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social - Page 297

  • Acte 5 : les Gilets jaunes se mobilisent dans toute la France (EN CONTINU)

     

    Ni l'intervention d'Emmanuel Macron, ni l'attentat de Strasbourg n'ont eu raison de la détermination des Gilets jaunes, qui poursuivent leur mobilisation dans toute la France. Ils revendiquent désormais un référendum d'initiative citoyenne.

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    • Quelque 4 500 Gilets jaunes ont manifesté dans le centre de Toulouse où des échauffourées ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre, ont constaté des journalistes de l'AFP. La préfecture a fait état de 29 interpellations et de neuf personnes légèrement blessées, dont deux parmi les forces de l'ordre.

    • Selon la préfecture de police, 2 000 personnes ont manifesté à Marseille. Selon une source policière, relayée par l'AFP, les forces de l'ordre ont procédé à 12 interpellations, pour jets de pierre notamment.

    • Les forces de l'ordre ont procédé à 157 interpellations, dont plus d'une centaine de gardes à vue ce 15 décembre à Paris, à l'occasion de l'acte 5 de la mobilisation des Gilets jaunes, selon la préfecture de police, citée par l'AFP.

      Les autorités dénombraient 104 gardes à vue peu avant 18h et comptabilisaient cinq blessés légers transportés par les secours lors de cette journée marquée par une mobilisation en net recul.

    • Selon Le Figaro, des manifestants ainsi que d'autres personnes, «désireux d'en découdre», ont été chargés à l'intérieur du forum des Halles à Paris par les forces de l'ordre. Des CRS et gendarmes auraient tiré des grenades de désencerclement.

    • Jets de bouteille, pétards, gaz lacrymogènes et canon à eau : des heurts opposent les forces de l'ordre à des manifestants dans le centre de Bordeaux, qui fut déjà le théâtre de violences lors des précédentes protestations des Gilets jaunes, selon l'AFP.

      Les heurts ont commencé après une heure de face-à-face où les manifestants criaient leurs slogans devant les forces de l'ordre. S'en est suivie une heure de confrontations sporadiques, quelques dizaines de manifestants étant régulièrement repoussés alors que de nombreux autres restaient spectateurs sur les côtés.

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  • Gilets jaunes – Samedi dernier, l’Élysée s’était transformé en véritable camp retranché

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le 8 décembre dernier, pour l’acte IV des Gilets jaunes, redoutant que le palais présidentiel ne fut submergé par la marée jaune de la colère populaire, le chef de l’Etat n’avait pas lésiné sur sa propre sécurité. Selon une information publiée dans le Canard enchaîné, 500 gardes républicains du premier régiment d’infanterie, plus une petite centaine de policiers et de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République s’étaient positionnés à l’intérieur du palais.

    Ils étaient équipés de lances à eau et de drones, tandis qu’à l’extérieur, un hélicoptère était prêt à exfiltrer le chef de l’État. Le palais présidentiel était isolé au centre d’un immense no man’s land, baptisé « bunker institutionnel », englobant le ministère de l’Intérieur, la place de la Concorde et l’Assemblée nationale. D’où sans doute le faciès très affecté affiché par le chef de l’Etat lors de son allocution de lundi dernier…

    On était en effet loin du provocateur « Qu’ils viennent me chercher ! », ou encore du « Je suis votre chef ! » asséné crânement aux militaires lors de l’affaire de Villiers. Ce même 8 décembre, atteint d’une subite fièvre conspirationniste, le président ordonnait une enquête de la DGSI concernant rien moins qu’une possible tentative de déstabilisation du pouvoir macronien par la Russie via les réseaux sociaux.

    Selon le Canard, le président de la République est en effet persuadé que la cause de tous ses malheurs n’est autre que l’affreux Poutine qui manipulerait dans l’ombre les Gilets jaunes…

    https://fr.novopress.info/

  • Les gilets jaunes vus de l’étranger : ça change

  • Acte 5 : les Gilets jaunes se mobilisent dans toute la France (EN CONTINU)

    Auteur: RT France

    Ni l'intervention d'Emmanuel Macron, ni l'attentat de Strasbourg n'ont eu raison de la détermination des Gilets jaunes, qui poursuivent leur mobilisation dans toute la France. Ils revendiquent désormais un référendum d'initiative citoyenne.

