Je me trompe peut être, mais on n'entendait plus parler de la Création et des créatures de Dieu dans l'Eglise du Christ. En tous cas, je n’avais pour ma part aucun écho de ces paroles essentielles à travers les homélies, encore moins à travers la « presse catholique » Quelle joie d'entendre à nouveau cela de la bouche du pape François :
les créatures de Dieu ! Comme c'est beau et évocateur ! Et juste, puisqu'il y aussi les bêtes, la nature !
Depuis des années, je t'entendais parler que de la "vie", du "respect de la vie" et ç’était là un discours rien moins que clair. Il y aurait énormément à dire. Mais, en gros, on avait l’impression que « la vie », cette vie martelée jusqu’à saturation par un certain catholicisme, elle était de plus en plus étrange, de plus en plus réduite et pour tout dire, de plus en plus morte ! La vie, c’était d’abord la vie exclusivement humaine (tant pis pour les autres créatures de Dieu !) puis on comprenait implicitement que la vie, c’était avant tout celle de l’embryon, et pour finir on apprenait que la vie à défendre, c’était celle des cellules embryonnaires !
C’est à dire que la vie, c’était tout sauf la réalité de la Création dans sa totalité et dans sa réalité naturelle et historique. On était donc en plein réductionnisme glacé, à la remorque des définitions les plus contingentes et les plus passagères de la vie par les biologistes, les biochimistes, les généticiens qui, eux, sont, heureusement, parfaitement conscients du caractère approché, régional et provisoire de leurs conceptualisations et donc de la contingence historique de leurs paradigmes.
Cette réduction de la religion au « respect de la vie » à l’embryolâtrie, à la cytolâtrie (je rappelle que la cytologie est la science qui étudie le vivant au niveau de la cellule), son origine historique et ses fonctions ne sont que trop évidentes. La cellule vivante que nous devrions adorer et respecter, elle est effectivement vivante mais comme l’individu du capitalisme pourrissant : elle se nourrit, elle excrète, et basta ! Cette vie de type embryonnaire ou cellulaire, évidemment inconsciente et apathique, promue jusqu’à l’obsession, c’est bien celle qui est imposée aux hommes adultes par l’industrie culturelle du capitalisme pourrissant.
Et c’est effectivement le modèle de vie que nous proposait depuis trente ans peut être l’Eglise qui avait choisi, consciemment ou non, d’ignorer la complexité proprement épistémologique et historique des conceptions de la vie pour être à la traîne et à l’affût des analyses partielles et régionales de la biologie.
Alors, il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour commencer à percevoir par quel truchement cette conception étrange de la vie a pris la place de la vie réelle, historique dans la théologie contemporaine.
C’est un résultat parmi bien d’autres de la glaciation mentale générale qu’a induit peu à peu le capitalisme le plus âpre, et que l’on désigne habituellement par le concept de réification. On pourrait citer par exemple l’animal de ferme devenu une pure machine à produire de la viande et on a confirmation d’une profonde cohésion dans l’horreur de la réification en remarquant que la divinisation de la vie cellulaire est corrélative du plus profond oubli et mépris de l’animal de laboratoire pour lequel la gent pseudo-catholique dressée (il n’y a pas d’autre mot à ce niveau de non-pensée) à l’adoration des cellules n’a jamais, jamais eu la moindre trace de compassion. Il y aurait encore beaucoup à dire en suivant le chemin que je viens de tracer mais cela serait long et complexe. Je dois, en conclusion, aller à l’essentiel.
On avait cru comprendre que le christianisme était la religion de la divinisation de l’homme lors de son retour à Dieu par la médiation de Jésus christ et à travers les acquis de l’expérience mystique. C’est peut être par le rappel de cette expérience mystique que l’Eglise aurait pu éviter de se donner le ridicule de l’adoration des cellules embryonnaires et de l’oubli corrélatif d’une création, hommes et bêtes, qui vit certes mais dans un tout autre sens, phénoménologique et existentiel, et qui, souvent, souffre. Mais peut être aussi que certains avaient intérêt à faire oublier l’expérience mystique et à transmuter l’Eglise en une confrérie proposant pour tout objet à ses fidèles l’adoration pleurnicharde des cellules « humaines ». Difficile de trouver un meilleur moyen de crétinisation et d’infantilisation, il faut l’avouer.
