT, en avouant au passage regarder I-Média !

    20:43 – Gilets Jaunes : Matraquage de bobards

    Les médias ont multiplié les approximations, les erreurs et les bobards en couvrant la mobilisation des Gilets Jaunes. Inquiétant.

    31:31 – Tweets

    La Règle du Jeu de BHL attaque violemment les Gilets Jaunes tandis que Libé tente de récupérer leur colère fiscale pour expliquer qu’il faut plus de socialisme.

    36:56 Pacte pour les migrations : « Circulez y a rien à voir ! »

    Les médias se réveillent enfin sur le Pacte pour les Migrations de l’ONU… mais il semblerait que ce soit pour mieux endormir les Français !

    42:50 – Coup de chapeau

    Un coup de chapeau à Damien Rieu pour sa dernière vidéo sur le Pacte pour les migrations : https://www.youtube.com/watch?v=92bK6GJA89s

    https://www.tvlibertes.com/pillards-et-banlieusards-le-silence-des-medias

  • Gilets Jaunes : « Mieux qu’une coupe du monde de foot, des émeutes ! »

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    Par Pierre Lours, essayiste et romancier ♦ Au soir de la spectaculaire journée d’émeutes radiotélévisées du 1er décembre, le Ministre de l’intérieur arborait, comme justification absolue de son impuissance à assurer simultanément la sécurité des personnes et des biens ainsi que la liberté d’expression, sa volonté sans faille d’éviter les morts dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre.
    Posture vertueuse évidemment pas dictée par un amour et une générosité  pour l’être humain, qualités rarement présentes chez les ministres de l’intérieur, mais par de multiples raisons cachées dont il  faut bien  prendre conscience pour éviter de ressembler à celui  qui veut faire l’Ange… et qui fait la Bête.

    La conquête du pouvoir pour combler un vide

    L’impuissance publique conjuguée avec un gargantuesque appétit budgétivore caractérisent  l’Etat et le personnel politique qui prétend gouverner.           « Tout a toujours très mal marché » comme disait Jacques Bainville. Mais pourquoi donc ?

    Fondamentalement, il serait anormal que l’être humain qui a  toujours eu beaucoup de mal à comprendre le pourquoi et le comment de son existence comme l’atteste l’histoire de la philosophie, se comporte avec sagesse et efficacité dans la vie politique de la cité. Et il serait encore plus étonnant qu’un politique, et encore davantage un ministre de l’intérieur tourné par nécessité plutôt vers la gesticulation musculaire que vers la réflexion neuronale, soit une exception à cette règle ontologique.

    Sauf destins et circonstances exceptionnels, l’impuissance est la condition et le ressort indispensable pour accéder au Pouvoir : pour avoir raison des adversaires, enjamber les chausse-trappes, supporter les trahisons, ignorer l’ingratitude et accepter de se perdre dans le tourbillon des mesquineries politiques, il faut ressentir confusément au fond de soi un vide et une angoisse  abyssales  qui appellent frénétiquement la conquête du pouvoir afin de se sentir rassasié tel un  boulimique repu, pour enfin exister au travers des ors et des flatteries de cour. Faute de se connaître et de se reconnaître, il faut être reconnu !

    Mieux qu’une coupe du monde de foot, des émeutes !

    Aussi, c’est parce que l’on ne peut pas faire confiance en l’homme que les institutions et les lois doivent  prendre la main. Malheureusement ces garde- fou sont de plus en plus inopérants sous les coups destructeurs des droits-de-l’hommiste et des mondialistes qui s’appliquent à les affaiblir afin de détruire la civilisation occidentale et le génie des peuples et des nations. En l’occurrence, les insuffisances des services de renseignements, la non application de mesures administratives susceptibles de mettre hors de nuire les casseurs et la faiblesse des sanctions judiciaires génèrent des situations inadmissibles.

    Par ailleurs, il est vrai que le calcul politique et la manipulation des esprits participent grandement à laisser le désordre et la violence s’exprimer.
    Rien de tel pour démontrer que face au chaos, le salut est dans le soutien inconditionnel aux gouvernants qui seraient les derniers remparts face à la chienlit.
    Rien de tel pour distraire le peuple qu’une bonne partie de gendarmes et voleurs, véritable feuilleton à grand spectacle, jeux du cirque médiatique à forte audience.

