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social - Page 440

  • On les appelle tous corporatistes

    Ce 30 septembre les professions que l'on appelle libérales manifestaient très largement contre les projets du gouvernement socialiste. Elles prouvaient que les mécontentements sectoriels et les inquiétudes de tous les milieux s'accumulent dans le pays. Elles prenaient en effet le relais, pour en parler que du mois de septembre d'un blocage très dommageable de la circulation des avions pendant deux semaines depuis le 15 septembre, une durée sans précédent, et d'une explosion de violence des agriculteurs à Morlaix le 19, etc.

    Profondément impopulaire et mal défendue la grève des pilotes d'Air France était dénoncée comme "corporatiste". Horreur.

    Le conflit actuel autour des 37 professions dites protégées, fermées, et considérées par conséquent comme privilégiées, se révèle hautement représentatif des impasses et incompréhensions hexagonales. Les protestations des métiers que l'on prétend chambouler de force sont elles aussi qualifiées de "corporatistes". Horreur, à nouveau.

    Bien entendu quand les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, ou les agriculteurs se révoltent contre les caisses sociales monopolistes qui les ruinent en prétendant les protéger, on les stigmatisent de la même étiquette, regardée pour infamante.

    À noter en revanche que l'Inspection générale des finances dont le rapport a servi de base à la mise en cause des réglementations constitutives de "privilèges" reste, elle, au-dessus de la mêlée. Tout au plus entendra-t-on dénigrer les avantages des petits fonctionnaires. La remise en cause des énormes privilèges de la haute fonction publique ne semble intéresser presque personne. (1)⇓

    Remarquons à cet égard, et avant tout, que la France se trouve dans un cas plus répandu qu'elle le croit elle-même.

    Mais ce pays se singularise surtout par la charge idéologique investie dans ce genre de débats. On ne les exprime plus guère en termes directs. En revanche tout le discours, des uns comme des autres, celui des réformateurs comme celui des mainteneurs des réglementations et des situations acquises, fonctionne sur la base de préjugés, de connotations, de réminiscences qui paralysent l'intelligence.

    Quoi de plus conventionnel que de dénoncer les "corporatismes" et les "privilèges", du moins ceux des autres.

    On évoque dès lors, pêle-mêle, les événements de 1789 et notamment la nuit du 4 août comme autant de références.

    Constatons simplement que cette abolition de principe donna naissance, d'abord à des troubles de tous ordres, mais aussi à deux lois.

    Très différentes, leur histoire et leur impact respectif restent en général trop mal connus. Évoquons-les ici.

    La proposition du baron D'Allarde, fut adoptée par l'assemblée en mars 1791. Promulgué par Louis XVI le 23 avril, ce texte, que nous qualifierons de légitime, car conforme aux équilibres prévues pour la nouvelle constitution, reçut alors force de loi. Adepte des physiocrates cette initiative visait essentiellement à supprimer les monopoles urbains, économiquement périmés, attribués à des jurandes remontant parfois au XIIIe siècle.

    On le reconnaît pour avoir institué un principe fondamental du droit français, trop souvent battu en brèche, certes, mais toujours réaffirmé : la liberté du commerce et de l'industrie.

    Tout autre, la loi Le Chapelier résulte, elle, d'une délibération du 14 juin 1791. On la vota dans un contexte beaucoup mois serein. Rappelons que dans la nuit du 20 au 21 juin allait débuter l'épisode de Varennes aux conséquences tragiques.

    La première établissait une liberté.

    La seconde prétendait interdire dans la pratique toute forme d'association. Elle sera durement renforcée dans ce sens par le code napoléonien. Toute l'œuvre du XIXe siècle cherchera, pas à pas, à en atténuer la nuisance, en faveur de l'organisation des sociétés de secours mutuel, des syndicats, des cultes, des associations réputées à but non lucratif, etc. – et pas toujours dans le bon sens.

