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La mafia des syndicats qui s'en mettent plein les poches
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Eric Martin : Pourquoi je suis opposé au travail dominical
Vous l’avez constaté, Nouvelles de France donne aussi bien la parole aux partisans du travail dominical qu’à ses opposants. Pour ma part, je me retrouve sans hésiter dans le camp des seconds.
Pour ma part, je me retrouve sans hésiter dans le camp des seconds. En effet, je me mets un instant à la place d’un dirigeant de PME : à consommation égale, quel est mon intérêt d’augmenter l’amplitude d’ouverture de mon magasin ? Il est nul, tout simplement. Par contre, dès lors que mes concurrents le font, je suis forcé de suivre, ou alors la consommation s’étalera bien sur un jour supplémentaire que se partageront mes concurrents. Car l’ouverture dominicale a un intérêt économique lorsque peu le font, ceux-ci étant moins nombreux qu’en semaine à se partager un gros gâteau. Comment y voir autre chose que de la concurrence déloyale ? Donc si tous les magasins ouvrent le dimanche, ce sera un jour d’exploitation supplémentaire par semaine pour les mêmes revenus.
On me rétorquera avec raison : et les salariés ? C’est parce que le dimanche est encore un jour exceptionnel qu’ils sont payés le double de l’heure. Si le dimanche devient un jour comme les autres, eux aussi y perdront car ils seront rapidement payés comme le samedi. Manquerait plus pour les entreprises de devoir supporter un jour supplémentaire d’exploitation avec des salariés payés le double pour une consommation qui n’augmente pas ! Ils pourront aussi se voir contraints de travailler le dimanche : un postier ne choisit pas de travailler le samedi, par exemple. Pourquoi le dimanche considéré comme un jour comme les autres ferait-il exception ? Quant aux cadres supérieurs, pas payés lorsqu’ils font des heures supplémentaires, je me demande bien ce qu’ils ont à gagner dans l’affaire… Bref, il n’y a aucun argument économique valable au travail le dimanche, sauf en zones touristiques et pendant les fêtes.
Eric Martin La suite dans les Nouvelles de France
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-je-suis-oppose-au-travail
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Le « Mouvement Zéro »
Le « Mouvement Zéro » s’inspire des idées du journaliste, écrivain et penseur Massimo Fini. C’est un mouvement culturel et politique qui entend non seulement répandre ces idées, mais aussi les rendre le plus vivantes et concrètes possibles par une participation active à la société italienne, en utilisant tous les instruments qu’elle met à sa disposition : manifestations, rencontres, débats, moyens d’information, liens avec d’autres groupes dotés de la même sensibilité et de buts similaires. Il est structuré sur la base d’une ample autonomie d’initiative des différentes réalités locales sur lesquelles il s’articule. Les lignes culturelles et politiques de fond du « Mouvement Zéro » sont exprimées dans le Manifeste de l’antimodernité que vous pouvez lire sur ce site.
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Appel contre la dictature bancaire
Non à la vie basée sur le prêt et l’usure
et technico-financière
Non aux éternelles dettes des États, des Peuples et des Citoyens
Le Peuple (à travers l’État) doit se réapproprier sa souveraineté monétaire* * *
La question de la souveraineté monétaire n’est pas une question économique. Elle concerne tous les aspects de notre vie. La Banque Centrale Européenne (BCE), propriété des banques nationales européennes, comme Bankitalia [ou la Banque de France – NdT], émet des billets en euros. Pour ce travail d’impression, elle exige une contre-valeur de 100% de la valeur nominale du billet (100 euros pour un billet de 100 euros), s’appropriant ainsi le pouvoir d’acquisition de l’argent qu’elle crée à coût zéro et sans le garantir en aucune façon. C’est un incroyable gâchis, une escroquerie aux dépens de l’ensemble de la population.