    Exit les revendications des manifestants, les questions liées à l’avenir d’une économie mondialisée en perpétuelle croissance ignorant les limites de notre planète et les intérêts des peuples, oubliés les guerres, les déferlements migratoires, les délires mégalomanes des manipulations génétiques et de l’intelligence artificielle ! Mieux qu’une coupe du monde de foot, des émeutes !

    A quand la défense de la France ?

    Alors pour éviter les morts dans les rangs des manifestants et des forces de l’ordre, il serait préférable en tout premier lieu d’éviter d’exaspérer les Français et de défendre les intérêts de la France plutôt que de nous perdre dans un tourbillon internationaliste mégalomane.

    Il serait réaliste de reprendre en main la conduite de notre monnaie et de notre économie au lieu de les abandonner au bon vouloir de l’oligarchie mondialiste.

    Il est grand temps de défendre les Français des prédateurs de toutes sortes qui veulent imposer leurs lois et leurs valeurs.

    Si l’on ne veut pas que la France devienne un pays immergeant.

    Pierre Lours 02/12/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Nicolas Faure

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-mieux-quune-coupe-du-monde-de-foot-des-emeutes/

  • Nicolas Dupont-Aignan : Pourquoi Christophe Castaner a-t-il refusé cette Commission d’Enquête sur le saccage de l’Arc de Triomphe ?

    Nicolas Dupont-Aignan : Pourquoi Christophe Castaner a-t-il refusé cette Commission d’Enquête sur le saccage de l’Arc de Triomphe ?

    Lors d’une conférence de presse, Nicolas Dupont-Aignan a répondu à Christophe Castaner, qui porte plainte contre le député :

    M. Castaner veut menacer un adversaire politique et faire taire l’opposition. Je ne me tairai pas. Car ce n’est pas mon cas personnel mais la liberté d’expression.

    J’ai demandé une Commission d’enquête parlementaire. Entendons les policiers, les mères de famille, les retraités… pour savoir ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas à un Ministre comme Castaner de contrôler la parole du Parlement mais au Parlement (article 24 de la Constitution) de contrôler l’action du Gouvernement et des politiques publiques.

    Déjà lors de l’affaire Benalla, M. Castaner, Ministre délégué au Parlement, avait refusé de répondre aux questions des députés et s’était réfugié à la buvette de l’Assemblée.

    Ministre d’un gouvernement aux abois, incapable de garantir l’ordre public, mettant en danger autant les Gilets Jaunes pacifiques que les forces de l’ordre, M. Castaner ne supporte pas de devoir rendre des comptes à la Nation.

    Castaner s’attaque à moi car j’ai demandé des explications très précises sur les événements. Dès le début, j’ai demandé une Commission d’enquête parlementaire. Entendons toute la chaîne de commandement, les ordres qu’ils ont reçus ou pas reçus de Castaner. Entendons les policiers sur le terrain. Entendons les témoins, ces gilets jaunes pacifiques, mères de famille, retraités, qui ont vu de leurs yeux ce qui s’est passé.

    Pourquoi M. Castaner a-t-il refusé cette Commission d’Enquête ? Moi, en tout cas, je n’ai pas peur de la vérité. Mon devoir, c’est de porter la parole des Français qui veulent la vérité, toute la vérité. Je ne renoncerai jamais.

    Je suis scandalisé que M. Castaner m’accuse de porter honneur aux forces de l’ordre, moi qui ai toujours soutenu les policiers et les gendarmes. C’est justement pour défendre l’honneur des forces de l’ordre que je veux établir la vérité.

    “petits casseurs de M. Castaner” : Je n’ai évidemment jamais dit que des policiers auraient cassé [le 24Novembre]. En témoignent d’ailleurs tous les messages de soutien de forces de l’ordre qui ont bien compris le vrai sens de mes propos. “petits casseurs de M. #Castaner” : J’ai dit que personne n’était dupe que M. Castaner, par incompétence ou par inconscience, avait laissé faire les casseurs. 

    Depuis le début, le gouvernement a cru que les violences de casseurs ou de racailles étrangers aux Gilets Jaunes décrédibiliseraient ce mouvement populaire des Gilets Jaunes.