  • Gilets Jaunes : la revanche des « Gaulois réfractaires »

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    Par Etienne Lahyre, haut fonctionnaire, analyste politique ♦ Mercredi 29 août 2018, Emmanuel Macron avait comparé les Français à des « Gaulois réfractaires ». Force est de constater que les Gaulois ont décidé de faire honneur à leur réputation !

    Au terme du cycle électoral de 2017, le parti de la mondialisation avait réussi un tour de force inédit, consistant à se présenter pour la première fois à visage découvert, par le truchement d’Emmanuel Macron, à tirer profit d’un coup d’état des médias et des juges dirigé contre le candidat de la droite parlementaire, et à accéder au pouvoir sans coup férir grâce à la complicité involontaire de sa meilleure alliée objective, Marine Le Pen. Ses opposants étaient sonnés: l’élection avait été volée au peuple, mais celui-ci s’était retiré sur l’Aventin, lassé de perdre systématiquement toutes les élections, hormis le référendum de 2005, dont le résultat avait été annulé par la forfaiture du Parlement qui autorisa en 2008 le Président de la République à ratifier le Traité de Lisbonne. Et le parti de la mondialisation d’espérer secrètement que sa propagande nourrie ait rendus amorphes ces Gaulois réfractaires qu’il méprise : « Il n’y a pas d’alternative possible ! », est-ce bien clair ? « Il ne peut pas y avoir de choix démocratiques contre les Traités européens » avait rappelé M. Juncker. Les Gaulois étaient devenus des Gallo-Romains, les Français des citoyens de l’Union européenne.

    L’émergence des trois France

    Le proconsul Macron pensait pouvoir mettre aisément en œuvre ce que ses mandants attendaient de lui : une politique dictée par les « grandes orientations de politique économique » (GOPE) établies annuellement par la Commission de Bruxelles à l’attention de chaque Etat membre, et inspirée par les choix idéologiques des élites mondialisées dont le but ultime est le démantèlement des souverainetés nationales en vue de parvenir à un monde sans frontière, dominé par les multinationales, un monde peuplé exclusivement de consommateurs déracinés et déopolitisés. Un monde post-national et post-démocratique.

    Pour cela, le parti de la mondialisation mène depuis près de cinquante ans une impitoyable lutte des classes. Celle-ci a débuté après le grand malentendu de mai 1968 : les incantations des Cohn-Bendit, Geismar et autres Goupil ont été vaines ; la « convergence des luttes » n’a jamais eu lieu. Certains étudiants voulaient faire la révolution. Les ouvriers, eux, voulaient de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires.  Et le prolétaire, incarnation de l’homme nouveau, est devenu dans la presse anarchiste et libertaire, le plouc réactionnaire et raciste, rétif au changement et au sens de l’histoire ; le beauf de Cabu et le Dupont-Lajoie d’Yves Boisset. La disqualification intellectuelle et morale des classes populaires avait débuté. Mais, le PCF de Georges Marchais, qui appelait à « produire français» et à « stopper l’immigration officielle et clandestine » parvenait, dans les années 1970, à maintenir celles-ci dans le giron électoral de la gauche. Les ouvriers contribueront ainsi grandement à l’alternance de 1981.

    Une fois au pouvoir, les « socialistes » vont une nouvelle fois être les « gestionnaires loyaux des affaires du capitalisme », selon la formule de Léon Blum. Après avoir tenté une politique de relance maladroite en 1981-82, le PS entreprend, au nom de la préservation du Système Monétaire Européen, le tournant de la rigueur en 1983. De là date la vraie rupture entre la gauche de gouvernement et les classes populaires. La politique du franc fort a accru la désindustrialisation et dégradé la compétitivité de l’économie française ;dans les sociétés non financières, la part des salaires dans la valeur ajoutée brute chute passe de 74% en 1982 à 65% en 1989 ;  des territoires entiers, dans lesquels les ouvriers avaient pu accéder à la propriété foncière notamment grâce aux augmentations de salaires consenties après les accords de Grenelle, ont été ravagés économiquement et socialement. Parallèlement, du fait notamment de sa tertiarisation, l’activité économique se concentre dans les grandes métropoles, tandis l’immigration de peuplement encouragée par la gauche, la nébuleuse associative et les grands patrons s’accroit.