Les États paient ces sommes au moyen de Bons du Trésor, et donc en s’endettant. Sur cette dette impossible à rembourser, ils paieront (nous paierons) les intérêts passifs pour l’éternité, avec les impôts des citoyens, ou en vendant les biens primaires, comme les sources d’eau. Pour contenir la dette publique, qui est générée essentiellement par le coût de l’émission d’argent que l’État paie à la BCE, chaque gouvernement est obligé d’augmenter toujours plus la pression fiscale directe et indirecte, qui pour certains, les plus faibles, correspond à un prélèvement forcé de plus de 60 % de leurs gains. Ce profit gigantesque est engrangé de façon injuste, illégitime et inconstitutionnelle par la BCE, ou plutôt par ses actionnaires, les Banques nationales, à leur tour contrôlées par des privés. Ces banques relèvent de la propriété privée, et surtout, de la gestion privée, même si elle sessaient de tromper leur monde en se faisant appeler « publiques ». Les bénéfices qu’elles retirent de l’émission monétaire sont occultés à travers des bilans trompeurs, dans lesquels on opère une compensation arbitraire des gains du Seigneuriage par des dépenses patrimoniales.
Après 60 ans de Seigneuriage (le gain sur l’émission de la monnaie) exercé par Bankitalia et la BCE, l’Italie se retrouve avec un déficit public énorme généré exclusivement par l’émission de billets payée aux Banques centrales. Si l’émission de billets était confiée à l’État, sans créer de dette, aujourd’hui nous n’aurions pas un seul euro de dette publique, et les impots sur le revenu pourraient ne pas exister ou impacter de façon minime sur les revenus du travail. Tous les coûts sociaux (services publics, grands travaux, enseignement, hôpitaux) pourraient être couverts par les revenus de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) éventuellement majorée de 30 % pour les produits de luxe ou peu populaires, et par des taxes sur les transactions [financières] soumises à l’enregistrement public. Sans l’usure contre l’État pratiquée par les Banques centrales, qui a contraint l’État à abuser de ses propres citoyens par des impôts surdimensionnés (rappelez-vous le prélèvement sur les comptes courants voulu par le banquier Ciampi, déguisé en homme politique), il ne serait pas nécessaire de travailler 30 ans pour s’acheter une petite maison en payant des taux d’intérêt dignes d’usuriers. On ne verrait pas cette humiliation sociale, cette pauvreté, cette précarité, cette délinquance comme moyens de survie de masse. Sans le Seigneuriage des Banques Centrales, les États n’auraient plus de dette et ne seraient pas contraints de taxer et de surtaxer leurs propres citoyens, de les soumettre à des formes policières de contrôle des revenus. Les revenus du travail salarié ou indépendant seraient tous légitimes, prouvés et pourraient être déclarés sans peur, sans fraudes, sans tentatives d’échappatoire, et la seule taxe à collecter serait celle sur l’acquisition de biens et de services, en favorisant ceux qui gagnent le moins et en rehaussant la part des produits de luxe.
Si la Souveraineté monétaire revenait entre les mains d’États souverains, on éliminerait la dette publique de ces derniers, et par conséquent aussi d’une large partie de la population. Notre existence à tous, conditionnée et contrainte depuis la naissance par le principe d’usure de la dette, serait soulagée de l’angoisse des traites, du découvert du compte en banque, des saisies, des expulsions, de la base de données sur la ponctualité des paiements. Nos vies seraient libérées du souci de trouver du travail, voire un double travail, du besoin de gagner autant pour en donner 60 % à l’État, puisque l’État subit l’usure des Banquiers. L’analyse de l’impact de cette inquiétude sur nos vies mérite une discussion à part. Un impact négatif à caractère psychique, culturel, social.
