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social - Page 438

  • Vente d’Alstom : le dessous des cartes

    Pour Jean-Michel Quatrepoint (journaliste et économiste), la vente d’Alstom est un «scandale d’État». Le journaliste et économiste révèle que le gouvernement a délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire.*

    Vendredi 19 décembre, dans un complet silence médiatique, les actionnaires d’Alstom ont approuvé à la quasi-unanimité le passage sous pavillon américain du pôle énergie du fleuron industriel. 70% des activités d’Alstom sont donc vendues au conglomérat General Electric (GE). Que cela signifie-t-il concrètement?

    Le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale d’Alstom, le 19 décembre, est proprement hallucinant! tant il fait la part belle à Général Electric et ne correspond pas à ce qui avait été négocié et présenté au printemps dernier.

    Lire la suite sur le site du Figaro…

    http://www.contre-info.com/

  • Affaire Alstom : un État fautif

    Les États contemporains doivent plus que jamais jouer un rôle économique. Mais la République française paraît cruellement incapable de l’assurer, malgré son interventionisme.

    Réunis en assemblée générale le 19 décembre dernier, les actionnaires d’Alstom ont, sans surprise, avalisé la cession de la branche énergie du groupe au conglomérat américain General Electric, et ce à un score digne des grandes heures de l’Union soviétique : plus de 99 %… Moins soviétique est le bonus empoché par le dirigeant du groupe, le polytechnicien Patrick Kron, qui quitte son poste lesté d’un peu moins de 4 millions d’euros (sous forme d’actions, il est vrai) en gratification de ses bons et loyaux services, au grand dam de nombre de salariés des sites français du groupe actuellement contraints au chômage partiel.

    Dans l’ombre d’un géant

    Soyons beau joueur : M. Kron n’a pas démérité, permettant à l’État français de réaliser une des plus belles acquisitions de sa carrière d’actionnaire impotent. En effet, pour une somme supérieure à 3 milliards d’euros, les technocrates qui nous gouvernent se sont offert pour Noël les deux tiers de la participation du groupe Bouygues (30 %, participation prise en 2003 sous l’égide de Nicolas Sarkozy, qui permit d’éviter le naufrage du groupe). Certains (peu nombreux, il est vrai) se frottent les mains. D’autres s’interrogent : à qui profite réellement ce marché, derrière lequel se profile l’ombre d’anciens de la banque Lazard, qu’on retrouve aux manettes dans la presse grand public et les chaînes câblées inverties ?

    Nous n’en savons rien, et, au risque d’ajouter à la perplexité de nos lecteurs, nous poserons deux questions supplémentaires. En premier lieu, à quoi sert-il de détenir 20 % d’un groupe industriel quand on a pour partenaire un mastodonte aussi puissant que dépourvu de scrupule, en l’occurrence General Electric ? Votre serviteur, qui n’a pas fait Polytechnique, peut vous donner la réponse : à rien. Comme le dit le financier belge Albert Frère : « petit minoritaire, petit con » ; vérité qui aurait dû être entendue bien au-delà du Quiévrain, mais qui ne semble pas avoir eu l’heur d’éveiller le tympan élyséen. Les 50 000 euros de pénalité par emploi non créé (quelle image pour notre pays !) arrachés par le gouvernement au successeur d’Edison ne seront que de peu de poids si une restructuration majeure s’impose.

    Les trains orphelins

    La seconde question est celle de la place d’un acteur comme Alstom Transport, désormais séparé de son groupe d’origine, dans un marché ferroviaire de plus en plus concurrentiel. La surface financière est, en effet, un sujet crucial dans cette activité, soumise à des marchés publics internationaux impitoyables. Longtemps habitué aux commandes récurrentes de la SNCF, qui se découvre maintenant en surcapacité et envisage de réduire drastiquement le nombre de rames de trains à grande vitesse, notre ex-champion national affronte maintenant une sévère compétition, venue d’Allemagne, bien sûr, avec son frère ennemi Siemens (le refus des dirigeants d’Alstom d’envisager une alliance avec le conglomérat bavarois pour des raisons d’égo sera d’ailleurs un jour sans doute sévèrement jugé), mais aussi de Suisse, d’Espagne, du Canada, et maintenant de Chine, où l’État envisage de faire fusionner les deux géants du secteur, donnant naissance à un constructeur d’une taille jamais égalée. Un signe des temps : ici, un gouvernement, certes dirigiste et quelque peu cynique, structure son industrie et la prépare à la compétition mondiale ; là, un autre donne des leçons à qui veut l’entendre (mais le public est de plus en plus clairsemé), et se cramponne à des théories fumeuses dictées par de hauts fonctionnaires qui n’ont de l’industrie qu’une connaissance livresque (dans le meilleur des cas).