    C'est, au bout du compte, principalement en faveur de cette liberté d'association, que se sont dressés, au cours du XIXe siècle, des esprits aussi différents que le socialiste Pierre-Joseph Proudhon ou que le légitimiste René de la Tour du Pin. (2)⇓ Sachant que l'on ne devrait jamais la dissocier de la responsabilité de ceux qui le revendiquent ou en bénéficient, on doit la savoir encore inachevée à ce jour. Aussi convient-il encore aujourd'hui de se mobiliser pour en obtenir la mise en œuvre complète.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  On peut quand même saluer quelques exceptions, notamment les travaux d'Agnès Verdier-Molinier. 
    2.  cf. son livre "Vers un ordre social chrétien"
  • Au total, les impôts sur les ménages augmenteront en 2015

    Michel Sapin promet une baisse des prélèvements obligatoires... mais pas pour les ménages. En contrepartie de l'allègement de l'impôt sur le revenu, les particuliers subiront une série de hausse de prélèvements

    Le gouvernement n'a pas encore publié de synthèse concernant les prélèvements obligatoires en 2015. Tout juste sait-on qu'il table sur une très légère baisse de ces prélèvements, qui passeraient de 44,7% du PIB en 2014 à 44,6% en 2015.

    Taxes sur le gazole revues à la hausse

    Qui en profite? Les entreprises? Certainement, notamment à travers la montée en puissance du CICE et les autres allègements de charges prévus. Au total, le pacte de responsabilité leur apportera 5,8 milliards d'euros d'allègements de charges en 2015.

    Concernant les ménages, Bercy met bien sûr en avant l'allègement de l'impôt sur le revenu -via la suppression de la première tranche-, à hauteur de 3,2 milliards d'euros en 2015. Mais, face à cet allègement, une série de prélèvements vont impacter en 2015 le revenu des ménages. La plus forte hausse concerne les taxes sur le gazole. Elles vont augmenter de quatre centimes par litre (4,8 centimes y compris la TVA), soit un total dépassant 1,2 milliard d'euros concernant les ménages.

    Hausse des cotisations retraite, des taxes sur l'électricité

    A cela s'ajouter la hausse des cotisations retraite. Celle-ci est double: il y a d'un côté l'effet de la réforme de 2012, au profit des carrières longues (0,05 point de cotisation en plus pour les salariés), de l'autre la réforme de 2013, qui prévoit un relèvement des cotisations de même ampleur. Selon la commission des comptes de la sécurité sociale, cette hausse de cotisations représentera 500 millions d'euros à la charge des ménages. En outre, les cotisations aux retraites complémentaires (agirc-arrco) sont revues à la hausse. Au total, la hausse des cotisations retraite atteindra donc plus de 800 millions.

    Autre prélèvement à la hausse: la CSPE, contribution au service public de l'électricité -qui finance notamment les énergies vertes-, augmenterait de 1,1 milliard, dont près de 40% à la charge des ménages, soit 450 millions.

    Quant à l'augmentation de la redevance télé (+3 euros), cela représentera une ponction inférieure à 100 millions.

    Pour estimer l'évolution globale des prélèvements, il faut aussi, comme le fait du reste le gouvernement dans l'exposé des motifs du projet de loi de finances, prendre en compte l'annulation de la baisse forfaitaire d'impôt sur le revenu pour 2014 (1,3 milliard d'euros): par contrecoup, l'impôt en sera relevé d'autant. La baisse nette de l'impôt sur le revenu est donc limitée à 1,9 milliard d'euros en 2015.

    Hausse des impôts locaux

    Selon des documents de Bercy examinés par le Haut conseil des finances publiques, le gouvernement table sur une hausse des impôts locaux en 2015. "Les impôts locaux sont également supposés augmenter", écrit le Haut conseil... Le gouvernement tablerait sur une hausse d'un milliard, dont la moitié serait à la charge des ménages.

    Trois milliards de d'euros de taxes et cotisations en plus, face à 1,9 milliard d'euros de baisse nette de l'impôt sur le revenu

    Au total, les différentes hausses de prélèvements frappant les ménages atteindraient donc au moins trois milliards d'euros. Elles compensent donc largement la baisse de l'impôt sur le revenu liée à la suppression de la première tranche, qui atteint, en net, 1,9 milliard d'euros...

    Ivan Best

    source : La Tribune

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEkFEVAZZjpAeSBhS.shtml

  • Et pendant ce temps, le budget de l’AME ne cesse d’augmenter…

    On nous bassine avec le fait que cette AME sert à contenir de graves épidémies, mais quelle épidémie peut bien se déclarer si le clandestin n’est pas sur le territoire à la base ?   

