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social - Page 290

  • Du brillant avenir d’une classe politique moribonde

    par Bernis

     C’est le grand paradoxe qui va marquer l’année 2019 (voire les suivantes) lors des élections européennes, à savoir la victoire probable et écrasante du Rassemblement national (ex-Front national). Un surprenant paradoxe parce que Marine Le Pen n’est en rien la figure marquante d’une possible gouvernance aux yeux des Français et que son parti manque par ailleurs de cadres compétents pour espérer un jour exercer un quelconque pouvoir. La faute, il est vrai, en incombe à Jean-Marie Le Pen lorsqu’il a viré Bruno Mégret, suivi de tous les cadres compétents du Front national puis de sa fille Marine qui, autour du pivot de l’inverti Philippot, s’est entourée d’une bande de gitons tous plus incompétents les uns que les autres (sortie de l’Europe, retour au franc, etc.).

    De sorte que le Rassemblement national bénéficie d’une réelle force de frappe militante et d’une grande faiblesse managériale. Ce qui n’est pas sans rappeler le parti communiste qui était un gueuloir maléfique – ses attitudes anti-françaises durant la guerre d’Indochine puis d’Algérie entre autres -,  et qui n’a jamais eu la moindre chance d’accéder au pouvoir. Il existe néanmoins une grande différence entre ces deux partis : les communistes étaient des staliniens intransigeants peu portés sur la démocratie quand le Rassemblement national n’a rien à emprunter d’un quelconque modèle mussolinien. Cette brave Marine Le Pen est démocrate et libérale dans l’âme. Il n’y a que le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) pour agiter cet épouvantail, mais on sait très bien que c’est pour faire mousser sa cause. Car le danger du RN est nul !

    Il y a en revanche au sein des gilets jaunes qui représentent l’essence même du peuple français, une certaine humeur anti-juive (pour être antisémite, il faut être juif, dixit Bernard Franck) qui ne date pas d’aujourd’hui et qui n’a jamais débouché sur le moindre pogrom,  et un authentique ras-le-bol d’une diversité raciale exagérément mise en valeur par des élites corrompues. Car l’irritation est grande dans la France profonde, qu’ignore depuis trop longtemps nos gouvernants de droite comme de gauche, de voir ceux-ci baisser leur froc devant un CRIF qui réclame toujours plus de mesures répressives – au point de légiférer ce qui en histoire peu ou non être dit – au nom d’un antisémitisme largement fantasmé et qui trouve d’ailleurs refuge parmi les populations d’obédience islamique. Car l’extrême droite est aujourd’hui tellement éparpillée qu’elle en est devenue fantomatique.

    Sauf qu’il est toujours loisible pour un Manuel Valls, hier, et un Castaner aujourd’hui, d’agiter ce chiffon rouge face à une gauche exsangue et un CRIF haletant. Le résultat des courses, c’est qu’aujourd’hui le Rassemblement national fait office de gueuloir et qu’aux prochaines élections les gilets jaunes s’y engouffreront. Ces franchouillards que la gauche bobo et insoumise, ce centre macronien stérile et cette droite émasculée prennent pour des cons.  Les cons se rebiffent !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/26/du-brillant-avenir-d-une-classe-politique-moribonde-6115949.html

  • Gilets Jaunes, cela va continuer car le gouvernement n’a rien compris (ou pire, il fait semblant)

    Un sourire pour commencer : en matière fiscale le gouvernement semble avoir adopté un principe shadok : pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes !

    Pour tenter d’apaiser le mouvement des gilets jaunes, qui tournait à la révolte générale, le gouvernement a « lâché » un certain nombre de concessions. Cependant, l’on peut constater que, pour beaucoup, il s’agit de leurres.

    La contestation est en effet partie d’un refus de la taxation et de la surtaxation. L’on ne doit jamais perdre de vue qu’il s’agissait tout d’abord d’une hausse massive des carburants, avec une justification pseudo écologique (étant précisé que l’écologie ne bénéficiait que très de manière très marginale de la taxe…) et une intention pseudo- moralisatrice et répressive (notamment à l’égard des possesseurs de diesel) Le gouvernement s’est pris pour Monsieur Hulot, mais cela était d’autant moins vraisemblable que l’intéressé avait précédemment claqué la porte. Au final, personne n’a cru en la sincérité gouvernementale, d’où l’explosion à laquelle l’on a assisté.

