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Jeanne d'Arc 2012 de l'OEuvre française
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“Benoît XVI : il est parti en beauté !” par Dominique Venner
PARIS (via le site de Dominique Venner) - La renonciation annoncée par Benoît XVI le 11 février a été unanimement saluée avec respect comme un acte de courage et d’humilité. Ayant senti que les forces allaient lui manquer pour exercer son « ministère d’évêque de Rome », il a décidé de se retirer. Décision inédite, que l’on dirait stoïcienne, en contradiction avec la conception sacrale de l’élection pontificale. Sans doute le pape est-il élu par des hommes, mais l’intervention de l’Esprit saint lui donne en principe la force d’assumer cette charge quelles que soient les faiblesses inhérentes à sa nature, ce qui était jusque-là la règle implicite.
Tout a été dit sur les soucis qui auraient aggravé un état de santé déjà défaillant. Les machinations, complots et scandales ne sont pas une nouveauté dans l’histoire du Saint Siège. Après des affaires de pédophilie au sein de l’Église, les fuites de courriers confidentiels impliquant le propre majordome de pape (Vatileaks), les accusations de « blanchiment » visant la banque du Vatican (IOR) et son directeur Ettore Tedeschi, contraint de démissionner, l’échec des tentatives répétées de résorption du schisme traditionaliste, il semble que l’énergie et le temps n’ont pas été accordés au Souverain Pontife pour mettre de l’ordre dans une institution complexe où les défaillances humaines et les luttes de pouvoir ont toujours pesé lourd. Par surcroit, Benoît XVI avait une conscience aigue de la « fatigue du christianisme », thème souvent abordé durant son pontificat et repris le 11 octobre 2012 pour la célébration du cinquantième anniversaire du concile Vatican II. Un thème que le cardinal Ratzinger avait déjà développé peu avant son élection, à Rome, lors du Chemin de croix, en 2005 : « Ton Église nous semble souvent une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toute part. Dans ton champ, nous voyons plus d’ivraie que de bon grain. Les vêtements et le visage si sale de ton Église nous effraient, mais c’est nous-mêmes qui les salissons ! »
Ce n’est pas la première fois dans sa longue histoire que la papauté est confrontée à des scandales qui contredisent l’image d’une religion d’amour et de pauvreté. Contradictions qui l’ont souvent fragilisée sans la détruire (1). D’un point de vue strictement historique (le mien), il est fascinant d’observer la permanence de cette institution à travers tant de siècles, de périls et de papes indignes ou scandaleux. Cela attire l’attention sur la capacité des institutions à durer en dépit des défaillances humaines de leurs représentants. De ce point de vue, l’Église catholique n’est en rien une exception. Bien d’autres grandes religions ont perduré à travers les millénaires, l’hindouisme, le bouddhisme, l’orthodoxie chrétienne, le judaïsme, l’islam, sans compter le confucianisme ou la franc-maçonnerie.
Plusieurs fois, j’ai donné mon interprétation d’historien sur la permanence des grandes religions comparée à la caducité des institutions politiques. Dans Le Choc de l’Histoire, j’ai développé une réflexion opposant la durée des religions intemporelles au brutal effondrement des grandes religions politiques du XXe siècle (communisme, fascisme, national-socialisme) qui, après avoir mobilisé l’enthousiasme ou le fanatisme de foules immenses, ont soudain disparu ne laissant subsister que des cendres mortes (2). Contrairement aux religions politiques, les religions intemporelles ne sont pas soumises au verdict des résultats. Ce qu’elles offrent est d’ordre moral, imaginatif ou spirituel, sans obligation de résultats tangibles. Ce qu’elles offrent ne se périme pas. Elles ne proposent pas une société idéale, une revanche historique ou un rêve de grandeur et de puissance. La plupart du temps, elles comblent l’imagination de leurs fidèles (ce que l’on appelle la foi), c’est-à-dire l’une des attentes les plus fortes de la nature humaine.
