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tradition - Page 196

  • A F [Paris-Est] COMPTE RENDU DE RENTREE

    Notre réunion de rentrée qui s’est tenue mardi soir à Saint Mandé a rassemblé une quinzaine de personnes. Le secrétaire général du mouvement nous a présenté la fédération Ile de France, sa nouvelle organisation et ses activités.

    Depuis quelque temps il a été constaté une forte croissance du nombre de sympathisants et la région Ile-de-France a été divisée en sections pour des activités plus locales. En complément des conférences du Cercle de Flore et des colloques "Carrefour royal", notre section aura la particularité d’être un CINE-CLUB.

    Nous vous invitons à noter d’ores et déjà nos prochains rendez-vous :

    mercredi 5 novembre à 20h projection du film "Un héros très discret" avec Mathieu Kassovitz

    mercredi 3 décembre à 20h projection du film "Marie-Antoinette, reine de France" (1956)

    mercredi 7 janvier : Galette des Rois

    Une activité sera proposée par mois en alternant projection de films et sorties à visée culturelle (il a déjà été évoqué plusieurs propositions : visite du Château de Vincennes, cimetière de Picpus, visite de la Basilique de Saint Denis, parcours Paris sous la Révolution).

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-Est-COMPTE-RENDU-DE-RENTREE

  • 7e Journée de réinformation de Polémia (2/3) – Les Traditions vivantes

    « Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut » (Frédéric Mistral).

    « Etre moderne, c’est avoir tout le passé présent à l’esprit » (Joséphin Péladan à propos de la littérature).

    La tradition est l’héritage immatériel d’un collectif d’hommes donné, c’est-à-dire le contenu culturel d’une société humaine liée à travers l’histoire par un événement fondateur ou un passé lointain. Il existe tant de traditions que de communautés humaines qui se reconnaissent un fonds culturel commun. La tradition est donc une conscience collective ; elle peut aussi être, comme c’est parfois le cas aujourd’hui, un inconscient collectif au sens jungien, mais j’y reviendrai plus loin. La tradition vivante représente donc l’ensemble des éléments culturels qui unissent un peuple donné et sont toujours existants de nos jours, ainsi que les pratiques et rites afférents à cette « conscience culturelle collective ». Il s’ajoute pourtant constamment de nouvelles traditions qui perdurent, et d’autres qui meurent. C’est pour cela que la tradition est assimilable à un organisme vivant en perpétuelle croissance.

    L’erreur que nous pourrions commettre serait de confondre la tradition vivante tant avec le folklore (qui est en réalité une partie de la tradition vivante) qu’avec les re-constructivismes « traditionalistes ». Pour autant, sans confondre ces notions, on ne peut pas non plus les opposer. Evoquer la notion de traditions vivantes ne saurait donc être une tentative de ressusciter des traditions disparues, mais bien plutôt constater ce qui, dans notre quotidien, appartient à ce grand héritage immatériel. Premier document : Saint-Jean

    L’héritage immatériel de la tradition ne connaît pas de domaine réservé ; il est présent dans tout ce qui crée le lien social, dans tout ce qui est vivant et immémorial. Les arts plastiques, les arts vivants (théâtre, opéra), la musique, les arts de la table, l’art militaire ou martial, le sport, la chasse, les vêtements, le droit, la philosophie, jusqu’aux usages et convenances de politesse, procèdent de ce qui a été, littéralement, « donné à travers le temps ». Certains pans de la tradition ont survécu dans leurs formes originelles, et leurs expressions sont similaires à celles qui pouvaient être pratiquées il y a plusieurs centaines (voire milliers) d’années. D’autres pans ont emprunté, au cours du temps, d’autres formes, sans pour autant voir leur substance modifiée considérablement. C’est pour cette raison qu’aborder la tradition qui représente l’ordre, voire ce qui « est naturel », ne peut se faire correctement sans convoquer le phénomène de la transgression qui vit à travers la tradition et qui normalement devrait la renforcer, plutôt que la menacer par l’inversion des normes.

    La dimension du partage (et du sentiment) est essentielle à la pleine compréhension de ce que peut représenter, dans nos quotidiens, la tradition vivante. Il est presque incongru de s’interroger sur ce qui fait sens ; la culture qui nous a été transmise par nos parents et qui leur fut auparavant transmise par les leurs, en partage avec l’ensemble d’un peuple, nous est forcément familière.

