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Ambiance déchaînée à la mosquée de Poitiers
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Face à la crise, la génération des jeunes patriotes
L’Observatoire de l’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a rendu son premier rapport le 4 décembre, avec un chiffre accablant : en France, 23% des jeunes sont pauvres. Hormis quelques articles dans la presse, cette révélation ne semble pas faire grand bruit. Les noms d’oiseaux échangés entre Jean-François Copé et François Fillon ont la faveur des journalistes, et le Gouvernement n’a pas spécialement intérêt à communiquer là-dessus… Pour les Français, ce chiffre est noyé parmi tant d’autres, tant notre pays est assailli de statistiques, de sondages, de « batailles de chiffres » entre politiques.
Réalise-t-on, pourtant, ce qu’il signifie réellement ? Où en sommes-nous arrivés pour admettre dans l’indifférence générale qu’un quart de notre jeunesse vit en dessous du seuil de pauvreté ? Quand, surtout, prendra t-on conscience de ce qu’il annonce pour l’avenir de notre pays, à savoir que dans la France de demain un adulte sur quatre aura fait ses débuts dans la vie dans les conditions les plus précaires, avec toutes les conséquences non seulement économiques et sociales, mais psychologiques, morales et culturelles que cela entrainera nécessairement ?
Pour ma part, je ne me résigne pas à la résignation ! Ce chiffre n’est pas une fatalité ; il est le résultat d’une politique choisie en conscience par ceux qui nous gouvernent depuis quarante ans, et qui peut être changée si demain le peuple se décide à reprendre en main son destin.
Le rapport de l’INJEP laisse déjà entrevoir l’une des causes de cette situation, lorsqu’il met en évidence le fait que les jeunes sans qualifications sont les plus touchés. La vérité, c’est que la gauche a réussi à installer durablement en France l’idée selon laquelle un jeune devait faire des études longues pour réussir, au nom de « l’égalité » avec les classes plus aisées. Que ce soit pendant les deux septennats de François Mitterrand, le quinquennat ministériel de Lionel Jospin ou depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, le résultat est le même : si les socialistes vident les caisses, ils laissent se remplir les facs de sociologie et de psychologie ainsi que les files d’attentes de Pôle Emploi… où l’on retrouve souvent les mêmes individus. La droite, elle, sans doute pour être fidèle à son titre de « conservatrice », se refuse à y changer quoi que ce soit lors de ses passages aux affaires. J’affirme pourtant qu’il n’y a rien de plus urgent que de réhabiliter le travail manuel dans notre pays, que l’apprentissage à 14 ans permettrait d’éviter de se retrouver avec des jeunes sans diplômes à la sortie du lycée, et qu’en ayant fait tout le contraire, la droite et la gauche sont collectivement responsables du désastre d’aujourd’hui !
Au-delà de ce problème particulier, c’est l’ensemble de notre système économique libéral qui est en cause. Si les jeunes sont pauvres, c’est d’abord parce qu’il n’y a plus d’emplois dans notre pays, et qu’il ne peut pas y en avoir dans un pays qui accepte de voir ses usines délocalisées par des patrons soucieux de réduire toujours davantage leurs coûts de production, et qui accepte que sa jeunesse soit mise en concurrence avec une immigration massive et sous-qualifiée qui pèse constamment à la baisse sur les salaires, tout cela au nom de l’argent. La banlieue et les quartiers populaires ainsi que la ruralité sont peuplés de cette jeunesse en difficulté, sacrifiée sur l’autel des profits financiers et d’un système libéral devenu fou. Voilà la vérité que personne en-dehors du Front National n’ose porter au cœur du débat public !
La Ministre de la Jeunesse, Valérie Fourneyron, a beau jeu de s’offusquer de ces statistiques, d’user et d’abuser des grands sentiments, d’annoncer une réunion interministérielle, de promettre des mesures fortes ! Ces mesures, il fallait les prendre avant d’en arriver là ! La situation que nous connaissons était parfaitement prévisible, et la meilleure preuve en est qu’un homme tel que Jean-Marie Le Pen l’avait parfaitement prévu et annoncé depuis les débuts du Front National !
D’ailleurs, c’est avec passion mais avec courage que le Président d’honneur du Front National déclarait dans son discours des BBR de 1997 que « Notre principal devoir, c’est de préparer l’avenir de nos enfants et des générations futures et de leur assurer les libertés, la sécurité, l’identité, la prospérité, de leur transmettre nos patrimoines nationaux sacrés : matériels, culturels, spirituels en les préparant physiquement, intellectuellement et moralement à une vie digne d’être vécue dans l’honneur et dans la solidarité avec leur peuple et le service de la Patrie ».