Dans un numéro récent de La Nouvelle Revue d’Histoire (n° 63), j’avais anticipé sur l’actualité créée par Benoît XVI. Notre dossier était consacré au « Conflit du Trône et de l’Autel ». Dans l’éditorial de ce numéro (novembre-décembre 2012), j’expliquais les raisons historiques qui avaient permis, au IVe siècle de notre ère, à une secte religieuse d’origine juive de devenir la religion obligatoire de l’Empire romain et de devenir ainsi l’héritière improbable de Rome et de la romanité. Cela s’était fait après une véritable mutation interne parfaitement décrite par Benoît XVI dans son discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006 (3). Le pape y avait insisté sur la « rencontre » fondatrice du message évangélique et de la pensée grecque qui l’avait précédé. C’était une façon de rappeler l’antériorité et l’importance de l’héritage grec et romain dans la formation de la civilisation européenne.
Pour cette raison et quelques autres, malgré sa constante repentance au sujet de la Shoah, ses tentatives de rapprochement avec l’islam et ses appels en faveur des immigrés extra-européens, alors que s’écarte volontairement Benoît XVI, on ne peut se garder d’un sentiment d’estime à l’égard de celui que la postérité regardera peut-être comme le dernier pape européen.
Dominique Venner
Notes :
1. On peut se reporter entre autres à l’intéressante Histoire de la papauté, sous la direction d’Yves-Marie Hilaire, préfacé par le cardinal Poupard (Tallandier, 2003).
2. Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011), p. 155 et s. (chapitre Mystique et politique).
3. J’ai longuement commenté le discours de Ratisbonne de 1966 dans La NRH n° 27, p. 15 -
Crâne alibi
Il n'est pas de site royaliste sauf un - vous y êtes - qui n'ait fait ses choux gras de la tête momifiée d'Henri IV. On (oui c'est anonyme, laisse comprendre Royauté-News) vient de créer ex-nihilo un Conseil pour les Funérailles du Chef d'Henri IV. Osons croire que la messe mortuaire sera célébrée à Notre-Dame de Paris où le roi mort passa une première fois et que les cours européennes délégueront ! Jusqu'à présent l'authentification de la pièce par comparaison des ADN aux frais de l'aîné des Capétiens n'a abouti qu'à la remettre au coffre dans une chambre forte dont je tairai le nom. J'ai lu incidemment que Mgr Henri était fort rigolard de cette affaire qui n'a servi qu'à faire mousser son contempteur à nul autre effet que d'avoir une demi-colonne dans le journal, lui même ayant obtenu la sienne en réplique. Plutôt que ce duel archi-rejoué - scène 3 Utrecht 153ème Clac ! - on aurait attendu de nos messeigneurs qu'ils enfonçassent la porte de notre insondable Connerie, sans tourner clef ni poignée, mais d'un grand coup de latte à la Monluc. Car il y a urgence.
Je ne sais si les chiffres vous lassent comme le prétendent les fabricants d'opinion qui nous prennent pour des cafres, mais ils se gâtent en continu, et augurent de lendemains qui chantent en grec. D'ailleurs François Normal est allé à Athènes pour s'en faire une idée et au passage, s'essayer à l'insulte tragique, un registre peu travaillé en diplomatie, puisqu'il va proposer à l'Etat noyé jusqu'aux yeux dans la Dette et dont le peuple bouffe des rats, la vente en leasing de deux frégates de génération FREMM. C'est vrai qu'il a fait HEC.une Fremm à 640M€/pièce, lisse La cambrure avantageuse du chef français était au comble du ridicule à vouloir faire le grand frère attentionné si l'on sait que toute l'affaire est entre les mains de la chancellerie de Berlin et que les chiffres du premier émetteur de dette de l'Eurogroup (nous) sont catastrophiques : déficits publics tous accrus, dette souveraine et sociale en gonflement régulier, récession économique établie, déficit commercial honteux. L'Italie dont nous nous moquons avec condescendance finit 2012 avec un excédent commercial de 11 milliards d'euros !
