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social - Page 441

  • Famille : le congé parental pourrait être réduit de moitié pour les mères

    Les économies, c’est maintenant. Alors qu’ils se sont engagés à baisser la dépense publique de 21 milliards d’euros en 2015, l’Elysée et le gouvernement rendent ce week-end leurs derniers arbitrages sur la « douloureuse » à présenter aux Français.

    La copie sera dévoilée officiellement dès lundi après-midi par Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget, Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, et Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, à la sortie de la commission des comptes de la sécurité sociale. Soit dix jours d’avance sur le calendrier prévu. Objectif : maîtriser la communication et préparer les ménages à de nouveaux sacrifices.

    « Ça va être dur pour tout le monde, glisse un proche de l’exécutif. Ces 21 milliards de dépenses en moins sont autant d’argent en moins. Les plus pauvres seront épargnés. » Mais les familles, elles, seront durement touchées.

    Comme d’habitude, le gouvernement tentera de faire passer ces coupes budgétaires en les justifiant par de la « justice sociale ». Un exemple : le congé parental, dont la durée devrait être réduite à dix-huit mois pour les femmes selon nos informations. Actuellement, une mère peut interrompre partiellement ou totalement son activité pendant trois ans, moyennant une allocation versée par la Caisse d’allocations familiales allant jusqu’à 530 € mensuels. Seule condition : avoir déjà un enfant.

    La suite sur le Parisien.fr

    Encore une fois le gouvernement de M.Hollande s’attaque à la famille. Venez nombreux le dimanche 5 octobre à la Manif pour tous réagir à cette politique néfaste [NDLR].

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Famille-le-conge-parental-pourrait

  • Scandale : le racket social du RSI sur les artisans, commerçants et autres indépendants

  • Le gouvernement s'immisce dans la logistique des familles

    Les mères de famille sont en colère :

    "Faute de fumier à déverser devant les ministères, elles avaient imaginé envoyer des couches sales à Marisol Touraine. Finalement, elles ont préféré coucher leur mécontentement sur le papier. Elles, ce sont ces mères en colère qui ont adressé à la ministre des Affaires sociales une lettre de protestation contre les projets de réduction du congé parental, de diminution de la prime de naissance et les incertitudes sur le nombre annoncé de nouvelles places en crèche. La missive est signée d'un bébé fictif, porte-parole du mécontentement de ses parents. «Les bébés qui comme moi vont naître à partir d'aujourd'hui ne savent pas comment ils pourront être gardés. Au départ, mes parents avaient pensé au congé parental. (…) En fait, vous savez bien que dans beaucoup de familles, les deux parents ne pourront pas prendre chacun une partie du congé parental. (…) Mes parents sont vraiment, vraiment très en colère. Moins de congé parental, moins de crèches… mais je vais aller où, moi?», s'indignent ces mamans qui ont choisi d'emprunter la voix d'un enfant «à naître après le 1er octobre» pour faire passer leur message. L'initiative, relayée sur Facebook, a déjà séduit 600 personnes.

    Mais la grogne n'a pas attendu cette nouvelle perspective pour s'exprimer. Une pétition contre la réforme du congé parental a déjà été signée par plus de 29.000 parents depuis l'annonce de sa réduction de six mois pour les mères dans la loi sur l'égalité femmes-hommes. «NON à cette loi qui nous enlèverait notre liberté de choisir librement au sein du couple. Laissons le DROIT aux parents qui le veulent de garder leurs enfants!», clame ce texte adressé au premier ministre et qui a suscité un regain d'intérêt ces derniers jours.

    Les associations familiales, de leur côté, évoquent une inquiétude croissante chez leurs adhérents. Il faut dire que «la garde par les parents est le premier mode de garde des enfants de moins de trois ans», rappelle l'Unaf. «Nous sommes choquées de voir une fois encore les mamans à la maison attaquées dans leur choix de rester auprès de leurs enfants le plus longtemps possible», s'agace par exemple Isabelle, une maman «en attente d'un deuxième» [...] «Les témoignages affluent», confirme Marie-Laure des Brosses, présidente du Mouvement mondial des mères(MMM) France, une ONG qui représente ces dernières à l'ONU ou à la Commission européenne. «Les femmes ont le sentiment que leur désir de s'investir auprès des enfants est mal perçu, que le gouvernement s'immisce dans la logistique des familles. Elles dénoncent le manque de solution de garde pour aider à la reprise du travail et critiquent enfin l'hypocrisie selon laquelle un mari mieux payé qu'elles auraient le choix de pouvoir s'arrêter pour prendre un congé parental», énumère-t-elle. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/le-gouvernement-simmisce-dans-la-logistique-des-familles.html

  • Ouverture des magasins le dimanche : nouveau bras de fer entre Bricorama et FO

    Force Ouvrière et Bricorama reprennent leur guerre de com. Adressée fin août à ses salariés, une lettre du PDG de l’enseigne de bricolage, Jean-Claude Bourrelier, a relancé la polémique sur l’ouverture des magasins sept jours sur sept.

