Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tradition - Page 165

  • La grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien

    Suite à la propagande continue du gouvernement en faveur de l'avortement, le député Jean-Frédéric Poisson déclare dans Atlantico :

    "D'abord, la notion de soin appliqué à une femme enceinte à propos de de l'avortement est extrêmement contestable. Une femme enceinte n'est pas malade, la grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien.

    Il y a là un détournement de langage permanent qui verrouille le débat. En fait, nous sommes dans une logique du tout avortement, que je dénonce depuis longtemps. En effet, le fait que les femmes ne soient remboursées qu'à 70% pour les deux premières échographies montre une volonté de promouvoir davantage l'avortement que la maternité.

    C'est d'abord extrêmement regrettable en principe. Parce qu'au moment où la France résiste à un certain nombre de crises grâce à la natalité, tout devrait être fait pour aider les mamans de garder leur bébé. La politique de Madame Touraine ne va pas dans ce sens, parce que ce gouvernement ne veut pas apparaître comme "nataliste". C'est une idiotie.

    A supposer que l'on juge acceptable de supprimer une vie humaine, ce à quoi je suis formellement opposé, il faut regarder à quoi se résume le parcours de soin aujourd'hui. Est-ce qu'il signifie qu'on va dire la vérité aux mamans dans l'entretien préalable ? Que l'on va éclairer les femmes enceintes sur les conséquences psychologiques extrêmement douloureuses de l'avortement ? Que l’on est prêt à leur dire cette vérité-là ? Que l'on va leur proposer une autre solution, une solution de vie ? Je n'en suis pas certain. Et à mes yeux, ce "parcours de soin" relève de la désinformation plus que du soin vrai et juste.

    Quel message idéologique cette injustice économique envoie à la société française ?

    D'abord celui d'un droit de l’adulte à disposer de la vie des plus petits, qui fragilise la valeur de la vie humaine. Celui ensuite d'une forme d'équivalence sociale entre l'accroissement du droit à l'avortement d'une part, et d'autre part l'accueil de la vie. Celui enfin d’un discours tronqué qui présente implicitement l’avortement comme un acte tout à fait banal, alors qu'il n'en est rien.

    Comment réussir à accompagner de la façon la plus neutre possible une femme souhaitant avorter ?

    Il n’y a pas de manière neutre d’accompagner une femme souhaitant avorter. Encore une fois, c’est un acte grave. Ce que je veux, c'est au moins sortir du "tout avortement". C'est faire en sorte que les femmes se voient proposer une vraie alternative, de vraies solutions, de vraies aides pour permettre un choix libre.

    Il faut en fait que - même si je reste fermement opposé au principe même de la suppression de la vie des enfants - la loi soit respectée, et que l'on s'assure du consentement éclairé des femmes. On leur doit la vérité sur les conséquences de l’acte d’avorter, pour elles comme pour leur entourage, poure leur esprit comme pour leur corps.

    Il faut donc que toutes les solutions soient mises en œuvre pour que les femmes qui souhaitent garder leur bébé et qui sont dans l’incapaciteé psychologique, sociale ou économique de le faire, puisse se voir proposer des solutions concrètes, pratiques et efficaces. Certaines associations proposent par exemple des maisons d’accueil pour les jeunes mamans.

    Le signal envoyé par la société doit être celui qui rappelle l’importance de la vie humaine et d’une naissance. Il me paraît essentiel."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En 2017, il y aura d'un côté les europhiles mondialistes et de l'autre les patriotes charnels

    Philippe de Villiers a répondu aux questions du Parisien :

    Croyez-vous à une recomposition politique d'ici à 2017 ?

    Le vrai clivage de la présidentielle, ce ne sera plus la droite contre la gauche. Ce sera 'en finir avec la France' ou 'recommencer avec elle'. Il y aura d'un côté les europhiles mondialistes, de l'autre les patriotes charnels, autrement dit les franchouillards, comme les élites nous appellent.

    Comment expliquer les scores du FN ?

    La droite et la gauche sont atlantistes, européistes, migrationistes et islamophiles. Les Français, eux, ressentent l'immigration comme un phénomène insupportable, ils reprochent à ceux qui les gouvernent d'avoir organisé les délocalisations et se sentent déclassés. Marine Le Pen a su capter ce malaise identitaire aux élections régionales.