    Il s’est passé quelque chose de profondément anormal à l’Arc de Triomphe : Monsieur Castaner n’a pas appréhendé les casseurs qui ont pu sévir impunément. Ce faisant, ces casseurs sont des complices politiques du gouvernement.

    M. Castaner ferait mieux de s’occuper des casseurs qui sont en train d’affluer de toute l’Europe pour commettre des violences à Paris demain. Ces casseurs n’ont rien à voir avec l’immense majorité des Gilets Jaunes qui manifestent pacifiquement.

    https://www.lesalonbeige.fr/nicolas-dupont-aignan-pourquoi-christophe-castaner-a-t-il-refuse-cette-commission-denquete-sur-le-saccage-de-larc-de-triomphe/

  • La crise des gilets jaunes pose au pouvoir en place la question de sa légitimité

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    Selon France Info, l’Élysée craindrait la présence, samedi 8 décembre, d’« un noyau dur de plusieurs milliers de personnes » qui viendraient à Paris « pour casser et pour tuer ». Ce jeudi matin, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, a fait, sur BFM TV, une annonce similaire. Le gouvernement possède-t-il des informations sûres ? Joue-t-il la dramatisation pour dissuader les manifestants de se rendre à Paris et dégager sa responsabilité au cas où se produiraient vraiment des incidents tragiques ? Tout est possible. On ne peut que constater une évidence : Emmanuel Macron, le gouvernement et la majorité n’ont pas saisi la véritable nature du mouvement des gilets jaunes, qui est une remise en cause de leur légitimité.

    Le camp macronien continue d’affirmer qu’il garde le même cap, car il aurait été approuvé, aux élections présidentielles, par une large majorité d’électeurs. C’est là que commence l’imposture. Macron n’a obtenu, au premier tour, que 24,01 % des suffrages exprimés, c’est-à-dire une petite minorité. S’il a atteint 66,10 % au second tour (avec 11,52 % de blancs et nuls), c’est par défaut, parce qu’un certain nombre d’électeurs ont choisi Macron pour rejeter Marine Le Pen. Ce n’est, en aucun cas, par adhésion à son programme de campagne, au demeurant flou sur bien des points.

    La majorité rétorque que les élections législatives ont confirmé ce choix, puisque La République en marche a obtenu 306 sièges et le MoDem 42. C’est oublier que ces deux partis n’ont réuni, au second tour, que 18,88 % des inscrits et ont bénéficié du mode de scrutin. Objectivement, la majorité actuelle n’est pas représentative des Français, même si elle fut légalement constituée. En niant cette réalité, en agissant comme s’ils avaient la confiance d’une majorité de Français, Emmanuel Macron et son gouvernement ne peuvent aller que dans l’impasse.

    Ce n’est pas en faisant le dos rond ni en présentant les gilets jaunes comme des factieux (d’ultra-droite, de préférence à l’ultra-gauche, aux casseurs et aux pilleurs professionnels) que le pouvoir pourra apaiser la colère qui monte dans tout le pays : Emmanuel Macron, retranché dans l’Élysée, Édouard Philippe, bien obligé de suivre ses volontés, les députés de la majorité qui font bloc pour se rassurer semblent n’avoir rien compris à ce qui se passe et cherchent à sauver la face, alors qu’ils l’ont totalement perdue.

    C’est la grande leçon qu’il faut tirer de cette crise des gilets jaunes. La Constitution de la Cinquième République, fabriquée sur mesure pour le général de Gaulle, ne convient plus à la France d’aujourd’hui. Il faut développer les modes de consultation du peuple – ce que réclament, avec leurs mots, la plupart des gilets jaunes. Non pas, comme le projette le gouvernement, par une dose insignifiante de proportionnelle – d’autant plus insignifiante que le nombre de députés serait parallèlement diminué – mais par des mesures concrètes : consultation directe ou par les corps intermédiaires, référendum d’initiative populaire, introduction de la proportionnelle intégrale, avec prime au vainqueur… les moyens ne manquent pas.