Qu'en disent nos princes ? Que dalles ! Gueux ! Mgr Henri, qui devrait choisir un autre sujet, a reçu Le Figaro dans ses appartements parisiens pour manifester son effroi de l'apocalypse qu'ouvre le mariage gay ; son fils, Vendôme, a bravé la froidure de la Porte Maillot pour participer à la Manif pour Tous contre cette avancée sociétale ; le cousin d'Amérique a signé une belle lettre confirmant son émoi, même si l'Espagne a depuis longtemps franchi la ligne rouge. Merci à tous déjà, mais on est loin du compte. Il ne faut pas retourner à son bénéfice le leurre qu'utilise le pouvoir à masquer son impéritie, pour éviter de se compromettre sur les grands sujets décisifs toujours prégnants derrière ce fumigène socialiste. Il faut parler régime politique, calibre de l'Etat, modèle économique, modèle social, place du pays dans l'Europe institutionnelle, rang diplomatique assumé, etc... sans se priver peut-être d'élaborer un vrai Projet pour la France, ou ce qu'il en restera !
Alors gentils princes messeigneurs, veuillez remettre le crâne du Vert Galant au conservateur du Château de Pau, et ouvrir en vos différents instituts des séances de travail sur les questions qui saignent, ressortissant au domaine régalien, dit en passant, et nous épargner "ma vie, mon oeuvre", le segment historique étant jusqu'ici peu rempli. M'est avis que si Henri de Navarre retournait parmi nous, il botterait le cul de la grande fratrie bourbonnienne en leur demandant qu'est-ce qu'ils glandent foutrrrebleu ! Et si nous étions sérieux, ensemble ?Le Roi au siège de Paris -
Hongrie : un nationaliste donne son avis lors d'une manif d'étudiants gauchistes.
http://lionelbaland.hautetfort.com/
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« LE RETOUR DES GUEUX. LE REVEIL DES LIONS » suivi du « PLAN JACQUES CARTIER », de Claude Perrin
« LE RETOUR DES GUEUX. LE RÉVEIL DES LIONS » : UN LIVRE DE RÉSISTANCE IDENTITAIREComme partout en Europe, l’anarchie s’est répandue sur le territoire où Claude Perrin situe l’action de son roman. Le tsunami de l’immigration-invasion, la décomposition des institutions publiques, la disparition des cadres habituels ont permis à des bandes de pillards de faire régner une terreur sans fin.¢Tel est le cadre dans lequel Claude Perrin place les personnages de son roman : des hommes, une femme qui refusent d’accepter l’inacceptable, la soumission, l’esclavage. Ils choisissent donc de se battre. Et s’organisent en réseaux de solidarité pour survivre et conduire la résistance, afin de préparer, un jour, la reconquête.Le lecteur va vivre à leurs côtés des moments intenses, des épisodes hauts en couleur, qui l’inciteront à se préparer mentalement et physiquement à l’avenir, le proche avenir qui s’annonce chaotique.On est là dans la veine du Camp des saints de Jean Raspail – mais en plus optimiste, heureusement, puisque Claude Perrin annonce à ceux qui sont capables d’entendre son message que la renaissance est au bout du chemin. Pour ceux qui auront choisi la lutte.« LE PLAN JACQUES CARTIER »Le plan vous convie à une nouvelle série d’aventures faisant suite au rassemblement qui concluait Le retour des gueux, le réveil des lions.Sous autorité militaire, après longue concertation sur la situation tant en France que de par la monde, de valeureux volontaires vont mener des actions insolites visant notamment à se débarrasser du carcan anglo-américain, mais aussi à s’attacher au sort malheureux de ce qui fut la Provence de Mistral, Daudet et Giono. Des moyens inédits fournis notamment grâce à la solide amitié liant la France à la vieille et sainte Russie vont permettre de lever le puissant système de contrôle mondial édifié par l’Oncle Sam.Des personnages hauts en couleurs, comme ce commandant de sous-marin Russe et cette exubérante Québécoise, donnent un relief particulier à cet épisode mouvementé.