    La chimère de l’État stratège

    L’État stratège, dont on nous rebat les oreilles, est en effet une chimère : aucun gouvernement de la Ve République n’a été capable de présenter un budget équilibré depuis 1977. Une telle gestion conduit immanquablement n’importe quel justiciable devant le tribunal de commerce au bout de quelques mois ; nos gouvernants y échappent. Qui voudrait des conseils de si piteux gestionnaires ? Et pourtant, ils continuent de sévir, et accumulent fiascos et occasions manquées : l’état pitoyable de la filière nucléaire française, pourtant historiquement à la pointe du secteur, peut en témoigner, de même que l’automobile, où les Allemands triomphent et les Italiens conquièrent l’Amérique, quand les Français luttent pour leur survie.

    Une gouvernance avisée a cruellement fait défaut dans nombre d’entreprises au sein desquelles le gouvernement a prétendu mettre son grain de sel. Le manque de prudence, l’orgueil, les désaccords personnels, la hantise d’un rapprochement avec un partenaire étranger sont autant d’écueils que nos élites n’ont su éviter, et qui font de nos anciens fleurons, sinon une proie, du moins un acteur de second rang. Au-delà des hommes, c’est le régime qui a permis à de telles errances de s’installer et de perdurer. En cette période de vœux, ne boudons pas notre plaisir : qu’ils dégagent, et leur république avec !

    Jean-Marc Ferrand

    Article paru dans l’Action française n° 2900 du 01 janvier 2015

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Affaire-Alstom-un-Etat-fautif

  • Les problèmes sociaux les plus simples se sont révélés les plus insolubles

    Si quelqu’un s’imagine encore qu’il est possible de réformer le système de façon à préserver la liberté de la technologie, qu’il considère les manières boiteuses et souvent inopérantes avec lesquelles notre société a essayé de gérer d’autres problèmes sociaux, de loin plus simples et plus triviaux. Ainsi, le système a été incapable d’arrêter la dégradation de l’environnement, la corruption dans la sphère politique, le trafic de drogue, et autres. 

         Prenons les problèmes de l’environnement, par exemple. Ici les oppositions sont claires : les impératifs économiques contre la volonté de préserver quelques unes des ressources naturelles pour nos petits enfants. Mais sur ce sujet nous avons seulement obtenu des inepties et des déclarations dilatoires de la part des gens qui ont le pouvoir, et non pas un programme d’action clair et cohérent et nous ne pouvons qu’imaginer la montagne de problèmes environnementaux qu’auront à gérer nos petits enfants. Les efforts pour résoudre les problèmes environnementaux se réduisent à des chamailleries et à des compromis entre différentes factions, les unes en position de force à un moment, les autres à un autre. L’énergie pour ce programme varie suivant les mouvements d’humeur de l’opinion publique. Ce n’est pas un processus rationnel, ou c’en est un dont on ne peut espérer une solution adéquate et satisfaisante. La plupart des problèmes sociaux, s’ils veulent être « vraiment » résolus, sont rarement ou jamais résolus de façon rationnelle et claire. C’est un processus confus où de nombreux groupes de pressions poursuivant leurs intérêts propres à court terme arrivent (en général par chance) à un modus vivendi plus ou moins stable. En fait, il est peu probable que les plans sociaux rationnels à long terme puissent JAMAIS prétendre au succès. 

         Ainsi, il apparaît que la race humaine a au mieux une capacité très limitée de résoudre même ses problèmes sociaux les plus triviaux. Comment pourrait-elle résoudre le problème infiniment plus complexe et plus difficile que constitue la réconciliation de la liberté et de la technologie ? La technologie a des avantages clairement mis en avant, alors que la liberté est une abstraction dont la signification varie d’un individu à l’autre, et sa perte est facilement dissimulée par la propagande et les discours mensongers. 