    Je sais que le gène de la révolution est intrinsèquement présent dans chaque Français. C’est même pour cette raison qu’on a choisi le coq comme emblème, car on adore chanter les pieds dans la merde. Pourtant, combien de temps pourrons-nous encore supporter ce que l’on appelle pudiquement le « matraquage fiscal » ?

    Alors que François Hollande jurait que les impôts, c’était fini, on n’a eu de cesse de se rendre compte que, comme pour le reste, il mentait comme un arracheur de dents. Retraites bloquées et augmentation de la CSG, réduction des allocations familiales malgré le déni d’un Stéphane Le Foll qui doit habiter une grotte en Afghanistan, augmentation de la redevance télé, taxe écologique sur le diesel ou encore augmentation historique du prix du timbre, rien ne nous sera épargné. Qu’on se le dise : les classes moyennes boiront le calice jusqu’à la lie et plus encore.

    Pourtant, il y a un poste de dépenses qui ne connaît pas la crise. Il s’agit de la tristement célèbre aide médicale d’État (AME). Les crédits alloués seront augmentés de 73 millions d’euros en 2015 pour faire approcher ce budget du milliard d’euros. Oui, nous déboursons exactement 744 millions d’euros chaque année pour soigner gratuitement tous les clandestins qui en font la demande. Et les mots ont un sens : je parle bien de clandestins, pas d’immigrés. Pour être plus précis : des personnes étant dans l’illégalité se voient aidées avec une prise en charge de 100 % des parcours de soins sans avancer un rond pendant que Monsieur Tout-le-Monde continue à reporter ses rendez-vous les moins importants.

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  • La djihadiste Souad Merah touchait 2.500 euros de prestations sociales par mois

    La France est généreuse, surtout avec les djihadistes qu’elle abrite en son sein… On apprend ainsi par nos confrères de La Dépêche du Midique Souad Merah, la soeur de Mohammed Merah, elle-même djihadiste et se réjouissant des actes de son frère (l’assassinat de soldats et d’enfants en 2012), touchait mensuellement 2.500€ de prestations sociales : mère isolée, quatre enfants.

    Au printemps dernier, Souad Merah avait défrayé la chronique. En effet, on apprenait que, selon nos confrères de La Dépêche :

    Le 20 mai, une école toulousaine signale l’absence anormale et répétée d’un des enfants de Souad. Les enquêteurs se rendent au domicile de la mère, quartier du Mirail, à Toulouse. L’appartement est vide et les enfants ont disparu. Les investigations menées permettent d’établir le parcours de Souad Merah. La mère de famille,sans emploi qui touchait mensuellement 2500€ de prestations sociales (mère isolée, quatre enfants), a embarqué depuis Barcelone le 9 mai à 12 h 25 sur un vol de la Turkish Airlines pour Istanbul. Elle aurait ensuite atterri en fin d’après-midi avec ses quatre enfants, âgés de 9 mois, 3 ans, 10 ans et 14 ans. Le soir même, la famille se serait envolée pour Gaziantep, une ville proche de la frontière syrienne. A cette époque, son second mari, Abdelouahed El Baghdadi et père des deux derniers enfants de Souad, avait déjà rejoint la Syrie avec Imad Djebali et Gaël Maurize, tous les trois interpellés et transférés, depuis mercredi soir, dans les locaux de la DGSI, à Levallois-Perret.

    Et surtout ces jours deniers :

    Assiste-t-on, peu à peu, au retour des exilés du clan Merah ? Après l’arrivée, mardi, dans des conditions rocambolesques, à Marseille, du second mari de Souad Merah, Abdelouahed El Baghdadi, deux des enfants de la sœur aînée de Mohammed Merah, Souad, sont eux aussi de retour à Toulouse. Agés de 10 et 14 ans, ces deux garçons sont arrivés à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, en provenance d’Algérie, mardi, accompagnés de leur père. Un retour qui devrait leur permettre de reprendre le fil de leur scolarité. La mère des enfants, Souad Merah, se trouverait toujours près d’Alger avec ses deux autres fils de 9 mois et 3 ans.

    Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/175924/la-djihadiste-souad-merah-touchait-2-500-euros-de-prestations-sociales-par-mois/

  • Où est donc l’ultra-libéralisme français ?

    Lu dans Les 4 vérités

    "Ou est donc l’ultra-libéralisme français ?

    • Avec 25 % d’emplois étatiques, coûteux et peu productifs…
    • Avec 48 % de prélèvements obligatoires…
    • Avec 58 % de dépense publique (n° 1 mondial)…
    • Avec 4 ou 5 % d’augmentation annuelle de la dette publique…
    • Avec 200 milliards de charges de plus que l’Allemagne…
    • Avec au moins 7 niveaux d’administrations, sources de gaspillages et de fromages républicains…
    • Avec des déficits permanents de l’État, de la Sécu, des Assedic, du commerce extérieur, des retraites…
    • Avec un code du travail de 1 200 pages et une multitude de réglementations qui paralysent notre économie et brident nos libertés…
    • Avec des impôts et des taxes en folie…

    Notre bien-pensance médiatique diffuse un socialisme rampant qui donne un pouvoir quasi absolu aux fonctionnaires et à l’État-providence. Ce qui engendre une politique définie par des élus fonctionnaires, pour des fonctionnaires, mise en musique par des fonctionnaires. Avec, pour résultat, une sphère étatique qui ne cesse de gonfler ses troupes aux dépens du privé contraint à dégraisser, à délocaliser ou à déposer le bilan ! Les caisses sont vides. Les structures sont irréformables et coûteuses. Les cercles alter-mondialistes et gauchistes, bien que très minoritaires, influencent nos politiques. Démagogie et manque de courage sont devenus la règle commune de la droite comme de la gauche, ce qui explique le retard français à adopter des réformes de structure indispensables. Nos fameux « acquis sociaux », responsables de nos dettes abyssales et cadeaux empoisonnés de nos égoïsmes pour les générations futures, sont désormais en péril. Malgré notre exception française (que, bizarrement, personne ne copie !), le mouvement libéral est, selon moi, irréversible, car il trouve ses racines dans la nature profonde de l’homme. Avec des règles sociales justes, responsables et raisonnables, il permettrait enfin la naissance d’une économie libérée, stimulée par une concurrence loyale, source de progrès, de solidarité, dans une égalité réelle entre tous les citoyens."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La CAF et Pôle emploi déploient des vigiles pour protéger leurs salariés

    Lu sur breizh-info.com : Les usagers en attente d’emploi ou d’allocations sont de plus en plus agressifs. Ce qui pousse Pôle emploi et les CAF à déployer des vigiles : systématiquement pour le premier, aléatoirement pour les autres.

    En 2013, la direction de Pôle emploi a recensé 8 442 agressions, soit 68% de plus que devant les guichets des banques, où il y en a un peu plus de 5 700 par an. La grande majorité de ces agressions – dont le nombre a augmenté de 13% sur un an – sont verbales, seules 250 sont physiques.

    Même si ces agressions ne représentent qu’une part minime de l’ensemble des contacts entre les travailleurs sociaux et les chômeurs, les premiers sont inquiets. La direction de Pôle emploi déploie systématiquement des vigiles, surtout au moment des changements de règles légales, quand les chômeurs peuvent se retrouver privés d’une partie de leur indemnité sans que l’organisme les ait prévenu, puisque envoyer des lettres coûte cher (qui fait grincer des dents la CGT Lorraine ) et a investi dans la formation et la protection de ses salariés.

    A la CAF, le problème est lui aussi global, et transparaît au rythme des fermetures de caisses, les agents faisant généralement valoir leur droit de retrait après l’agression de l’un des leurs. Lyon, Bordeaux, Marseille, Paris, Lille… et jusqu’aux petites villes, tout le territoire est concerné. Les agents crient leur malaise, coincés qu’ils sont entre objectifs statistiques intenables, augmentation de la misère, usagers agressifs et angoissés, cadences lourdes, montagnes de dossiers en retard…

