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l'information nationaliste - Page 2329

  • Donoso Cortés Une critique du libéralisme 2/2

    Donoso Cortés Une critique du libéralisme.jpeg

    L’une de ces deux positions nie radicalement la société, l’autre l’affirme souverainement, et c'est avec une conscience tendant à la limite de l'extrême que Donoso Cortés ne voit guère de juste milieu à cette alternative : « Ou bien... ou bien… », soit la civilisation catholique, soit la civilisation philosophique, selon les mots de l’époque, c'est-à-dire la civilisation qui enseigne que la nature de l’homme est déchue ou la civilisation qui enseigne au contraire que la nature de l’homme est une nature parfaite et saine et que la solution du problème social réside dans la rupture avec tous les liens qui compriment et assujettissent la volonté humaine. « Entre ces deux civilisations, il y a un abime insondable, un antagonisme absolu » (lettre à Montalembert du 26 mai 1849). D'ou la nécessité polémique pour Donoso et non dogmatique comme le relevait Carl Schmitt - d'affirmer la radicale malignité de l’homme dans son Essai sur le catholicisme, le libéralisme et le socialisme : « Si mon Dieu n'avait pas pris chair dans les entrailles dune femme, et s'il n'était pas mort sur une croix pour tout le genre humain, le reptile que j'écrase sous mon pied serait à mes yeux moins méprisable que l’homme. »

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  • Jordan Bardella fait face à la tribune des « sportifs » qui appellent à faire barrage à Marine Le Pen : « Eux n’ont peut-être pas de pouvoir d’achat (…) C’est le cinéma habituel de gens qui sont privilégiés »

    Vu sur TVL

    Des sportifs signent une tribune pour Emmanuel Macron et contre « l’extrême droite »

    Mardi 12 avril, une cinquantaine de sportifs français ont publié une tribune sur France info-Le Parisien qui appelle à voter Emmanuel Macron pour faire barrage au Rassemblement national « un parti qui mettrait en danger les valeurs républicaines » et qui incarne «  la stigmatisation de l’autre, le repli sur soi, le nationalisme ».

    Texte de la Tribune :

    Je déclare ouverts les Jeux de Paris célébrant la 33e Olympiade de l’ère moderne. « C’est par ces mots qu’il reviendra au prochain chef de l’État d’ouvrir officiellement les Jeux olympiques de Paris 2024.

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  • Soutien de Sarkozy à Macron : dernier clou dans le cercueil

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    Georges Michel sur BVoltaire

    C’est bien connu : il y a ceux qui jouent du piano et ceux qui les déménagent. On sait, désormais, à quelle profession appartient Valérie Pécresse, qui a écrasé de son score Anne Hidalgo dans la catégorie des moins de 5 % à l’élection présidentielle. Pendant que la présidente de la région Île-de-France s’échinait à faire campagne au nom des « valeurs de la droite et du centre », qu’elle tentait de ranimer la flamme de l’ancien volcan (« Il est temps d’avoir une gaulliste à l’Élysée », clamait-elle en février, en nous apprenant, du coup, qu’elle était gaulliste), le virtuose de la droite Kärcher™ des années 2000 était enfermé dans sa tour d’ivoire médiatique. La statue du commandeur resta de marbre face au naufrage qui se pointait à l’horizon pour celle qui avait été son ministre et, tout comme lui, issue de cette belle et grande « famille politique » des LR, comme ils disent.

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  • Le JT de 20H de TF1 écrase la concurrence avec Marine Le Pen et ses 5,8 millions de téléspectateurs

    Mardi 13 avril au soir, TF1 recevait la candidate du Rassemblement National qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle. 

    Gilles Bouleau présentait le traditionnel JT de 20H de TF1 avant de recevoir en compagnie d’Anne-Claire Coudray la représentante du camp national, Marine Le Pen.

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  • La grande faute sociale de la Droite...

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    Les soirées électorales sont devenues, depuis longtemps, des moments gênants de la vie démocratique française, surtout en temps de présidentielle : chacun y va de sa langue de bois ou de velours, pour finir en incantation et appel aux valeurs de la République, toujours menacées et donc à sauver, ce qui devient lassant et peu convaincant à la fin. C’était, dimanche soir, le bal des hypocrites, et le temps de décence n’était plus de mise pour se rallier au président sortant, avec quelques précautions oratoires bien sûr, mais qui ne trompaient personne. 

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  • De la démocratie et autres fariboles, par Jean-Paul Brighelli

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    Violemment attaqué par certains commentateurs sur ce qui leur apparaissait comme une prise de distance vis-à-vis de l’Ukraine et une condamnation molle de la Russie, Jean-Paul Brighelli élargit le débat : sommes-nous bien aptes à juger de régimes qui n’ont rien à voir avec le nôtre — si tant est que nous soyons nous-mêmes en démocratie ?