         Et notons cette importante différence. Il est possible que nos problèmes d’environnement (par exemple) soient un jour résolus grâce à un plan clair et rationnel, mais il ne le seront que parce que cela rentre dans les intérêts à long terme du système de résoudre ces problèmes. Mais ce n’est PAS dans l’intérêt du système de préserver la liberté ou l’autonomie des petits groupes. Au contraire, son intérêt est de contrôler le comportement humain sur la plus large échelle possible. Ainsi, si des considérations pratiques pourront éventuellement forcer le système à entreprendre une action pour la préservation de l’environnement, de semblables considérations forceront le système à prendre en main de façon encore plus drastique le comportement humain (de préférence par des moyens indirects qui dissimuleront l’effritement de la liberté). Ce n’est pas juste notre opinion. D’éminents sociologues (par exemple James Q. Wilson) ont insisté sur l’importance à « socialiser » la population de manière plus efficiente.

     

    Théodore Kaczynski, La société industrielle et son avenir

    http://www.oragesdacier.info/2015/01/les-problemes-sociaux-les-plus-simples.html

  • Grève contre le projet de loi santé : le mouvement des médecins "va durer"

    Les syndicats de médecins, qui accusent le gouvernement d'être "sourd", envisagent de prolonger leur action au-delà du 31 décembre.

    La grève contre le projet de loi santé pourrait "durer" au-delà du 31 décembre, car le gouvernement est "sourd" aux demandes des médecins, a affirmé vendredi la FMF, tandis qu'un autre syndicat de médecins, la CSMF, évoquait un mouvement "particulièrement suivi". "Cette grève normalement s'arrête le 31 décembre. Mais on sait que ça va durer, on sait que ça va être obligé de durer. On est en face d'un ministère qui est particulièrement sourd", a affirmé le président de la Fédération des médecins de France (FMF) Jean-Paul Hamon sur RTL. Le gouvernement "prétend vouloir renégocier", mais lors des négociations qui se sont déroulées "la semaine dernière, on nous a ressorti le même texte qu'au mois de juillet, sans modification d'une virgule", a-t-il dénoncé.

    Dans un communiqué, la Confédération des syndicats de médecins français (CSMF, généralistes et spécialistes) souligne que la grève est "particulièrement suivie" avec plus de "80 % de cabinets médicaux fermés". Pour l'organisation, cela démontre "l'exaspération et la détermination de la profession" contre le projet de loi de santé "qui va détruire l'organisation des soins libéraux de proximité auxquels les Français sont attachés pour en faire une usine à gaz aux mains de l'administration où tout sera plus compliqué et plus long".

    "Il ne faudrait pas que Marisol Touraine pense qu'elle a échappé à une catastrophe sanitaire"

    Du côté de l'impact de la grève pour les patients, Jean-Paul Hamon, dont le syndicat regroupe des spécialistes et généralistes, a reconnu qu'il n'y avait pas d'afflux aux urgences, comme l'avait souligné mercredi Marisol Touraine. La ministre de la Santé "a un peu de chance et les patients aussi", "il y a effectivement moins de patients en ce moment, il n'y a pas d'épidémie, il y a très peu de pathologies", a-t-il relevé. Mais "il ne faudrait pas que Marisol Touraine pense qu'elle a échappé à une catastrophe sanitaire", celle-ci "va arriver avec la mise en oeuvre de cette loi", le projet de loi santé, a-t-il ajouté. "Nous exigeons toujours qu'elle soit retirée", car Marisol Touraine "veut nous noyer sous la paperasse avec un tiers payant généralisé" et "nous mettre sous la coupe des agences régionales de santé" (ARS) qui "vont pouvoir conventionner les médecins à leur guise".

    Plusieurs syndicats de médecins libéraux ont appelé à fermer les cabinets pendant les vacances de Noël. Les spécialistes se sont joints mercredi au mouvement entamé la veille par les généralistes. Les médecins ont des revendications tarifaires : les généralistes demandent une consultation à 25 euros, les spécialistes la revalorisation des actes. Ils demandent aussi la réécriture, voire le retrait du projet de loi santé dont l'examen par le Parlement est prévu en avril. Le député UMP et urologue Bernard Debré, qui avait déjà affiché son soutien aux grévistes, a aussi appelé vendredi sur i>Télé à la suppression de ce projet qu'il juge "mauvais". "Il a déjà été repoussé, il devait passer à l'Assemblée nationale en janvier, maintenant c'est en avril, peut-être en mai. Il faut arrêter", a-t-il dit. "On ne peut pas réformer sans l'accord des médecins."

    source : afp via le Point 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEAyplFVyBdaxMUke.shtml

  • Valls vient en aide aux pauvres qu’il fabrique

    « Jamais un gouvernement n’a mis autant de moyens pour venir en aide aux plus fragiles. Et pourtant, tous les travailleurs vous le diront, il manque encore des places. Il faut en faire davantage ».

