À peine nommé chef d'un gouvernement minoritaire, le Premier ministre se trouve confronté à une sociale crise agricole qui couvait depuis des années. En ce 701e jour de la guerre en Ukraine, quatrième mois de la nouvelle guerre du Proche Orient, il apparaît qu'un autre front s'est ouvert, à l'intérieur même de nos frontières si mal défendues. Or, il s'agit bien là d'un combat de survie, en France et en Europe, sur le terrain de la défense des classes moyennes et, notamment, de la révolte légitime des paysans.
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L'euthanasie de la France rurale
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La mondialisation contre les agriculteurs français.
Cela a commencé, cet automne, par des panneaux de communes retournés, et nombre de nos concitoyens ont d’abord cru à quelque plaisanterie d’adolescents… Puis, ce furent les échos, encore lointains, des manifestations d’agriculteurs d’Outre-Rhin ; et, tout d’un coup, un tronçon d’autoroute bloquée dans le Sud-Ouest, et des tracteurs que l’on entend plus près, plus insistants ; des ronds-points dans les campagnes à nouveau centres de toute l’attention des politiques et du gouvernement ; la grande peur du pays légal d’une nouvelle saison de Gilets colorés, cette fois verts…
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Révolte agricole : Ursula provoque, les paysans attaquent !
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L’Europe contre les paysans français
A force de ne pas écouter les cris de détresse des paysans, ce sont des cris de colère que le gouvernement commence à entendre. Et il peut s’en inquiéter, car cette colère n’est pas sans rappeler celle des gilets jaunes.
Que la FNSEA, syndicat agricole inféodé aux industriels de l’agroalimentaire, soit partie prenante à cette révolte, ne doit pas nous en faire nuancer la portée. L’Action française soutient les paysans et leur mobilisation, mais elle fait aussi la part des choses : nous rejetons tout autant les méga-bassines et les projets de type « ferme des mille vaches » que la passivité française et le diktat européen à l’égard de notre agriculture.
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Marion Maréchal et Reconquête aux côtés des agriculteurs en colère
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[Point de vue] Démographie : les véritables causes de la baisse de la natalité
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Révolte paysanne : les traîtres démasqués !
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« Une nouvelle jacquerie ? ». L’édito de Charles SANNAT
par 24 Jan 2024 | |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Le mouvement des agriculteurs est légitime et il concerne toute la population, même, si, toute la population n’a pas forcément conscience des enjeux de souveraineté ou de liberté qu’il y a derrière les terribles menaces qui assaillent le monde agricole.
Je suis un homme simple.
Pour moi la politique est également une chose simple.
L’essentiel tient dans un double objectif.
A mon sens toute action politique ne doit avoir pour objectif que de remplir les gamelles et assurer la paix.
Pour remplir les gamelles et assurer la paix, deux choses qui peuvent sembler simples, il faut une grande force morale et politique pour maintenir notre souveraineté, car c’est notre souveraineté qui nous permet de décider de nos lois, de les faire appliquer et de décider de la guerre ou de la paix. C’est nous qui devons choisir, pas l’Europe, ni l’Otan.
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Le paysan et la « start-up nation »
Vincent Trémolet de Villers
Des tripes et du sang jetés sur les grilles des préfectures, du foin qui pave les routes de la « start-up nation », une famille endeuillée, au petit matin, par un chauffard sous OQTF. Les roues immenses des tracteurs roulent déjà sur les confettis d’une rentrée où la politique fut trop souvent réduite à des querelles de casting, des polémiques de cour d’école. Bulles de savon à côté de la révolte existentielle de centaines de milliers de paysans qui ne veulent pas mourir.
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L’enfumage du salaire brut
Chronique de Paysan Savoyard
(n° 312 – Janvier 2024)
Comme on le sait, la France est depuis une quinzaine d’années dans le trio de tête des pays où les impôts, taxes diverses et cotisations sociales (ce que l’on appelle les « prélèvements obligatoires ») sont les plus élevés au monde : en 2022 elle était en deuxième position, derrière le Danemark, avec un taux de prélèvements obligatoires par rapport au PIB de 45 %.
Ces prélèvements énormes sont illégitimes parce qu’ils alimentent des dépenses publiques qui pour une bonne part sont scandaleuses : l’assistanat ; une sphère publique hypertrophiée ; l’aide aux pays soi-disant en développement ; et surtout, le gouffre principal, le financement de l’invasion migratoire.
Pour faire accepter ce prélèvement confiscatoire le Système utilise plusieurs outils d’enfumage et d’anesthésie. La dissimulation de la TVA dans les prix est l’une de ces techniques. Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu en est une autre. Nous examinerons aujourd’hui une troisième technique : la manip des cotisations sociales.