Aujourd’hui, seules deux alternatives s’offrent désormais à la France.
La première, c’est le « No Futur » de l’UMP et du PS. Des décennies de pouvoir ont démontré le désastre social et humain dans notre vie quotidienne.
La seconde, c’est la voie du patriotisme social, la seule porteuse d’espoir et de justice pour une jeunesse depuis trop longtemps méprisée et humiliée.
Ces 23% constituent pour nous un chiffre terrible. Ils ne sont pourtant rien au regard de ce qui nous attend si nous ne réagissons pas ! Notre devoir, aujourd’hui, c’est de nous réveiller et de nous mobiliser pour inverser le cours de l’Histoire, non seulement pour nous, pour notre peuple, pour nos jeunes qui souffrent, mais aussi et peut-être d’abord pour les générations futures, car tout le monde doit comprendre qu’un jeune de vingt ans sur quatre qui est pauvre, c’est un enfant de dix ans sur deux qui le sera à son tour à l’âge adulte si nous prolongeons les courbes ! Avant d’en arriver là, avant de vivre dans un pays asphyxié et misérable, la responsabilité historique pèse sur nous d’assumer notre responsabilité non seulement de patriotes, non seulement de citoyens, mais tout simplement d’hommes libres et qui entendent le rester.Grégory Gennaro http://www.voxnr.com -
Les origines de la société libérale par Jean-Claude Michéa
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Le Socialisme originel - Conférence de J.C. Michéa
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Bloc identitaire, Riposte Laique, Myriam Picard, Lionel Lucas
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Poutine promeut une politique nataliste : « 3 enfants par famille au moins ! »
Vladimir Poutine, le président russe, s’adressait mercredi à la Nation. Il veut que son pays puisse, sur le long terme, « préserver son territoire » : et pour cela, il a exhorté son peuple à concevoir plus d’enfants, au moins trois par famille.
« Il faut mettre en place des conditions favorables, tout d’abord pour les femmes, afin qu’elles n’aient pas peur que la naissance d’un deuxième et d’un troisième enfant ne mette un frein à leur carrière« , a déclaré le président russe. Pour cela, il entend mettre en place une politique familiale et nataliste, afin d’encourager, notamment financièrement, les familles choisissant d’avoir un troisième enfant.
Évoquant « un pays pauvre, vieillissant et incapable de préserver son indépendance et même son territoire« , Poutine a avertit que « si la nation n’est pas capable de se préserver et de se reproduire , alors on n’a même pas besoin d’un ennemi extérieur, car tout s’écroulera tout seul« , poursuivant : « pour que la Russie soit souveraine et forte, nous devons être plus nombreux« .
La Russie compte actuellement un peu plus de 143 millions d’habitants : elle en a perdu plus de cinq millions depuis la chute de l’URSS en 1991. Un rapport de l’agence de notation financière S&P estimait en 2011 que la Russie pourrait perdre encore 24 millions d’habitants d’ici à 2050…
Si nous voulons que l’Occident soit pérenne et que les vagues migratoires massives ne remplacent pas nos populations autochtones, il n’y a qu’un levier : la famille. Si nous voulons continuer à vivre libre sur la terre de nos pères, le renouvellement des générations ne doit pas être confié à des populations extra-européennes, mais assumé en France par des familles françaises ; en occident , par des familles occidentales !
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Les nationalistes aussi ont droit à la parole !
par Pieter Kerstens, collaborateur de la revue Synthèse nationale.
Tout au long de l’année, on assiste à une multitude de manifestations sur la voie publique, dans toutes les villes importantes, sous des motifs les plus variés.
Que ce soit contre la fermeture d’entreprises, pour le droit au logement, contre les corridas, en faveur des clandestins « sans papiers », ou contre la « malbouffe ». En outre, depuis plusieurs années le conflit israélo-palestinien a donné lieu, lui aussi, à des rassemblements en faveur des uns ou des autres et plus récemment, le « printemps arabe » a déchaîné les passions.
On observera que lorsque des organisations satellites de la gauche mondialiste, de la droite cosmopolite ou des khmers verts décident de descendre dans la rue, le Pouvoir ne trouve aucune objection à l’entrave de l’ordre public.
Et quand, sous divers prétextes fallacieux les casseurs se livrent à des déprédations gratuites, curieusement aucun des hauts responsables ne se targue plus du slogan « Les casseurs seront les payeurs ! »
Année après année, on constate une aggravation des dégâts, tant au mobilier urbain qu’aux biens privés, quand il ne s’agit pas de blessés parmi les fonctionnaires chargés de faire respecter l’ordre, dégâts qui entraînent des dépenses faramineuses, à charge du contribuable, dont on se passerait bien en cette période de vaches maigres.