    Force Ouvrière y voit l’aveu que « le dimanche, ça ne paie pas », d’après un communiqué publié vendredi 19 septembre. Jean-Claude Bourrelier crie aujourd’hui à la « mésinterprétation ». Dans un éditorial paru dans le magazine interne, le rival des enseignes Leroy-Merlin et Castorama fait un bilan d’activité des mois de juillet et août. « Le mois de juillet a été très difficile. Août aussi, à cause de la météo », explique-t-il lors d’un entretien lundi 22 septembre.

    MOBILISER LES SALARIÉS

    A ses salariés, le bouillonnant patron de Bricorama écrit alors « que depuis le début de l’année, [l’enseigne n’a pas] reçu le même nombre de clients qu’en 2013, alors que nous avons le bénéfice de l’ouverture du dimanche ». « Je voulais les mobiliser. Les magasins doivent faire savoir à leurs clients que nous sommes ouverts ce jour-là. Ils croient que nous sommes fermés », explique-t-il.

    Il n’en fallait pas plus pour que Force Ouvrière reprenne son argumentation contre l’ouverture des magasins le dimanche. « Il faut voir là de pures raisons nationales », pointe M. Bourrelier. Le timing tombe, il est vrai, à pic. Le débat sur l’ouverture du commerce sept jours sur sept fait actuellement l’objet d’une étude approfondie de la Ville de Paris, au sein de la Mission d’information et d’évaluation mise en place par Anne Hidalgo.

    Comme d’autres syndicats, Force Ouvrière a été auditionné jeudi 18 septembre par ses membres. Ce fût deux semaines après Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, qui soutient une réforme de la loi à Paris. Le gouvernement Valls a promis une réforme d’ici à la fin de l’année.[....

    La suite sur Le Monde.fr

     
  • Sarkozy, les sans-dents ne lui disent pas merci !

    Nicolas Sarkozy s’était autoproclamé président du pouvoir d’achat. En un quinquennat, nous avons vu le chômage exploser, la paupérisation s’enraciner, le fossé des inégalités se creuser.   

    En 2007, lors de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy s’était engagé à mieux rembourser les lunettes et les soins dentaires. S’il avait tenu parole, notre Président actuel n’aurait pas pu se livrer à ses petites blagues incisives sur les « sans-dents ». À défaut, Sarkozy a instauré la franchise médicale, qui pénalise en premier lieu les personnes âgées et les « sans-dents ».

    Nicolas Sarkozy avait aussi promis de lutter contre l’insécurité et de réguler l’immigration. En cinq ans, la France a engrangé un million d’immigrés légaux en plus, et sans doute autant de clandestins. Les actes de délinquance n’ont fait que s’intensifier, y compris dans des secteurs jusqu’alors épargnés.

    Nicolas Sarkozy s’était autoproclamé président du pouvoir d’achat. En un quinquennat, nous avons vu le chômage exploser, la paupérisation s’enraciner, le fossé des inégalités se creuser. Sarkozy a, certes, aidé les salaires modestes en instaurant les heures supplémentaires défiscalisées. Mais il n’a rien fait pour ceux qui étaient en voie de désocialisation, les travailleurs précaires, les chômeurs.

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  • « La France périphérique / Comment on a sacrifié les classes populaires » de Christophe Guilluy (2/2)

    «La gauche a-t-elle oublié la France populaire ?»

    Une note de lecture de Pascale Nivelle et Jonathan Bouchet-Petersen.

    «Avec La France périphérique, le géographe Christophe Guilluy dénonce le désintérêt du PS pour une frange entière de la société, éloignée des centres urbains et tentée par l’extrême droite.»