    S’opère alors conséquemment une double distinction dans la tradition vivante : profane et sacrale, mais aussi collective et intime. La notion d’intimité, avec ce qu’elle implique de sentimentalité, n’est pas fréquemment étudiée ; néanmoins c’est par la sphère intime, familiale, que la tradition se transmet, tout autant que par la sphère collective de la patrie. Si je prends l’exemple de la tradition vivante juridique, la loi découle parfois de la coutume qui est un usage juridique oral, c’est-à-dire provenant d’un fonds en partage ancien, et parfois « intime », opérant sur une sphère plus réduite que la loi qui a une vocation générale (coutume du droit commercial propre à une profession ou à une localité).

    Pour continuer plus en avant, j’aimerais vous faire part d’un extrait de l’ouvrage Droit et Passion du droit sous la Ve République par le doyen Jean Carbonnier :

    « Il a toujours été difficile de découper l’histoire en périodes ; ceux qui sont témoins d’un événement dramatique sont prompts à le qualifier d’historique et à s’écrier, tel Goethe à Valmy, que rien ne sera plus comme avant. En fait, souvent les périodes s’emboîtent les unes dans les autres, et le futur traînera longtemps les paillettes du passé. C’est vrai en général, mais davantage encore quand le droit est en cause. Car, si le droit, ce peut être la promulgation d’un texte, donc une date qui marque une franche coupure, ce sont aussi des applications qui s’étirent dans le temps, des coutumes qui se perpétuent par d’imperceptibles répétitions. Comment croire que toutes ces fibres pourront être tranchées d’un seul et même coup sans bavure ? »

    On ne fera donc pas l’économie d’une mise en perspective du droit avec la tradition vivante lorsqu’on étudiera cette matière. Le même raisonnement est d’ailleurs transposable à toutes les sciences humaines et les disciplines artisanales et artistiques. Rien n’apparaît ex nihilo. Pas même les phénomènes les plus modernes. Prenons l’exemple de la musique électronique et des rythmes répétitifs : ils ne sont pas apparus par miracle mais sont le fruit d’une longue progression des musiques savantes et populaires ; ils sont parfois même des re-constructivismes inconscients (transes collectives et dionysiaques), comme pourrait l’avancer Michel Maffesoli. Les fêtes de village existent toujours ; certaines ont même acquis une dimension internationale (par exemple les Fêtes de Bayonne). Avant les boîtes de nuit, il y avait en France tout un réseau de fêtes de village qui animaient les fins de semaine des ruraux durant l’été ; on y nouait des liens, on y rencontrait son épouse ou un futur partenaire d’affaire.

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  • L'appel des Sentinelles

    Appel reçu des Sentinelles :

    "Les cohortes de la Manif pour Tous ont battu le pavé parisien, dans la joie et le bruit, témoignant du refus des politiques mises en œuvre par le pouvoir en place. Vous êtes indignés depuis ces premières levées de bouclier de 2012, mais que ferez-vous d'ici la prochaine manifestation ?

    Une poignée de sentinelles parisiennes veulent vous suggérer quelque chose.

    Les sentinelles veillent silencieuses et pacifiques, debout face aux lieux de pouvoir pour interpeller la conscience de ceux qui nous gouvernent. Elles veulent chaque jour leur reprocher leurs politiques, leurs lois, leurs idéologies, et leur façon brutale de les imposer au pays.

    Presque tous les jours depuis le 24 juin 2013, des sentinelles sont venues veiller Place Vendôme ou ailleurs à Paris. Dans d'autres villes des sentinelles veillent régulièrement. Leur détermination a eu raison des intempéries, du froid, de la lassitude et de la police.

    Vous pouvez les rejoindre et consacrer une partie votre temps à veiller, debout, en silence, pacifiquement, sans slogan ni signe distinctif, devant un lieu de pouvoir. Veiller de 10 minutes à 3 heures ou plus. Veiller en lisant un livre, ou en jouant sur votre smartphone. Veiller avec de la musique dans votre casque ou en écoutant les bruits de votre ville. Veiller sans se lasser d'être bienveillant, même avec le passant qui vous insulte ou le policier qui tente de vous intimider. Veiller en province, en banlieue ou à Paris. Veiller sans se soucier d'obtenir un résultat immédiat, tangible et palpable. Veiller un jour et revenir un autre jour, et recommencer encore et encore. Veiller malgré la météo. Veiller en répondant aux passants sur le sens de cette lutte. Veiller sous le regard condescendant de ceux qui imaginent que vous avez perdu, et dont vous aimeriez éveiller les consciences.