    Le gouvernement a donc dû, quoi qu’il en ait, se résoudre à faire des concessions. Mais, en l’état actuel des réponses, elles manqueront leur but et le mouvement des gilets jaunes risque de reprendre comme un feu mal éteint. En effet, à l’origine de ce mouvement se trouvent pour une grande partie les classes moyennes, toujours pressurées et jamais favorisées. Ce n’est pas en arrosant de subventions et de cadeaux les « sans-dents », comme disait François Hollande, que l’on calmera la colère de ceux qui ont trop, selon le gouvernement, pour bénéficier des largesses, mais en fait pas assez pour profiter normalement des fruits de leur travail. Le gouvernement confond des contribuables en colère et des assistés !

    Promesses et annonces ou pas, il convient d’observer que le compte n’y est pas : la pression fiscale est toujours la même sur les classes moyennes. Ceux qui ont économisé, ceux qui ont travaillé, ceux qui ont passé des concours, sont en droit d’attendre des résultats, même s’ils ne sont pas des « premiers de cordée » ou des gagnants de la mondialisation. Après la police, le gouvernement risque les mois prochains de voir dans la rue les infirmières, les médecins, les professeurs, etc… Il se heurtera de nouveaux aux petites et moyennes entreprises, aux paysans et aux transporteurs. Ni prolétaires ni actionnaires ils demanderont des comptes. Si le gouvernement ne va pas au pays réel, le pays réel ira au gouvernement !

    Autre indice du refus d’un vrai changement, et autre motif de reprise du mouvement : le gouvernement persiste dans sa politique calamiteuse qui consiste à créer des discriminations destinées à maintenir, au moins en partie, l’oppression fiscale. Par exemple, au lieu de renoncer purement et simplement à l’augmentation de la CSG sur les retraités, il a distingué entre les « petites » et les « grosses » retraites, qui ne sont d’ailleurs pas si grosses que cela (il suffit de comparer avec le traitement d’un ministre ou d’un député en marche). Le gouvernement avait déjà agi de même pour l’ISF, où il a scandaleusement distingué entre la fortune mobilière (les actions, les dividendes…) qu’il a fait échapper à l’impôt, et la fortune immobilière (maisons, appartements) qu’il continue d’y soumettre. L’on préfère la fortune anonyme et vagabonde, souvent en mains étrangères, qui va, vient et spécule, aux petits propriétaires français de la terre qui, elle ne ment pas. De même n’est-il pas question des droits de succession qui laminent les patrimoines et aboutissent à expulser les héritiers de leur demeure familiale et à vendre les entreprises aux étrangers. L’on ne pouvait guère attendre mieux d’un ancien employé de banque… (il vaut mieux, il est vrai, travailler à la banque que vivre du poker, même si les deux mènent au gouvernement !)

    L’ on doit enfin mettre le gouvernement en garde contre une tentation. Prétendant trouver des interlocuteurs et des terrains de discussions, il est tenté de les fabriquer à sa convenance. Ici encore il joue à l’apprenti sorcier. Si les personnes qui sont descendues dans la rue ne retrouvent pas leurs revendications dans les réformes, il n’est pas à besoin d’être devin pour penser qu’elles y redescendront. Un exemple parmi d’autres : le Président de la République avait annoncé un débat sur l’immigration, sujet jusqu’ici  «verrouillé » par les médiamenteurs. Le gouvernement semble avoir fait marche arrière sur cette question. Il ferait mieux de réfléchir et d’y revenir : les assurances ne sont chères qu’avant les accidents. Plutôt de dire qu’il n’y a plus d’argent, il faut rendre aux Français les milliards des immigrés. Le progressisme mondialiste ne pourra plus empêcher longtemps la prise en compte des solutions nationales que désirent les Français, qui ne sont pas plus sots que les Hongrois ou les Italiens. Faut-il en dire davantage ?

    François Marceron.

    NB : Une suggestion d’économies pour le gouvernement : beaucoup de radars ont été vandalisés lors des événements de ces dernières semaines. Il ne faut pas les rétablir. Il conviendrait de mettre les radars sous le contrôle des maires qui décideraient d’en placer un nombre très limité aux endroits réellement dangereux.