    Ce retour en arrière sur les décennies 1970 et 1980 est crucial car tous les éléments de la crise d’aujourd’hui s’y trouvent. Commencent en effet, à émerger culturellement, politiquement et socialement les trois France que Christophe Guilluy décrit dans La France périphérique :

    • Les métropoles mondialisées et gentrifiées, modèle libéral de la « société ouverte », et futurs bastions du macronisme ;
    • Les banlieues ethnicisées adhérant à un système de valeurs en opposition à l’évolution culturelle et sociétale des grandes métropoles ;
    • La France périphérique regroupant les catégories populaires d’origine française ou d’immigration européenne ancienne.

    Une réaction à « la révolte des élites »

    C’est dans la décennie 1990 que les conséquences politiques et électorales de ces basculements deviennent visibles. En 1989, la droite conduite par Jacques Chirac réalise le grand chelem en remportant les vingt arrondissements de Paris lors des élections municipales ; Marie-France Stirbois est triomphalement élue député à Dreux dans le cadre d’une élection législative partielle. En 1995, la droite voit ses positions s’effriter et perd 6 arrondissements à Paris ; Marie-France Stirbois perd, nettement, les élections municipales de Dreux. Et en 2001, la gauche remporte la mairie de Paris ; Mme Stirbois, quant à elle, a quitté Dreux, sachant pertinemment qu’elle ne pourra plus jamais être élue dans une ville comportant une aussi forte population d’origine immigrée.

    Paris et Dreux sont respectivement les symboles de la France des métropoles et de la France des territoires africanisés. Les Français de souche en ont été chassés, pour des raisons économiques et pour des raisons culturelles. Le vote FN, essentiellement urbain dans les années 1980 et au début des années 1990, devient périurbain dans les années 2000 ; il est désormais principalement rural. Initialement vote politique, de droite, il est devenu au fil du temps un vote sociologique et géographique de Français de souche, non urbains, membres des catégories populaires et moyennes, travaillant dans les branches non tertiarisées de l’économie. Les fameux « perdants de la mondialisation », dont beaucoup sont devenus des travailleurs pauvres.

    Depuis 1983, les politiques menées suivent la même inspiration néo-libérale. Tous les traités européens signés depuis cette date obèrent les marges de manœuvre des Etats Nations : les solutions classiques de politique monétaire ou budgétaire ne sont plus possibles dans le cadre d’une monnaie unique, l’Euro (structurellement surévalué pour l’économie française), et du pacte de stabilité, renforcé par le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire, entré en vigueur en 2013.

    Par ailleurs, la montée en puissance économiques des grandes villes a été amplifiée par les évolutions institutionnelles, parachevées par les lois MAPAM et NOTRe, créant le statut de métropole. La métropolisation bénéfique à tous est à l’aménagement du territoire ce que la théorie du ruissellement est à l’économie, une chimère.

    Les politiques économiques et d’aménagement du territoire sont profondément inégalitaires et aggravent la fracture sociale et territoriale.

    Non contents d’être chassés des grandes villes et de leurs banlieues, les nouveaux habitants de la France périphérique, qui n’ont souvent pas d’autres solutions de mobilité que la voiture individuelle, et qui roulent en Diesel, sont accusés d’être des pollueurs. Au discrédit culturel, à la relégation sociale, s’ajoute une mise au ban environnementale. L’oligarchie Kerosen, qui passe son temps en avion pour ses loisirs, morigène la France Gasoil qui attend avec angoisse chaque fin de mois.

    Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », le mépris des classes s’exprime sans complexe sur les réseaux sociaux : “Ils trouvent que le Diesel coûte trop cher ? Qu’ils se payent une Tesla !”, telle semble être devenue la boutade préférée des partisans du pouvoir. Les « élites » se crispent, elles n’hésiteraient plus à qualifier une bonne partie de leurs compatriotes de « ramassis de gens déplorables », à la manière d’Hillary Clinton. Et ce sont les Cohn-Bendit et les Goupil qui sont désormais en première ligne : ils étaient révolutionnaires en 1968, ils sont le parti de l’ordre aujourd’hui. Quoi de plus normal, puisque ce sont leurs héritiers intellectuels qui ont pris le pouvoir : le macronisme est sans doute l’expression la plus aboutie de l’idéologie de la déconstruction. De la PMA « pour tous » à la souveraineté européenne, il y a une cohérence dans la logique du Président de la République : celle-ci consiste à briser tous les liens qui unissent les Français à leur héritage familial ou national. Le macronisme est un déracinement, c’est une table rase. Ce n’est qu’un avatar de la sempiternelle guerre menée par les nomades contre les sédentaires.

    Quand Macron s’attaque à l’ISF, c’est sa partie assise sur les valeurs mobilières qu’il supprime, le patrimoine immobilier demeure taxé. Le capital est mouvant, fluide, il n’a pas ni patrie, ni attachement, comme Macron. Le foncier a une histoire, souvent familiale, il se transmet, il représente le temps long. Ce lien entre les générations d’une même famille que le chef de l’Etat, qui se targue de n’être « héritier de personne », veut briser.

    Macron a eu au premier tour le soutien massif de la France des métropoles ; puis, au second tour, celui unanime des banlieues de l’immigration. Paris, puis Dreux. Les villes où règne la libre circulation des capitaux, puis celles qui sont le produit de la libre circulation des hommes.

    Et nos « gilets jaunes » ont réagi. Vaincus dans les urnes une nouvelle fois, alors que la France périphérique représente 90% des communes et 61% de la population. Que plus d’un Français sur deux vit dans une commune de moins de 10.000 habitants. Mais, Marine Le Pen n’est pas Donald Trump. Le scrutin majoritaire à deux tous n’est pas le vote du collège électoral des Etats fédérés américains. Ils savent qu’en France, ils ne peuvent pas gagner les élections, dans le cadre partisan actuel. Alors, ils ont réagi différemment. Comme aux Etats-Unis, ils ont protesté contre un système fiscal qui avantage les plus aisés, contre une immigration illégale galopante facteur de criminalité, qui fait pression à la baisse sur les salaires et met les « natifs » au chômage, contre ces médias qui les ignorent et les méprisent, et leur préfèrent les jeunes issus de l’immigration, latinos aux Etats-Unis, africains en France. La forte augmentation du prix de gasoil en 2018, ainsi que la hausse annoncée de la taxe intérieure de consommation sur les produits de l’énergie (dont il est d’ailleurs probable qu’elle ne soit affectée que très partiellement au financement de la transition énergétique si l’on en croit ce rapport sénatorial : http://www.senat.fr/rap/a17-113-1/a17-113-1.html?fbclid=IwAR1a7BmE6mCeiKLaVFVu4P3t9lvexL2hku8lUda1eIpQTff3_UORzvKkZBg) ont été les catalyseurs de l’expression d’une colère aussi justifiée qu’ancienne. Le moratoire annoncé par le premier ministre ne répond en rien aux motifs de cette colère.

    Vers un scénario à l’Italienne ?

    La France périphérique est l’équivalent de  « l’Amérique du milieu », selon l’expression de Christopher Lasch, qui désigne  à la fois les Etats non côtiers et la classe moyenne américaine. C’est l’Amérique qui a élu Donald Trump. Celui-ci n’a emporté la victoire que grâce au renfort des Etats de la « Rust Belt », qui votaient traditionnellement démocrate. Les « Trump’s Democrats » du Michigan ou du Wisconsin sont issus de la classe ouvrière blanche : ils ne se sont pas « droitisés », ils ont été abandonnés par le parti démocrate. Ils conservent, sur les questions économiques et sociales, un tropisme de gauche.

    En Italie, une coalition rassemblant populistes de gauche et de droite gouverne. Le premier ministre, Conte, et le ministre de l’Intérieur, Salvini, sont les responsables politiques les plus populaires du pays.

    Le parti de la mondialisation a rassemblé la bourgeoisie qui lit le monde et celle qui lit le Figaro ; le bloc bourgeois est uni. Aujourd’hui autour de Macron, demain autour de celui qui serait éventuellement mieux placé que lui pour défendre ses intérêts. Il bénéficie au deuxième tour du soutien de ses supplétifs immigrés. Comme aux Etats-Unis, les minorités se rejoignent contre l’archipel central, sociologiquement majoritaire.