Pourquoi dans certains cas assiste-t-on, médusé, à une politique du « laisser faire et ne pas intervenir » ? Vous connaissez sans doute déjà la réponse.
Mais, lorsque certains mouvements populistes, identitaires ou nationalistes demandent à manifester pour le respect du droit à la liberté d’expression, de réunion, d’opinion ou de presse, ils se voient opposer un refus catégorique au motif de « troubles à l’ordre public ».
Cela a été démontré une fois de plus ce samedi 29 septembre à Paris, parce que les Jeunesses Nationalistes ont souhaité manifester pour « La France aux Français », affirmer leur attachement aux us et coutumes de leurs ancêtres et leur fidélité au drapeau tricolore.
Quoi de plus « normal » ?
Ils auraient dû être encouragés par le Pouvoir. Et c’est tout le contraire auquel les badauds ont assisté : l’arrestation manu militari de ceux qui avaient bravé l’oukase du ministre de l’Intérieur.
Alors, deux poids, deux mesures ?
Que les bouffons de la société multiculturelle, les charlatans du métissage à tous les étages et les gourous du mondialisme prennent garde !
L’exaspération mène au désespoir et d’autres formes de mécontentements pourraient s’exprimer, à l’image des samizdats de la défunte URSS, ou à l’exemple de l’évacuation forcée des Roms à Marseille la semaine dernière par des habitants excédés…
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Quel avenir pour la “Fille aînée de l’Eglise”?
Quel avenir pour l’Eglise catholique en Europe et dans notre pays « fille aînée de l’Eglise » ? Quel poids la religion autochtone de la très grande majorité des Français conserve-t-elle en ce début de millénaire, celui de tous les bouleversements et de l’effacement des repères civililsationnels ? Le Figaro évoquait mercredi le cinquantième anniversaire à Rome du Concile Vatican II, lequel «n’est pas marqué par l’euphorie », « car le bilan est plutôt sombre ». «L’aggiornamento de l’Église catholique voulu par Jean XXIII pose aujourd’hui plus de questions qu’il n’a pu en résoudre. Jusque-là relativement tabou, ou confisqué par les traditionalistes, le discours critique sur les fruits du concile est désormais publiquement porté par des évêques modérés. Et si, est-il rapporté, Benoît XVI a convoqué « 250 évêques choisis et une centaine d’experts et d’auditeurs venus de toute la planète » c’est « pour stimuler la nouvelle évangélisation – déjà lancée par Jean-Paul II en 1983 – et parce que l’Église catholique souffre de tiédeur (…). Le chrétien ne doit pas être tiède, a insisté le Pape. C’est le plus grand danger du chrétien (…) ». « Le tableau dressé en introduction des travaux du synode par les rapporteurs continentaux sur la situation de l’Église catholique est inquiétant. Le cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest en Hongrie et président du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, l’a constaté crûment: Dans la plus large partie du continent, c’est l’ignorance à propos de la foi chrétienne qui se répand, avec «une perte de la mémoire et de l’héritage chrétiens».
C’est dans ce climat, alors que l’Eglise tente d’apporter des réponses à ce que le Vatican appelle l‘ « apostasie silencieuse » des catholiques, que le quotidien La Croix a publié un sondage IFOP, qui, souligne Le Monde, confirme qu’ « En cinquante ans, la pratique religieuse chez les catholiques s’est effondrée et le fossé s’est creusé entre les pratiquants et le reste de la population (…). » « En 1961, 92 % des Français étaient baptisés et seuls 5 % d’entre eux n’envisageaient pas de faire baptiser leurs enfants. Aujourd’hui, 80 % se disent encore baptisés mais 25 % d’entre eux n’ont pas l’intention de transmettre cet héritage à leurs enfants. Les moins de 35 ans sont encore moins nombreux à se dire baptisés (68 %) et plus nombreux (30 %) à ne pas souhaiter baptiser leurs enfants. Selon la Conférence des évêques de France, quelque 35 % des enfants d’une classe d’âge sont baptisés et seuls 6 % se font confirmer. »
Reste à savoir si cette enquête a pris en compte les bouleversements démographiques de ces dernières décennies, puisqu’il n’a échappé à personne que dans la tranche d’âge des moins de 35 ans, les enfants de baptisés sont aussi « en concurrence » avec ceux des immigrés musulmans. Le démographe Philippe Bourcier de Carbon notait qu’en 2004 , en France, la population née d’au moins un parent étranger de en provenance du Maghreb, d’Afrique noire africaine ou de Turquie était selon ses calculs de plus de 4 millions, soit 7 % de la population et près de 14 % des naissances ; la population des ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie de 5 millions environ, soit 9 % de la population, près de 16 % des naissances .Aussi, cette population pourrait approcher, en 2030, 9,6 millions, soit 15 % de la population métropolitaine totale et donner le jour à 200 000 enfants, soit 30 % des naissances métropolitaines. A cela deux causes principales expliquait M. Bourcier de Carbon : l’accélération des flux migratoires et le maintien d’un taux de fécondité élevé pour les femmes étrangères musulmanes arrivées en France.