    Un rassemblement plus large est-il possible ?

    Je pense que l'année 2016 va réserver beaucoup de surprises. Contre ceux que j'appelle les naufrageurs en cravate, ceux qui coulent le pays depuis quarante ans et osent se représenter sans vergogne, oui, il peut y avoir une offre politique nouvelle.

    Vous avez récemment dit tout le bien que vous pensiez de Marion Maréchal-Le Pen...

    Oui. Il faut repartir avec une jeunesse toute fraîche qui ose afficher ses convictions, sans marketing. Marion Maréchal-Le Pen pourrait un jour fédérer des gens très différents venant aussi bien du FN que de la droite classique.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/philippe-de-villiers-en-2017-il-y-aura-dun-c%C3%B4t%C3%A9-les-europhiles-mondialistes-et-de-lautre-les-patriot.html

  • [Ile de France] L’Action française Lycéenne au salon de l’étudiant

    Ce samedi, les militants de l’AFL ont installé un stand devant les portes du Salon de l’Etudiant pour diffuser la doctrine royaliste auprès des lycéens afin de leur faire prendre conscience de l’incapacité du régime républicain à assurer leur éducation et leur avenir.

    Lycéen nationaliste, rejoins l’AF ! 

     

  • Politique nataliste en Hongrie

    Pendant que la France prévoit de rembourser les avortements à 100% alors que certaines échographies en cas de grossesse ne le sont pas entièrement, voici ce que fait la Hongrie :

    "Pour répondre à la faiblesse démographique de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán vient de lancer un programme de soutien à la famille inédit en Hongrie. Toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans obtiendra 10 millions de forints (soit environ 32.000 euros) en vue de l’achat d’un logement familial. Et un prêt de 10 millions supplémentaires à taux préférentiel. Enfin, le taux de TVA pour l’achat du logement en question sera considérablement réduit.

    Mais ce sont surtout les conditions d’obtention de cette aide qui attirent l’attention. Outre le fait que le logement a vocation à devenir le foyer effectif de la famille, celui-ci doit être une construction neuve (achat d’un logement neuf ou construction neuve sur un terrain vierge). Ceci permettra de soutenir le secteur du bâtiment. Dores et déjà, des municipalités rurales favorables à ce projet se sont proposées de mettre à disposition des familles éligibles à ce programme des terrains constructibles. Par ailleurs, les parents désireux d’obtenir cette aide doivent répondre à plusieurs critères de probité, en particulier ne jamais avoir fait l’objet de condamnations lourdes, et avoir travaillé durant les dernières années. Sauf raisons médicales, la non-tenue de l’engagement d’avoir trois enfants dans les dix ans impliquera le remboursement à l’État des sommes indûment perçues.

    L’annonce de cette mesure en décembre 2015 est intervenue au terme d’une année où la Hongrie a vu plus de 400.000 clandestins traverser son territoire. Pour répondre à ce phénomène, Orbán a fait ériger une clôture aux frontières serbe et croate, ce qui a eu pour effet de détourner intégralement le flux migratoire de la Hongrie (...)"

    Pour finir d'irriter nos féministes pro-avortement, voici ce que disait en décembre dernier le président du Parlement hongrois László Kövér :

    "Nous aimerions que nos filles considèrent que le paroxysme de l’accomplissement de soi est de nous faire des petits-enfants"

    Philippe Carhon

  • La nationalité en éternel débat

    Déchoir des Français de naissance de leur nationalité : telle est la mesure la plus controversée du projet de révision de la Constitution présenté par le gouvernement.

    Article publié dans L’Action Française 2000

    Tandis que l’exécutif socialiste est accusé d’empiéter sur les plates-bandes du Front national, l’opposition peine à faire entendre sa voix. Ainsi Nathalie Kosciusko-Morizet s’essaie-t-elle à défendre « la cohésion nationale » : « la France se divise sur la déchéance de nationalité », regrette-t-elle sur son blog. 85 % de nos compatriotes seraient pourtant favorables à la révision de la Constitution proposée par le gouvernement, selon un sondage Opinionway pour Le Figaro... Aussi cette question agite-t-elle surtout le pays légal ! L’enjeu apparaît d’autant plus symbolique que bien des dispositions permettent d’ores et déjà de déchoir un Français de sa nationalité.