    Par endroits, des vigiles ont été mis en place. Nous avons interrogé l’un d’entre eux, qui officie dans une grande ville et refuse de dévoiler son identité. « Nous avons fort à faire. C’est quelque chose. Les usagers ont des couteaux, parfois des flingues, de la beu, de la coke. Des poings américains etc. Bien entendu, on leur rend tout à la sortie. On n’a pas le droit de saisir, et puis ça ferait des histoires. On fait office de vestiaire quoi. Moyennant quoi, je gardais une boîte avant, et je trouve des trucs que je n’avais jamais vu là-bas. »http://www.contre-info.com/

  • Les professions libérales en grève contre la déréglementation – La faute en partie à Attali

    Aujourd’hui les professions libérales sont en grève contre la déréglementation : pharmaciens, avocats, huissiers, notaires, etc. Le gouvernement souhaitant suivre en la matière les recommandations du rapport Attali

    Le raisonnement mis en avant par le gouvernement et vendu par les médias est le suivant : ces professions gagnent beaucoup d’argent et ce sur le dos des consommateurs. Ce qui empêche les prix de baisser est le fait qu’il n’y ait pas de concurrence entre ces professionnels. Il faut donc déréglementer ces professions et les ouvrir au marché afin de faire baisser les prix.

    La réalité est toute autre : les professions libérales constituent surtout les dernières professions indépendantes qui échappent à l’emprise des grandes organisations verrouillées et vérolées par la Franc-Maçonnerie, même si nombre de ces professionnels y appartiennent déjà. Elles constituent également la majorité de la classe moyenne disposant de ressources financières qui, de facto, échappent aux grands capitaux.

    Après avoir tué les commerçants par le développement à tout crin des grandes surfaces, professions qui constituaient une classe moyenne et une population libre professionnellement, ce sont donc les professions libérales que le nouvel ordre mondial attaque désormais.

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  • France: le chômage va continuer d’augmenter fin 2014 et en 2015 (Unédic)

    L’Unédic, organisme qui gère l’assurance chômage, a prévu lundi une poursuite de la hausse du chômage, avec 44.000 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires d’ici à la fin de l’année et 96.000 en 2015, plus qu’annoncé en mai.

    Quelque 106.000 demandeurs d’emploi sans activité ont déjà été comptabilisés depuis le début de l’année. A fin août, Pôle emploi recensait 3,413 millions de chômeurs sans activité.

    Ces prévisions sont plus pessimistes que celles publiées en mai: l’Unédic prévoyait alors 103.200 inscrits supplémentaires pour 2014 et 60.000 pour 2015.

    Les nouvelles projections correspondent tout de même à un léger ralentissement de la hausse du chômage par rapport à 2013, année où près de 175.000 nouveaux chômeurs avaient été recensés par Pôle emploi.

    Malgré la hausse attendue, le déficit du régime d’assurance chômage devrait se stabiliser à 3,8 milliards d’euros en 2014, comme en 2013, avant de baisser à 3,5 milliards en 2015, grâce aux nouvelles règles d’indemnisation qui sont entrées en vigueur le 1er juillet. Par conséquent, la dette du régime devrait atteindre 21,4 milliards d’euros à la fin de l’année et 24,9 milliards fin 2015.

    Quasiment semblables à celles de mai (3,7 milliards de déficit en 2014, 3,6 milliards en 2015), ces nouvelles prévisions financières restent nettement meilleures que les projections initiales publiées en janvier: 4,3 milliards de déficit et 22,1 milliards de dette attendus fin 2014.

    “Sans les effets de la convention de mai 2014, le déficit aurait été supérieur de 300 millions d’euros en 2014 et de 830 millions d’euros en 2015″, assure l’Unédic dans un communiqué.

    Entrées en vigueur au 1er juillet, les nouvelles règles d’indemnisation, approuvées par trois syndicats (CFDT, FO et CFTC) et le patronat, durcissent le régime de certains allocataires, notamment les cadres touchant une importante indemnité de départ et les intermittents du spectacle.

    Toutefois, face à la contestation des intermittents, l’Etat a décidé de compenser leur manque à gagner dû au nouveau calcul de leur “différé”, période pendant laquelle ils doivent attendre avant d’être indemnisés.