    Ces derniers temps, le journal Libération est devenu (malgré lui) une mine de réinformations. Ci-dessous un article du 16 septembre 2014 au sujet du dernier opuscule de Christophe Guilluy. Polémia avait présenté son essai Fractures françaises (*) dans ses colonnes lors de sa parution en 2010. Cet essai avait donné lieu à polémique avec une certaine gauche. (Hyman Rickover, contributeur Polémia)


    Les vraies classes populaires, celles de la France périurbaine mais aussi rurale, ne votent plus pour la gauche. Une gauche bobo-diversité qui l’aurait bien mérité, à force d’oublier le peuple au profit des métropoles et des banlieues, affirme Christophe Guilluy, qui, après Fractures françaises en 2010, publie ce mercredi La France périphérique /Comment on a sacrifié les classes populaires. Jusque-là rien de très nouveau ni de très polémique. Mais le propos dérange quand, au nom du peuple et sous couvert d’une étude sociospatiale des inégalités, le géographe articule sa démonstration avec un «constat» clairement ethnicisé et identitaire. Réel contre idéologie bien-pensante, ce credo est aussi porteur que clivant, à coups de formules chocs, comme celles-ci servies au Figaro : «Le multiculturalisme à 5 000 euros, ce n’est pas la même chose qu’à 500 euros par mois.» Ou encore : «Le 93 n’est pas un espace de relégation mais le cœur de l’aire parisienne.»
    Sur le même sujet

    Radars – D’ouvrage en ouvrage, Christophe Guilluy a pulvérisé l’image d’une France tranquille des pavillons. Et d’une classe moyenne, certes paupérisée, mais qui passait globalement entre les gouttes. Brossant les contours d’une nouvelle géographie sociale, axée sur la notion de «France périphérique», où vit 60% de la population.

    1 La-france-peripheriqueOuvriers, employés, commerçants de la petite classe moyenne composent cette France populaire, qui habite les zones désindustrialisées, en grande banlieue pavillonnaire, à Guéret (Creuse) ou à Brignoles (Var). Ce sont eux qui souffrent : «La question sociale n’est pas circonscrite de l’autre côté du périph, mais de l’autre côté des métropoles, dans les espaces ruraux, les villes moyennes, dans certains espaces périurbains qui rassemblent aujourd’hui près de 80% des classes populaires», affirme Guilluy, qui se pose en porte-voix d’une France déconnectée, privée de services sociaux, de transports collectifs ou d’enseignement de qualité. Dans des zones non ou mal desservies par les services publics, où aller en voiture au travail à 20 km coûte 250 euros par mois – un quart du Smic. Exclus des grandes villes et des petites couronnes sous la pression immobilière, une partie de ces classes populaires a aussi choisi un certain entre-soi culturel, dans des zones de plus en plus éloignées des centres villes dynamiques et créateurs d’emplois. Dès lors, constate Guilluy, «les catégories populaires, déjà peu mobiles, sont piégées», isolées, décrochées. Dans des territoires objectivement sortis des radars.»

    Vivier – Cette France des oubliés, à laquelle Marine Le Pen semble être la seule à s’adresser, serait «une contre-société […] en train de naître […] qui contredit un modèle mondialisé “hors sol”». Soit le «meilleur des mondes, sans frontières, sans classes sociales, sans identité et sans conflits» dont rêveraient bobos des métropoles et élus des «villes monde». Au service d’une «machine économique» qui a autant besoin de cadres supérieurs et d’«ouvriers de service», souvent d’origine immigrée. C’est à ces deux seules catégories que profiterait l’économie mondialisée. «Pour la première fois dans l’Histoire, note Guilluy, les classes populaires ne sont pas là où se créent les richesses : 60% de la population n’habite plus là où cela se passe.» Ces «petits Blancs», comme les nomme souvent l’auteur dans ses interviews, seraient davantage les perdants de la mondialisation que les «immigrés» des banlieues tractées par les grandes villes. De quoi faire sursauter sociologues, géographes et habitants des zones urbaines sensibles. […]

    De la géographie, Guilluy passe volontiers à la politique : «L’émergence d’une nouvelle carte électorale, opposant France des métropoles et France périphérique, accélère l’implosion du système politique.» La France populaire – et majoritaire – qu’il décrit serait abstentionniste ou frontiste. Ce vivier électoral en pleine «insécurité culturelle» tiendrait entre ses mains la recomposition d’une classe politique sourde à ses colères et ses peurs. «En milieu populaire, la référence gauche-droite n’est plus opérante depuis au moins deux décennies», martèle l’auteur, tandis que les classes populaires, sur fond d’échec du «vivre-ensemble», ont été sacrifiées «sur l’autel d’une mondialisation volontiers communautariste et inégalitaire». Ces nouvelles classes populaires «portent la vague frontiste», partageant «le même refus de la mondialisation et de la société multiculturelle», affirme celui chez qui le déterminisme spatial et électoral est une constante.