    Comme le disait Maurras, l’État républicain donne théoriquement aux Français le droit de se prononcer sur les questions de politique nationale et internationale les plus compliquées, mais il leur refuse la possibilité de décider de l’emplacement d’une fontaine ou d’une route dans leur village !

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-cela-va-continuer-car-le-gouvernement-na-rien-compris-ou-pire-il-fait-semblant/102873/

  • On ne dirige pas un pays par la menace

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    Christophe Castaner a mis en avant la désaffection pour les manifestations des gilets jaunes. Ils auraient été 2.000 à Paris, pour l’acte VI. Un acte VI qui semblerait prouver que la police est bien mal renseignée, puisqu’elle a envoyé les forces de l’ordre à Versailles alors que les gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous à Montmartre.

    Puis ce fut, tout au long de ce week-end, cette insistance à dénoncer la radicalisation des gilets jaunes, devenus de dangereux extrémistes, comme si on voulait les mettre dans le même sac. Pourtant, on les a vus, en direct sur les chaînes « libres », ces dangereux extrémistes, marcher calmement à travers Paris, suivis, voire encadrés, par des policiers qui donnaient l’impression de manifester avec eux. Jusqu’au moment où la police a bloqué une petite partie du cortège dans la rue Vignon, où se trouvait justement Éric Drouet qu’une bonne quinzaine de flics-ninjas ont interpellé vigoureusement pour le mettre en garde à vue. Erreur puisque, tout d’un coup, l’un des leaders des gilets jaunes devenait un prisonnier politique. Et ce n’est qu’au bout de cinq longues heures que les 150 gilets jaunes et les rares journalistes pris dans la nasse de cette petite rue ont été libérés.

    Pourtant, aucun casseur parmi tous ces gilets jaunes qui défilaient dans les rues de la Capitale, place de la République, à la Bastille, sur les Grands Boulevards, à l’Opéra, puis sur les Champs-Élysées illuminés, rougeoyant de millions d’ampoules. Des gilets jaunes pacifiques qui allaient occuper une chaussée que la police avait laissée ouverte depuis le matin à la circulation. Pas un flic en vue. Que des gilets jaunes, des cafés et des restaurants ouverts, des touristes à pied ou dans les bus à impériale.

    Mais tout d’un coup, des dizaines de cars de gendarmes et de CRS, deux camions-pompes ont surgi et se sont mis, une fois de plus, à casser du gilet jaune, provoquant partout une panique parmi ces manifestants venus réclamer, toujours et encore, la démission du Président. Qui d’entre nous serait resté impassible devant ces centaines de grenades, ces attitudes guerrières de policiers, ces canons à eau déversant de leur toute-puissance une eau glaciale ?

    Puis il y a eu cette scène effectivement surprenante et malheureuse de quatre voltigeurs, cette police à moto, équipé de Flash-Ball® et de grenades lacrymo et de dispersion, que l’on a vue fuir devant la hargne de la foule, allant jusqu’à abandonner une de leur motos. Mais on oublie de regarder le déroulé de la scène, où ces quatre motards venaient de provoquer la colère des manifestants défilant sans mauvaise intention apparente sur la plus belle avenue du monde – devenue l’avenue la plus policière du monde. De part et d’autre, les gestes sont inexcusables. Et, bien sûr, Macron et ses partisans vont tout faire pour monter en épingle cette scène violente. Mais ils jouent là un jeu médiatique dangereux qui pourrait se retourner contre eux.

    Le nombre de blessés, souvent graves, avec perte d’un œil, handicap à vie, sous le tir de Flash-Ball® à bout portant et à l’horizontale, est impressionnant : plus de 1.840, selon BFM TV ! On comprend, que cette police, que Castaner veut se mettre dans la poche à coup de primes, soit aussi exaspérée que les manifestants qu’ils ont mission de mater. Macron et Castaner les pressurent jusqu’à épuisement. De part et d’autre, la violence devient infernale. Et cela risque de mal finir. Diriger un pays par des menaces est une terrible preuve de faiblesse. On n’excite pas un peuple sans en payer, tôt ou tard, les conséquences.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/__trashed-13/

  • Acte VI à Toulon – Enorme foule derrière la banderole “Nous sommes le peuple de France”

    Si les médias du système osent dire – comme le répète le Ministère de l’Intérieur – que les Gilets Jaunes sont démobilisés, ne les croyez pas !