Espérons que le cauchemar de la prosternation devant les cellules embryonnaires va prendre fin avec le pape François. Il semble, lui, se souvenir que les Evangiles, ce n’est pas une adoration figée et stuporeuse de la matière, fut-elle organique, mais une histoire pathocentrée qui se passe entre des êtres vivants et souffrants et leur Créateur.
Jacques-Yves Rossignol
tradition - Page 371
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Mystique ou adulation cytologique
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L'Agrif assiste les victimes des brutalités policières
Communiqué de l'AGRIF :
"Des milliers d’adhérents de l’AGRIF étaient hier dans l’immense manifestation contre la loi Hollande-Taubira. Celle-ci est en effet inspirée par le plus radical des nihilismes, désintégrateur de ce qui constitue le noyau même de l’humanité, la complémentarité du couple humain.
Ses dirigeants ont été profondément indignés par la brutalité de la réaction policière contre une grande foule, jeune, familiale, bon enfant. Celle-ci n’avait été que trop comprimée pendant des heures et aspirait à un peu d’oxygène et de libre expression sur les Champs-Élysées.
Contrairement à ce qu’a affirmé aussitôt, sans savoir, Frigide Barjot , ce n’était évidemment pas une foule de « fachos ». Plusieurs dirigeants de l’AGRIF et leurs familles ont été gravement aspergés de gaz lacrymogène aux effets très dangereux. Aussi, pleinement dans sa fonction de lutte contre le racisme à tous niveaux, l’AGRIF met ses avocats à disposition des personnes brutalisées, pour les assister dans les procédures de leurs plaintes.
Les personnes concernées peuvent se manifester auprès de l’AGRIF :
70 boulevard Saint-Germain PARIS 75005"
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Champs-Élysées : l’Action française en première ligne
C’est sans ménagement que les forces de l’ordre ont évacué hier au soir à l’aide de gaz lacrymogène et en usant de matraques quelques centaines de manifestants contre le mariage homosexuel qui s’étaient installés pacifiquement sur les Champs-Elysées, certains prévoyant d’y camper.
Les manifestants étaient pris en tenaille par des gendarmes mobiles d’un côté et des CRS de l’autre, qui les ont poussés sans ménagement — l’AFP l’a elle-même reconnu !
L’Action française est fière d’avoir été en première ligne de cette action symbolique réprimée brutalement par le pouvoir. Parmi la quarantaine de manifestants placés en garde à vue, elle compte sept militants. Honneur à eux et à tous leurs camarades de quelque horizon qu’ils viennent.
Photos sur Le Printemps français


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« Historique »
Bruno Gollnisch, le secrétaire général Steeve Briois, le secrétaire général adjoint Nicolas Bay, les députés Marion Maréchal et Gilbert Collard, Jany Le Pen, les secrétaires départementaux Philippe Chevrier et Jean-Luc Manoury, les Conseillers régionaux du Nord Sylvie Goddyn et Eric Dillies, les membres du Bureau politique Catherine Salagnac, Thibaut de La Tocnaye, Jean-Richard Sulzer, le responsable du FNJ Julien Rochedy (nos excuses à ceux que nous oublions et que nous n’avons pas vu !) , les dizaines de milliers d’électeurs et sympathisants frontistes présents l’ont constaté: la manifestation de ce dimanche en faveur de la défense de la famille traditionnelle et contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels a été, comme celle du 13 janvier, une énorme succès populaire.
Malgré la consigne donnée et reprise par nombre de médias d’en minimiser l’ampleur, ce sont bien de nouveau certainement bien plus de 700 000 Français qui étaient dans la rue, comme l’atteste notamment les photos de la foule impressionnante empruntant l’avenue de la Grande Armée.
Un rassemblement bon enfant, où La Marseillaise était entonnée à plein poumon, réunissant les familles et les générations mais que le ministère de l’intérieur voulait entacher d’une image de violence ou à tout le moins, qu’il n’a pas su gérer correctement. Les forces de l’ordre obéissant à Manuel Valls ont en effet gazé une partie de manifestants, hommes, femmes enfants, personnes âgées, aux abords de l’Arc de triomphe.
Le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’il s’agissait de disperser des militants et autres casseurs d’extrême droite, l’antienne est connue. Il est d’ailleurs déplorable que Frigide Barjot ait reprise dés hier soir sur les chaînes d’information, sans vérification et sans le recul nécessaire, les éléments de langage de la place Beauvau.