Avec les drames de la pauvreté, de l’immigration, du double travail familial, de l’emploi précaire ou incertain, des retraites minimales que, sans la voracité usurière des Banques centrales, on aurait pu éviter. Nous soumettons cet appel aux députés, sénateurs, journalistes, intellectuels, contestataires, anticonformistes, pour promouvoir la proposition de loi qui replacerait l’émission monétaire entre les mains étatiques, ou plutôt politiques et populaires. Nous diffusons une vérité toujours niée : nous vivons sous une dictature bancaire qui impose à tous l’angoisse existentielle de la vie basée sur les dettes.
Remettons à zéro la dette des États.
Éliminons l’esclavage des gens qui se sont endettés pour simplement survivre.
Reprenons notre vie et notre liberté.Massimo Fini
Marco Francesco De Marco
Valerio Lo Monaco
Alessio Mannino
Piero San Giorgio
Michel Drac -
Travail dominical : Une révolte ? Non, une révolution !
« Mais, c’est une révolte ? » ; et ceux qui veulent travailler de répondre : « Non, monsieur le Président, c’est une révolution ! »
Car lorsqu’un tabou est non seulement dénoncé, mais transgressé au vu et au su de tous, c’est bel et bien une révolution, du moins dans les esprits, qui est en marche.
La fronde des quatorze magasins de bricolage ayant bravé ce dimanche en Île-de-France l’interdiction d’ouvrir est une première en France par son ampleur médiatique autant que par le soutien populaire suscité.
La gauche, forte de l’intégralité des postes de responsabilité politiques, assiste, impuissante et pitoyable, à la fin de ce « monopole du cœur » qu’elle avait réussi, par un habile hold-up sur les mentalités, à conserver envers et contre toutes les réalités depuis bientôt quarante ans. Il fallait bien qu’un jour, cette imposture – sans doute l’exception culturelle française la plus odieuse car la plus incompréhensible – fasse pchiiiitttt…
Les syndicats français représentant à peine 7 % de la population active(1), il va leur être difficile de continuer longtemps encore à imposer leur sectarisme qui n’a d’autre but que de maintenir leurs juteux avantages.(2)
Quant à savoir si le travail dominical doit être ou non libre, la question plus juste serait plutôt : « Pourquoi ne le serait-il pas ? »
L’argument le plus souvent avancé, quasiment le seul d’ailleurs, est qu’il empêcherait tout salarié d’avoir une vie de famille si on lui retirait le seul jour, assure-t-on, où il serait susceptible d’en profiter.
Que l’on sache, l’interdiction du travail dominical n’a guère aidé à la cohésion familiale ; en France, un mariage sur trois se termine par un divorce – un sur deux pour les grandes villes – et une famille sur cinq est désormais composée d’enfants et d’un seul parent.
La possibilité d’acheter trois clous et un marteau le dimanche après-midi n’est donc pas, à l’évidence, un argument qui tienne la route.
Les Français l’ont fait savoir. Au grand dam des professionnels de la revendications, plus isolés encore que jamais… et au grand embarras d’un gouvernement qui se demande sans doute comment il va pouvoir se sortir de ce guêpier.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault réunit aujourd’hui « les ministres concernés » pour « faire évoluer les choses ». On espère que quelqu’un lui apprendra que : « C’est fait, monsieur le Premier ministre ! »
http://francephi.com/chroniques-hebdomadaires/travail-dominical-une-revolte-non-une-revolution/
Notes
(1) « Les syndiqués en France 1990-2006 », par Dominique Andolfatto et Dominique Labbé, mai 2007, téléchargeable sur http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00150631
(2) Déjà, la CFDT l’a compris et a abandonné le jusqu’au-boutisme revendicatif.
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Et paf pour Hollande! Les chiffres du chômage en août étaient faux
"Pôle emploi vient de faire savoir que les chiffres du chômage pour le mois d'août étaient faux. Ce ne sont pas 50.000 chômeurs de moins qu'il fallait comptabliser.