    C’est ainsi que Manuel Valls semble se satisfaire à l’issue d’une visite au centre d’hébergement Romain Rolland du Samu social à Montrouge (Hauts-de-Seine).

    Bravo monsieur Valls ! Vous nous annoncez disposer de 105000 places et avoir débloqué 110 millions d’euros supplémentaires ! C’est bien de jouer aux aides humanitaires généreuses, surtout avec l’argent du contribuable.

    Certes, s’il existe une situation d’urgence qui nécessite de savoir comment éviter le pire pour ceux qui sont sans abri, la véritable question réside avant tout sur les mesures à prendre pour que ces malheureux cessent de se multiplier.

    Sans que la politique précédente de Sarkozy – et des autres depuis 60 ans – n’ait été bonne, celle de la clique socialiste au pouvoir est tout particulièrement néfaste. Au délitement sociétal accéléré qui détruit un peu plus les familles et appauvrit les individus, l’implosion économique n’est plus un vain mot : TaubiraMacronDuflot, Hamon etc… autant de noms de ministres pour autant de lois nuisibles à la société et à l’économie ; sans parler deTouraine qui se mêle de santé et Moscovici d’économie, sans en avoir la moindre compétence à l’instar de leurs collègues…

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  • Comment les villes pratiquent la chasse aux SDF

    Les bancs grillagés d'Angoulême ne sont pas une exception. Beaucoup de villes, de droite comme de gauche, tentent de décourager les sans-abri de s'allonger sur les bancs publics ou de s'installer à certains endroits.

    Si l’action de la municipalité d’Angoulême choque, la cité poitevine n’est pas la première à avoir pris des mesures controversées contre les SDF. Il y a deux semaines, c’était la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, qui s’était retrouvée sous le feu des critiques. Le bailleur social Saint-Ouen Habitat Public avait en effet distribué des tracts à ses locataires les menaçant de les expulser s’ils laissaient dormir des SDF dans le hall de leurs immeubles ou s’ils les nourrissaient.

    Cette mesure rappelait celle prise par la municipalité d’Argenteuil en 2007. A l’époque la mairie UMP de Georges Mothron s’était procuré un répulsif à l’odeur nauséabonde appelé «Malodore» pour chasser les SDF du centre-ville. La mairie avait demandé à ses agents de voirie d’utiliser ce répulsif dans les lieux habituellement occupés par des SDF. Mais conscients de la toxicité de ce produit irritant, les employés municipaux avaient refusé de le faire. C’est donc les agents d’entretien de la galerie marchande à côté de laquelle squattaient les sans-abri qui s’étaient chargés de répandre le répulsif là où ces derniers avaient l’habitude de se rendre.

    «Toutes ces mesures ne sont pourtant que la partie émergée de l’iceberg», nuance Philippe Gargov. Pour ce géographe, fondateur d’un cabinet de conseil en prospective urbaine, cela fait longtemps que les municipalités mènent la vie dure aux personnes sans domicile fixe. «En général on se contente de les empêcher de dormir, ou de s’asseoir sur les bancs, dit-il. Toutes les méthodes sont bonnes. Souvent les municipalités font semblant de réaménager les bancs et engagent des travaux autour pour en éloigner les SDF. Mais ce sont des politiques insidieuses, qui ne disent pas leurs noms.»

    Des politiques dont les 28 800 sans-abri dénombrés dans l’agglomération parisienne en 2012, par l’Insee, font parfois les frais. Parmi eux, Xavier, 51 ans, SDF depuis six ans. Assis sur un banc de la place de la République, entre deux cabats plastifiés et un réchaud, le cinquantenaire passe ses après-midi en compagnie de Marcel, 60 ans et Philippe, 51 ans, sans-abri eux aussi. « On ne peut pas s’installer n’importe où. Il y a de plus en plus de plots métalliques comme ceux de la rue du Faubourg du Temple, constate-t-il, pointant du doigt les rangées de plots verts dressés devant les vitrines de l’autre côté de la rue. La ville met des accoudoirs au milieu des bancs pour ne pas qu’on se couche. C’est dur de trouver un endroit où dormir. » Et Marcel d’ajouter : « On nous enlève aussi les bancs du RER. »