    A Toulon, c’est une foule impressionnante qui a répondu à l’appel et se presse derrière la banderole “Nous sommes le peuple de France”.

    Vidéo intégrée
    Var-matin
    @Var_Matin
  • Le Samedi Politique S02E16 Gilets Jaunes : le cri des gaulois réfractaires

    Depuis plus d’un mois, les Gilets Jaunes se sont emparés de l’actualité. Après des décennies sans plainte, cette classe moyenne de plus en plus mise à contribution a décidé de se réveiller. Les sorties et les réformes d’Emmanuel Macron ont été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La France périphérique en tête, les Gilets Jaunes se sont organisés partout, renouant avec leur communauté et le sentiment de fraternité qu’ils avaient perdu.

    TV Libertés revient dans un document exclusif sur les racines du mouvement et sa montée en puissance.
    Un retour en images en province mais aussi dans la Capitale de cette mobilisation inédite en France.

    Si personne ne sait comment le mouvement évoluera au fil des semaines, une chose est certaine. Il y aura un avant et un après…

  • Policiers attaqués sur les Champs-Elysées : ce qui s'est passé avant et après la scène (VIDEO)

    Policiers attaqués sur les Champs-Elysées : ce qui s'est passé avant et après la scène (VIDEO)
    © Ruptly.TV
    Aux abords des Champs Elyséeses, des individus chargent quatre policiers à moto, les forçant à fuir.

    Une enquête pour violences volontaires a été ouverte après que quatre policiers ont été pris à partie par des individus sur les Champs Elysées. Sur une vidéo plus longue de l'incident, on voit ces policiers lancer des grenades vers des Gilets jaunes.

    Filmée le 22 décembre en début de soirée lors de l'acte 6 du mouvement des Gilets jaunes, l'extrait vidéo montrant quatre policiers violemment pris à partie aux abords des Champs-Elysées a été largement commenté sur les scènes politique et médiatique.

    34 personnes parlent à ce sujet
     
    Une version plus longue de la vidéo initialement publiée a été diffusée par un des journalistes présents sur place. Ces «nouvelles images de la scène» montrent ainsi les policiers en question, depuis la rue adjacente où ils ont stationné leurs motos, jeter plusieurs grenades, vraisemblablement lacrymogènes ou assourdissantes, en direction de la foule rassemblée sur les Champs-Elysées. C'est alors que survient la charge violente de plusieurs individus en direction des policiers, les forçant à fuir. 

    Dans la deuxième partie de la vidéo (nouvelle scène visiblement coupée et rajoutée au montage), la foule a été dispersée et, cette fois protégés par le cordon humain de leurs collègues, les policiers reviennent sur les lieux pour récupérer une des motos abandonnées dans la précipitation de la fuite. 

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  • Bilan rapide de l'ère Macron

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    Le billet de Patrick Parment

    En cette fin 2018, le résultat de la gestion du pays par Emmanuel Macron, l’homme qui voulait tout réformer, n’est guère brillant. Rapide inventaire : une nation en lambeaux cumulant une économie à l’arrêt, la montée d’une crise sociale sans précédent – le très libéral Nicolas Baverez ira jusqu’à parler de haine sociale -, une menace terroriste ingérable en l’état actuel des choses et au final la desintégration de notre système politique avec la perspective joyeuse – pour une fois -, de la montée du populisme.

    En toile de fond sur l’année 2019 qui s’annonce, la crise de ce que l’on appelle les gilets jaunes qui est une crise sociétale profonde dont il semble bien que le pouvoir actuel n’ait pas mesuré toute l’intensité et la profondeur. Pas plus que les médias mainstream, journaux, hebdos et téloches participant tous de cette bien-pensance d’un politiquement correct qui est en train de voler en éclat. Ce qui, au final, est en cause, c'est le fonctionnement même de notre démocratie tourneboulée oligarchie.

    Car la grande question est là : comment moderniser le système français et par-delà réformer l’Union européenne aux mains des technocrates. Inutile de dire que tout le courant libéral qui domine en Europe actuellement n’a pas la réponse.

