l'information nationaliste - Page 896
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Grand entretien de février 2024 I Pierre Yves Rougeyron
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« Peut-on éviter le suicide démographique ? » Entretien avec Alejandro Macarrón
Alejandro Macarrón est ingénieur, consultant en entreprise et directeur général de la Fundación Renacimiento Demográfico (Fondation pour la renaissance démographique). Il est l’auteur des livres El suicidio demográfico de España (Le suicide démographique de l’Espagne) et Suicidio demográfico en Occidente y medio mundo (Le suicide démographique en Occident et dans la moitié du monde).
Voici un entretien avec lui réalisé par notre confrère Álvaro Peñas (The European Conservative) et traduit par nos soins .
Le changement climatique est la dernière lubie des campagnes anti-natalité et peut-être la plus radicale et la plus absurde. Comment est-il possible que ce type de campagne soit si populaire dans les médias grand public et les agendas politiques ?
Alejandro Macarrón ; Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Tout d’abord, les médias sont avides de nouvelles, et tout titre sensationnel est publié sans aucune vérification. J’en ai assez de voir des données démographiques publiées qui ne correspondent pas à la réalité. Avec l’exemple du changement climatique, une vague de pessimisme est générée dans la société, et les conséquences ne sont pas prises en compte. Avec un tel taux de natalité, il est certain que nous allons passer un très mauvais moment ; d’un autre côté, le changement climatique est hypothétique, et il n’y a pas ce niveau de certitude parce que c’est une question très complexe. Par conséquent, il n’est pas rationnel de se tirer une balle dans le pied en n’ayant pas d’enfants alors que nous n’avons même pas atteint le niveau de remplacement de la population. Les conséquences seront désastreuses sur le plan social et collectif, mais aussi sur le plan humain, car l’anti-natalisme conduit à la fois à une société vieillissante par manque de jeunes et à une société très triste par pauvreté affective. Il y a des intérêts politiques et économiques en faveur de la propagation de ces idées, et il y a une alliance de fer évidente entre la gauche et ceux qui font de l’argent avec le changement climatique.
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« Il est plus facile de faire la guerre que la paix. Clémenceau ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Le 14 juillet 1919, Georges Clémenceau est à Verdun. Il dira “il est plus facile de faire la guerre que la paix.”
Faire la paix, vouloir la paix est difficile.
Etre un artisan de paix est difficile.
Le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas à faire à des artisans de paix.
Alors notre grand gourou du Palais confirme ses propos et nous explique qu’il ne s’est pas trompé du tout et qu’il a bien dit ce qu’il a dit. On peut reprocher ce que l’on veut à Macron (et je ne m’en prive pas vraiment), pour autant, il dit globalement ce qu’il pense.
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Le « saint » prêtre du XVIIIe siècle
Enclenchée dès le début du XVIIe siècle, la Réforme tridentine ne parvient à son aboutissement qu’à la toute fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le clergé séculier atteint sa période de maturité et l’idéal du « saint prêtre » du concile de Trente prend véritablement forme. Jamais le clergé ne fut d’aussi bonne qualité et la christianisation aussi forte qu’au XVIIIe siècle.
I. Le portrait des curés
Les prêtres sont généralement issus du milieu urbain : 40 à 50 % des prêtres du royaume (sur un échantillon d’une trentaine de diocèses bien connus) sont nés en ville. A Reims en 1773-1774, 50,5 % des curés viennent des villes ; dans le diocèse de Toulouse, 55 % du clergé est issu des villes (alors que la population urbaine représente 41 % de la population du diocèse). Au niveau national, certaines régions sont exportatrices comme la Bretagne et l’Auvergne, d’autres déficitaires comme Bordeaux (en 1772, un tiers des curés sont extra-diocésains, venant de 41 diocèses de France voire d’Irlande) ou Lyon.
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Quand l’UE occulte l’origine des produits agricoles
Aujourd’hui, s’est ouvert le Salon de l’Agriculture. La colère légitime des agriculteurs grandit et a eu raison du débat dérisoire proposé par Macron, également refusé par Michel-Edouard Leclerc. Outre la mise en place d’un vrai protectionnisme, comme en Asie, la claire communication de l’origine des produits est une autre revendication légitime. Dans les deux cas, l’UE est l’obstacle à franchir.
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Les forces spéciales occidentales sont OFFICIELLEMENT en Ukraine pour combattre la Russie alors que la Troisième Guerre mondiale se profile
Malgré tous les discours suggérant que les forces spéciales occidentales ne sont pas actuellement sur le terrain en Ukraine mais pourraient y aller bientôt, différents rapports indiquent que ces forces spéciales sont déjà sur place pour combattre au nom du régime ukrainien contre la Russie.
Dans un discours annuel devant des responsables et personnalités publiques russes, le président Poutine a averti que l’Occident voulait détruire la Russie. La Russie riposterait, a déclaré Poutine, en utilisant des armes nucléaires si nécessaire, et porterait, si nécessaire, le combat en Occident même.
La Russie a confirmé la présence de « mercenaires étrangers » combattant en Ukraine, faisant état de nombreuses frappes contre eux. Le mois dernier, le ministère russe de la Défense a annoncé qu’il avait réussi à tuer plus de 60 combattants étrangers lors d’une frappe de missile – et la majorité d’entre eux, selon la Russie, parlaient français.
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[SIA] Marion Maréchal mouille la chemise pour les agriculteurs
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Censure, coups tordus, persécutions policières le Système contre les patriotes I Pierre Cassen
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Les pronostics alarmants de l’Ukraine
La situation sur le champ de bataille devient de plus en plus sinistre après la capture d'Avdiïvka. Selon les renseignements ukrainiens, Moscou prévoit de percer la défense d'ici juin et s'emparer de Kiev.
Depuis plusieurs semaines, le niveau du pessimisme augmente en Ukraine et parmi ses alliés, car les troupes russes reprennent l'initiative sur le front, et le paquet vital d'aide américaine est bloqué au Congrès. La chute d'Avdiïvka et de plusieurs villages voisins renforce les craintes concernant la fiabilité de la défense de Kiev. Comme le pense un officiel européen, ces pertes devraient servir de signal d'alarme pour les alliés de l'Ukraine.
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L’Europe d’une guerre à l’autre (III—2) – L’assassinat de Sarajevo
Ne jamais faire une alliance avec la Grande Bretagne (et son prolongement, les Etats-Unis), telle devrait être la maxime de tout dirigeant sensé dans le monde. L’Angleterre (ou les Etats-Unis) ne noue pas des alliances pour être plus fort en cas de guerre, mais pour lier l’allié et s’assurer que ce dernier ira jusqu’au bout dans le combat dans lequel il est engagé qui, en fait, poursuit des buts qu’il ne soupçonne même pas et dont il sera une victime au même titre que l’ennemi à abattre. En d’autres termes, l’Angleterre (ou les Etats-Unis) n’a jamais eu d’alliés, encore moins d’amis. Elle a toujours utilisé l’allié et l’ennemi comme des outils. L’Histoire le démontre amplement. RI
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Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Pour évaluer correctement qui serait le bénéficiaire de l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand, il suffit de regarder les résultats de la Première Guerre Mondiale. Il a détruit les deux principaux concurrents de la Grande-Bretagne – la Russie et l’Allemagne [NDT : et affaibli la France]. Convaincu que la Russie n’avait pas été écrasée pendant la guerre russo-japonaise et la révolution soigneusement planifiée, Londres a commencé à préparer un nouveau projet, beaucoup plus ambitieux, dont les objectifs étaient impressionnants et grandioses.