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jour de carence des fonctionnaires
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Les Bonnets Rouges préparent des Etats généraux
Les Bonnets rouges préparent des "États généraux de Bretagne" qu'ils souhaitent tenir en février à partir des cahiers de doléances envoyés par leurs comités locaux. Une trentaine de comités locaux se sont montés.
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Les bonnets en France, les fourches en Italie !
La Fourche en Italie fait des ravages. Pas l’outil agricole mais le symbole matérialisant aujourd’hui le ras-le-bol des transalpins. Ras-le-bol pour les taxes, le travail précaire et le chômage, et surtout ras-le-bol face aux politiques.
Un vent de protestation sans précédent bouillonne en continu comme un torrent dans toute l’Italie.
Interruption du métro dans la capitale, fermeture des magasins dans les centres-villes, occupation des gares et des marchés, regroupements devant les palais institutionnels, opérations escargot aux frontières, marches contre les centres des impôts. Vagues après vagues, depuis dimanche dernier, le peuple déferle. Les manifestations contre « la caste politique » se multiplient dans la péninsule. Un mouvement spontané et anarchique échappant à toute logique baptisé les Forconi (« ceux qui brandissent des fourches », en italien) se propage dans toutes les villes de la péninsule. Lors des rassemblements, un cri unanime traduit l’exaspération des manifestants.
Un cri qui chaque fois qu’un député apparaît aussi bien à Turin qu’à Milan, à Gênes où à Rome devant le Parlement, se répercute en écho : « Dégage, pourri ! »
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Une société qui empêche les femmes de s'occuper de leurs enfants est-elle démocratique ?
Jean-Frédéric Poisson, Président du PCD et député des Yvelines, s’indigne de la volonté du ministre des Droits des femmes Najat Vallaud Belkacem de réviser « l'un des fondements de la fiscalité des ménages: la conjugalisation de l'impôt ».
"Nous y voilà ! Le gouvernement a trouvé une nouvelle manière d’augmenter les impôts et de détruire la famille : ne plus accorder aucun avantage aux couples mariés, taxer au maximum chaque membre du couple, et empêcher les femmes qui le désirent de se consacrer à l’éducation de leurs enfants.
Redresser la situation économique de notre pays, ce gouvernement en est incapable : en revanche, trouver de nouvelles manières de ruiner le pouvoir d’achat des ménages, s’introduire dans la vie de famille et dans les choix de vie des couples, il sait faire !
A t’il oublié l'article no 8 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), qui proclame le droit de toute personne au respect “de sa vie privée et familiale”, et qui stipule que “nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires” sauf si si celles-ci sont “nécessaires, dans une société démocratique” ? Une société démocratique qui impose aux femmes qui veulent prendre du temps pour leurs enfants d’aller travailler est–elle encore une société démocratique ?
J’appelle le gouvernement à faire preuve de plus de considération pour le travail des femmes qui choisissent de s’occuper à plein temps de leurs enfants. Je tiens également à lui rappeler que la société profite grandement de ce temps consacré à l’éducation des enfants, qui favorise la solidité de la famille, la stabilité sociale mais aussi la baisse de la délinquance, de la désespérance des jeunes et de l’échec scolaire.”
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Remise à plat fiscale : un miroir aux alouettes de plus.
par Jean-Marc Ferrand
Dans la longue cohorte des polémiques déclenchées par les actions, intentions ou omissions de l’actuel gouvernement de la France s’est invité un nouveau débat : la réforme de deux impôts fondamentaux, la Contribution sociale généralisée (CSG) et l’impôt sur le revenu (IR).