"On peut estimer que l'impact à la baisse de ce dysfonctionnement sur le nombre d'inscrits en catégories ABC est compris dans une fourchette de 32 000 à 41 000, dont 21 000 à 28 000 en catégorie A. Ainsi, en l'absence de ce dysfonctionnement, on peut estimer que le nombre de demandeurs d'emploi en catégories ABC aurait connu en août 2013 une diminution comprise entre 22 000 et 31 000 (soit entre -0,4 % et -0,6 %) ; pour la catégorie A, la diminution aurait été comprise entre 22 000 et 29 000 (soit entre -0,7 % et -0,9 %)" explique le communiqué paru ce jour.
Tant chez SRF que chez Pôle emploi on se renvoie la faute. dans le communiqué de Pôle emploi, il est expliqué que l'opérateur a été victime "d'une grave défaillance dans l'acheminement d'une partie des messages de relance (SMS et messages vocaux) aux demandeurs d'emploi lors de la campagne d'actualisation du mois d'août». -
Travailler et consommer le dimanche : pourquoi ? Pour qui ?
Un nouveau casse-tête pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault : quatorze magasins de bricolage Castorama et Leroy Merlin viennent de braver l’interdiction d’ouvrir le dimanche prononcée par la justice. Pour « faire évoluer les choses », le Premier ministre réuni aujourd’hui les « (huit) ministres concernés » par le dossier du travail dominical. Dans les faits, des groupes de la grande distribution (Décathlon, Galeries Lafayette, Boulanger, Fnac…) ont depuis longtemps obtenu là où c’est possible et/où dans les périodes données, l’accord des salariés désirant travailler le jour du seigneur. Un sujet sur lequel la gauche et ses représentants gouvernementaux sont incapables de parler d’une seule voix.
Les possibilités de travail du dimanche et de travail de nuit ont été étendues, sous certaines conditions et dans certaines zones, pour la première fois par la précédente majorité UMP. Aussi, Sylvia Pinel (ministre délégué auprès du ministre du redressement productif, chargée de l’artisanat, du commerce et du tourisme) et Bernard Cazeneuve (ministre délégué au Budget) ont déclaré que s’ils étaient opposés à une généralisation, ils ne sont pas hostiles à des discussions, comprendre à de nouveaux aménagements et dérogations. Bref à une généralisation qui ne dit pas son nom…
« Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leurs courses le dimanche » ; « le précédent gouvernement a laissé s’empiler des règles, des lois, à l’arrivée, on n’y comprend plus grand-chose » ; « à l’évidence le statu quo n’est pas tenable » a affirmé hier sur France 5 le ministre des Affaires sociales Marisol Touraine.
La veille, Benoît Hamon et Christiane Taubira ont opposé une fin de non-recevoir catégorique à un assouplissement de la législation sur le travail du dimanche. Une position voisine de celle du ministre du Travail Michel Sapin, défavorable à toute évolution législative sur le travail dominical et le travail de nuit.
Rappelons-le, la libéralisation du travail du dimanche -hors les traditionnels commerces de bouche ouvert en général le dimanche matin- était une promesse de campagne du candidat Sarkozy en 2007. Une promesse qui déboucha notamment sur la loi portant le nom du député UMP qui en était le rapporteur, Richard Mallié, qui ne clarifia pas la situation mais étendit les ouvertures dominicales dans les zones à intérêt touristique et dans les zones urbaines, les périmètres urbains d’usage de consommation exceptionnelle (PUCE).
A dire vrai, ce sujet est rarement appréhendé sous toutes ses facettes. A priori, la position de principe du FN consiste à laisser la liberté de choix aux Français. Une liberté qui ne doit pas être cependant celle du renard dans le poulailler, en ce qu’il s’agit de concilier cette liberté de travail avec les droits des salariés.