    Garde -Pour Guilluy, ces fractures territoriales redessinent les clivages partisans : «Le vote pour l’UMP et pour le PS est de plus en plus celui des protégés (retraités et fonctionnaires) ou bénéficiaires (catégories supérieures) de la mondialisation, tandis que l’électorat FN est celui des catégories qui sont […] au front de la mondialisation (ouvriers, employés, chômeurs).» Et d’ajouter : «Le PS, parti des jours heureux, se replie lentement sur quelques territoires, ceux des jours heureux de la mondialisation, les grandes villes. […] Le PS disparaîtra-t-il en même temps que la classe moyenne, il en prend le chemin.» Seul le vieillissement du corps électoral permet de «maintenir artificiellement un système peu représentatif, les plus de 60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement

    Au final, le paradoxe du livre est de vouloir mettre en garde la gauche sur ses impensés, ses abandons coupables, tout en légitimant le discours identitaire d’une partie de la droite et de l’extrême droite : racisme anti-Blanc, peur de ne plus être majoritaire «chez soi», stigmatisation des élites mondialisées…

    Mardi devant les députés, Manuel Valls a évoqué ces «abandonnés de la République», qui «tous essayent comme ils le peuvent de trouver la protection que nous ne savons plus leur offrir». Mais lui parlait aussi bien de la France périphérique de Guilluy que des «quartiers devenus de véritables ghettos urbains». Tenir ces deux bouts, c’est tout l’enjeu pour la gauche.

    Pascale Nivelle et Jonathan Bouchet-Petersen16/09/2014

     Christophe Guilluy, La France périphérique, Flammarion, septembre 2014, 192 pages.

    Source : libération.fr

    Communiqué par Hyman Rickover, 24/09/2014

    (*) Voir : Des « fractures françaises » à la guerre civile ? – Polémia
    Voir aussi « La France périphérique / Comment on a sacrifié les classes populaires » de Christophe Guilluy(1/2)

    http://www.polemia.com/la-france-peripherique-comment-on-a-sacrifie-les-classes-populaires-de-christophe-guilluy-22/

  • « La France périphérique / Comment on a sacrifié les classes populaires » de Christophe Guilluy (1/2)

    Polémia présente sous un titre commun deux articles émanant d’auteurs de sensibilité différente pour ne pas dire opposée. L’un et l’autre traitent du dernier ouvrage de Christophe Guilluy, La France périphérique. Le premier, ci-après sous la signature de Franck Ferrand, est prélevé sur le site de lefigaro.fr/vox/histoire, le second sur celui de libération.fr. Il nous apparaît intéressant de jumeler ces deux présentations du livre de Christophe Guilly, en raison notamment de leurs convergences.
    Polémia

    Enfin, on parle de « la France périphérique » !

    Chronique de Franck Ferrand

    FIGAROVOX/CHRONIQUE – Franck Ferrand éclaire l’actualité par l’histoire. Cette semaine, il salue le nouveau livre du géographe Christophe Guilluy, « La France périphérique » /Comment on a sacrifié les classes populaires (Flammarion).


    Voilà donc le livre que j’attendais depuis vingt ans. Autant l’admettre d’emblée: en 2010, j’étais passé à côté de Guilluy et de ses Fractures françaises (*), alors parues chez François Bourin. Cette fois-ci, Flammarion a pris la mesure des enjeux ; et ce nouveau titre: La France périphérique /Comment on a sacrifié les classes populaires, a réussi son rendez-vous avec la presse et, partant, avec le public. Est-ce parce qu’il explique en grande partie la récente montée du Front national? Impossible ou presque, en tout cas, d’échapper ces jours-ci au point de vue décapant du géographe ; les médias en font leur miel ; ici même, le 12 septembre, Christophe Guilluy accordait à Guillaume Perrault un bel entretien.

    1 La-france-peripheriqueOn y apprenait que les catégories populaires, fuyant les zones sensibles où se concentre une population d’origine étrangère, ne vivent plus «là où se crée la richesse» et se trouvent écartées d’un «projet économique tourné vers la mondialisation». De là à conclure que notre époque aurait sacrifié ces gens-là – autant dire: une bonne part du peuple français – il n’y a qu’un pas, et l’auteur le franchit sans ambages.