La manière dont le sujet a été lancé est un débat à elle seule : Jean-Marc Ayrault a annoncé la réforme à venir dans une entrevue au quotidien Les Echos (peu connu pour être l’organe de liaison de la gauche prolétarienne), et sans en avoir préalablement informé le titulaire de Bercy, Pierre Moscovici, quelque peu concerné par ce projet. Un court-circuitage en règle que n’aurait pas renié Nicolas Sarkozy, orfèvre en la matière. Certes, la fusion de la CSG et de l’IR faisait partie des soixante engagements de campagne de « Moi, président… », mais il est difficile de ne pas voir dans ce coup d’éclat (réussi) une tentative désespérée, voire pathétique, de reprise en main des affaires de l’Etat par un premier ministre singulièrement démonétisé, entraîné dans la débâcle opinionesque de son président, qui a lui définitivement endossé le costume d’un président de conseil général entré par erreur à l’Elysée et n’en trouvant pas la sortie. Spangh’Ayrault joue son va-tout sur cette réforme : un cafouillage de plus le mettrait personnellement dans une situation difficilement tenable aux yeux du public et de son propre camp. L’avenir nous dira si le Nantais s’est révélé fin stratège ou tête brûlée.
Le fond du dossier, quant à lui, ne manque pas d’intérêt. La CSG et l’IR sont en effet deux impôts que tout oppose : le premier, qui rapportera cette année 90 milliards d’euros, est prélevé à la source, l’année de la perception des revenus, universel et à taux unique quel que soit le revenu du contribuant (tout comme la TVA, soit dit en passant). Le second, qui rapportera quant à lui 70 milliards d’euros, fait l’objet d’un paiement différé d’un an, n’est payé que par un Français sur deux, est progressif, et est pollué par une multitude d’exemptions (« niches »), certaines justifiées (politique familiale), d’autres plus ou moins fantaisistes (investissements dans les DOM-TOM, dans le cinéma…). Le projet du premier ministre comporte deux volets principaux : la fusion de ces deux impôts, d’une part, et la progressivité de la CSG d’autre part, de manière à ce que « les ménages les plus aisés » paient un taux supérieur. Ce second point est une ritournelle bien connue, et nous sommes d’accord sur le principe. Mais, pour le gouvernement socialiste, à partir de quel revenu devient-on un « ménage aisé » ? Toute la question est là. Les réformes précédentes ont montré que ce seuil ne correspondait pas vraiment au train de vie de Mme Bettencourt. Il est à craindre (loin de nous tout procès d’intention) que les classes dites moyennes seront une fois de plus lourdement mises à contribution, et ce d’autant plus qu’elles n’ont jusqu’à présent guère manifesté leur mécontentement, sans doute faute de prise de conscience.La fusion de ces deux impôts posera quant à elle une foultitude de problèmes dont on doute que l’équipe actuelle (au vu de ses performances) soit en mesure de les résoudre. Le nouvel impôt sera-t-il prélevé cette année ou l’année prochaine ? Le quotient familial, non pris en compte dans le calcul de la CSG, comme des impôts locaux, sera-t-il maintenu ? Par ailleurs, l’impôt étant collecté par l’employeur, celui-ci peut-il espérer bénéficier d’une ristourne au regard du gain de productivité généré au sein de l’administration fiscale ? Est-il normal qu’un employeur ait accès à la déclaration de revenu d’un de ses salariés (voire de sa parentèle) ? Enfin, la CSG étant à l’origine destinée au financement des dépenses sociales (santé, vieillesse, famille…), est-il opportun de la mêler à l’IR, qui est normalement destiné au budget gouvernemental, et à son premier poste, le service de la dette ? Le conseil constitutionnel serait avisé de se prononcer sur ce qui nous apparaît comme un détournement de fond. Faute de réponse concrète et précise à ces questions, nous sommes contraints de manifester notre scepticisme envers ces projets de réforme. Depuis quelques semaines se font connaître dans le pays diverses contestations anti-fiscalistes : agriculteurs d’Ile de France, Bonnets rouges, chauffeurs routiers… Il n’est pas dans notre ligne d’appuyer telle ou telle revendication régionaliste ou professionnelle. Toutefois, notre gouvernement (qu’on n’ose plus appeler « pouvoir ») a si bien montré son incapacité à entendre la voix de la foule qu’il nous semble qu’une leçon supplémentaire lui serait bénéfique. Un peu de charité que diable ! Nous invitons tous nos lecteurs, sympathisants, amis plus ou moins lointains à prendre part aux initiatives d’opposition à la politique hollandienne. La cravate de travers, le pays à l’envers, ça suffit !