Marine Le Pen le relevait en janvier 2007, «les Français doivent avoir la liberté de travailler mais la contrepartie c’est qu’ils soient bien payés. Moi je veux bien entendre les arguments consistant à évoquer la vie de famille. Mais si la vie de famille c’est se regarder en chien de faïence pour partager un poulet divisé en douze je ne suis pas du tout sûre que ce soit ce que les Français attendent. Laissons dans ce domaine comme dans d’autres, la liberté aux Français ». Mais cette « liberté » notent aussi Bruno Gollnisch et la présidente du FN, ne doit pas être instrumentalisée par un lobby de la grande distribution qui sait se faire entendre dans les allées du pouvoir et qui jouit de complicités au sein de nombreux exécutifs municipaux…
Beaucoup de spécialistes soulignent que l’ouverture sept jours sur sept des magasins ne saurait avoir un impact sur la relance de la consommation, sachant que le salaire des consommateurs reste le même et que la somme d’argent qui est dépensée sur six jours le sera désormais simplement sur sept…
Il est tout aussi certain qu’une généralisation de l’ouverture le dimanche des grandes enseignes aurait surtout pour effet de poursuivre la destruction des dizaines de milliers emplois dans le petit commerce. Sous le gouvernement du calamiteux Jean-Pierre Raffarin, Patrick Devedjian, alors ministre délégué aux libertés locales (2002-2004) puis ministre délégué à l’économie (2004-2005), avait lancé une offensive en faveur du travail dominical. Il estimait que l’extension des dérogations créerait « entre 10 000 et 15 000 emplois ».
L’Union des professions artisanales, la fédération du commerce CFTC, avaient battu en brèche les arguments avancés, relevant que cette généralisation serait surtout catastrophique pour les petits commerçants et artisans qui n’ont pas les moyens d’ouvrir sept jours sur sept, et de fragiliser des employés qui deviendront le dimanche des « volontaires forcés ».
Commerçants et artisans victimes des ouvertures illégales, des promotions mirobolantes des hypermarchés. Mais aussi du « désintérêt d’une grande partie de la classe politique », de « l’insécurité juridique dans les banlieues où l’on ne pratique pas la tolérance zéro pour les délits économiques comme les ouvertures illégales le dimanche »…
Aussi, derrière les arguments consistant paraît-il à offrir « le choix » de leur mode de consommation aux Français, cette prime offerte aux grandes chaînes s’apparente à une attaque en règle contre les travailleurs indépendants, les commerçants et artisans. Une offensive d’autant plus illégitime que les commerces de proximité, au-delà du rôle économique qui est le leur, contribuent notamment à maintenir de la vie, des échanges, une animation dans les villages comme dans les quartiers des grandes villes.
Il y a quatre ans, le conseiller régional FN de l’Isère, Maurice Faurobert avait apporté son soutien aux employés du magasin Casino à Vézeronce contre le travail dominical. « Mon dimanche c’est aussi ma famille, mon repos, ma liberté de vivre pour autre chose que pour l’utopie mercantile du toujours plus ! ».
Marine Le Pen dénonçait ce matin sur France bleue les comportements de prédateurs de la grande distribution, cette « idéologie ultra libérale » à laquelle s’est ralliée également le PS qui entend faire de nous « en tout temps en toute circonstance et en tout lieu », « des producteurs et des consommateurs ».
Soulignons que si le droit européen qui s’impose en France prévoit un jour de repos hebdomadaire, le dimanche n’est pas spécifiquement désigné comme étant ce jour chômé. Cela n’a pas échappé à Pierre Blanc, auteur il ya dix ans d’un rapport favorable à l’ouverture des magasins le dimanche, avec le soutien de la Chambre de commerce de Paris et de M Devedjian. Il expliquait que « la légitimité du repos dominical se base sur la tradition chrétienne. Or pour les musulmans, c’est le vendredi et pour les juifs, le samedi. Pourquoi ne pas laisser le choix au commerçant ? »…
On l’aura compris relevait Bruno Gollnisch, au-delà de toute considération matérielle, c’est le symbole même du dimanche, sa résonance au sein de notre civilisation, qui est menacé. Encore un verrou à faire sauter pour les personnes qui voient dans les traditions, les us et coutumes français, un frein insupportable à l’avènement d’une société où les individus seraient réduits au simple rôle de consommateur déraciné et interchangeable.
