social - Page 313
-
QUE VONT FAIRE LES GILETS JAUNES ? REVENDICATIONS ? (IDÉES)
-
Gilets jaunes : Non, sire Macron, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution, par Francis Bergeron
Le président Macron a la tête bien faite. Il a un plan rationnel pour le redressement de la France, qui passe par des étapes précises : d’abord le retour dans le vert des comptes des entreprises. Nous y sommes à peu près. Puis la réforme de l’appareil d’Etat. Elle est annoncée, avec une réduction du nombre de fonctionnaires, et une simplification des procédures administratives. Cette étape sera atteinte à la fin de son quinquennat. Nous entrerons alors dans une troisième étape, qui correspondra à son second quinquennat : la marche vers le plein emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat. Il est à craindre (pour lui) qu’il ne voie jamais cette troisième étape. Et même la deuxième étape est déjà en train de se gripper. L’exécutif est tellement affaibli que la macronie pourrait tomber dans l’apathie hollandaise. Mais rien n’exclut non plus que la tête de Macron ne finisse au bout d’une pique.
Depuis deux siècles on berce notre imaginaire avec la colère du peuple, qui finit bien, quand elle se termine en révolution. La révolte est partie d’une fiscalité punitive sur les carburants, pénalisant d’abord ceux qui travaillent, ceux qui vivent en banlieue et en province, ceux qui se lèvent tôt, comme disait Sarkozy. Une fiscalité pour supporter aussi notre part de charges migratoires, le coût d’une transition énergétique, née de l’idéologie écologique, le coût d’un Etat obèse, les coûts de la Communauté européenne, et alors même que la croissance, dans le monde, se ralentit, et qu’à l’heure des comptes chacun découvre que son pouvoir d’achat a chuté ces dernières années.
Pour éviter que la révolte ne se transforme en révolution, il faudrait que Macron baisse les pouces sur les carburants. Un Sarkozy, un Mitterrand, un Chirac, et même peut-être un Hollande, l’auraient compris, car ce sont des animaux politiques. Mais Macron ? Il n’en prend pas le chemin ? Tant pis pour lui. Car avec les Gilets jaunes, il est fort possible que nous assistions à un événement d’une portée inédite, qui pourrait bel et bien renverser la table.
Francis Bergeron
Article paru dans Présent daté du 27 novembre 2018
-
J’étais avec 40 Gilets jaunes quand Macron a parlé : qu’est-ce qu’il a pris !
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
Je n’avais pas prévu d’écrire ce texte. J’avais pensé en faire une vidéo. Et puis, rien ne marche comme je veux, ce jour. C’est une mauvaise série. Après la suppression de ma vidéo Shadoks qui m’a obligé à aller sur la chaîne 2 de Riposte Laïque, ce qui nous pénalise de milliers de connexions quotidiennes (les vidéos tournaient entre 10 000 et 15 000 par jour, nous sommes tombés entre 1 000 et 2 000), c’est mon téléphone portable qui me fait des misères. Cinq enregistrements interrompus par un message m’expliquant que je n’avais plus assez de mémoire. Et j’avais beau faire de la place, le message revenait tout le temps. Grrrr !
Alors, Christine m’a filmé et j’ai mis la vidéo sur une chaîne. Mais pas la bonne ! Je craque, donc, et je vais vous raconter ce que j’ai à peu près dit sur la vidéo. Sauf que je vais en dire davantage et dépasser le temps que je m’impose (4 minutes) sur mon enregistrement quotidien.
Ce matin, vers 11 heures, j’étais au milieu d’une quarantaine de Gilets Jaunes qui, tous les jours, sont présents à un carrefour d’une petite ville de province. Je précise, pour ne pas m’attribuer un rôle que je n’ai pas, que depuis le début du mouvement, je passe environ deux heures par jour, pas davantage, à cet endroit, ayant nombre d’autres questions militantes à assumer par ailleurs. Donc, Macron a commencé à parler. Un poste de radio diffusait son discours. Les copains attendaient simplement une chose : que le président de la République leur annonce clairement combien ils allaient payer le litre de super, d’essence ou de gasoil le 1erjanvier puis le 1er février. C’était uniquement pour cela qu’ils étaient mobilisés, des heures durant, dans le froid et sous la pluie, depuis dix jours. C’était pour cela que la majorité des automobilistes et camionneurs les soutenaient en affichant un gilet jaune, en klaxonnant ou en donnant de l’argent ou de la nourriture. Ce que les journalistes ne signalent jamais, même si j’ai apprécié, comme Christine, d’avoir eu droit (sans que le journaliste de CNews ne connaisse notre identité) à un reportage de quelques secondes, hier, dans le journal télévisé animé par Laurence Ferrari (au bout de 23 minutes) cliquez ici.