Qu’on se le dise.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Remise-a-plat-fiscale-un-miroir
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Logement social : une politique sans moyens au détriment des communes
Questions écrites au gouvernement par Marion Maréchal – Le Pen députée Front National du Vaucluse, au sujet de la loi SRUQuestion n° 50-00196 du 11/12/2013
Mme Marion Maréchal-Le Pen attire l’attention de Mme la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement sur les conséquences de la loi N° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
En application de cette loi, la commune de Pernes-les-Fontaines (84) a vendu, courant 2009, une parcelle à un bailleur social, Vaucluse Logement, afin d’y faire construire des logements sociaux.
Aujourd’hui, le bailleur social rétorque à la commune qu’il ne peut avancer dans les travaux faute de soutien financier de l’État. La commune continue, quant à elle, de payer la pénalité relative à ces logements manquants. Il lui est demandé quelles dispositions législatives elle envisage de mettre en œuvre pour mettre un terme à cette situation qui obère lourdement les finances publiques des nombreuses communes concernées.
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Éboueurs de Marseille (envahie par les rats) : 15 heures payées 35, qui dit mieux ?
« Sur Causeur, Jean-Paul Brighelli se plaint de la prolifération des rats à Marseille. Fort bien, mais allons jusqu’au bout.
S’il y a des rats, si nos rues sont si sales, c’est parce que les ordures jonchent les trottoirs et si les ordures prolifèrent, c’est parce que les camions-bennes qui sont supposés les ramasser ne le font pas. C’est le fameux fini-parti, maintes fois dénoncé, notamment par la Cour des Comptes, qui permet à nos sympathiques « agents de surface » de rentrer chez eux quand ils estiment avoir accompli leur tâche. En pratique, cela signifie qu’ils ne ramassent qu’une poubelle sur deux – quand ils ne sont pas en grève, bien sûr – et bouclent leurs tournées en 3h30 au lieu des 7h00 sur la base desquelles ils sont payés (chiffre de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour 2007).
Saviez-vous que la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) dont s’acquittent les Marseillais est la plus élevée de France ? En 2011, à Lyon, s’était 70 euros la tonne par habitant tandis qu’à Marseille c’était 149 euros ; 5 euros de plus qu’à Paris ; plus du triple de ce que payaient les Brestois.
L’origine de cette peste, c’est le système Defferre. Né en 1953 lorsque « Gastounet », qui n’aimait pas les communistes de la CGT, a donné les clés de la ville à la toute nouvelle CGT-FO, Force Ouvrière, le syndicat majoritaire qui fait la pluie et le beau temps à Marseille.
Ce ne sont pas les rongeurs qui coulent la ville ; c’est une toute autre espèce de nuisibles qui a pris le pouvoir à tel point que Gaudin, comme Vigouroux avant lui, n’imaginent même pas les défier et que les frères Guérini en ont fait les chevilles ouvrières de leurs petits systèmes. Voilà les véritables rats ! Ils se cachent encore moins que les rongeurs ; ils défilent même régulièrement au grand jour en chantant l’hymne de la justice sociale et de l’intérêt général.
Via Thomas Joly
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Salaires : 500.000 smicards de plus en un an
3,1 millions de salariés, soit 13% des salariés, étaient rémunérés au Smic au 1er janvier 2013, soit un demi-million de plus qu'un an plus tôt.
Selon cette estimation publiée mercredi par le ministère du Travail, ils étaient au 1er janvier 2013 environ 1,9 million dans les entreprises privées, 540.000 dans l'administration, 340.000 dans les associations ou encore 100.000 dans l'intérim. Depuis le début de l'année, le Smic horaire s'élève à 9,43 euros, soit 1 430,22 euros bruts mensuels (autour de 1 100 euros nets) pour les salariés aux 35 heures.