    En toutes choses il faut remonter à l’origine : la démocratie a été instaurée par de minuscules États grecs vers le Ve siècle av. JC. Elle supposait une participation générale des citoyens, ce qui excluait les femmes, les métèques (qui étaient nés hors les limites de la cité, qu’ils soient Grecs ou non) et les esclaves. Soit les 9/10ème de la Cité.

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  • Après le premier tour : l'avis de Philippe Randa

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    Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

    (Propos recueillis par Guirec Sèvres)

    Vous vous attendiez aux résultats du 1er Tour de l’élection présidentielle ?

    Depuis des mois, c’est l’ordre d’arrivée que donnaient les instituts de sondage avec unanimité, du moins pour le trio de tête ; on ne peut pas véritablement parler de surprise, même pour ceux, dont je faisais parti, qui n’en était pas convaincu. Ce qui m’a surpris, toutefois, c’est le score important d’Emmanuel Macron : j’imaginais que la détestation du personnage et de son gouvernement était telle que son score se situerait beaucoup plus bas… de même pour ceux de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon, même si le tiercé de tête devait être celui-là.

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  • Donoso Cortés Une critique du libéralisme 1/2

    Donoso Cortés Une critique du libéralisme.jpeg

    Par Ego Non

    Si l’Éducation nationale faisait son travail, elle mettrait au programme des lycées les classiques de la pensée politique, au même titre que les grands auteurs du patrimoine littéraire. L'homme deviendrait alors un animal politique. Ego Non, qui tient la chaine YouTube du même nom, nous offre plus qu'une session de rattrapage - une introduction l’art de (se) gouverner.

    Curieuse est la postérité de Juan Donoso Cortés, marquis de Valdegamas. Son nom ne semble réapparaitre que lorsque les certitudes s'envolent, dans l'écho des catastrophes. À trois reprises, note Carl Schmitt, les racines de l’Europe ont été profondément ébranlées : lors des multiples révolutions de 1848, à l’issue de la Première Guerre mondiale et de la révolution bolchevique, et à la suite de la Deuxième grande guerre. « Chacun de ces événements de l’histoire a fait que l’on a soudain parlé de Donoso Cortés dans toute l’Europe », note le juriste allemand dans Donoso Cortés. Quatre essais. « Mais chaque fois seulement pour un instant, seulement pour les secondes de frayeur qu'inspire le danger, quand les scellés sont brisés et le sens du secret découvert. Cet instant une fois passé, son nom aussi s'évanouissait en même temps que la frayeur du moment. » Ce retour épisodique de Donoso Cortés sur le devant de la scène intellectuelle doit nous interroger. Peut-être est-il temps, enfin, de redécouvrir ce grand penseur - avant qu'il ne soit trop tard.

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  • Lyon : Un groupe d’extrême-gauche a envahi la mairie du 1er arrondissement, cassé des isoloirs, dégradé des panneaux d’affichages de candidats et interrompu la fin du dépouillement (MàJ)

    Vu sur FdeSouche

    C’est vers 21 h 15 que le mouvement a commencé. Une centaine de personnes, issues de l’ultra-gauche, se sont réunies place de la Croix-Rousse pour protester contre la sélection d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen en vue du second tour de l’élection présidentielle. Des tirs de mortier ont été constatés. Le groupe a ensuite pris la direction du centre par les pentes, dégradant, au passage, du mobilier urbain.

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  • Didier Maïsto : Vote d’une partie de l’électorat Mélenchon pour Le Pen : « Je comprends cette décision »

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    L'ancien président de Sud Radio et soutien de Jean-Luc Mélenchon revient sur la défaite de ce dernier et sur le second tour qui offre un choix cornélien pour l'électorat « insoumis ».

    Marc Eynaud. Jean-Luc Mélenchon échoue aux portes du second tour. Vous étiez l’un de ses soutiens, comment avez-vous réagi, suite à cette défaite ?

    Didier Maïsto. Ce sont des sentiments un peu peinés d’avoir porté aussi haut ce programme. Échouer à quelques voix, c’était infiniment faible comme écart. J’en veux beaucoup aux sondeurs qui ont consciemment minimisé le vote de Jean-Luc Mélenchon. La dynamique des derniers jours était excellente, les meetings étaient pleins, que ce soit dans les grandes villes, dans la France périphérique ou dans les campagnes. Ce n’est pas la même chose de présenter Jean-Luc Mélenchon comme le 2e homme que comme « l’homme qui peut battre Emmanuel Macron ». Évidemment, il y a cette déception-là, mais on a semé des graines, on a un programme certes pacifique, mais révolutionnaire à bien des égards. On a creusé un sillon et, maintenant, il faut continuer à creuser et à avancer dans toutes ces belles choses que nous avons défendues.

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