    Florent Guéguen, directeur de la FNARS, la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, déplore que l’air du temps soit au repli sur soi. «Face à la crise, une forme de fatalisme malsain est en train de se développer, regrette-t-il. Les gens sont résignés, ils acceptent ces situations qui sont pourtant dramatiques.» Un phénomène qui s’explique aussi politiquement selon lui. «Par rapport à l’année dernière, le nombre de places ouvertes par les municipalités dans les centres d’accueil a été divisé par deux», détaille-t-il. Pour lui, la vague bleue UMP qui a submergé la France lors des municipales de mars 2014 n’est pas étrangère à cette situation. «Certains maires se sont clairement fait élire sur le refus de la mixité sociale», dénonce-t-il. «A Clamart, Jean-Didier Berger a fait campagne contre les logements sociaux» s’indigne l’ancien conseiller de Bertrand Delanoë (PS).

    Une position quelque peu partisane que Philippe Gargov tient à tempérer: «Ce n’est pas lié à un clivage gauche-droite. Les mesures les plus explicites, les plus choquants viennent de droite. Mais les mairies de gauche font la même chose, de manière plus discrète et moins assumée. La mairie de Paris sa targue par exemple d’aider les sans-abri mais dans la rue on peut voir des dizaines de mesures prises par des particuliers contre les plus démunis: piques, galets contondants collés à même le ciment etc. La RATP elle-même a mis en place des dispositifs pour empêcher les gens de s’allonger. Elle a ajouté des accoudoirs, ou a construit des bancs assis-debout» Un blog recense d’ailleurs toutes les mesures architecturales anti-SDF recensées dans les villes.

    Un constat partagé par Ian Brossat, l’adjoint à la maire de Paris en charge du logement et de l’hébergement d’urgence. Si l’élu communiste regrette le manque de marge de manœuvre dont pourrait disposer la mairie sur les copropriétés, il ne veut pas accabler la RATP. «La mairie de Paris n’est pas du tout solidaire de ce genre de dispositifs, mais il ne faut pas oublier que la RATP fait beaucoup pour les SDF, le Recueil social par exemple.»

    Chaque soir, des agents de la RATP vont en effet à la rencontre des laissés-pour-compte qui peuplent le métro parisien pour leur proposer de les accompagner vers des centres d’accueil. Pour Florent Guéguen, le patron de la FNARS, ces mesures sont pourtant insuffisantes.

    «Ils envoient les SDF au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre, le CASH. Beaucoup refusent d’y aller. C’est une structure assez précaire, et ils ont souvent l’impression qu’on n’y respecte pas leur dignité.»

    Que les villes soient de gauche ou de droite, un constat s’impose. Le nombre de SDF a augmenté de 50% depuis 2001. Il y en aurait environ 150 000 en France. Et deux tiers des appels au 115 restent sans réponse.

    Léo Mouren et Maud Lescoffit

    source : Libération

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEAykVAEptBgVXcSt.shtml

  • Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    C’est avant-hier matin tôt, à Grenoble, que le coup d’envoi de la mission de Noël 2014 de l’association humanitaire Solidarité Kosovo a été donné. L’équipe de huit bénévoles venus des quatre coins de l’hexagone a mis le cap sur le Kosovo-Métochie. Distribuer autant de vivres que d’espoir au plus grand nombre de familles chrétiennes qui font face à l’hostilité des musulmans, telle est la promesse de cette nouvelle mission de Noël qui se déroulera jusqu’au 3 janvier 2015.

    Toujours plus ambitieux et efficaces

    Partie le matin à la « fraîche », l’équipe de Solidarité Kosovo est en ordre de marche pour le séjour humanitaire qui l’attend au Kosovo pour le dixième hiver consécutif. Au moment même où l’équipe française s’élançait sur les routes d’Europe pour un long périple de 2.000 kilomètres, sur place à Gračanica les permanents humanitaires, Milovan et Père Serdjan, réceptionnaient les 30m3 de colis-cadeaux acheminés depuis la France par poids lourd (en Une photo avant son départ).

    Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

    En effet, quelques jours plus tôt, à l’heure des derniers achats de Noël, tout le matériel humanitaire recueilli ces derniers mois à l’entrepôt isérois de Solidarité Kosovo a été conditionné, palettisé (photo ci-contre) puis chargé à bord d’un poids lourd afin d’être convoyé en amont du départ des bénévoles français pour le Kosovo. Cette solution logistique assure un gain de temps et d’efficacité considérable évitant à l’équipe d’être immobilisée aux postes de frontières à l’occasion des nombreuses heures d’attente incongrues.

    Il faut dire qu’il n’y a pas de temps à perdre pour les bénévoles qui disposent d’à peine sept jours pour dispatcher les dix tonnes de matériel récolté. Et à ce premier défi en matière de distribution s’ajoute un second de taille : équiper cinquante foyers d’un poêle à bois.

    Équiper les foyers pour lutter contre le froid glacial de l’hiver

     

    Pour la première fois depuis dix ans et en complément de ses distributions humanitaires, Solidarité Kosovo a choisi d’intervenir en faveur de l’amélioration de la salubrité des habitats chrétiens.
    C’est le Père Serdjan qui a tiré la sonnette d’alarme lors de la préparation de la mission de Noël : « De nombreux foyers chrétiens ne disposent pas de chauffage et sont en proie aux hivers rigoureux qui paralysent le Kosovo. »
    Ce sont justement ces familles vulnérables, préalablement sélectionnées par l’Église, qui recevront ces prochains jours la visite des bénévoles de Solidarité Kosovo. Cinquante poêles à bois seront installés dans les logis les plus nécessiteux. Cet équipement de chauffage élémentaire sera acheté sur place dans les commerces serbes et permettra à cinquante familles chrétiennes de célébrer leur premier Noël au chaud.

    Il est encore temps de participer au financement de l’achat des derniers poêles à bois. Solidarité Kosovo vous invite à contribuer par votre générosité au Noël des chrétiens du Kosovo en envoyant un don dès aujourd’hui.
    Solidarité Kosovo rappelle aux bienfaiteurs que les dons versés ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant. Pour participer c’est ici.
    A la veille de leur arrivée dans les Balkans, l’équipe des bénévoles de Solidarité Kosovo vous adresse par avance ses chaleureux remerciements pour la générosité dont vous témoignerez et qui lui permettra de combler des foyers chrétiens du Kosovo-Métochie.

    http://fr.novopress.info/180368/solidarite-kosovo-cest-parti-10eme-mission-noel-au-kosovo-metochie/#more-180368

  • Compte pénibilité : pour en finir avec les usines à gaz

    L’écotaxe est le paradigme de toutes ces mesures idéologiques inapplicables. On pourrait y ajouter la loi Duflot et la réforme des rythmes scolaires.

    Le parcours qui a créé et qui va défaire l’écotaxe et le compte pénibilité, avant même qu’ils ne soient mis en œuvre, est révélateur de la faillite de nos élites. Et riche d’enseignements pour ceux qui seraient tentés (et bientôt contraints) de réformer le pays.

    À l’origine, comme toujours, il y a une belle idée : prendre en compte la pénibilité pour accorder des compensations en termes de retraite. Le gouvernement laisse les partenaires sociaux discuter. La CFDT frétille à l’idée d’arriver à un accord avec le patronat. Patronat qui, toujours un œil sur les comptes, s’efforce d’encadrer la mesure. Et de cela naît une nouvelle usine à gaz

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  • Bancs publics grillagés : la compassion n’exclut pas l’action !

    Le maire UMP d’Angoulême a fait retirer « provisoirement » les grillages qui avaient été installés autour de neuf bancs publics pour, selon ses opposants, empêcher les sans domicile fixe de s’y asseoir (lefigaro.fr).

    Et beaucoup de crier victoire comme s’ils avaient gagné la guerre contre la pauvreté !

    […]

    C’est grotesque, honteux, de faire croire à une solidarité quand d’un côté il y a misère, dénuement, violence, alcool et drogue et que de l’autre il y a simplement le confort d’une empathie abstraite, verbalement généreuse et radicalement stérile.

    Le maire a justifié sa démarche par « une alcoolisation récurrente » et le trafic de drogue dans ce secteur. Même plausibles, il est évident que ses explications seront vouées aux gémonies tant le scandale est délicieux à proclamer quand il n’exige rien de vous.

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  • La famille Merah part faire le djihad en Syrie grâce aux allocations familiales