Au bout de cinq minutes, pratiquement plus personne n’était à l’écoute. Spectaculaire et incroyable ! Les uns après les autres, les quarante Gilets jaunes s’étaient éloignés de la table en proférant, pour certains, des injures qu’il vaut mieux que les journalistes de BFM TV n’aient pas entendues, sinon on se prenait une campagne hostile pour homophobie.
Ils croyaient qu’ils auraient affaire à un président de la République, ils eurent à subir un vulgaire conférencier de la Cop21, un propagandiste écologique, un fanatique de la prétendue transition énergétique. Un mec hors-sol…
La conclusion de Macron était donc prévisible. Il fallait sauver la planète et protéger les Français des graves maladies imputées au diesel et autres énergies nuisibles. Et comme l’avenir de nos enfants était en jeu… Fini le nucléaire, grâce auquel, par une technologie française qui est la meilleure au monde, nos compatriotes ont l’électricité la moins chère du monde. Cinquante ans que les écolos nous prévoient un Tchernobyl français, toujours rien mais principe de précaution obligatoire. Place aux éoliennes et tant pis pour la beauté de nos paysages et pour notre porte-monnaie. Finies les voitures à essence et place aux voitures électriques, même si on ne sait pas quoi faire des batteries et s’il faut les recharger régulièrement. Fini l’individualisme de ces automobilistes français pauvres qui osent vouloir utiliser leur voiture pour eux seuls, au nom de leur liberté individuelle, place au covoiturage et, surtout, aux voitures électriques. Finies les chaudières au fuel, place au voltaïque ! Du soviétisme pur sucre proféré par des fanatiques utilisant l’alibi écologique pour faire gagner du fric aux petits copains écolos et mettre les Français au pas.
Qu’est-ce qu’ils doivent se marrer, les Chinois et les Américains, quand ils voient Macron faire chier son peuple, foutre en l’air des secteurs entiers de notre industrie et de notre énergie, et tout cela pour rien, pour la propagande !
En effet, c’est François Gervais, spécialiste des questions climatiques et des matières premières, qui lève le lièvre. Et ce qu’il nous dit en une phrase met à bas toute la propagande de Macron. Voilà un homme, déjà auteur de cinq ouvrages en la matière, qui nous dit que la France émettant 0,9 % de CO2 sur la planète, si nous arrivions (ce qu’il ne croit pas possible) à réduire nos émissions de 20 %, nous obtiendrions une baisse de température de 0,001 degré. Et pour un millième de degré, le fanatique écolo Macron veut imposer aux Français une révolution dans leur mode de vie, qu’il entend, bien sûr, leur faire payer, car si les Français ne la paient pas, qui la paiera ?
-
GILETS JAUNES: feu de paille ou révolution?
-
Budget 2019 : 4,5 milliards d’euros consacrés à l’immigration
Après le budget consacré à l’Union européenne en hausse de 5,9%, voici une autre piste d’économie sur laquelle les gilets jaunes devraient réfléchir. Le budget 2019 consacré à l’immigration est en hausse avec un total de 4,5 milliards d’euros. Et Nadine Morano n’évoque pas dans cette vidéo le coût au quotidien de l’immigration non comptabilisé comme tel dans le budget (logements sociaux, éducation nationale, allocations familiales, population carcérale, délinquance, dégradations dans les banlieues etc…). Ce coût est estimé entre 24 et 164 milliards par an en fonction en fonction des sources et des méthodes. On pourra notamment lire cette étude d’André Posokhow qui date de 2013 et qui estimait le coût à 84 milliards.
-
Brigitte Bardot, Michel Polnareff : les deux nouveaux soutiens des gilets jaunes
Après une période d’hibernation précoce, la planète people semble s’éveiller à la cause des gilets jaunes. Gabrielle Cluzel évoquait ici même les trois premiers téméraires à s’être montrés quelque peu solidaires avec la détresse des bloqueurs de ronds-points, à savoir Franck Dubosc, Arnaud Ducret et Patrick Sébastien. Inventaire épuisant qui valut à Gabrielle un arrêt de travail de 24 heures. Mais, déjà, le boulot doit reprendre avec l’arrivée de Michel Polnareff, qui déclare : « Je suis très respectueux de leur cause. Je suis ça avec tristesse et frustration. » Et de quatre ! On avance à pas de géant.