http://www.gollnisch.com/2013/09/30/travailler-consommer-dimanche/
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La grande misère du syndicalisme à la française
« Les hommes et les femmes sincères qui cherchent des solutions avec leurs directions pour sauver des emplois […] méritent mieux. »
Le 17 septembre, les médias annonçaient fort discrètement la mise en examen puis l’incarcération du secrétaire général de la CFTC de la SNCM, dans le cadre de l’enquête sur un trafic d’armes et de stupéfiants entre le continent et la Corse.
Tout en rappelant que chacun doit bénéficier de la présomption d’innocence, on ne peut que rapprocher cette affaire de celle qui avait frappé, quasiment de la même manière, un autre élu syndical dans une autre compagnie de ferries, opérant cette fois-ci depuis les côtes de la Manche et particulièrement médiatisée lors d’une procédure de dépôt de bilan.
Au-delà du fait divers, cette actualité malheureuse nous enseigne à quel point le syndicalisme français est bien malade. Dans les deux exemples évoqués, les sièges confédéraux des centrales syndicales concernées se sont mal comportés.
D’abord parce qu’elles n’ont rien vu venir. Et que n’importe qui peut donc exciper d’un mandat et d’une représentation sans contrôle fort de la part d’un échelon régional ou national. On sait bien qu’il est difficile, par exemple, pour un délégué syndical central, de maîtriser l’ensemble des délégués des établissements d’un même groupe. Mais là, un cap a été franchi.
Ensuite parce que, dans les deux cas et sauf erreur, ces centrales n’ont pas souhaité symboliquement ou publiquement retirer l’affiliation syndicale à la personne incriminée, ce que fait par exemple tout parti politique lorsqu’un de ses membres est pris dans une affaire crapuleuse (tout au moins lorsqu’il s’agit de grand banditisme).
On connait la pyramide des âges désastreuse du syndicalisme français
On mesure la crise des vocations. On sait que les centrales, pour survivre et garder la présomption de représentativité, sont poussées à être indulgentes envers leurs représentants dans telle ou telle entreprise.
Il n’empêche que le dialogue social, en France, mérite mieux. Sans rénovation de ce dialogue social ; sans capacité à le rendre crédible sur des sujets réellement importants pour les salariés, nous continuerons à subir les rigidités et les blocages corporatistes.
Les hommes et les femmes sincères qui cherchent des solutions avec leurs directions pour sauver des emplois, saisir des opportunités ou tout simplement améliorer les conditions de travail ou de sécurité, méritent mieux.
Les centrales traditionnelles aussi y ont intérêt
Qu’il s’agisse de celles dites réformistes ou même de la CGT. Car leur affaiblissement, loin de profiter au « patron » de toute façon cadré, voire entravé par un droit du travail très contraignant, fait les beaux jours des radicaux, des jusqu’au-boutistes et des idéologues qu’on a vu à l’œuvre sur les dossiers Continental, Goodyear et autres. Et je ne connais pas beaucoup de vieux syndicalistes, éprouvés par les glorieux combats des décennies précédentes, qui, de gaieté de cœur, passe le flambeau de sa génération à des « jeunes turcs » un peu fous et surtout moins respectueux des consignes confédérales.
Le micro-événement de la SNCM est aussi révélateur car il ne révèle pas d’erreurs que chez les syndicats. Car les médias, pourtant prompts à utiliser l’expression de « patron voyou » mais qui ont mis plus de 24 heures pour révéler l’appartenance syndicale du mis en examen, n’ont pas fait preuve d’une grande transparence, en tout cas pas davantage que les centrales syndicales concernées.
Tous ont ainsi donné l’impression de préserver à tout prix une image d’Epinal du syndicalisme, alors qu’on la sait déjà largement condamnée par l’immense majorité des salariés du privé qui ne votent plus aux élections professionnelles.