La Dares, chargée des statistiques du ministère, précise que cette estimation du nombre des salariés rémunérés au Smic est à prendre "avec prudence", compte tenu notamment de la "fragilité de la méthode d'estimation".
Ouest-France -
Machine arrière sur le jour de carence dans la fonction publique !
Pourquoi faire machine arrière alors que la loi était votée, l’impopularité de la chose endossée par un autre gouvernement, la pilule avalée ?
C’est le site Internet des Échos qui vient de le révéler : en 2012, l’absentéisme a diminué de 43,2 % dans les collectivités territoriales et de 40,6 % dans les établissements de santé. Pour la première fois depuis 6 ans, le nombre d’arrêts-maladie a diminué, une baisse liée, de toute évidence, à l’instauration, début 2012, par le gouvernement Fillon, du jour de carence dans la fonction publique. Une tendance qui devrait être confirmée en 2013… avant de s’inverser en 2014, puisqu’à partir du 1er janvier, ce premier jour d’arrêt-maladie non rémunéré ne sera plus qu’un souvenir. Le gouvernement a en effet décidé, il y a quelques mois, de le supprimer.
Pour justifier cette abrogation, le ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, avait parlé d’une mesure « injuste, inutile, et inefficace ». « Inutile et inefficace »… Oui, tout de suite, on voit, c’est vraiment très clair, ça vous saute à la figure. Quant au caractère injuste de ce jour non rémunéré, nul n’en disconvient : la moindre des équités aurait été d’imposer non pas un, mais trois jours de carence, comme dans le secteur privé.
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Il a quitté la Sécurité Sociale et nous en parle !
Avoir la possibilité de quitter la sécurité sociale est un de ces sujets qui subit une certaine omerta médiatique en France. Laurent C. est un de ces Français qui a fait le grand saut en janvier 2013 et qui raconte son aventure sur son blog : http://jequittelasecu.blogspot.fr/ . Médias-Presse-Info l’a contacté pour en savoir plus sur ses motivations qui l’ont amené à faire une telle démarche, les procédures et ce phénomène des Français qui quittent la Sécurité Sociale…
La décision de Laurent C. ne date pas d’aujourd’hui : « J’avais déjà vu ça au début des années 2000 mais à l’époque j’étais salarié. C’était plus compliqué. » Après avoir monté sa propre société, sa réflexion fait son chemin avec la hausse des cotisations sur les professions libérales sans prestations supplémentaires voir moins. Il se dit que c’est peut-être l’occasion d’entamer la procédure. Il contacte alors le MLPS (mouvement pour la liberté de la protection sociale) qui lui renvoie le courrier-type. C’est parti. A la question sur la gravité d’une telle décision à prendre, Laurent C. répond que : « bien sûr, il faut être convaincu. L’idée de la démarche, c’est d’aller jusqu’au bout, jusque devant la Cour Européenne s’il le faut après avoir épuisé toutes les procédures. » Il souligne aussi l’importance du soutien de la famille. Sa femme et ses enfants sont toujours à la sécurité sociale car il ne prend pour l’instant le risque que pour lui. Subit-il des pressions ? « Non pas spécialement. Pour l’instant le RSSI, l’URSSAF et bientôt la CIPAV me considèrent comme un mauvais payeur. Ce n’est que la procédure habituelle pour le recouvrement de factures impayées. »
Mais d’où vient donc cette possibilité ? « En 92, une directive européenne permet aux citoyens de choisir une assurance maladie au sein de l’UE sauf si l’Etat a un monopole légal. Au sens européen, cela veut dire que ça s’applique à tout le monde de la même manière. Si c’est différent, c’est alors concurrentiel. Or on a la sécu pour les salariés, les agriculteurs etc… Ce sont donc bien des régimes différents. » Mais bien sûr, il y a toujours l’obligation d’être assuré. Il faut donc s’assurer à l’étranger et présenter un certificat d’adhésion. En 90, il y avait seulement trois sociétés d’assurance européenne qui prenaient en charge les Français : IHI, DKV et Amariz. En 95-96, elles vont subir de grosses pressions pour cesser leur activité envers les Français.