Hors compétition, Brigitte Bardot a posté une photo la montrant vêtue du fameux gilet ainsi que l’un des deux chiens présents à ses côté. Pouces en l’air, Brigitte ne tourne pas autour du pot. Elle en est. Le deuxième chien devrait se rallier d’un instant à l’autre… Sa maîtresse y travaille. Donc, quatre + Brigitte + le chien que nous pouvons considérer « people », compte tenu de sa promiscuité avec l’icône internationale : six ! Le reste de la troupe est en salle de réveil. Les Goldman, Kad Merad, Mimie Mathy, Patrick Bruel et autres piliers des Restos du cœur tentent d’émerger du coma. En attente météo de la direction du vent. Au-delà de 98 % des Français en accord avec la lutte, ils pourraient s’ébrouer. Dubosc l’a précisé dans son tweet : « J’en parle aux copains. » Un effet de spontanéité à retardement pourrait voir le jour… Nous ne sommes pas à l’abri d’un concert vers les années 2025.
À tous les recalés de l’âge et du chômage / Les privés du gâteau, les exclus du partage / Si nous pensons à vous, c’est en fait égoïste / Demain, nos noms, peut-être, grossiront la liste.
Les paroles de la chanson générique des « Enfoirés » résonnent dans le vide. Les privés du gâteau, les exclus du partage. À condition qu’ils ne fassent pas trop de bruit. « Surtout ne fâchons personne » est le mot d’ordre du show-biz. Dans sa chanson Lèche-bottes blues, Eddy Mitchell a résumé l’affaire par ces mots :
J’aime les impôts, leur clairvoyance
Leurs multi-talents, leur polyvalence
Oui, j’les aime, j’les aime, j’aime, j’aime, j’aime
J’aime les visites des huissiers
Êtes-vous bien sûr de n’avoir rien oublié ?
Oh, oui, j’les aime, j’les aime, oh, j’aime, j’aime, j’aime
J’aime aussi ma maison d’disques
L’attachée de presse, la standardiste
Je les aime ! Oh oui, je les aime !
Sans oublier ma petite SACEM
Qui sait, ô combien, combien je l’aime
J’en rajoute pas, j’en fais pas des tonnes
Mais j’espère surtout que je n’oublie personne
Lèche-bottes blues, je fais le lèche-bottes blues.Passer des bottes aux gilets demande du temps. À quand un concert au profit des gentils people en lutte contre l’anesthésie générale ?
Dernière minute : Gilbert Montagné s’engage pour les gilets jaunes. Sept !
-
Le Bastion social soutient la mobilisation populaire de samedi prochain
Communiqué du Bastion social :
N'en déplaise aux énarques qui nous gouvernent, ni les tentatives d'instrumentalisation par de prétendues "délégations officielles des gilets jaunes" ne représentant rien ni personne d'autre que ceux qui les composent, ni les quelques miettes de festin jettées ne suffiront à apaiser la colère du peuple français et à enrayer le mouvement de protestation -ou plutôt de révolte- en cours comme elles suffisent généralement à stopper les mobilisations encadrées par des organisations syndicales à la botte d'intérêts étrangers à ceux de notre peuple.
Les Français n'ont besoin de personne pour parler à leur place et n'ont que faire de vos concessions qui ne sont que l'arbre cachant la forêt. Samedi, tous à Paris.
-
Gilets jaunes: Marion Maréchal apporte “un soutien ardent” au mouvement
Parmi les soutiens aux gilets jaunes se trouve Marion Maréchal. Elle était présente samedi dernier sur les Champs-Élysées, une présence qui avait été remarquée. Elle explique son soutien aux gilets jaunes.
-
Les gilets jaunes : changement de cap ? – Journal du jeudi 29 novembre 2018
Social / Les gilets jaunes : changement de cap ?
Tentative de récupération par la gauche, courtiser par les vedettes du show-biz, à quelques heures de la manifestation de samedi les gilets jaunes pourraient bien changer de couleur.
Immigration / Le pacte sur les migrations divise L’Europe
Approuvé en juillet par l’ensemble des pays de l’ONU à l’exception des Etats-Unis, le pacte mondial sur les migrations est de plus en plus contesté. Alors que les refus se multiplient, une ombre plane autour de son approbation le 10 décembre prochain.