« L’enquête de 1961 explique La Croix dépeint un pays encore très largement catholique. Mais l’Église, reconnue comme l’un des piliers moral et spirituel de la société, commence à se voir reprocher une forme d’intransigeance par rapport au monde. Aujourd’hui, en revanche, la religion catholique, si l’on s’en tient à la pratique, n’est plus que le fait d’une petite minorité de Français. Conséquence, la pratique, elle, enregistre une chute très importante. En 1961, un tiers des Français allait à la messe tous les dimanches. Ils ne sont plus que 6 %, alors que la proportion de ceux qui n’y assistent jamais est passée de 32 à 66 %. Cette chute avait commencé avant 1962 et le Concile l’aurait plutôt freinée », estime Denis Pelletier, historien du christianisme contemporain ». Un avis qui ne fait pas vraiment l’unanimité soulignons-le, et à l’évidence le dynamisme et le renouveau aujourd’hui, sont plutôt du côté des « tradis » que des « progressistes »…
Il est d’ailleurs significatif, toujours à l’aune du concile Vatican II et du « modernisme » qu’il a introduit dans l’Eglise, que cette enquête d’opinion souligne que nos compatriotes sont moins nombreux à considérer que l’institution conserve son rôle de gardien de la morale (59 % en 1961, 40 % aujourd’hui) ou de l’ordre et des bonnes traditions (44 % contre 30 % aujourd’hui). Il n’est pas certain que ce constat soit un motif de satisfaction pour tous les Français…
Jérôme Fourquet, de l’Ifop, souligne La Croix , pointe aussi « une constante de la société française : le rapport à la politique et le souci d’une stricte laïcité. Déjà en 1961, dans une société pourtant de baptisés, les Français rejetaient à 76 % toute intervention de l’Église dans le jeu politique. Ils sont aujourd’hui 83 % à penser de même. En revanche, les catholiques pratiquants ont désormais une position inverse : 65 %, soit deux tiers d’entre eux, estiment que l’Église doit intervenir en politique ! Sans doute conscients de ne constituer désormais plus qu’une minorité dans la société, ils éprouvent le besoin de se faire entendre, y compris au plan politique. »
Les medias ont noté d’ailleurs que les catholiques de France sont en pointe dans le combat contre la légalisation du mariage homosexuel, a titre d’exemple la pétition contre ce projet de loi mise sur le site Internet du diocèse de Toulon, a déjà recueilli près de 62.500 signatures en deux semaines.
Il s’agit en effet de ne pas perdre de vue, et les auteurs de cette enquête l’ont souligné, que l’influence de l’Eglise, les valeurs helléno-chrétiennes qu’elle véhicule débordent du cadre strict des 6 à 7 millions de Français catholiques pratiquants réguliers ou occasionnels plutôt marqués « à droite ».
Au lendemain du premier tour de la présidentielle, Bruno Gollnisch l’avait relevé, le sondage réalisé par Harris-Viadeo pour l’hebdomadaire La Vie, indiquait ainsi que les jeunes catholiques « avec leurs exigences éthiques fortes, leurs réflexes identitaires plus marqués et leur plus grande radicalité » , avaient voté à 37 % pour Nicolas Sarkozy et placé Marine Le Pen en deuxième position à 27 % . « Je vomis les tièdes » (Apocalypse 3,15-16) est une parole qui a été entendue par la jeunesse, et c’est aussi un motif d’espérance !