¢Offre promotionnelle 25 eurospour les deux romans de Claude Perrin"Le retour des gueux. Le réveil des lions"et sa suite "Le plan Jacques Cartier"25 €, port comprisBon de commandeNom et prénom……………………………………Adresse…………………………………………………………………………...Code postal………………. Commune……………………………………….Commande …. exemplaire(s) et joint à la commande un chèque de ……… eurosChèque à l'ordre de "les Éditions de la Forêt" -
“Stratégie de la tension” en Grèce: nouvel attentat contre l’Aube dorée
ATHENES (NOVOpress) - Mercredi 13 février, une bombe a explosé dans la permanence de l’Aube dorée au Pirée (ci-dessus), causant d’importants dégâts matériels mais sans faire de blessés. Il s’agit de la deuxième attaque récente contre l’Aube dorée en Attique. Début décembre, une bombe avait dévasté la permanence du parti à Aspropyrgos à l’ouest d’Athènes. L’attentat avait été revendiqué par un supposé « Front antifasciste » qui avait envoyé le communiqué suivant : « Nous avons décidé de frapper les bureaux de l’Aube dorée car nous croyons qu’il faut frapper les fascistes avant qu’ils ne nous frappent ».
Jeudi soir, malgré la pluie, plusieurs milliers de nationalistes grecs se sont réunis pour protester contre cet attentat, autour du secrétaire général de l’Aube dorée, Nicholas G. Michaloliakos, et des députés du parti. Après un discours de Michaloliakos, qui a souligné que l’Aube dorée ne se laisserait pas impressionner par la violence, les manifestants ont entonné l’hymne du parti avant de se disperser pacifiquement.
Un militant d’Aube dorée qui anime l’émission grecque de Radio Bandiera Nera (la web-radio de Casapound), a fourni vendredi un intéressant point de situation sur le forum italien Vivamafarka. Selon lui, « la Grèce vit depuis plusieurs mois une situation identique à celle des années 70 en Italie, à savoir une situation de grande gêne de la population, effrayée et conditionnée, non seulement par les privations, mais par une violence croissante de l’extrême gauche qui est certainement “pilotée” d’en haut ».
Beaucoup voudraient faire apparaître l’Aube dorée comme un parti qui commet des actes de violence sans motif. L’Aube dorée fait donc tous ses efforts pour empêcher « que des militants, entraînés par l’enthousiasme et par la jeunesse, tombent dans ce piège en réagissant aux provocations qui leur sont faites tous les jours, de manière toujours plus violente ».
« Les grèves continuelles, la faim, le chômage, le crise générale, a conclu l’animateur de RBN Hellas, sont certainement les problèmes les plus évidents aujourd’hui en Grèce, mais le plus grand danger selon moi est la stratégie de la tension : les attentats, les vols, les violences, les pillages, qui sont ensuite utilisés par “ceux qu’on sait” dans le but de légitimer le recours à des mesures de répression drastiques. Ils veulent épouvanter les gens, ils voudraient nous faire passer pour les méchants, pour ensuite se présenter eux-mêmes comme les sauveurs de la patrie ».
Crédit photo : Aube dorée.
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Sociologie du métissage, par André Waroch
Que celles et ceux qui, comme nous, aiment la plume d’André Waroch ; et nous ont fait savoir qu’ils avaient apprécié de retrouver (ou de découvrir) son "De l’autre côté du péage" sur Fiertés Européennes… que ceux-là (donc) se réjouissent, puisque voici l’homme "de retour en nos murs" ; et ce via un texte totalement inédit à ce jour… dont il nous a fort gentiment fait l’honneur de la primauté !