    Dans la chronique consacrée au second tour de l’élection présidentielle de 2017, nous appelions de nos vœux à constituer un mouvement intitulé « En France ! », symétrique à « En marche » pour défendre et unifier l’archipel central français ; pour rassembler la France périphérique et lui permettre, enfin, de conquérir le pouvoir. Pour cela, nous insistions sur le rejet du clivage droite-gauche, de plus en plus obsolète politiquement, et en tout état de cause inopérant électoralement.

    Les élections européennes de mai 2019 doivent être l’occasion de lancer « En France ! ». Les enquêtes actuelles laissent en présager une érosion des macronistes, du fait de l’impopularité présidentielle, un score en retrait de la France Insoumise (ce qui est prévisible : son électorat, pour une large partie d’origine immigrée, ne vote pas aux élections européennes), et un bon score pour le rassemblement national. Tous les ingrédients sont réunis pour que le scénario de 2014 se reproduise, et que le RN soit, à nouveau, désigné comme l’opposant principal au parti de la mondialisation. Si tel devait être le cas, 2022 verrait à nouveau celui-ci s’imposer, quel que fût son candidat. Nous devons tout mettre en œuvre pour éviter cela, en créant les conditions d’une nouvelle configuration politique : les « Gilets jaunes »expriment de manière confuse et désarticulée certaines revendications que la majorité silencieuse regrette de ne pas voir regroupées au sein d’une même plate-forme électorale. Des revendications disparates, d’inégale pertinence, mais qui aspirent à la restauration de la « Common Decency », face aux extravagances  et aux privilèges des « incroyables et merveilleuses » de la France des métropoles, et face à l’impunité et à la colonisation à rebours de la France des banlieues.

    Le mouvement est là, spontané, prêt à être structuré. Il lui manque une incarnation, un visage, un homme providentiel. « Gaulois réfractaires » recherchent Vercingétorix désespérément…

    Etienne Lahyre 11/12/2018

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-la-revanche-des-gaulois-refractaires/

  • Comment Macron nous a entubé avec son intervention

  • Comment demander aux Français des sacrifices, lorsqu’ils n’ont plus confiance dans leurs élites ?

    Comment demander aux Français des sacrifices, lorsqu’ils n’ont plus confiance dans leurs élites ?

    Du Prince Jean d’Orléans :

    Comme mon père le Comte de Paris qui est intervenu plusieurs fois récemment, je suis inquiet de la situation de notre pays.

    Le contrat politique et social d’après-guerre ne tient plus. Nous nous accordons tous pour dire qu’il faut changer nos schémas de pensée et nos comportements, ne pas vivre au dessus de nos moyens, respecter notre environnement. Mais si nous n’arrivons pas à résoudre les fractures de notre société, nous n’arriverons à rien. Elle sont nombreuses et profondes, entre les riches et les pauvres, les élites déracinées et la population, les villes et les territoires, les religions.

    Les Gilets Jaunes résument ces factures multiples. Ils représentent tous ces Françaises et Français, qui supportent tout depuis plus de trente ans mais qui n’y arrivent plus. Ils n’en peuvent plus de la cherté de la vie, du poids des impôts et taxes, d’un Etat qui ne les défend pas et qui ne les comprend même plus. S’agit-il de la France périphérique ? Je n’aime pas cette expression, elle est très parisienne. J’ai été parisien, mais depuis que je vis à Dreux je vois les choses autrement. D’ailleurs, sur le terrain et dans les territoires où les gens on gardé un certain bon sens, les manifestations de Gilets Jaunes sont autres. Aux ronds-points l’atmosphère est amicale, les échanges sont possibles, les solidarités fonctionnent.

    Le grand défi qui attend notre pays, c’est de retrouver au plus vite un dénominateur commun à partir duquel avancer, un socle commun a minima sur lequel nous puissions bâtir un projet fédérateur. Mais comment demander aux Françaises et aux Français des sacrifices, lorsqu’ils n’ont plus confiance dans leurs élites ? Comment se projeter dans l’avenir s’il n’y a pas de vision à long terme ? Comment réunir la population autour d’un projet commun lorsqu’on est l’élu d’une partie de la France contre l’autre ?