    Pour ce qui concerne la seule France, chaque chose en son temps, on se trouve devant un énorme paradoxe : le mouvement des gilets jaunes ne peut en aucun cas se muer en un quelconque parti politique au risque de perdre son âme et sa substance. Autrement dit sa force. Quant au grand débat national - à ne pas confondre avec le référendum d'initiative citoyenne réclamé par les gilets jaunes -, qu’a fini par consentir le pouvoir dans l’urgence, il risque fort de se terminer en catalogue à la Prévert. Non qu’il soit inutile, mais on peut douter de l’usage qui en sera fait par un gouvernement qui s’est déjà empressé de rayer le problème de l’immigration – et par-delà de l’identité - de la carte alors que cela fait plus de vingt ans que ce thème donne au Front national toute sa force. Et que cela fait plus de vingt ans que les pouvoirs en place, de gauche comme de droite, s’échinent à le maintenir à la marge des institutions. Or, l’immigration demeure bel et bien l’un des problèmes centraux du dysfonctionnement de nos démocraties.

    En fait, c’est l’Etat qui est condamné à se réformer au risque de voir le pays sombrer bel et bien dans le chaos le plus total. Et ce sur plusieurs fronts.

    Trouver un nouvel équilibre économique et social qui redonne de la confiance à la classe moyenne avec la perspective d’un avenir meilleur. Notamment en lui permettant de faire entendre sa voix et pas seulement lors des élections. Faut-il rappeler qu’Emmanuel Macron a été élu par une minorité de Français !

    Refonder le pacte territorial en sortant d’un jacobinisme qui concentre tous les pouvoirs entre les mains de l’Etat. Les élus, quel que soit leur niveau, doivent pouvoir participer de toutes les décisions concernant leur territoire. Garantir un accès effectif aux services publics en tous points du territoire et en n’imaginant pas que le numérique est l'unique solution d’une administration nettement trop tatillonne.

    Bref, Emmanuel Macron, s’il entend durer va devoir procéder d’une révolution copernicienne et éradiquer sa secte de zélateurs « trop intelligents, trop subtils, trop techniques », à l’image de cet imbécile de Gilles Le Gendre. Jupiter et son Etat vertical ne sont pas la solution mais bien le problème. La solution, ce sont bel et bien les Français à condition qu’on cesse de leur mentir et qu’on leur fasse enfin confiance. Il y a plus de bon sens dans la tête d’un gilet jaune que d’une gargouille gouvernementale.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron n’a pas réussi à éviter un acte VI violent et inquiétant

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    Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême, des militants chantant la sinistre « Quenelle » antisémite de Dieudonné sur les marches de Montmartre, des affrontements à Bordeaux, trois policiers violemment agressés samedi soir sur les Champs-Élysées qui échappent au lynchage. La scène tourne en boucle sur les réseaux sociaux. On voit surtout les policiers dont l’un est obligé de sortir son arme avant de prendre la fuite en moto. On distingue moins les manifestants. Les auteurs des images n’ont-ils pas pu ou pas voulu les filmer ? On aurait aimé en savoir plus sur leur profil. Toujours est-il que ces images viennent s’ajouter à celles de l’Arc de triomphe, du Puy-en-Velay, aux morts, aux blessés.

    L’indignation est à la hauteur. Et partagée par beaucoup de Français. Les partisans du gouvernement qui ont, dès le début, vilipendé le mouvement des gilets jaunes peuvent à juste titre réitérer leurs condamnations. Mais cela ne leur donnera pas raison rétrospectivement. Leur aveuglement et leur mépris initial, ainsi que leur reculade désordonnée, les a disqualifiés. Ils ne parviendront plus à retourner l’opinion en faveur de Macron et son monde. Trop tard. En effet, les Français ont clairement fait la distinction entre la colère populaire authentique qui a fait naître le mouvement des gilets jaunes et les violences des casseurs, des extrémistes qui s’en prennent encore aujourd’hui à la police.

    Mais, désormais, les Français doutent et ils ont peur. Ils veulent le retour au calme mais constatent que le pouvoir macronien est incapable de l’assurer car usé et impopulaire. Rapidement, Emmanuel Macron sera contraint de faire le même constat. Et d’en tirer les conséquences.

    Le Président a cru gagner du temps avec son grand débat, il a pensé qu’il pouvait se dispenser d’une initiative politique forte. Il a eu tort. Faute d’avoir actionné les leviers du changement de Premier ministre, du référendum ou de la dissolution, il expose la France à un pourrissement malsain qui ne profitera à personne, et surtout pas à lui.