Dans les faits rapporte plus justement un bénévole d’une équipe d’accueil de la Manif pour tous, dont le témoignage a été publié par Nouvelles de France et repris sur Le salon beige, «les forces de police ont été débordées par une manifestation dont tout le monde pensait qu’elle serait inférieure à celle du 13 janvier. »
Et de rapporter les propos d’un commandant de gendarmerie: «nous ne sommes pas habitués à gérer ce type de rassemblement. Quand on met un nombre de personnes trop important dans un lieu insuffisant pour les contenir, c’est évident qu’il y a des débordements. Vous serez 10 000 pour la police mais en réalité vous êtes plus d’un million, nous le savons, ils le savent… »
Ce que savent aussi les dirigeants de l’UMP qui étaient présents hier dans le cortège, c’est que la Marée nationale ne cesse de monter et qu’elle menace aussi de les emporter. Il est à cette aune assez « surprenant » (?) que Bruno Gollnisch n’ai pas été autorisée par les organisateurs à dire quelques mots à la tribune, alors constate-t-il, que « ceux qui sont directement ou indirectement responsables de la décadence morale de ce pays depuis quarante ans », les représentants de la droite molle, courbe et lâche, ont monopolisé le micro.
Tout cela nous dépasse feignons d’en être les organisateurs : ce sentiment explique la venue à cette manifestation de figures de l’UMP. A l’instar d’un Jean-Pierre Raffarin, partisan du front républicain contre le FN dans la seconde circonscription de l’Oise, avançant pour le justifier les mêmes arguments que le porte-parole du PS David Assouline.
Dans ce contexte, Marine Le Pen a souligné avec justesse la portée « historique » du résultat de la candidate du FN , Florence Italiani, lors du second tour hier de cette partielle face à Jean-François Mancel , député sans interruption depuis 2002. Florence Italiani «frise la victoire » avec 48,59% des sufrages. Cela « doit être analysé comme une extraordinaire accélération de la dynamique du Front National et un magnifique signal d’espérance » a estimé Marine. De bon augure à un an des élections municipales !
Avec habilité, M Mancel avait mené une campagne très droitière et « populiste » visant à capter le ras-le-bol populaire contre la politique du gouvernement afin de faire oublier les tares, l’euromondialisme, l’immigrationnisme, le bilan calamiteux de dix ans de règne UMP à la tête de l’Etat.
Les observateurs s’attendaient à un écart de voix beaucoup plus grand au profit de ce dernier lors de ce second tour. Or, malgré une abstention encore très élevée (64,70%) toujours pénalisante pour le FN, Florence Italiani a battu le candidat de l’UMP dans quatre des huit cantons que compte la circonscription.
De quoi désespérer les bien-pensants et notamment les gardiens du dogme sur France Inter, dont le site internet présentait ce matin la venue dans le journal de Patrick Cohen, de l’ancien président de SOS racisme et actuel député PS de l’Essonne, Malek Boutih.
Il y est écrit que M. Boutih, chargé d’apporter dernièrement la contestation à la présidente du FN sur le plateau de l’émission « Des paroles et des actes » (France2), l’aurait « (renvoyé » à son appartenance à l’extrême droite et au jeu trouble qu’elle entretient avec la démocratie ». Cela est asséné tout de go, sur une radio publique financée aussi avec l’argent des contribuables du FN. Mais c’est aussi, n’en doutons pas, cette partialité venimeuse qui fait monter un peu partout le vote patriote.
Notons encore que le secrétaire national du Parti de Gauche, Alexis Corbière, a qualifié d’ »affligeant » le second tour Italinai-Mancel et estimé qu’il attestait d’un « pourrissement du climat politique ».
Pourrissement que M. Mélenchon a plus justement pu constater avec les nouvelles accusations d’antisémitisme portées contre lui ces dernières heures. Climat délétère et chantage plus ou moins conscient à l’antisémitisme que nous pointions déjà le 15 mars sur ce blog en relatant la passe d’arme « fraternelle » entre les humanistes Julien Dray, Mélenchon et Corbière.
Samedi à Bordeaux, lors du troisième Congrès du Parti de gauche, dont Jean-Luc Mélenchon est co-président, ce dernier a attaqué sabre au clair la politique européiste d’un PS qu’il soutient en toute schizophrénie dans les urnes.
Non sans raison, il a reproché au gouvernement d’avoir donné son feu vert la semaine dernière un « plan de sauvetage financier » de Chypre de 10 milliards d’euros, reposant sur un remboursement de la dette via des taxes sur les dépôts bancaires des particuliers.
