
La crise de l’agriculture française et des autres pays de l’Union européenne (UE) vient de rappeler avec réalisme que l’UE a plus que sa part dans les difficultés des agriculteurs. Les agriculteurs ont le sentiment d’être les laissés-pour-compte de la politique de l’UE, tant sur le plan interne que dans les enjeux de sa politique commerciale internationale. L’agriculture dans l’UE doit tout d’abord être replacée dans le cadre institutionnel de l’Union, tel qu’il résulte du traité de Lisbonne, ce, à un double titre, interne et international.