    Plus les semaines passent, moins il pourra repousser une initiative politique d’ampleur. Et il ne lui en restera plus qu’une.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-na-pas-reussi-a-eviter-un-acte-vi-violent-et-inquietant/

  • Edition spéciale Acte VI des Gilets Jaunes – Journal du lundi 24 décembre 2018

     

    Le cauchemar continue pour l’exécutif. Rien ne semble plus pouvoir arrêter la mobilisation des Gilets Jaunes. Déjouant les pronostics et les dispositifs du ministère de l’Intérieur, le mouvement a une nouvelle fois réussi son coup samedi. L’exécutif pétrifié hurle à la diabolisation, les médias eux, jouent leur carte de caisse de résonance… En vain.

    1) Gilets Jaunes : Acte VI, défi relevé
    2) Politique / L’exécutif acculé par les Gilets Jaunes
    3) Actualité en bref

  • Les flammes de la révolution se propagent en Europe

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    Paru dans The Ethnic-European

    Les régimes de l’Union européenne sont nerveux car ce qui a commencé comme une protestation contre la taxe sur les carburants en France s’est rapidement répandu en Belgique, aux Pays-Bas, en Suède et ailleurs.

    Les manifestations de travailleurs, identifiés par leurs gilets jaunes, envoient un signal de frustration multinationale à l’égard des régimes mondialistes de l’UE. Sous la présidence du banquier mondialiste Emmanuel Macron, les impôts ont été sauvagement augmentés.

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    C’est la même chose pour la Belgique, la Suède et les Pays-Bas. Les parlementaires gèrent leur pays comme s’ils étaient des personnes morales. Faire des profits est perçu comme un gouvernement qui réussit. Cependant, les nations ne sont pas Walmart, Amazon ou Microsoft. L’élite politique est constituée de politiciens professionnels, dont beaucoup ont des relations ou des antécédents dans des entreprises aussi éloignées de la vie ordinaire que l’élite autrefois soviétique.

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    Le vendredi 21 décembre, c’est au tour du Portugal de se déchaîner contre le mondialisme sioniste. La police portugaise a déclaré lundi qu’elle mettrait en place une sécurité adéquate pour faire face aux travailleurs de la nation, en s’attendant à une « forte mobilisation ».

    Des informations publiées dans la presse et sur les réseaux sociaux, notamment par le biais du mouvement Facebook Vamos Parar Portugal Como Forma De Protesto, qui appelle à bloquer le Portugal en signe de protestation, ont été révélées.

    Les Portugais inquiets exigeront la fin d’une dictature, des réductions d’impôts, des augmentations de salaire, une réduction du prix du carburant et une amélioration des services de santé.

    La menace d’une forte mobilisation vendredi plane sur le pays, qui a connu récemment plusieurs grèves (infirmières, dockers, pompiers, travailleurs des transports publics). Le Portugal a une forte tradition d’autorité de droite et abrite l’une des cultures fascistes les plus fortes d’Europe.

    Les autorités ont déclaré être en contact avec les organisateurs de manifestations dans plusieurs villes du pays afin que le droit de manifester soit exercé « de manière pacifique et dans le respect de la loi ».

    Les gens s’inquiètent des emplois, de la corruption des médias, du coût élevé de l’éducation, du sous-financement des soins de santé, de la criminalité, de l’immigration, de la fiscalité élevée, de la pauvreté et des incertitudes auxquelles leurs enfants seront confrontés.

    Le fait que les mouvements de protestation ne puissent plus être classés en fonction d’une direction politique est particulièrement inquiétant pour l’élite politique et les médias qui coopèrent avec elle. Ils peuvent être de gauche ou de droite, mais ce sont des cols bleus et des cols blancs qui travaillent dur.

    Les médias institutionnels qui échouent les qualifient de xénophobes. La droite conservatrice, l’extrême gauche et les politiciens de l’establishment n’écoutent pas le peuple. Les règles d’engagement électoral ont eu pour conséquence que des partis politiques authentiques et aspirants ont été déclarés illégaux ou dénigrés par les médias d’Etat.

    L’histoire est complètement différente pour l’Europe de l’Est ou l’Europe centrale. Les gouvernements hongrois et polonais, beaucoup plus populaires, écoutent leurs citoyens. Un référendum en Hongrie a montré que 98 pour cent des gens ne veulent pas de migrants et de réfugiés et le gouvernement l’a accepté.

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