    Vous êtes les bienvenus chez les sentinelles.

    Que les poignées deviennent des armées."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/lappel-des-sentinelles.html

  • Choisir la vie cherche des écoutantes pour aider les femmes enceintes


    S
    L'antenne d'écoute nationale sosfemmesenceintes créée en 2009 par Choisir la Vie, recherche des écoutantes pour étoffer son équipe :

    "Notre vocation est d'aider les femmes enceintes qui vivent seules, qui sont angoissées, qui traversent des problèmes conjugaux, de précarité, qui ont des inquiétudes diverses ou qui pensent n'avoir que l'avortement comme solution, à trouver une écoute, des réponses et un soutien, qu'il soit temporaire ou dans la durée. La permanence a lieu de 9h à 20h (ou plus pour celles qui le veulent) 7 jours sur 7. Cette permanence se conjugue avec une vie de maman de petits et grands enfants, avec la possibilité de rappeler quand nous ne sommes pas disponibles. De beaux liens se sont tissés notamment avec des mamans dont l'avortement était le seul recours et les remerciements que nous recevons attestent de l'utilité de cette antenne. Une formation est proposée à Valence le 18 novembre ou à Rueil-Malmaison le 21 novembre de 10h à 15h30. Cette antenne d'écoute nationale a besoin de vous alors n'hésitez pas à contacter notre responsable pour toutes questions complémentaires à l'adresse suivante : cecile.decourreges@gmail.com

    Michel Janva

  • Jeune Nation Action devant l'église de sainte-Rita (4/10/2014)

  • [Bordeaux] COMMUNIQUE : L’AF bien présente à LMPT - 05/10/14

    Un succès. C’est probablement ce qui définit le mieux cette énième Manif pour tous qui a eu lieu hier après-midi à Bordeaux. Une première. En effet, jamais Bordeaux n’avait vu une telle affluence pour défendre la famille traditionnelle. 30 000 personnes se sont retrouvées place des Quinconces contre la GPA, la PMA et la diffusion sournoise de l’idéologie du gender par la rééducation nationale.

     

    Dans une ambiance chaleureuse, et surtout très jeune, se sont retrouvés Charentais, Gersois, Landais et Basques, Médocains et Aveyronnais. Pas moins d’une vingtaine de départements était représentée hier à Bordeaux. Après plusieurs allocutions, ils ont battu le pavé sur les grands axes de la ville, du cours maréchal Foch, en passant devant la statue de sainte Jeanne d’Arc, jusqu’à la place Gambetta, puis se sont dirigés vers le cours de l’Intendance, le Grand théâtre, les quais avant de retrouver enfin la place des Quinconces où Jean-Baptiste Fayet a conclu la manifestation par un discours. Discours dans lequel nous retenons tout particulièrement la citation intemporelle de Maurras : « la nation est une famille de familles ». 200 manifestants d’extrême gauche s’étaient donnés rendez-vous place de la victoire, reprenant leurs poussiéreux et blasphématoires slogans. Ils ont été facilement mis sous contrôle par le dispositif policier et ses 500 personnels. A noter également, la vingtaine de militants LGBT, il faut le dire, ridicules devant une telle mobilisation.

    L’Action française étudiante bordelaise se félicite de la réussite de cette belle journée. Beaucoup de temps et d’énergie ont été déployés par nos militants : plus de 6000 tracts distribués dans Bordeaux et un service d’ordre constitué de quinze camelots.

    Parmi cette nouvelle génération de manifestants, nos camelots ont reçu félicitations et encouragements. Surtout, la manifestation a été l’occasion de rencontrer de futurs militants !

    L’Action française a défendu, défend et défendra toujours la famille, socle de notre civilisation. Demain nous appartient !