    Je souhaiterais quand même terminer mon propos sur une note positive. A Dreux, ce 8 décembre, dans le cadre de la fête populaire des Flambarts, la paroisse avait organisé une crèche vivante. Je ne sais si la chose s’est produite de façon fortuite mais les Gilets Jaunes et les forces de l’ordre se sont retrouvés un moment devant la crèche et ont entonné ensemble la Marseillaise. Peut-être que ce petit exemple peut nous donner une espérance pour sortir de cette impasse en vérité et sur des perspectives qui durent ? Courage, même si la situation est difficile !

    En cette fête du 8 décembre, où les chrétiens comme moi célèbrent la Vierge Marie, permettez-moi quand même de vous souhaiter, avec un peu d’avance, un joyeux Noël, pour vous-mêmes, vos familles, et tous vos proches.

    https://www.lesalonbeige.fr/comment-demander-aux-francais-des-sacrifices-lorsquils-nont-plus-confiance-dans-leurs-elites/

  • La manif des people pour le climat et contre les Gilets jaunes

     

    S’il fallait une preuve que les people flanqués des écolos et des bobos étaient loin du réel, on la tient. Samedi 8 décembre 2018, comme par un fait exprès, et pendant que les Français manifestaient pour leur dignité face à la prédation bancaire, des milliers de Parisiens intoxiqués par la psychose sur le climat battaient le pavé. Une contre-manif bourgeoise de personnes faussement conscientisées car elles ont été conscientisées par le Système.

    On ne peut pas faire plus déconnecté. Ces complices ignorants du pouvoir insistaient sur le côté pacifique de leur démarche, ce qui revenait à dire que les Gilets jaunes étaient une engeance violente et destructrice. Par le plus grand des hasards, Paris Match, le magazine qui associe en couverture les Gilets jaunes à « l’antisémite » Ryssen, était là.

    « L’animateur d’“Échappées Belles” sur France 5 Jérôme Pitorin, l’écrivain et militant écologiste Cyril Dion, la chanteuse Emily Loizeau ou encore Audrey Pulvar faisaient également partie du cortège. La journaliste et désormais présidente de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme a pris quelques photos de cette marche pour le climat avant de les partager sur les réseaux sociaux. Elle a exprimé sa fierté que l’événement se soit déroulé avec “du monde, du bruit et de la joie sans casse ni violence”. » (Source : Paris Match)

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    Audrey PULVAR
     
    @AudreyPulvar

    du monde, du bruit et de la joie sans casse ni violence <img class="Emoji Emoji--forText" title="Pouce levé (medium dark skin tone)" draggable="false" src="https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f44d-1f3fe.png" alt="

  • GILETS JAUNES ACTE 4 - Ce que vous devez savoir !

  • MACRON A PEUR (L’Imprécateur)

    Oui, Emmanuel Macron est un peureux. Il doit cela à une pathologie non psychiatrique, il faut le préciser pour éviter de glisser vers un diagnostic erroné de psychopathie comme celui qu’avait fait un psychiatre italien en 2017. La perversion narcissique est un simple mécanisme de défense que développent les peureux quand ils sont confrontés à des situations où ils éprouvent le besoin salvateur de s’affirmer à tout prix supérieur aux autres parce que la situation où ils se trouvent l’exige. C’est le cas évident d’un président de la République. Mais quand le pervers narcissique ne contrôle plus la situation, il fuit. Ce que fait Emmanuel Macron depuis un mois.

    Le besoin de s’affirmer le plus intelligent et le plus fort

    Dès les premiers jours de son mandat, ce fut évident pour toute personne ayant quelques notions, même minimales, de psychologie. La façon dont il scénarisa le spectacle de son succès devant la pyramide du Louvre est caractéristique. Il sort de l’ombre de l’une des portes voûtées du Louvre, symbole royal, et marche dans la lumière sur le cours Napoléon, symbole impérial. Seul, dans le noir avec un projecteur pour l’éclairer, pendant trois minutes, pour gagner l’estrade d’où il s’adressera aux Français.

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