    « Aucune taxe ne mérite de mettre en danger l’unité de la nation », a déclaré le Premier ministre devant l’Assemblée. Il a raison, mais il doit en tirer toutes les conséquences. Aucun gouvernement ne peut tenir longtemps sans l’assentiment d’une majorité des Français. Pour sortir durablement de la crise des gilets jaunes, Macron doit admettre qu’il n’est pas infaillible et procéder à des réformes institutionnelles. Non pas pour asseoir son pouvoir mais pour le légitimer. Pour devenir le président de tous les Français. Comme on se doute qu’il n’est pas prêt à le faire, il ne lui reste, au choix, qu’à se retirer ou à dissoudre l’Assemblée.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/la-crise-des-gilets-jaunes-pose-au-pouvoir-en-place-la-question-de-sa-legitimite/

  • Paix, paix, où est la paix ?

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    Par Hilaire de Crémiers 

    Comment le 11 novembre fut détourné de son sens et vers quel but. 

    Ce n’est pas celui qui dit : Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume des cieux ; chacun connaît la leçon évangélique.

    Quant à ceux qui disent : paix, paix, les vrais prophètes de l’Ancien Testament préviennent qu’il convient précisément de ne pas se laisser abuser par eux, car c’est là le langage distinctif qui signale les faux prophètes. C’est-à-dire ceux qui veulent se faire aimer des foules égarées, flatter leurs oreilles, endormir leurs cœurs et leurs esprits afin de mieux asseoir leur pouvoir et d’en tirer la gloire personnelle dont ils vivent. Leur paix est si peu la paix véritable qu’à force de tromper et d’émousser la vigilance des bons, elle laisse prospérer les forces du mal jusqu’au moment où elles se déclarent telles qu’elles sont et se mettent à exercer leur ravage. Belle leçon, aussi vieille que l’humanité où la révélation biblique se rencontre avec la sagesse antique. Qui n’a lu Le Maître de la terre de Robert-Hugues Benson ? Son anti-héros est un modèle du genre. Il définit le faux prophète des temps modernes. Il tient le langage de la paix qui réconcilie toute l’humanité au-delà des nations, des religions, des différences de sexe, de race, de milieux sociaux, en assurant à chaque individu son épanouissement et à la collectivité sa prospérité dans la plus large fraternité. Quoi rêver de plus ? La terre devient le paradis. Les morts du passé, sacrifiés aux vieilles chimères des nations et des religions, n’ont finalement et heureusement servi qu’à créer et à rendre indispensable cette société nouvelle où chacun et tous ensemble recevront au-delà de leurs besoins. L’humanité est en attente de l’homme qui saura tenir le langage de cette seule et vraie modernité. Quand il paraît, quel frémissement ! Et lui sait bien quel il est.

    L’utopie à la tête de l’État

    La France n’a pas de chef de l’État : un dirigeant qui veille concrètement sur les intérêts français et qui incarne la France dans son histoire et son avenir. En lieu et place, elle a un prophète, très exactement un faux prophète, qui vaticine à longueur de discours du haut de son autorité.

    La paix est son leitmotiv lancinant. Quelle paix ? Nul ne sait. Celle qu’il décrète ou plutôt qu’il imagine au rebours de la réalité.

    L’homme a réussi à transformer le 11 novembre en une célébration toute à sa gloire personnelle au nom de la paix dont il se fait le héraut. Plus de commémoration militaire ; plus de victoire des armes françaises ; plus de soldats français se battant et mourant pour leur pays, leur foyer, leur clocher, leur terre et leurs morts ; plus de chefs qui ont conçu avec toutes les difficultés du moment la défense et l’attaque ; plus de généraux, plus de maréchaux dont les noms ne figurent même pas dans les discours officiels, mis à l’écart tout simplement, évoqués juste dans de petites phrases idiotes pour répondre aux plus médiocres polémiques à propos du maréchal Pétain qui reste pour l’historiographie militaire l’un des plus sûrs vainqueurs de la Grande Guerre et dont le nom serait, paraît-il, imprononçable…

    Rien pour la réconciliation nationale, rien pour la nation, rien pour la gloire de la France historique. Le devoir de mémoire aurait été rempli par une « itinérance mémorielle », expression choisie sans doute pour éviter le mot vrai de « pèlerinage », et qui relève pour les gens avertis d’un vocabulaire d’initié et de pasteur méthodiste. Cette « itinérance mémorielle » devait manifester l’intérêt porté par le prophète aux lieux de mémoire, mais servait « en même temps » de prétextes à des rencontres avec le peuple français ; les morts prêtaient leur caution aux propos de l’homme politique qui a besoin de se refaire une popularité auprès des électeurs.