    D’autres photos sur le blog de l’Action Française Etudiante Bordeaux

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bordeaux-COMMUNIQUE-L-AF-bien

  • #5oct : en direct des manifs [fin du direct]

    "Tous à Paris et Bordeaux contre la GPA, le gender à l'école, le matraquage fiscal anti-famille." 

    Pour finir la journée en beauté : on peut rejoindre les Sentinelles au ministère de la Famille.             

     A 17h30, la Police à Bordeaux annonçait 7500 manifestants (chiffre annoncé par le Nouvel Obs).

     On peut encore voter sur le site du Parisien pour la question : "La Manif pour tous a-t-elle encore un sens ?" http://mobile.leparisien.fr/societe/la-manif-pour-tous-a-t-elle-encore-un-sens-04-10-2014-4187851.php

    18h13 : Albéric Dumont : "Nous retournerons dans la rue si besoin". 

    18h12 : Valeurs actuelles révèle qu'avant d'annoncer son chiffre ridicule de 70 000 personnes, la PPP avait avancé le chiffre à peine moins ridicule de 100 000 personnes. On attend encore les chiffres officiels de Bordeaux, qui ne vont pas tarder à tomber.

    Quand le ridicule ne tue pas ... La PPP annonce 70 000 personnes (chiffre du Figaro). Nous ne sommes pas surpris de ces chiffres ridicules, sans aucun lien avec la réalité. Les médias se relaient pour annoncer que le mouvement s'essouffle, donc, la PPP, aux ordres, doit annoncer des chiffres toujours inférieurs.

    Les "bonus" de la manif :

    Pont de l'Alma :

    A

    Le Père Daniel Ange était dans le cortège

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    Message d'Anne, de Laval : "Mon handicap ne [m'a pas permis] de me joindre à la manif [...] et je participerai par le biais de la prière."

    Merci Anne, et merci à tous ceux qui, n'ayant pas pu être des nôtres, ont participé par la prière à la réussite de cette mobilisation. ONLR !

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  • Ludovine de La Rochère répond à Manuel Valls

    Dans La Croix :

    "La Manif Pour Tous a découvert ce matin avec le plus grand intérêt l’entretien accordé par Monsieur Valls au quotidien La Croix. Nous sommes bien sûr heureux que le premier ministre s’intéresse enfin aux messages que notre mouvement social, historique dans son ampleur et dans sa durée, adresse depuis des mois au président de la République et aux gouvernements successifs.

    Nous nous réjouissons également de constater une évolution positive de Manuel Valls sur la question des mères porteuses : alors qu’il se déclarait publiquement favorable à la légalisation de la GPA, il y a tout juste quelques mois, il a manifestement pris conscience du caractère inacceptable d’une pratique qui utilise la femme et traite l’enfant à l’instar d’une chose qu’on peut commercialiser, vendre, acheter, etc.

    Le premier ministre, enfin, reconnaît que tout enfant né de GPA à l’étranger a bien un état civil et la nationalité de son pays de naissance. Les affirmations inexactes, mais réitérées, de certains de ses ministres, qui prétendaient que ces enfants sont « apatrides » et « anonymes », visaient en effet à justifier l’injustifiable : d’une part, la circulaire Taubira, d’autre part, le renoncement de la France à faire appel la semaine dernière des arrêts de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) condamnant notre pays sur la question de la GPA.

    Mais Manuel Valls se trouve fort embarrassé pour expliquer, justement, ce non-appel des arrêts de la CEDH : une réelle et ferme opposition à cette pratique devait à l’évidence se traduire par un appel !

    Nous comprenons bien son embarras puisqu’il est en pleine contradiction : outre ce non-appel, il y a aussi le maintien – en tout cas pour le moment – de la circulaire Taubiral’absence d’une politique de dissuasion à l’attention des citoyens français pour ce qui est de recourir à une mère porteuse à l’étranger, la tolérance à l’égard de ces contournements de la loi sur la GPA comme sur la PMAla tolérance à l’égard des agences démarchant en France (l’une d’elle démarchait d’ailleurs à quelques dizaines de mètres de l’Assemblée nationale voici 48 heures à peine…).