Chacun, dans son rôle, doit avoir le courage de la transparence pour séduire à nouveau les salariés et offrir aux entreprises, pour le bien de tous, les conditions d’un dialogue social crédible et constructif. Une partie de la survie de notre modèle social est aussi à ce prix.
Philippe Christele, économie matin.fr, 26/09/2013
http://www.polemia.com/la-grande-misere-du-syndicalisme-a-la-francaise-3/ -
Supprimer le repos dominical, dans la veine de l'individualisme
Dans sa destruction méthodique de la famille, le gouvernement ouvre un nouveau chantier, à l'occasion d'une affaire judiciaire défavorable pour certains commerces. Le ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé aujourd'hui que Jean-Marc Ayrault réunirait lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" dans le dossier du travail dominical, alors que 14 magasins de bricolage ont bravé l'interdiction d'ouvrir.
"A l'évidence le statu quo n'est pas tenable". "Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leur courses le dimanche", "le précédent gouvernement a laissé s'empiler des règles, des lois, à l'arrivée on n'y comprend plus grand chose".
La petite évolution menée par le gouvernement Sarkozy sur le sujet (loi Mallié) a en effet ouvert la porte. Certains peuvent ouvrir le dimanche, d'autres non. C'est donc injuste et il faut y remédier. Comment ? Et bien en abandonnant le principe du repos dominical. CQFD.
Le Collectif des amis du dimanche reprend dons ses activités :
"L'actualité du dimanche est marquée par la volonté de Castorama et de Leroy-Merlin de s'affranchir de la légalité. En toute connaissance de cause, en l'occurrence le risque d'une amende qui paraîtra lourde au salarié de base (120.000 euros par magasin ouvert illégalement), ces deux enseignes ont choisi de braver les Lois de la République, avec un certain panache. [...]
Force est de constater que la loi Mallié, source des difficultés présentes, est une loi de pure complaisance. A la base, elle a été conçue par le député éponyme pour résoudre le problème local de sa zone de Plan de Campagne, ouverte illégalement le dimanche. Idée de génie : pour supprimer le délinquant, il suffisait de légaliser le délit. M. Sarközy a enfourché ce cheval pour généraliser l'idée, et a contraint Mallié à revoir sa copie, pour aboutir au dispositif actuel des PUCE, dont chacun s'accorde à dire qu'il est illisible, et générateur de conditions déloyales de concurrence. Et nous défions quiconque – y compris M Gattaz – de prouver qu'il a été, en création nette, créateur d'emploi. Injuste, la loi Mallié est de plus inefficace.
Dès lors, il semble que le premier devoir de l'Etat consiste à faire respecter la loi par les grandes enseignes, même si elle est injuste, au risque de créer un précédent fâcheux : une société dans laquelle chacun pourrait prendre ce qui l'arrange dans la Loi deviendrait vite invivable.
Mais que le second devoir de l'Etat, tout aussi pressant, tout aussi indispensable, est l'abrogation pure et simple de la loi Mallié (ainsi d'ailleurs que du surréaliste amendement Debré à la LME, dit amendement ConfoKea), comme préalable à une simplification réelle du dispositif législatif encadrant le travail du dimanche, en s'appuyant sur des principes lisibles, équitables, s'appliquant à tous.
"Il y a des magasins qui peuvent ouvrir tranquillement le dimanche et d'autres qui doivent demander des dérogations. Il serait bien que tout le monde soit logé à la même enseigne", a déploré une porte-parole de Castorama.
Le respect du principe d'un repos hebdomadaire homosynchrone étant reconnu, il faut maintenir la plupart des dérogations de bon sens existant déjà (services publics, industries à feu continu, commerces alimentaires, etc), en le complétant par une clarification des dérogations supplémentaires, s'appliquant à tous les secteurs sans exception. Ainsi, il nous semblerait raisonnable de prévoir quatre week-end dérogatoires possibles par an, avec des salaires portés à 150%, comme cela existe déjà pour certains secteurs, pour prendre en compte les circonstances particulières de l'année nécessitant un “coup de bourre” (périodes de Noël, vendanges, soldes, etc.), ou l'activité touristique. [...]"