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Le peuple des chrétiens de France relève la tête
Un déferlement catholique, de catholiques affichés ou effacés, selon qu'on ait marché le dimanche 18 ou le samedi 17 novembre - voire les deux jours... Déferlement, parce que, quels que soient les calculs que l'on veuille retenir, ce sont des centaines de milliers de personnes qui ont martelé le pavé parisien ou les rues de province pour dire « non » au pseudo mariage homosexuel. Catholique, parce que, qu'on ait suivi la Manif pour tous, qui s'affirmait haut et fort aconfessionnelle, ou la marche organisée par Civitas, qui revendiquait son identité chrétienne, leur réussite, réelle de part et d'autre, ne s'explique que par la mobilisation
Et au premier plan, celles des évêques. Mgr Aillet, l'évêque de Bayonne, nous en avait averti huit jours plus tôt, lors de la messe qu'il célébrait à Paris pour la France. « Sachez-le, avait-il lancé, vos évêques - pas seulement quelques-uns, mais vos évêques ! - vous encouragent et vous soutiennent dans votre combat. Ils vous encouragent à parler, ils vous encouragent à agir, ils vous encouragent à vous manifester. Utilisez tous les moyens d'expression qu 'une société démocratique peut vous offrir, aujourd'hui, dans le contexte, peut-être imparfait, mais dans lequel nous sommes, pour pouvoir faire entendre votre voix. »
Trop beau pour être vrai ? Peut-être... Mais le fait est que beaucoup se sont prononcés. Et qu'aucun n'a démenti. Et que, en définitive, ils ont été entendus. Et, parfois, se sont déplacés...
Sans s'afficher, sans drapeau, le 17 ; ou derrière leurs bannières le 18, ces familles nombreuses étaient catholiques, ces curés, ces religieux étaient catholiques. Et si tous, absolument tous, ne l'étaient pas, ils formaient bien le gros des manifestants venus redire la réalité du mariage. Pas spécifiquement du mariage religieux ; mais du mariage naturel, celui qui, depuis la nuit des temps, permet à la famille humaine de vivre.
Certains politiques l'ont bien compris, qui ont marché eux aussi, es qualités, ceints de leur écharpe. En tête desquels, et les deux jours s'il vous plaît, Bruno Gollnisch, Marie-Claude et Jacques Bompard. Mais aussi, le seul samedi, Xavier Lemoine, Bernard Debré, Gérard Larcher, Claude Goasguen, Philippe Goujon, Jean-François Legarret, etc.
120 000 manifestants, le samedi soir à Paris
Une réussite le samedi ? Les chiffres sont là, que même la mesquinerie des chiffres officiels ne peut taire. Le renseignement intérieur, les anciens « RG », avoue 120 000 manifestants, le samedi soir, pour la seule manifestation parisienne.
Une foule compacte, débordant de la chaussée sur les trottoirs, qui est partie de Denfert-Rochereau (où les derniers ont attendu plus de deux heures le moment de partir) pour rejoindre les Invalides. Sans parler du métro, littéralement bondé, et dont certains manifestants ont dû laisser passer cinq ou six rames avant de pouvoir y accéder !
Une réussite le dimanche ? Tout autant. Certes, ils étaient moins nombreux - quelque 15 à 18 000. Mais, et ce n'est pas rien de nos jours, ils s'étaient refusés à mettre leur drapeau dans leur poche. Il y avait là représentés, derrière Civitas qui en organisait la logistique, l'Action française, l'Alliance royale, l'Agrif, Avenir de la Culture, l'Œuvre française, Renaissance catholique, des associations familiales, SOS Tout petits, le Parti de la France...
Et un nombreux clergé, en soutane ou en clergyman, émanant tant de la Fraternité Saint-Pie X, que des communautés Ecclesia Dei, ou des diocèses.
Une réussite, oui ! Parce que les slogans se voulaient plus percutants : « Un papa, une maman, des enfants... la famille, c'est sacré ! » Loin de s'attarder sur l'homofolie, sur ce prétendu mariage des « couples » homosexuelles, ces catholiques étaient là pour défendre une réalité qui transcende les institutions.
Une réussite, enfin, parce que, sans elle, annoncée longtemps à l'avance, il n'y aurait pas eu ce point de départ - la provocation femeniste en est la preuve - derrière lequel, tous, depuis les évêques jusqu'aux organisateurs de la Manif pour tous, se sont engouffrés.
D'aucuns qui marchaient le dimanche, avaient déjà manifesté le samedi, privilégiant l'unité, et le bien commun, aux disputes de chapelles. Ce devrait être de bon augure pour la manifestation nationale du 13 janvier - si les responsables, de part et d'autre, parviennent, sans oublier ce qu'ils sont bien sûr, à se retrouver.
Car, quelle que soit la façon de l'affirmer, l'objectif demeure le même. Et c'est donc ensemble qu'il faut l'affirmer.
Pour que la mobilisation soit importante ; pour qu'elle rassemble tous et chacun d'entre nous.
Et qu'elle aboutisse !
Olivier Figueras monde & vie . 4 décembre 2012Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, lobby, religion, tradition 0 commentaire -
Philippe Ploncard d'Assac et Florian Rouanet.