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Dans une vidéo TikTok, le responsable des Jeunes avec Macron et candidat sur la liste de Valérie Hayer pour les élections européennes, Ambroise Méjean, a créé la polémique en se présentant comme étant au chômage et en révélant le montant de son allocation, soit 2 500 euros par mois.
Une provocation qui passe mal, alors que le gouvernement durcit le ton à l'égard des chômeurs.
Après des reports le décret tertiaire se met en place. C’est quoi ? Un moyen de réduire les consommations d’énergie et de devenir vertueux vous diront les officiels. Une arnaque écologique en réalité, comme prétexte pour dépouiller les petits propriétaires, vous expliqueront les plus méfiants. Comment faire accepter une mesure néfaste en la présentant comme une avancée nécessaire ?
La Cour des comptes a épinglé de nouveau les comptes de la branche famille de la Sécurité sociale, vendredi, évaluant à 5,5 milliards d’euros “le montant des erreurs non corrigées par les actions de contrôle interne“. Elle se déclare donc “dans l’impossibilité de certifier” les comptes de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) pour 2023.
Juste avant les élections, revoici les « bons chiffres » du chômage, qui se serait stabilisé à 7,5 %, mais avec un creux sur les 15-24 ans qui peinent à entrer dans la vie active. En fait, à l’issue du début de l’année 2024, il accuse une légère hausse de 0,4 % de chômeurs en plus, particulièrement chez les jeunes. Mais nous avons à faire aux conditions du Bureau International du Travail, donc aux gens de plus de 15 ans, sans emploi durant une semaine de référence, disponible dans les deux semaines à venir et en démarche active de recherche d’emploi. Cependant, toutes les personnes inscrites à France-Travail ne remplissent pas forcément les critères du BIT et tous les chômeurs ne sont pas inscrits à France-Travail. Selon les calculs, on passe de 2,3/2,4, millions de chômeurs à plus de 5 millions et même plus de 6 millions, si on compte l’ensemble des catégories. Ce à quoi il faut ajouter des temps partiels, des emplois aidés, des emplois temporaires et des jeunes qui sont chez leurs parents et sortent des radars.
Selon les dernières données publiées par la Réserve Fédérale de New York, la dette des ménages américains vient d’atteindre un nouveau record absolu à 17 690 milliards de dollars au 31 Mars 2024.
C’est 5 010 milliards de plus que le record qui avait été enregistré au troisième trimestre 2008 à 12 680 milliards $, au plus fort de la crise des subprimes.
La dépense hospitalière globale en France, c’est environ 100 milliards d’euros par an, avec 80 milliards pour le public et 18 milliards pour les cliniques. Si ces établissements privés venaient à disparaître, pour passer à un système 100 % public, il faudrait, selon des estimations, dépenser 4 à 5 milliards d’euros de plus par an. Ces les cliniques privées, comme les hôpitaux publics, sont dans le rouge, mais ne bénéficient pas de la garantie de leurs dettes par l’Etat. La proportion des établissements privés en déficit augmente, pour atteindre 40 % aujourd’hui, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à 2021. En cause, une forte inflation n’a pas été compensée par des augmentations de tarifs. Ces cliniques devraient bénéficier de seulement 0,4 % de leur grille tarifaire en 2024, contre 4,4 % pour les hôpitaux publics. Et l’hôpital public a récupéré, à lui seul, les 470 millions d’euros de la sous-exécution de la Sécurité sociale en 2023
Dans une étude publiée en exclusivité par Le Figaro (source ici), le directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop fait le constat de l’impasse absolue du modèle économique français.
Pour Jérôme Fourquet : « L’État-guichet, un modèle à bout de souffle dans une France qui a cessé de produire ».
C’est exactement ce que je dis et dénonce depuis des années. L’Etat devenu obèse étouffe absolument tout le pays, y compris la volonté individuelle en produisant à la chaine chaque année de plus en plus de gens qui attendent la becquée de la nounou étatique. Une nounou qui n’a pas d’argent !
Choose France, deux mots anglais pour camoufler, dans le décor somptueux d’un pays qui fut grand, un triste rétrécissement. Débat Attal-Bardella et peut-être Macron-Le Pen pour faire oublier, dans la fièvre des slogans, la passion du jeu médiatique, le vide des caricatures, une situation économique et sociale proche de l’auto- destruction. En 2003, Nicolas Baverez publiait La France qui tombe, constat accablant sur notre dette, nos déficits, notre bureaucratie. Aujourd’hui, Jérôme Fourquet, dans une note pour Le Figaro qui fera date, décrit la France qui a dégringolé. Il y a vingt et un an, le poids de la dette publique, ramené au PIB, atteignait 63 %, aujourd’hui nous en sommes à près de 110 %.