Politique / LFI : les gauchistes mènent la danse
Djordje Kusmanovic, le conseiller pour l’international de Jean-Luc Mélenchon claque la porte de la France Insoumise. Il livre un constat implacable d’un mouvement gouverné par un groupe sectaire et anti démocratique, obsédé par les vieilles lunes d’extrême-gauche.
Ecologie / Menace sur le cèdre du Liban
https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-changement-de-cap-journal-du-jeudi-29-novembre-2018
-
Ludovine de La Rochère : « Les gilets jaunes ne doivent pas se laisser berner par des débats en région ! »
La présidente de la Manif pour tous rappelle que la grande consultation nationale organisée sur la PMA a révélé une très forte opposition mais que le gouvernement n’en a pas tenu compte.
« J’ai parlé avec un représentant des gilets jaunes qui insiste sur la perte de sens et la déshumanisation. À cet égard, nos préoccupations se rejoignent… »
La Manif pour tous a laissé un petit conseil aux gilets jaunes : ne pas écouter le gouvernement lorsqu’il parle de consultation nationale. Pourquoi cet avertissement ?
Le gouvernement, avec Emmanuel Macron, a récemment proposé aux Français de participer à une consultation officielle, légale, publique et très importante. Ce fut les États généraux de la bioéthique.
Cette consultation a connu une participation massive. Elle a été d’une ampleur inédite et on peut s’en réjouir. Sauf que les résultats ne conviennent pas au gouvernement. L’opposition massive a été exprimée à plus de 80 % à la PMA sans père.
Alors, que se passe-t-il ? On voit les écarts successifs de tel ou tel membre du gouvernement qui piétine et omet complètement les résultats des États généraux de la bioéthique, en tout cas pour le moment, et continue à annoncer une volonté de légalisation de la PMA sans père.Certains membres du gouvernement se sont engagés sur une légalisation de la PMA sans père avant la fin 2019. Par ailleurs, la cause LGBT a été déclarée grande cause nationale par Marlène Schiappa. On a l’impression que le gouvernement avance de son côté sur ce sujet-là…
En réalité, ces déclarations d’intention sont le résultat de la pression que certains membres du gouvernement veulent absolument mettre. Marlène Schiappa avait dit, en septembre 2017, que la PMA sans père serait légalisée avant fin 2018. En réalité, elle exprimait ainsi ce qu’elle souhaitait. Mais elle n’est ni Édouard Philippe ni Emmanuel Macron. Elle s’était fait remettre à sa place.
Pour autant, on voit bien, malgré tout, qu’ils sont plusieurs, aux places les plus éminentes en termes de pouvoir politique, à vouloir la même chose. La menace, le danger sont donc bien réels. Pour autant, le calendrier et les modalités ne sont pas encore connus.
Nous devons absolument nous faire entendre comme citoyens français sur un sujet aussi fondamental que le respect des besoins et des droits de l’enfant, le respect de la filiation et de la médecine.
De leur côté, les gilets jaunes sont dans la même situation et ne doivent pas se laisser berner par des propositions de « débats en région », comme ils disent, dont on sait ce qu’ils donnent, et qui obligent de toute façon, ensuite, à continuer à se battre pour se faire entendre. C’est pourquoi nous alertons les gilets jaunes sur ce sujet-là.Peut-on imaginer une convergence des luttes entre les gilets jaunes et la Manif pour tous ?
J’ai parlé, il y a quelques jours, avec un des huit représentants des gilets jaunes. J’ai été très frappée de son propos. Il disait qu’ils étaient confrontés à une question d’humanité. Il voulait dire qu’il y avait une perte de sens dans nos vies contemporaines qui ont un côté très déshumanisant.
Cette analyse rejoint absolument les questions de la PMA sans père, de la gestation pour autrui et toutes ces pratiques déshumanisantes qui déconnecteraient complètement la filiation de la réalité de nos humanités. À certains égards, nous nous rejoignons.
Il y a, ensuite, la question des taxes, des impôts. Bien sûr, c’est très grave pour les Français, qui sont en peine et en grande difficulté pour continuer à vivre. Ils sont ponctionnés de tous les côtés et leur vie quotidienne devient presque impossible.
Je crois, néanmoins, que l’enfant, la famille, la filiation et l’humain sont encore davantage et complètement au cœur des sujets de société dont je parle. Et malgré tout, on ne peut pas mettre sur le même plan l’accroissement des taxes et la question de la conception de l’enfant et de sa filiation.