Sociologie du métissage
Pour atténuer la catastrophe que représente pour les autochtones l’arrivée sur leur sol de dix millions d’immigrés venus du monde musulman et d’Afrique noire, et dont le mode de vie repose sur l’anarchie et la violence, le pouvoir a trouvé ce slogan, véritable formule magique de prévaricateurs : mélangez-vous ! Dit-on aux Français, comme un joueur de bonneteau fait la claque.
Car il ne s’agit plus seulement, comme il y a soixante ans, de coucher avec l’envahisseur, mais aussi de lui faire des enfants.
Pourtant, et contrairement à ce que nos élites, qui ont juré notre perte, veulent nous faire croire, l’avenir n’est écrit nulle part. Ce qui est arrivé depuis la fin des années soixante-dix ne relève pas de la fatalité, mais de décisions politiques. D’autres décisions peuvent être prises. Et d’autres phénomènes que ceux prévus en haut lieu peuvent surgir des sables mouvants de la néo-France.
Je me souviens de ma première histoire d’amour, à une époque où je n’étais rien d’autre qu’un adolescent stupide et perturbé, et où je traînais mon incapacité à vivre et à parler dans les couloirs sordides d’un lycée des Yvelines. Alors que ma bizarrerie d’esprit avait déjà signifié la nécessité, pour mes camarades, de l’établissement d’un cordon sanitaire autour de ma personne, il arriva un évènement extraordinaire : Mouni, une métisse qui était, selon moi et tous mes collègues masculins, la plus jolie fille de l’école, jeta son dévolu sur le paria. Personne ne sut jamais ce qui avait bien pu lui passer par la tête. Peut-être m’aimait-elle sincèrement. Je m’aperçus bien vite de son sourire extrêmement appuyé quand elle me voyait arriver le matin. Je lui parlai pour la première fois dans la cour. Je ne savais pas trop quoi dire et me sentais un peu gauche, mais cela ne semblait nullement la déranger. Nous nous embrassâmes, un soir, dans un train de banlieue. Par la suite, nos contacts physiques les plus rapprochés se produisirent chez elle, où elle m’amenait en l’absence de ses parents, et plus précisément sur le canapé du salon. C’était une fille bien, d’une gentillesse extraordinaire, qui cherchait l’amour comme toutes les filles. Ses parents rentraient tard le soir, alors souvent je restais chez elle plusieurs heures après les cours, et nous discutions pendant qu’elle faisait la vaisselle. Elle me parlait de ses parents, de ses copines, de ses études à venir. Elle m’expliqua ses origines, mélange d’Europe, d’Asie et d’Afrique, comme on en trouve à profusion sur ces îles du sud de l’Océan indien. Tout ce que je voyais, c’était sa peau mate recouvrant ses formes sculpturales, et sa poitrine orgueilleuse, quintessence de tout ce que peut désirer un garçon de seize ans, et qui était comme la touche finale à un tableau qui ne pouvait être que l’œuvre de Dieu. J’observais à la dérobée la juvénile magnificence de son cou, ses hanches de vahiné malgache dont le contour était comme dessiné à l’encre de Chine, l’innocente splendeur de ses yeux en amande. Sa beauté était brute, sans mémoire. Je lui faisais l’amour comme l’on s’immerge, en certaines contrées, dans l’une de ces rivières sacrées et salvatrices.
Si je me laisse aller à ces quelques confidences, témoignage d’un passé révolu, ce n’est pas par gout de l’exhibitionnisme, mais pour illustrer par l’exemple, par le souvenir d’une expérience concrète et charnelle, ce qui est devenu le maître-mot de notre époque puante.
Les raisons de l’inclination des Noirs de France à l’union mixte sont très différentes selon que nous parlons des femmes ou des hommes. Les motivations de ces derniers consistent d’abord et avant tout en une attirance physique et esthétique. Les unions qui en résultent sont très éphémères (l’enfant étant, dans les faits, élevé par sa seule mère blanche). L’homme noir est fondamentalement polygame : officiellement dans le cas des Sahéliens musulmans, officieusement dans le cas des Noirs christianisés qui sautent de maîtresse en maîtresse (vagabondage sexuel qui est la véritable raison – cachée bien évidemment par le politiquement correct – des ravages du sida en Afrique).