    Nationalité mal acquise

    Hervé Mariton, quant à lui, appelle à débattre non pas de la déchéance, mais des conditions d’attribution de la nationalité. Selon lui, « le principe directeur doit être le droit du sang, naturellement enrichi par la vie » – autrement dit, par « la naturalisation ». « Aussi horribles que soient les actes commis par les enfants de France, je souhaite une nationalité qui soit irréfragable, irréversible », a-t-il expliqué au micro de France Inter. « Je souhaite que cette nationalité ne soit pas supposée mal acquise, qu’elle ne soit pas fragile pour les uns, moins fragile pour d’autres », a-t-il poursuivi.

    Implicitement, le député de la Drôme semble récuser toute conception contractualiste de la nation. Une conception que nourrit, à certains égards, le projet de loi présenté par le gouvernement. Cela n’a pas échappé à Manuel Valls : accusé de trahir la gauche, le Premier ministre prétend au contraire la servir en défendant une « conception historique ouverte de la nation française, fondée sur l’adhésion à l’idéal républicain et sur la volonté commune de vivre-ensemble ». À l’inverse, s’exprimant sur Facebook, il a rejeté l’idée de « fonder la nationalité [...] sur ce qui par nature ne peut jamais être révoqué ». [....]

    La suite sur le Journal d’un eurosceptique désabusé

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-nationalite-en-eternel-debat

  • 732 !

    Samedi dernier, les militants parisiens de la Dissidence Française ont organisé une action éclair Place de la Nation à Paris. En présence de journalistes américains, nos militants ont scandé le slogan « Une solution : Remigration ! » en déployant une banderole « 732 », rappelant ainsi la bataille de Poitiers au cours de laquelle Charles Martel et ses troupes stoppèrent l’avancée des sarrasins lors d’une victoire décisive…

    Voici quelques photos prises à l’occasion de cette action symbolique, la première de l’année 2016, menée ce week-end au coeur de Paris !

     

  • Ce que civilisation veut dire

    Priez pour Paris ! Ce fameux hashtag crée une polémique chez nos confrères de Libération. Les Français n’ont toujours pas compris dans qu’elle guerre ils sont : non pas d’abord une guerre avec des blindés et des avions, mais une guerre de civilisation.

    Nos énarques sont en pleine panade, leurs méthodes se trouvent manifestement dépassées par ce qui arrive. Suivant le conseil du Comte de Saint Simon, ils avaient voulu substituer au gouvernement des hommes l'administration des choses.Tout le monde avait l'impression rassurante que ce pays se gouvernait avec des mesures techniques et des circulaires administratives. Et voilà qu'une situation inédite se manifeste : parmi la population musulmane que nos fonctionnaires avaient ordre de faire rentrer dans notre pays sans même avoir le droit de les compter, une partie, une petite partie, quelque chose comme 10 % des entrants adhèrent à une version littérale de l'islam, celle qui ordonne, selon la lettre du Coran, de « tuer les infidèles jusqu'à ce qu ils aient payé tribut ». Le fait est sans précédent dans l'histoire de la République. Les migrants d'hier et d'aujourd'hui, cela fait des millions de musulmans en France... 10 %, quand cela porte sur des millions, c'est énorme. Quant au profil du musulman dit radicalisé, il provoque aussi quelques surprises : on nous le décrit régulièrement comme poli, gentil, toujours prêt à rendre service. Et puis il a fait un voyage en Syrie, un aller-retour bien sûr, et là il s'est radicalisé. Il passe à l'attaque, ce n'est plus le même homme.

    S'agit-il d'une guerre classique ? Non, n'en déplaise à M. Hollande, qui depuis qu'il a mené la guerre au Mali se prend pour un stratège. Il ne suffira pas d'envoyer des avions rafales en Syrie, ni même notre unique porte avion pour gagner cette guerre, c'est trop tard. Maintenant la guerre a lieu à Saint-Denis. Comme l'explique une coiffeuse de la ville dont la boutique comporte une pièce spéciale pour les femmes voilées : « Ici on n'est pas à Oran. Les gens vont jusqu'au bout de leur foi ».