    La confusion des genres fut d’un effet pitoyable. L’Angleterre, la Pologne ont su mieux honorer leurs héros. Ils y ont mis la dignité qui convient.

    Rassemblement autour de Macron

    Puis ce fut le discours sous l’Arc de Triomphe, le jour du 11 novembre où quelques soixante-dix chefs d’État et de gouvernement se trouvèrent rassemblés. Pour écouter quoi ? Une homélie au style emphatique d’un clerc de la religion pacifiste qui voile de patriotisme son utopie prétendument humaniste. Du Hugo et du mauvais, du sous-Briand, du piètre Sangnier : un enfilement de mots qui, prononcés sentencieusement, font le succès des sophistes et des rhéteurs… pour le malheur des peuples. L’évocation des morts, avec ce qu’il faut de trémolos, dissimulait dans une harangue amphigourique une série de pensées qui allaient toutes à la critique de ce qui fut l’histoire vraie et à l’exaltation d’un vague idéal de fraternité mondiale. C’était un « suicide », une « folie », des « fosses communes », de la « rancœur », de « l’humiliation », du « nationalisme » qui est « la trahison du patriotisme ». Mais, heureusement, grâce à Clemenceau, la France est devenue « la combattante du droit », « la combattante de la Liberté » ; « La France serait toujours et à jamais le soldat de l’idéal. »

    La leçon pour aujourd’hui ? C’est simple : renonçons au repli, au nationalisme, ouvrons large les esprits et les cœurs au grand idéal que propose hic et nunc…qui ? Eh bien, Macron !

    Il faut « se délivrer de nos guerres civiles », lutter contre le réchauffement climatique, l’obscurantisme, les injustices et les inégalités… Tout y est. Il y a, d’un côté, les bons qui sont « invités à mener ensemble le seul combat qui vaille : le combat de la paix, le combat d’un monde meilleur ».

    Merkel avait l’air grave, Trump s’ennuyait, Poutine souriait. Tout le monde comprenait que Macron préparait sa prochaine campagne électorale européenne.

    Le soir, il remit ça à son Forum de Paris sur la paix dont il dit qu’il « a vocation à se reproduire chaque année et à rassembler les chefs d’État et de gouvernement – et je veux remercier toutes celles et ceux – ça, c’est dans la grammaire à la Macron ! – qui sont ici présents et qui se sont mobilisés (!) – mais également les représentants des organisations internationales, des organisations non gouvernementales, des pouvoirs locaux, des associations, des entreprises, des fondations, des intellectuels, des journalistes, des activistes, comme vous l’avez dit, chère Trisha, toutes celles et ceux (encore !) qui font aujourd’hui le monde et qui peuvent le changer ». Avez-vous remarqué ? Il n’y a plus de peuples ni de nations. Surtout il n’y a plus de France. Macron l’enterre le 11 novembre. Et si bien qu’il décide de faire inaugurer son Forum de Paris sur la paix par Angela Merkel à qui il donne en premier la parole. Évidemment Trump était absent !

    Comment finit le rêve ?

    Deux communiqués conçus par l’Élysée sanctionnaient ces belles visées d’avenir. Ils sont écrits, comme souvent, en patagon. Le premier fait intervenir le Président français et la Chancelière allemande dans les élections – « soi-disant » élections, dit le communiqué en son galimatias – qui se déroulent dans les régions de Donetsk et de Louhansk en Ukraine. Le second réunit tout le gratin de la gouvernance internationale pour souligner que le progrès et la paix « ne sont durables » qu’au moyen « d’approches multilatérales ».