    La nouvelle convention comporte également des mesures plus favorables aux chômeurs, comme les “droits rechargeables”. Applicables dès mercredi, ils permettront aux allocataires d’accumuler des droits à indemnisation chaque fois qu’ils retravailleront, sans perdre ceux déjà acquis. Avant, ils perdaient une partie de ces droits.

    Selon l’Unédic, 93.000 demandeurs d’emploi de plus devraient être indemnisés en 2014, “dont 82.000 du fait des nouvelles mesures”. En 2015, le chômage indemnisé devrait augmenter de 74.000 personnes.

    DHNet.be

    http://fortune.fdesouche.com/356789-france-le-chomage-va-continuer-daugmenter-fin-2014-et-en-2015-unedic#more-356789

  • Suppression progressive et sournoise des prestations familiales

    COMMUNIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE SOS FUTURES MERES :

    "Un "coup de rabot" ! Manifestement, les journalistes qui émargent à 15 ou 20 000 € mensuels n'ont certainement jamais vu un rabot de leur vie ! Dimanche et lundi, les professionnels du "PAF" évoquaient un simple coup de rabot pour la prime de naissance dès le second enfant. Mais, lundi soir, la prime de naissance pour le second enfant est passée à la tronçonneuse : elle est carrément divisée par trois, passant de 923 € à 308 €. Imaginons une seconde un jeune couple attendant un second enfant qui envisageait l'achat d'un véhicule d'occasion : par exemple une 205 à 900 € (le prix actuel d'une telle occasion en état de marche). Et maintenant, on va leur verser généreusement 300 €, le prix d'un lave-linge bas de gamme !

    Les Chazal, Pujadas et autres Coudray envisageraient-ils de voir leur salaire réduit de 15 000 à 5 000 € mensuels. Le rabotage évoque l'élimination du superflu, pas de l'essentiel. Mais à part les familles qui en seront victimes, les Français retiendront l'expression de "coup de rabot" soit une réduction d'environ 1%. D'autant plus que la CNAF, structurellement excédentaire depuis des décennies doit supporter des dépenses qui ne la concernent en aucune façon : revenu de solidarité active, majoration des pensions de retraite pour charges de famille, allocation logement étudiant....... Et c'est seulement à cause de cela qu'elle se trouve déficitaire (de 2,6 milliards d'euros en 2013).

    Naïvement, beaucoup de Français pensaient que "le pacte de responsabilité" présenté par l'exécutif en janvier 2014 " piétinait. Mais les salariés qui ont seulement jeté un coup d'oeil attentif sur leur bulletin de paie du mois de juillet, donc reçu début août, ont pu constaté que les charges d'allocations familiales (uniquement payées par les charges patronales) étaient passées de 5,40 à 5,25 %. Bien entendu, ces 0,15% ne constituent qu'un début ! Beaucoup se sont interrogé sur la réforme du financement de la CNAF. Mais, la réponse est d'une clarté biblique : aucun financement de substitution n'est prévu pour la simple et bonne raison car ce que prévoit ce fameux "pacte de responsabilité" en échange de la réduction progressive des charges patronales d'allocations familiales, c'est la suppression progressive et des plus sournoises des prestations familiales.

    Le président du MEDEF, M. Pierre GATTAZ, connait, bien entendu, le pourquoi du comment puisqu'il en est l'instigateur faute d'en être simplement "l'idiot utile". Manifestement, ce père de cinq enfants, ne coure pas après les "allocs" pour élever ses chérubins ! Bien entendu, on ne peut lui reprocher de défendre ses adhérents, essentiellement des entreprises du CAC 40, puisqu'il s'agit de sa mission. Mais peut-il ignorer que pour survivre, ces entreprises ont besoin de clients directs ou indirects qui sont majoritairement des familles ? On peut légitimement s'interroger sur le silence radio de cinq centrales familiales sur six depuis 4 jours: auraient-ils, par hasard, été "achetés" par le gouvernement en échange de quelques prébendes : grasses subventions, reconnaissances d'utilité publiques sièges au Conseil Economique, Social et Environnemental, voire quelques rubans rouges à la boutonnière ?

    Et si les familles commençaient à se fâcher ? Par exemple, dimanche 5 octobre porte Dauphine dès 13 heures ?"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/suppression-progressive-et-sournoise-des-prestations-familiales.html