    « Il n’est rien de plus fort qu’une analyse attendue par la majorité silencieuse. »

    «Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue»… Paraphrasant la formule attribuée à Victor Hugo, je dirais qu’il n’est rien de plus fort qu’une analyse attendue par la majorité silencieuse. Enfin! Enfin quelqu’un aura osé montrer, chiffres et cartes à l’appui, ce que la technocratie aux commandes s’acharne, depuis près d’un demi-siècle, à nier et à cacher. Enfin! Enfin une étude poussée, objective, argumentée, aura mis en évidence ce que savaient, intuitivement, ce que sentaient, naturellement, les rares intellectuels dans mon genre – c’est-à-dire issus du petit peuple : à savoir, que les classes dites populaires ne se résument pas aux banlieues et à leurs populations difficiles, visées par les «politiques de la ville». Oui, il existe, partout en France, un tissu nourri de bourgs, de villages et de lotissements, tous ponts coupés, ou presque, avec les métropoles. Non, la catégorie des classes moyennes ne saurait englober tous ces gens modestes et précarisés – employés, ouvriers, paysans, artisans, petits commerçants, chômeurs, retraités -, souvent d’origine française ou européenne, presque toujours défavorisés par les règles économiques en vigueur sur notre planète libérale à l’anglo-saxonne. Ce sont ces petites gens qui, après tant d’années d’impuissance et de résignation, commencent à s’organiser. Je le sais depuis longtemps, je voyais le phénomène s’accuser – mais contrairement à Guilluy, je n’ai pas su le dire. A présent, c’est chose faite: merci!

    « Quand on a comme moi, toute sa jeunesse durant, subi l’éviction du petit commerce par la grande distribution, on peine à supporter l’aveuglement acharné de responsables obnubilés par les secteurs de pointe et les créneaux porteurs. »

    Quand on a comme moi, toute sa jeunesse durant, subi l’éviction du petit commerce par la grande distribution, vécu le déclassement de la fameuse classe moyenne engendrée par les Trente Glorieuses, observé le décalage croissant entre la pensée dominante et le point de vue du plus grand nombre, on peine à supporter l’aveuglement acharné de responsables obsédés par les modèles d’intégration et les logiques d’échange, obnubilés par les secteurs de pointe et les créneaux porteurs. Le monde du terroir existe, avec ses pesanteurs séculaires, certes, mais également son bon sens. C’est un univers complexe mais foisonnant, une formidable réserve d’initiatives, qui ne se résume pas à Jean-Pierre Pernaut et à L’amour est dans le pré… Plus on prétend ignorer ce monde-là, plus on ferme les yeux sur ses souffrances, parfois terribles, plus il aura tendance à crier pour se faire entendre.

    Franck Ferrand, 19/09/2014

    Christophe Guilluy, La France périphérique, Flammarion, septembre 2014, 192 pages.

    Source : lefigaro.fr/vox/histoire

    (*) Voir : Des « fractures françaises » à la guerre civile ? – Polémia
    Voir « La France périphérique / Comment on a sacrifié les classes populaires » de Christophe Guilluy (2/2)

    http://www.polemia.com/la-france-peripherique-comment-on-a-sacrifie-les-classes-populaires-de-christophe-guilluy-12/

  • Pourquoi Air France sacrifie Transavia Europe plutôt que Transavia France

    La filiale low cost française est la véritable priorité stratégique du moment.

    En sacrifiant le projet Transavia Europe sur l’autel de la paix sociale, la direction d’Air France-KLM sauve l’essentiel : à savoir le développement de Transavia France. Si la création des premières bases low cost hors de France et des Pays-bas constituait un pas en avant important dans la construction d’une compagnie à bas coûts pan-européenne, l’enjeu stratégique et commercial de la filiale française est en effet bien supérieur.

    Créée en 2007 sur le modèle mi-charter mi-low cost de Transavia Holland, Transavia France a d’abord le mérite d’exister et de contribuer de manière non négligeable au bilan du groupe. En 2013, Transavia France a généré un chiffre d’affaires de 275 millions d’euros, pour une perte d’exploitation (non dévoilée) d’environ 5 millions. En y ajoutant Transavia Holland, le chiffre d’affaires dépasse le milliard d’euros. Ses coûts d’exploitation sont plus de deux fois inférieurs à ceux d’Air France moyen-courrier et sont comparables à ceux d’Easyjet. De toutes les filiales du groupe, Transavia France est aussi celle qui connaît la plus forte croissance : son chiffre d’affaires devrait atteindre 330 millions en 2014, avec plus de 3 millions de passagers transportés (contre 2,7 millions en 2013) et plus de 10 millions de passagers avec Transavia Holland. Rien que sur l’été dernier, Transavia a ouvert pas moins de 19 nouvelles lignes. Et selon les prévisions d’Air France, le développement du marché loisir au départ ou à destination de la France permettrait à Transavia France de grossir au rythme de cinq avions par an, pour atteindre 37 appareils (des Boeing 737-800 de 189 sièges) à la fin de la décennie. De quoi atteindre les 9 millions de passagers.