    Macron poursuit ainsi sa stratégie personnelle avec laquelle il pense mettre en défaut tous ceux qui ne s’y rangeraient pas. Voici le but :

    « Nous partageons une volonté fondamentale d’investir dans les citoyens du monde et de répondre à leurs besoins et à leurs attentes, ainsi que de relever les défis mondiaux. Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour construire un avenir sain, prospère, durable et juste pour chacun. »

    Que voulez-vous répondre au Maitre de la terre ? Ne doutez pas qu’il va poursuivre sur sa lancée. Peu lui chaut le souci des Français, leur épuisement, leur exaspération. Il tient à son idée fixe. Il est sûr de sa stratégie. Il s’est identifié à son utopie, il lutte pour elle, en fait pour lui. Il ignore que le briandisme fut la cause directe de 1940. Il n’envisage pas que ses discours et ses vues puissent mener la France à un désastre. Son monde se délite, sa chère Allemagne même s’en retire. Il continue… Jusqu’où ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/05/paix-paix-ou-est-la-paix-6110427.html

  • Gilets jaunes : le mouvement de révolte s’étend en Europe !

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    En Allemagne, Belgique, Pays-Bas ou encore Bulgarie et Serbie, des vagues de contestations, avec le port du gilet jaune comme étendard de la lutte, contre les politiques menées par leurs gouvernements respectifs prennent de l’ampleur.

    Si l’origine de ces contestations n’est pas tout à fait similaire à celle connue en France : hausse des carburants en Serbie, dénonciation du pacte sur les migrations en Allemagne, appauvrissement des classes moyenne aux Pays-Bas et outre le gilet jaune, ces mouvements ont en commun de dénoncer les politiques populicides de nos dirigeants européens de ces dernières décennies.

    Il n’existe cependant aucun lien organique entre ces divers mouvements.

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes : le samedi noir – Journal du vendredi 7 décembre 2018

    Sécurité / Gilets jaunes : le samedi noir

    La capitale en état de siège. Samedi, l’acte 4 des gilets jaunes s’annonce agité… le président de la république a annoncé prendre la parole lundi, et le contenu de son discours pourrait bien dépendre de l’intensité de la mobilisation.

    Société / Lycéens, une polémique pour rien

    Immigration / Le Sénat met à mal la politique migratoire

    A quelques jours de la ratification du pacte mondial sur les migrations, le Sénat a rejeté le budget du projet de loi asile et immigration, jeudi. Un budget jugé insuffisant au vu des enjeux migratoires.

    Europe / Vox rencontre avec les nationalistes espagnols

    Avec un victoire historique en Andalousie le mouvement nationaliste espagnol Vox rejoint les nombreux partis populistes qui montent en Europe. Rencontre avec le journaliste José Javier Esparza.

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-samedi-noir-journal-du-vendredi-7-decembre-2018

  • Charles de Meyer : “J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.”

    Charles de Meyer : “J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.”

    Charles de Meyer écrit sur Facebook :

    J’irai manifester demain et ma conscience catholique sera tranquille.

    Nous pouvons recevoir ci et là des appels à ne pas participer aux manifestations demain. Ils viennent souvent de relais d’influence de l’Eglise.

    Cette position me semble intenablePour des raisons dont il ne s’agit pas de débattre ici, l’Eglise est identifiée par la ruralité française comme une des institutions qui l’a le plus abandonnée. Le départ du curé a précédé de beaucoup celui du bureau de poste. Est-ce vraiment être ouvert au « signe des temps » que de se ranger, encore une fois, du côté du pouvoir et de ne pas entendre le pays réel ?

    Je comprends mal l’appel au jeûne. Nous autres croyants n’avons pas que des estomacs. Nous avons aussi des bras et des jambes pour agir et manifester. Nous avons toute l’année pour jeûner et prier pour une société fraternelle mais nous devons aussi affronter le réel et force est de constater qu’il sera samedi davantage dans les mobilisations que dans les salles paroissiales. Qui peut juger de la prière du coeur de ceux qui seront dans les rues ?