Les femmes noires recherchent dans l’union avec un Blanc ce qu’elles ne trouvent pas chez les hommes noirs : la fidélité, la vision d’un avenir à deux, l’engagement, la responsabilité, notamment vis-vis des enfants.
Chez les Blancs, les motivations sont elles aussi très différentes selon le sexe. Pour les femmes, il s’agit très souvent du résultat d’une l’influence idéologique à laquelle elles sont particulièrement perméables. On se met avec un Noir « pour faire bien » puisque c’est le schéma par excellence du métissage, tel qu’il est officialisé et promu par les élites.
Pour les hommes, à l’inverse, le but de l’opération est d’échanger une Blanche hystérique, lesbienne et féministe (pléonasme), contre une Noire venue d’un autre continent, c’est-à-dire non encore transformée par l’idéologie qui s’est imposée en Europe depuis la fin des années soixante.
Après trente ans d’immigration massive, les effets secondaires de ce métissage, comme celui de la consommation de haschich, deviennent clairement visibles pour un esprit un peu observateur.
D’abord, faisons le constat du caractère industriel de ce phénomène, c’est-à-dire du nombre extrêmement élevé d’individus nés d’un mariage mixte au cours des trente dernières années. Attention : les couples Français/Arabe, relativement fréquents jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, et qui faisaient dire à Emmanuel Todd – véritable escroc intellectuel du Système grimé en « sociologue iconoclaste » – que nous nous dirigions vers des lendemains qui chantent, ont pour ainsi dire disparu. Mais si on veut bien considérer la race comme une notion scientifique, ces mariages unissaient en fait des Blancs à des Blancs, et ne relevaient donc en aucune façon du métissage proprement dit.
La communauté musulmane ayant dressé entre elle et le reste du monde, comme elle le fait depuis toujours et sous toutes les latitudes, une muraille de fanatisme, de bêtise volontaire et de haine – après cette très courte parenthèse durant laquelle quelques femmes autochtones perdues acceptèrent que leurs enfants prennent le nom de Mouloud ou Mohammed – le vrai métissage, c’est-à-dire l’union des Blancs et des Noirs, est apparu comme le seul métissage finalement effectif.
Les métis nés dans les années quatre-vingt correspondent, dans leur immense majorité, au schéma de la propagande d’Etat : leur père est noir et leur mère blanche. L’amour entre deux êtres serait-il soumis, lui aussi, au matraquage idéologique ? La réponse est oui. Notons d’ailleurs que la généralisation médiatique de ce schéma « mâle noir/femelle blanche » représente, dans le pays d’origine de ces populations d’importation (et plus largement dans la conscience archaïque de l’humanité) l’image même de la soumission d’un peuple à un autre.
Les métis nés de père noir se considèrent, fondamentalement, comme des Noirs. Car le père, tout aussi fondamentalement, même s’il est alcoolique ou dément, même s’il bat sa femme, même s’il abandonne sa famille, reste le référent culturel absolu de l’enfant. La mère représente les souvenirs, l’intime, le plaisir. Le père représente le modèle à suivre : modèle comportemental, identitaire, politique et racial.
Il est tout à fait passionnant, à ce titre, de constater que, depuis dix ou quinze ans, le schéma de base du métissage s’inverse. Dans la majorité des couples mixtes durables qui s’imposent depuis cette période, c’est maintenant le père qui est blanc. De métis identitaires noirs, voire anti-blancs, et parfaitement intégrés à la « culture banlieue », nous sommes en train de passer à l’émergence d’une nouvelle jeunesse métisse culturellement et sociologiquement blanche, beaucoup plus intelligente, et dont beaucoup de ses membres, refusant d’exécuter les figures imposées de la propagande d’Etat, sont déjà en train de basculer hors de la bien-pensance.