Le Rouge et Le Noir ajoute :
"Il est important de comprendre que si jamais est remis en cause le principe d’un jour commun chômé, c’est toute la société qui va s’en trouver modifier. Faire ses courses le dimanche ? Rien de grave en soi, sans doute. Mais qu’en est-il si le prix à payer est que les familles ne peuvent plus jamais avoir une journée ensemble parce que les écoles et les emplois de chaque parent ne ferment pas le même jour ? On aura, une fois encore, gagné une mince commodité matérielle et perdu une rencontre essentielle, vitale, pour la famille, chacun de ses membres et surtout, la société tout entière... Nous sommes déjà dans une société aux repères extrêmement fragilisés, où c’est désormais le relativisme qui prévaut. On le voit encore avec la récente adoption de la Loi Taubira. Car c’est ici, finalement, le même débat ! Une volonté individuelle doit-elle faire plier un fondement de notre vie en société ? Tout comme pour le mariage, on préfère gommer le caractère institutionnel du dimanche, pour n’en faire qu’un jour flottant, un jour absent. Faut-il sacrifier sur l’autel d’un gain matériel les fondements de ce qui reste de pacte social entre nous ? À force de dire que la liberté individuelle commande tout, comment peut-on envisager d’éviter de vivre dans une société une communautaire, et demain, pleinement individualiste ?"
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Bordeaux : La filière viticole va-t-elle entrer en guerre contre le gouvernement socialiste ?
BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le monde viticole (vignerons, producteurs, négociants) s’inquiète de mesures envisagées en France comme la taxation sur le vin, discutée en octobre dans le cadre du projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS), et interpelle avec vigueur le gouvernement.
En cause, des projets de réglementation que préparerait le gouvernement. Selon le site internet de l’association Vin et société, cinq mesures « contre le vin » sont envisagées par le gouvernement socialiste : « Interdiction de parler du vin sur internet, interdiction de parler positivement du vin dans les médias, taxation du vin au nom de la santé publique, radicalisation du message sanitaire et durcissement des mentions sanitaires sur les étiquettes« .
L’association Vin et société, qui regroupe tous les acteurs de la filière, a lancé jeudi une campagne de mobilisation sur internet, cequivavraimentsaoulerlesfrancais, reprenant notamment un visuel de François Hollande, verre de vin en bouche, avec un message : « Merci, monsieur le président, de soutenir la 2e activité exportatrice de notre pays ».
A Bordeaux, les professionnels menacent le gouvernement : « Nous ne pouvons accepter d’être considérés comme des dealers. La stratégie des Bisounours, c’est fini », lançaient jeudi le président, Bernard Farges, et le vice-président, Allan Sichel du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) à l’occasion de leur conférence de presse de rentrée.
Selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, la polémique n’aurait pas lieu d’être : « Toute cette affaire est partie d’une coquille qui s’est glissée dans la version finale que nous avons publiée sur notre site. Il n’a jamais été question d’interdire la promotion en ligne du vin, c’est une erreur de notre part ».
Deuxième activité exportatrice du pays, la filière viticole est un des poids lourds de l’économie française. De juillet 2012 à fin juillet 2013, 2,36 millions d’hectolitres de vins de Bordeaux ont été exportés, soit près de 314 millions de bouteilles.
Crédit photo en Une : DR. Crédit photo dans le texte : la campagne cequivavraimentsaoulerlesfrancais
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Une enquête qui dénonce les pratiques mafieuses des syndicats
Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, auteurs du livre « Syndicats, corruption, dérives, trahisons », ont dénoncé vigoureusement sur BFMTV le fonctionnement actuel des syndicats en France.