François Delapierre, secrétaire national du PG, a dénoncé « les 17 salopards de l’Europe » en référence à l’attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l’égard de Chypre. « Dans ces 17 salopards, il y a un Français, il a un nom, il a une adresse, il s’appelle Pierre Moscovici et il est membre du Parti socialiste »
Jean-Luc Mélenchon a embrayé devant les journalistes en qualifiant M. Moscovici de « petit intelligent qui a fait l’ENA » et qui « ne pense pas français, qui pense finance internationale ».
Cela a suffit à déclencher l’hallali contre le conducator du FG.
« Je suis Français par tous mes pores et je ne raisonne pas finance internationale», a affirmé M Moscovivi ce dimanche sur Canal+ , rappelant qu’il était «fils de déportés». « (M Mélenchon est ) «en train de franchir certaines bornes» «par détestation du social-libéralisme» et devrait faire «attention à ce qu’il dit».
Plusieurs ministres socialistes comme Manuel Valls (« Inacceptable et irresponsable »), Arnaud Montebourg, Nicole Bricq et Cécile Duflot (EE-LV) ont dénoncé la petite phrase du co-président du PG. Cette dernière a encore montré toute l’étendue de son intelligence en estimant que si M. Mélenchon « n’est pas antisémite », « il flirte avec le dérapage à chaque instant, notamment sur les questions de nationalisme » (sic).
David Assouline, porte-parole du PS, a déclaré : « le style, l’insulte et l’appel ad hominem à la vindicte publique du Front de Gauche contre Pierre Moscovici, au delà de sa vulgarité, est indigne d’un parti de gauche ».
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a demandé à Jean-Luc Mélenchon de « retirer » ses propos. « C’est un vocabulaire des années 1930 que l’on ne pensait plus entendre de la bouche d’un républicain et encore moins d’un dirigeant de gauche »,
« Cette attaque sur l’identité française de Pierre Moscovici donne le haut le cœur. Elle signe une dérive dangereuse qui doit cesser dans l’injure et la mise en cause personnelle. Elle franchit les limites de l’acceptable et ne peut être tolérée par aucun républicain » a encore affirmé l’ancien gourou des « potes ».
L’UMP est aussi montée au créneau. Déjà coutumière des attaques contre M. Mélenchon sur ce thème, Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée du Forum Radio J, a avancé que « les termes finance internationale, l’idée qu’on puisse être plus lié à la finance internationale qu’à son propre pays sont des termes utilisés à d’autres époques et par d’autres personnes ».
Pareillement, lors de l’émission Le Grand Rendez-vous d’Europe 1-iTélé, Jean-François Copé a clamé que « le temps est venu pour (François Hollande) de dire si oui ou non, dans ce contexte, il continue cette alliance électorale (…) car c’est cela qui est en cause au regard de propos indignes, contraires aux valeurs de la République. »
Enfin, et pour faire oublier de manière peu subtile les liens idéologiques profonds et le même logiciel qui anime les partis de la gauche et de la droite euromondialistes, M. Copé a affirmé que « l’ extrême-droite (comprendre dans sa bouche le FN) et l’ extrême-gauche mélenchoniste sont « bien entendu » à mettre dans le même panier.
Là aussi la ficelle est un peu grosse et la diversion pitoyable constate Bruno Gollnisch. Il faudra que l’UMP tente de trouver un peu mieux, et ce n’est pas gagné, pour détourner des millions de Français du vote FN en 2014.
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Un des dangereux émeutiers mis hors d’état de nuire sur l’ordre de Manuel Valls
Comme le montre la photo ci-dessous, c’est un fait : Manuel Valls est plus efficace quand il s’agit de réprimer de dangereux extrémistes venus renverser la République que les doux délinquants des grandes métropoles choyés par son alter ego, Christiane Taubira.
MERCI À VALLS D’AVOIR SAUVÉ LA RÉPUBLIQUE !
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Manif pour tous : les forces de l’ordre chargent la foule
Deux poids, deux mesures - Les socialistes font preuve d’une grande « mansuétude » à l’égard de la racaille et des prières musulmanes illégales. Par contre, ici lors de la « Manif pour tous », il ne s’agit que de Français… alors, ils peuvent se lâcher ! La prochaine fois, les socialistes feront-ils tirer sur la foule ?... Des événements similaires à ceux de la rue d’Isly ne sont pas loin !... Hier aussi, la foule chantait "La Marseillaise". LA SITUATION GÉNÉRALE DEVIENT INSURRECTIONNELLE.