    En comparaison, le projet Transavia Europe consistait, pour sa part, à ouvrir trois premières bases en 2015 (deux au Portugal et une en Allemagne) et « entre 5 et 10 » à l’horizon 2020. A raison de trois avions minimum par base, Transavia Europe aurait donc atteint, en 2020, une taille comparable à celle de Transavia France… en 2017. [....]

    La suite sur Les Echos.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-Air-France-sacrifie

  • Syndicats SNCF : les maîtres-chanteurs du service public

    Une exception culturelle - encore une - que le monde entier, assurément, nous envie.   

    Ah ! La France éternelle, sa cuisine, ses châteaux, ses beaux paysages, son service public, et surtout ses grévistes du service public… Une exception culturelle – encore une – que le monde entier, assurément, nous envie.

    Alors que défilaient hier devant l’Assemblée nationale les pilotes d’Air France, ces nababs du manche à balai, les « forçats du rail » mettaient les usagers du RER à l’arrêt. Histoire, sans doute, d’empêcher ceux qui auraient encore pu prendre un avion de l’attraper, mais passons. Sanctionnés ! Les habitués des RER B et D et des Transiliens H et K. Punis ! Les banlieusards.

    Pourquoi ? Pour faire pression contre les « sanctions lourdes » qui menaçaient six agents. De braves gars, n’en doutons pas, qui avaient un peu trop secoué « des conducteurs envoyés par la SNCF durant les grèves de juin contre la réforme ferroviaire » (exactement « le projet » de réforme ferroviaire). Quand même, on n’a pas idée de vouloir assurer le service minimum prévu par la loi !

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  • Libertés N°29

    Ce nouveau numéro de l’ASC prend dorénavant le titre de « LIBERTES ». Celui-ci est le résultat d’une nouvelle maquette comme d’une nouvelle destination. Il sera désormais l’outil de communication afin de présenter ce pourquoi nous travaillons et oeuvrons. Notre démarche est différente des autres groupes, nous ne sommes pas des royalistes nostalgiques ou « ringards ». Nous considérons, comme hommes libres, que toute autorité est une contrainte mais qu’il faut pour la vie sociale, un minimum d’ordre. Que nos libertés essentielles et retrouvées ne peuvent fleurir qu’avec un minimum d’Etat. Que le principe de subsidiarité assure la dimension pleine et entière de la citoyenneté, que les Grecs anciens ont définie dans l’Antiquité. L’empirisme organisateur comme méthode d’analyse historique démontre que le gouvernement s’y approchant le plus fut incarné en France par la Monarchie. 
    Nos préoccupations autonomistes et régionalistes furent protégées par nos rois fédératifs. Les rois furent aussi les protecteurs de l’Economie comme du social, du Livre des Métiers d’Etienne Boileau jusqu’aux lois sociales demandées par les catholiques royalistes après la révolution, en passant par la défense des corps de métiers par Louis XVI et la Lettre sur les Ouvriers du Comte de Chambord. La famille a besoin de protection pour assurer les générations, qui porteront les espérances de la Francophonie. 
    L’histoire montre un canevas d’attitudes affectives constantes entre Peuple et Rois. L’Ecologie ne peut être envisagée que par un gouvernement ayant la durée pour agir, alors que trouver de mieux que des lys comme symbole humaniste… Bref l’histoire donne les enseignements et les expériences. L’esprit et l’intelligence, telles des grilles de mots croisés définissent une logique imparable, quant aux solutions essentielles de la survie et de la reconstruction. Le système nommé « République » a échoué sur tous les domaines essentiels que nous venons d’énumérer. Après plus de 200 ans d’existence, il n’en reste rien, à la différence de la Monarchie, plus neuve après 1000 ans. Hors de toute polémique, c’est un constat que nul ne peut contredire aujourd’hui. Alors reprenons ce fil, cette aventure, retrouvons nous en dehors de nos divergences, sommes toutes ridicules en rapport à l’essentiel. Il sommeil en nous, cet appel au retour du Roi, laissons le renaître !

    Frédéric Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/armand-de-melun/1403-libertes-nd29