    La pratique des mères porteuses, comme celle de la PMA quand elle fait des orphelins de père, est une question grave, qui ne supporte ni ambiguïté, ni faux-semblant : si le premier ministre est aussi décidé à agir qu’il le déclare, nous l’appelons à retirer de toute urgence la circulaire Taubira, à mettre en place des moyens dissuasifs, à exprimer auprès de la CEDH qu’elle n’a pas légitimité à dévoyer le sens véritable de la Convention européenne des Droits de l’Homme (texte qui est le fondement de sa mission mais qu’elle traduit systématiquement au profit de l’adulte et au détriment de l’enfant, victime de ses décisions discriminantes à son égard) et, enfin, à initier et conduire une action internationale efficace qui conduise à une convention interdisant la gestation pour autrui.

    C’est pourquoi, Monsieur le premier ministre, nous serons à nouveau dans la rue dimanche à Paris et à Bordeaux : nous vous appellerons à être cohérent et à passer de la parole aux actes !"

    Michel Janva

  • Manifestations du 5 Octobre à Paris et Bordeaux

    Chers amis,

    Dès le mois d’octobre 2012, l’OSP de Frejus Toulon  avait apporté son soutien au grand mouvement citoyen naissant, encourageant la pétition portée par le Collectif Tous pour le Mariage. Si les grandes manifestations de l’année 2013 n’ont pas pu éviter le vote de la loi Taubira, elles ont permis l’éclosion de multiples initiatives et accompagné le premier engagement politique d’une nouvelle génération.

    Les conséquences de la Loi Taubira

    Une nouvelle Manifestation est organisée le 5 Octobre prochain, à l’appel de La Manif pour Tous . Ce qui a fait la force de ce mouvement tient dans le fait qu’il n’est pas né de la défense d’intérêts ou d’avantages particuliers. Il s’agissait de pouvoir rappeler que le mariage repose bien sur la complémentarité homme/femme et que tout enfant ne pouvait être privé arbitrairement d’un père ou d’une mère. Il était aussi question de signaler les risques d’autorisation de Procréation Médicalement Assistée pour les couples de même sexe et du développement de la pratique des Mères porteuses.

    Non à la fabrication d’orphelins par la PMA

    Par deux avis rendus le 22 septembre, la Cour de cassation confirme l’idée selon laquelle la loi Taubira autorisant le mariage entre personnes de même sexe n’avait d’autre but que de permettre aux couples de même sexe d’accéder à l’enfant au moyen détourné de l’adoption. Ainsi, « le recours à la PMA à l’étranger n’est pas un obstacle à ce que l’épouse de la mère puisse adopter l’enfant ainsi conçu ». Le contournement de la loi est encouragé et on va délibérément « fabriquer » des orphelins de père vivant.

    Le corps de la femme n’est pas à louer : pour l’abolition réelle de la GPA

    Comment ne pas réagir vigoureusement à l’encouragement implicite de la GPA (Gestation pour Autrui) à travers la circulaire Taubira, facilitant la naturalisation d’enfants nés à l’étranger par ce moyen. C’est tolérer que le corps de la femme puisse être loué et faire l’objet d’un contrat, c’est accepter que les plus pauvres en soient réduits à cette forme d’esclavage moderne, c’est banaliser la marchandisation du corps humain. La France n’a d’ailleurs pas fait appel de sa condamnation par le CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) sur cette question. Il est urgent de mettre fin à cette pratique !

    Non à l’utilisation idéologique du concept de genre à l’école

    Comment enfin ne pas être préoccupé face à la volonté du gouvernement de persévérer dans son travail de déconstruction de l’école ? Sous couvert d’une action pour l’égalité garçons-filles, c’est un véritable travail idéologique expérimental qui se met en place. A l’heure où la question de l’identité sexuelle est cruciale, on préfère oublier les différences à l’aide de programmes et de supports pédagogiques discutables. Que l’école retrouve sa vocation première de transmission d’un savoir et qu’elle respecte les convictions des parents, premiers éducateurs de leurs enfants !

    Pour toutes ces raisons, l’Observatoire Socio Politique du Diocèse de Frejus Toulon  se réjouit de toutes les initiatives destinées à défendre et promouvoir la dignité de la personne humaine et encourage toujours ceux qui, prenant leurs responsabilités de citoyens et de chrétiens, s’engagent au service du bien commun.

    Renseignements pratiques sur http://www.lamanifpourtous.fr/ 


     

    P Louis-Marie GUITTON
    Responsable de l'OSP
    Coordinateur de « Tous pour le Mariage »