    Je remarque sur cette question comme sur d’autres une tendance à ne pas vouloir avoir de parole forte et accessible sur de longues périodes puis à tenter la pirouette d’une journée de recueillement pour réagir. Je me souviens du très beau texte de monseigneur Centène pendant les Bonnets Rouges. Et de combien les Bretons furent reconnaissants de sa publication. J’ai honte quand je lis le communiqué de la CEF évoquer : « Des changements profonds qui marquent notre société, des choix politiques mal compris accentuent le sentiment d’exclusion. » Il n’y a pas de sentiment d’exclusion, il y a des pauvres qui sont sciemment abandonnés à leurs sorts. Monseigneur Aupetit le dit parfaitement dans son texte : « Comme archevêque de Paris, je comprends la peine de ceux qui manifestent pacifiquement et luttent pour conserver une vie digne »

    L’archevêque de Paris insiste alors sur la nécessite de construire un dialogue. Et il a raison. Mais avec qui dialoguer ? Faut-il ronronner des caresses du discours des Bernardins ou « oser notre risque » auprès des manifestants samedi ? Le dialogue s’établit-il prioritairement avec ceux qui crient leur souffrance ou avec ceux qui arborent leur arrogance ? Ou alors s’agit-il de nous enfermer dans notre caricature et discuter « expertise en humanité » entre nous, loin des évènements, loin des gens, loin des mobilisations politiques ?

    Je lisais dernièrement le Raison du Cleuziou sur les cathos d’aujourd’hui. Il souligne l’incompréhension entre les générations, ou plutôt les “types”, catholiques. Je crois que les appels à ne pas aller manifester en sont encore une preuve flagrante. Après trente ans de levain dans la pâte, des influenceurs dépassés nous invitent à ne pas être intégralement dans le monde, jusque dans les moments ou la justice est délicate et les choix difficiles. Alors oui, allons dialoguer, mais allons dialoguer dans le réel, et même si certains tombent dans des écarts malheureux, la majorité se sera bravement salie les mains, abîmée les poumons de lacrymo et délestée quelques neurones par coups de tonfas. Ce sera bien moins chiant qu’une intervention de patron du cac 40 sur la doctrine sociale de l’Eglise et certainement plus efficace.

    https://www.lesalonbeige.fr/charles-de-meyer-jirai-manifester-demain-et-ma-conscience-catholique-sera-tranquille/

  • La Petite Histoire – Gilets jaunes : une jacquerie moderne qui peut tout changer ?

    On entend souvent revenir, dans certains médias, le terme « jacquerie » pour qualifier la révolte des Gilets jaunes. Historiquement, une jacquerie est une révolte paysanne, et cela s’explique surtout par le fait qu’à l’époque, 95% de la population appartenait au monde paysan. Aujourd’hui, les choses ont beaucoup évolué – rarement pour le mieux – et ce schéma ne s’applique plus. Malgré tout, quelques similitudes sont à souligner, et la véritable question à se poser est la suivante : à l’instar de certaines révoltes médiévales, les Gilets jaunes peuvent-ils triompher ?

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-une-jacquerie-moderne-qui-peut-tout-changer

  • Après nous le déluge ? Nous y sommes.

    gilets-jaunes-champs-elysees-300x171.jpgFrance Inter dans toute sa splendeur: le sociologue et homme  de gauche Alain Touraine était l’invité hier de  l’émission Le téléphone sonne, chargé de répondre et de commenter  les questions et analyses d’auditeurs… soigneusement triés par le standard. Admirons le tour de force,   jamais pendant cette heure de débat les mots  Europe  ou immigration n’ont été prononcés ( sauf une fois par M. Touraine  pour préciser  qu’il s’agissait bien sûr de continuer à accueillir des immigrés) alors que notre soumission aux dogmes euromondialistes sont au cœur du déclin français, de la  crise sociale, économique, identitaire qui frappe la France depuis des décennies.

    Même indécence de la part des ministres et  élus macronistes  qui  manient   l’inversion accusatoire pour mettre  en garde l’opposition et les gilets jaunes les plus désespérés  sur leurs  responsabilités  supposées  dans les violences (passées et à venir), alors  qu’elles ne sont que le fruit des politiques menées par une Caste persuadée que les Français étaient des veaux taillables et corvéables à merci, que la  France en tant  que nation  libre et souveraine devait sortir de l’histoire. Certes, Emmanuel Macron paye aujourd’hui  l’addition pour tous ses prédécesseursMitterrand le Maastrichtien précipitant  après le libéralisme giscardien le déclassement de la France;  les deux septennats pour rien  du  calamiteux et petit faiseu  social-démocrate   Chirac qui avait agité  le thème de  la fracture sociale mais sans avoir le courage, la lucidité  de   la soigner;  Sarkozy l’américain  qui a imposé avec le complicité du PS  la constitution  européenne rejetée en 2005  par les Français , et qui a laissé grandes ouvertes les vannes de l’immigration; et Hollande,  synthèse toutes les lâchetés de tous les immobilismes, de tous les mensonges d’une coterie prête à tout pour se maintenir en place. Après nous le déluge ? Nous y sommes. 