Malgré cette note d’optimisme, faire une analyse globale de la situation ne peut conduire qu’à constater que le ressort profond de ce métissage de masse, c’est que l’Européen porte en lui le rêve de sa propre disparition. Il ne supporte plus l’idée de ce qu’il fut, de ce qu’il pourrait encore être, et de ce qu’il ne veut redevenir à aucun prix. Il ne supporte plus la vision de ces châteaux, de ces vieux grimoires, de ces églises gothiques ou romanes, qui témoignent de sa grandeur passée, terrible, sanglante.
C’est qu’il en a tué, des gens, l’Européen ! Au nom de Dieu, en général. Byzance fut mise à sac, les Noirs emmenés en esclavage, les Indiens d’Amérique exterminés. Et l’étendard cruciforme fut enfoncé dans le cœur de l’infidèle, sans le moindre regret, sans le moindre remords.
L’histoire de l’Afrique, avant l’arrivée des Blancs, pourrait sans doute se résumer, si elle était mieux connue, à une litanie de haines inexpiables, de massacres et de génocides. Mais, faute d’écriture, la mémoire collective n’est qu’un amas confus de mythes, un océan trouble de rumeurs, traversé de part en part par des navires de mort dont le sillage s’efface. S’évanouit le souvenir de l’esclavagisme, des orgies cannibales, des peuples entiers passés au fil de l’épée, comme si rien de tout cela n’avait jamais existé. Alors, innocent de tout, l’Africain peut, jour après jour, tout recommencer.
Mais l’Européen, lui, inscrit, note, enregistre ! Il indique où, comment, et combien. Il construit d’immenses monuments en pierre qui ne veulent pas mourir. Il érige des statues, inaugure de savantes académies et de grandes écoles ou l’on enseigne des siècles passés le feu et le sang. Au bout du compte, après avoir fait de son continent un immense mausolée, il n’en peut plus de traîner derrière tant de cadavériques réminiscences. Il y a de cela deux ou trois siècles, la seule solution lui sembla alors la fuite éperdue, à la recherche d’une terre encore vierge quelque part au-delà de l’horizon, au-delà des murs que la nature avait édifié pour lui barrer la route. Ainsi, après avoir défriché ses forêts, aplani ses montagnes, expulsé de ses temples les dieux de la pluie et de la foudre, après avoir forcé l’hymen de la Terre-mère, s’embarqua-t-il pour l’Ouest, en ligne droite sur la mer sans fin.
Après avoir défié et terrassé le colosse Atlantique, le voilà qui foulait le sol d’une terre qui jusque-là n’était parcourue que par une autre race d’hommes, éparse, à demi-nue, dont les membres naissaient et mouraient sans laisser plus de traces que des chiens de prairie. Après y avoir bâti ses villes d’acier, il s’aventura au-delà de la côte Est, puis encore plus loin. Et finalement, après avoir traversé le désert de Mojave, il parvint aux extrêmes de la Californie. A l’ultime finisterre.
Là, écrasé par la majesté du ciel et l’immensité du Pacifique, n’entendant que le souffle du vent et le bruit des vagues qui s’écrasaient en rouleaux sur le sable blanc, ses yeux clairs, délavés par le soleil brûlant, se brouillèrent, noyés dans le bleu océanique.
Ici s’arrêta la marche vers l’Ouest de l’Européen. Ici s’arrêta le Nouveau continent. Ici prit fin la quête de l’homme blanc.
C’est peut-être à cet instant, cet instant où l’Occident s’achève, que l’histoire du monde se termine.
L’Europe, la vieille Europe, voyant le combat cesser faute de combattants, ne voyant autour d’elle que des royaumes déjà conquis, ne trouva plus d’autre expédient à sa rage profanatrice que l’affrontement interne, la guerre tribale et fratricide. Ce fut alors l’avènement d’un siècle maudit, ou le Rhin, la Seine et le Danube se remplirent d’un même sang. Les villes les plus antiques furent réduites en cendres, anéanties par des armes d’une puissance jamais vue. Le Russe aviné envahit Berlin, et viola les femmes des Allemands morts au combat, pendant que leurs enfants se cachaient au milieu des ruines.