Le réveil de la FRANCE réelleLien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, tradition 0 commentaire -
La Hongrie se donne une constitution taillée pour défendre les valeurs nationales
Le président hongrois Janos Ader a signé l’amendement de la Charte Constitutionnelle qui vise à consolider l’unité de la patrie
Le président hongrois Janos Ader a annoncé qu’il signera l’amendement modifiant la Constitution en dépit des avertissements lancés par la Commission Européenne, les Etats-Unis et les associations et ONG qui défendent soi-disant les droits de l’homme, qui tous, estiment que cet amendement contient des “risques” pour la démocratie en pays magyar; sans doute, l’UE et les Etats-Unis, flanqués de leurs ONG subversives, préfèrent-ils une Hongrie entièrement dominée par les grands oligopoles, par les banques et les technocrates, à la solde des usuriers internationaux et refusent-ils une Constitution qui soit réellement au service du peuple hongrois. Eurocrates, Américains et ONG ne veulent apparemment pas comprendre qu’une Charte Constitutionnelle de ce type permet de défendre la souveraineté monétaire et les valeurs nationales magyares. Lundi 11 mars 2013, le Parlement, entièrement contrôlé par la majorité parlementaire, démocratiquement élue par le peuple hongrois et surtout représentée par le parti Fidesz du premier ministre Viktor Orban, a approuvé l’amendement contesté 1) qui limite notamment le pouvoir de la Cour Constitutionnelle, en annule toutes les sentences énoncées avant l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution au début de l’année 2012, 2) qui favorise toutes les normes permettant la sauvegarde des institutions d’enseignement supérieur, 3) qui maintient le contrôle des pouvoirs publics sur les personnes sans domicile fixe, ainsi que sur les lois électorales et 4) qui défend la famille traditionnelle.
Dans une déclaration affichée sur son site officiel, le Président Ader, proche d’Orban, a expliqué que sa signature relève d’une obligation inscrite dans la Constitution selon laquelle le Président est obligé de signer la Charte et ses modifications endéans les cinq jours, après son dépôt. Et Ader commente: “C’est le seul choix que m’offre la Constitution, en phase avec mon serment, avec les normes actuelles et avec les sentences de la Cour constitutionnelle au cours de ces vingt dernières années”. “Etre démocrate signifie suivre les règles d’un Etat légal en toutes circonstances”, a-t-il encore précisé. “C’est, sans équivoque, mon devoir constitutionnel de signer et de déclarer que cet amendement à la Constitution fait désormais loi”, même après “avoir lu des arguments intelligents dans la presse politique et dans les avis de bon nombre d’experts indignés”, hostiles à la réforme, a ajouté Ader, vu que la question cruciale soulevée par l’amendement concerne “l’unité nationale”, indépendamment du fait que “cela me plaise ou non”. Poursuivant son raisonnement, Ader précise: “le Président de la République ne doit pas simplement agir au-dessus de la politique des partis, il doit toujours se placer aux côtés de la politique nationale, en tous moments et en toutes occasions”.
Mais les opposants à cet amendement ne manquent pas, y compris en Hongrie. Le lundi 11 mars 2013, des milliers de personnes ont manifesté devant les bureaux d’Ader, l’exhortant à ne pas signer l’amendement. Les adversaires de cet amendement, dont l’ancien Président Lazslo Solyom, prétendent que le Président peut renvoyer un texte en sa qualité de garant du fonctionnement démocratique de l’Etat. Le gouvernement Orban, pour sa part, observe que son ample mandat parlementaire l’autorise à réformer une Constitution vieillie, vestige du régime communiste du passé, contrôlé par feue l’Union Soviétique.