    Ce samedi sera peut-être  déterminant  pour l’avenir de ce gouvernement,  dans l’attente d’une nouvelle  manifestation des gilets jaunes,  décrite par avance comme factieuse, antirépublicaine, émeutière par essence.  Autrement  plus préoccupante  pour l’avenir de notre pays, est selon nous  la capacité des Français à comprendre ce nouveau coup d’accélérateur à l’immigration massive qu’entendent donner les lobbies cosmopolites et antinationaux. Nous voulons parler bien sûr à ce pacte de l’Onu sur les migrations, dit pacte de Marrakech, que nous évoquions mercredi, objet d’une conférence de presse de Marine en début de semaine,  sur lequel le RN a été le premier grande formation politique à alerter nos compatriotes. Emmanuel Macron n’a pas renoncé, contrairement à  de nombreux autres pays, à engager  la signature de la France en avalisant ce pacte. Tout juste vient-il de décider de ne pas se rendre à Marrakech la semaine prochaine mais d’y envoyer un représentant pour accomplir cette forfaiture…

    Pour autant, se félicite Bruno Gollnisch,  la gravité de la menace est bien perçue par de nombreux Français et bien évidemment par beaucoup de  gilets jaunes. Invitée de LCI  le 4 décembre,  Laétitia Dewalle, une des porte-paroles de  cette mobilisation populaire,  a posé franchement la question : «Notre pouvoir d’achat est en difficulté. Avons-nous la capacités économiques et financières de pouvoir les (migrants, NDLR) intégrer ?» Le site de l’hebdomadaire Valeurs actuelles l’a signalé, «Malgré des appels à l’apaisement de la part de certains collectifs de  gilets jaunes  depuis l’annonce de l’Élysée de suspendre d’un an la taxe carbone, l’acte IV de la mobilisation (de ce) samedi devrait se révéler tout aussi impressionnant. Pour cause : nombreux sont les manifestants à redouter la signature par le chef de l’État d’un pacte de l’ONU sur les migrations les 10 et 11 décembre à Marrakech, au Maroc (…). D’heure en heure, publications sur internet et appels à la pétition pullulent. Celui de Maxime Nicolle, une des figures les plus identifiées du mouvement, a récolté depuis sa mise en ligne mardi près de 38 000 signatures. Sur Twitter, une vidéo de Damien Rieu, ancien porte-parole de Génération identitaire, appelant à la mobilisation contre le document onusien, a cumulé plus de 36 000 vues (…). Dans une vidéo  (…) Virginie Vota, autre  gilet jaune, met en garde contre une  vaste stratégie de manipulation de l’opinion publique  au service de l’immigration, à grand renfort de surveillance des médias, des  propos journalistiques  et de  traque de tous les discours relevant des ‘effets négatifs de l’immigration’Une méfiance que partage en tout cas Marine Le Pen, qui s’est indignée sur Twitter de l’éducation des médias  que promouvrait ce pacte»

    Ce sont des jours, des semaines, des mois, des  années décisives qui attendent nos compatriotes,  les peuples des  nations européennes. Ce sera le sursaut salvateur ou la marche accélérée vers la dissolution, la submersion, la nuit mondialiste. Encore une fois, comme souvent au cours de  notre longue  histoire, le peuple français montre le chemin de la renaissance, de la résistance face à l’oppression. Quoi qu’il advienne il y aura un avant et un après cette fronde des gilets jaunes. Signalons  pour conclure notre propos  à l’adresse de nos lecteurs, cette pertinente analyse de M.  Eric Juillot sur le blogue Les crises  qui  replace cette mobilisation dans sa profondeur et sa   perspective historiques. Haut les cœurs!

    https://gollnisch.com/2018/12/07/apres-nous-le-deluge-nous-y-sommes/