Au bout de tant de désastres, de tant d’espérances anéanties, et alors qu’un nouveau millénaire approchait, l’Européen, tombé tout au fond de l’abîme, se sentit peu à peu envahi d’un désir nouveau, le désir maladif et morbide d’organiser lui-même sa propre extinction. Ne supportant plus de voir dans ses enfants la continuation de sa race, de son histoire, il appela à lui les peuples qu’il avait naguère dominés. Ainsi le métissage devint-il le processus ultime de son autodestruction.
C’est dans ce monde que je suis né.
André Waroch. http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/
Vous pouvez fort régulièrement retrouver André Waroch sur l’excellent site Europe Maxima, dont il est un collaborateur attitré.
>>> http://www.europemaxima.com/
Et vous procurer son livre « Les larmes d’Europe » auprès des éditions Le Polémarque, en cliquant sur l’un des liens ci-dessous.
>>> http://www.editions-lepolemarque.com/products/les-larmes-...
>>> http://lepolemarque.blogspot.fr/2010/12/les-larmes-deurop...
Editions Le Polémarque : http://www.editions-lepolemarque.com/
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Bruno Gollnisch reçu par le nouveau Gouverneur de Tôkyô
Communiqué de Presse de Bruno Gollnisch
Après avoir présenté au Parlement japonais, dans le cadre de la délégation européenne chargée des relations avec ce pays, la position des groupes politiques hostiles à l’évolution actuelle de l’Union européenne et favorables au maintien des identités nationales, Bruno Gollnisch s’est rendu à Fukushima, site de la centrale nucléaire endommagée, et sur d’autres sites ravagés par le tremblement de terre et le tsunami il y a deux ans.
Après le départ de la délégation du Parlement européen, il a participé à un séminaire de droit international à Kyoto.
Il sera reçu ce mardi 19 février à 15h en privé par M. Inosé, nouveau gouverneur de Tôkyô, adjoint et successeur du charismatique Ishihara, connu pour ses convictions nationalistes, récemment élu député.
À l’ordre du jour de la discussion : la candidature de Tôkyô aux Jeux Olympiques ; l’acquisition par la Communauté urbaine de Tôkyô des îles Senkaku revendiquées par la Chine ; les remarquables performances de l’agglomération en matière de transports publics, circulation automobile, et lutte contre la pollution, contrastant avec la dégradation constante de la qualité de la vie à Paris, Lyon et Marseille.
M. Inosé a prévu de convier la télévision métropolitaine à la fin de l’entretien.
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La Russie a quasiment résorbé son déficit démographique
MOSCOU (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Avec une immigration saine formée surtout de Russes venant des pays de l’ex-URSS, et un taux de fécondité en hausse, la population russe augmente de nouveau et a retrouvé son niveau de 2005. L’espérance de vie connaît également une hausse rapide, passant de 67 ans en 2002 à 71 ans en 2012.
La crise démographique ouverte en 1991 avec l’effondrement économique de l’Union soviétique a entraîné en 20 ans, une perte de 13,5 millions de Russes, soit la moitié des pertes de la 2e guerre mondiale. Malgré l’amélioration du nombre d’enfants par femme, la prochaine décennie pourrait à nouveau voir une baisse du nombre de naissances puisqu’arrive en âge de procréer la génération (moins nombreuse) née durant la fin des années 90 et le début des années 2000. Mais les prédictions apocalyptiques que certains se sont plus à faire sur la démographie russe ne sont désormais plus de mise.
Photo : affiche dans le métro de Moscou, pour les campagnes en faveur de la natalité lancées par le tandem Poutine – Medvedev. Un type d’affiche que l’on ne risque pas de voir dans le métro de Paris ! Crédit photo : DR.
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Fils de la mémoire - Vae Victis (rock celtique)