    Que peut-on faire contre cette foi musulmane d'un peuple, plus forte en France terre de conquête qu'au Maroc, à Oran, terre d'islam ? Déclarer qu'elle n'est pas dangereuse et que la France est accueillante, voilà la politique menée indistinctement par l'UMP (en ce temps-là) et par le PS (aujourd'hui). Mais y a-t-il une autre politique possible ? Le problème désormais échappe aux politiques issus de l’énarchie. On ne réglera pas la question avec des techniques de gouvernements ou de gestion des hommes. Le drame est spirituel. C'est l'Église qui doit prendre position. Surprise : alors que d'habitude, la Conférence épiscopale prend la parole sur tout, cette fois, depuis le sinistre vendredi 13, on n'a pas entendu nos évêques.

    Pas un communiqué commun. La réalité, si longtemps évitée à coup de langue de buis, ne peut plus être niée. Le réel a eu lieu, plus personne ne peut prétendre le contraire : nous sommes dans une guerre de civilisation que nous n'avons pas déclarée, mais qui nous est faite en silence depuis des années et désormais dans la pétarade des kalachnikovs et dans les explosions des hommes-bombes. On pourra désamorcer telle ou telle action, en laissant des blessés de chez nous sur le terrain, comme à Saint-Denis, et bientôt sans doute des morts. Cela ne changera rien à la configuration générale et à la guerre qui a lieu. Dans cette guerre, nos évêques ne s'en rendent pas compte;, ils sont en première ligne. En effet, le seul moyen, je ne dis pas de convertir les musulmans comme un seul homme mais de leur faire oublier cette pente à la radicalisation qu'ils montrent si souvent, c'est, pour la France, de revenir à ses racines chrétiennes, pour les chrétiens, pratiquants ou non, de reprendre conscience de l'importance de leur foi dans la guerre de civilisation qui est la nôtre, pour l'ensemble du corps social de retrouver ses valeurs.

    Les valeurs françaises ne sont pas laïques ; c'est lorsque l’on parle avec des "laïcs" convaincus que l'on s'en aperçoit : les valeurs des laïcs sont des valeurs chrétiennes, respect du prochain, de la création etc. Mais c 'est le laïcisme français, qui, lui, est historiquement antichrétien et qui continue imperturbablement dans ce registre. Comme le montre la récente histoire des crèches, qui, à en croire l'AMF, devraient désormais être proscrites systématiquement de tout bâtiment public, le laïcisme militant fait désormais le jeu de l'islam. En contribuant à faire disparaître les crèches, ces images de Noël dans notre société, le laïcisme favorise le véritable grand remplacement, le grand remplacement culturel : l’Aïd pourra prendre la place du 25 décembre. Les fêtes de rupture de jeune, après le mois de Ramadan, remplaceront le Premier de l'an (qui, par parenthèse, marque que je sache le calendrier chrétien).

    Dans le combat culturel avec l'islam fondamentaliste, les chrétiens ont une véritable avance intellectuelle. Mais ils sont ralentis par deux inventions de Vatican II : la repentance (au début de Gaudium et spes) et le dialogue interreligieux (qui mène au refus d'évangéliser). Il faut des autorités spirituelles dignes de ce nom, pour mener aujourd'hui un combat qui a dépassé les politiques et qui devient un combat spirituel, mental, civilisationnel.

    Abbé G. de Tanoûarn monde&vie 23 novembre 2015

  • Éric Zemmour : “La nationalité française est d’abord une allégeance”

    “C’est la confusion des sentiments, des esprits et des mémoires”, se désole Éric Zemmour à propos du débat autour de la déchéance de la nationalité. “Les passions sont à incandescence, comme chaque fois que la gauche accuse la gauche de ne plus être de gauche”, note le journaliste, qui rappelle que ce principe est déjà prévu par la loi.

    Ainsi, “la République ne tremblait pas pour viser les esclavagistes, après l’abolition de l’esclavage en 1848, ou pour sanctionner Maurice Thorez, le secrétaire général du parti communiste, qui refusa de servir dans l’armée française après le pacte germano-soviétique”.

    À ses yeux, la révision constitutionnelle menace seulement ceux qui seraient condamnés pour terrorisme, tandis que la loi visait tout “Français qui se comporte comme le national d’un pays étranger”.

    Pour Éric Zemmour, cette “tempête dans un verre d’eau” est révélatrice du clivage entre une partie des élites (“qui s’en tiennent à une conception exclusivement juridique de la nationalité”) et l’énorme masse du peuple (“fidèle à une approche traditionnelle de la France qui se vit comme une grande famille, à qui on doit faire allégeance”).