Le Parlement hongrois en 2011 avait approuvé une nouvelle Constitution mais il avait été obligé de la modifier à cause des avertissements que ne cessaient de lancer les technocrates de Bruxelles et à cause des réticences de la Cour Constitutionnelle sur des questions comme l’indépendance de la Banque centrale hongroise, de l’indépendance de la magistrature ou d’autres institutions. Ces affrontements politiques avaient favorisé les attaques des spéculateurs internationaux contre le forin hongrois sur les marchés boursiers. Le gouvernement a été obligé de demander un prêt au FMI qui a certes promis une “aide” mais en échange de toute une kyrielle de contraintes très pesantes pour Budapest. Mardi 19 mars 2013, Olli Rehn, Commissaire européen des affaires économiques et monétaires, sera en Hongrie pour rencontrer le premier ministre Orban et le ministre des affaires économiques Mihaly Varga. On ne connait pas encore l’ordre du jour de la rencontre et on ne sait pas encore si le quatrième amendement à la Constitution hongroise sera évoqué ou non, alors que c’est précisément cet amendement-là qui a déclenché une avalanche de critiques de la part des Etats-Unis, de la Commission Européenne et du Conseil de l’Europe, toutes instances préoccupées de voir que le gouvernement hongrois, lui, défend au moins la souveraineté et l’indépendance nationales face aux potentats politiques et économiques téléguidés par les technocrates européens et internationaux. En somme, nous avons affaire là à des ingérences indues, perpétrées par une puissance d’au-delà de l’Océan et par des technocrates qui se permettent de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un Etat souverain.
Andrea Perrone.
(article paru sur le site de “Rinascita”, 15 mars 2013; http://www.rinascita.eu/ ).merci R.Steuckers
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Enorme succès de la manif contre le « mariage » inverti

Compte rendu d’un rédacteur de Contre-info, empestant encore le gaz lacrymogène :
« C’est au moins un triple succès que cette manifestation à Paris.
- Par le nombre d’abord : les chiffres sont encore flous mais il y avait au moins autant de monde que lors de la précédente, le 13 janvier (c’est-à-dire au moins un million de personnes battant le pavé). 1,4 millions d’après les organisateurs, 300 000 d’après une préfecture décrédibilisée. Une véritable marée humaine a de nouveau déferlé sur Paris, alors qu’un peu tout le monde pronostiquait un affaiblissement du mouvement. La détermination et la révolte populaires n’ont pas été refroidies par l’absence de résultats tangibles de la mobilisation de ces derniers mois (manifs méprisées par les autorités et les médias, pétition de 700 000 personnes directement à la poubelle…)
- Succès car les mesures liberticides décrétées par la préfecture de police, sur ordre du gouvernement, ont été vaincues : des milliers de personnes ont réussi à gagner les Champs Elysées, en théorie interdits. Les forces dites « de l’ordre » ont été débordées et ont parfois fait preuve d’une violence hors de propos, aspergeant de gaz lacrymogène n’importe qui – femmes et enfants compris -, distribuant des coups de matraque sur des bons Français qui voulaient simplement se déplacer librement chez eux. Des heurts vifs ont éclatés à plusieurs reprises et durant des heures la tension est resté très élevée. Des centaines de manifestants ont réussi à repousser à plusieurs reprises les cordons de CRS suréquipés. Les jeunes du Renouveau français ou du GUD Lyon se sont particulièrement illustrés face à une police plus servile et sans scrupule que jamais, en étant pendant des heures en première ligne. Plus tard, les CRS postés devant le palais de l’Elysée, pas suffisamment nombreux et surpris, ont paniqué en voyant venir quelques dizaines de jeunes nationalistes chahuteurs.
Violents affrontements entre anti-mariage gay... par leparisien- Succès enfin car des milliers de personnes ont bravé les mots d’ordre lamentables des organisateurs de cette manifestation, qui ne savaient plus quoi dire pour exprimer leur estime et leur respect des forces de police (dont certains membres se comportaient comme des ordures), qui ne trouvaient plus de termes assez forts pour clamer leur républicanisme. Sans évoquer le discours lamentable du militant homosexuel Xavier Bongibault (« les homos avec nous ! »)…
La saine colère des défenseurs du mariage se retrouve depuis des mois canalisée et déviée par des personnes très mal placées pour la diriger, et dont la méthode et les discours – en plus d’être scandaleux – ne payent pas, au contraire. Aujourd’hui, ils ont été débordés et c’est très appréciable. »PS : quelques dizaines de personnes ont été embarquées par la police. Le Comité de soutien aux victimes de la répression annonce déjà « qu’il interviendra si des personnes sont inquiétées par la justice suite à la manifestation de ce jour ».
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Insurrection "Alza la espada" (Lève l'épée)
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Les Identitaires prennent la parole sur les Champs-Elysées.
24/03/2013 - 19h00
PARIS (NOVOpress) - Plusieurs manifestants ont accédé aux Champs-Elysées et ne comptent pas en partir. Au premier rang desquels on trouve des militants identitaires, qui se trouvent désormais en bas de l’avenue des Champs-Elysées. Et sur l’avenue de la Grande-Armée, on peut voir l’installation de tentes.




