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  • Enquête sur le FN : le garde du corps de Marine Le Pen hors de cause

    Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, placé en garde à vue mercredi 22 février dans le cadre de l'enquête sur les assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, a été relâché dans la soirée sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. Au même moment, Marine Le Pen était l'invitée du 20 heures de TF1. 
    On l'avait pourtant accusé d'occuper un emploi fictif. Thierry Légier, garde du corps de Jean-Marie Le Pen puis de Marine Le Pen - depuis 1992 - a été relâché mercredi 22 février, alors que le Parlement européen et la justice française soupçonnaient son emploi d'assistant parlementaire européen, fin 2011, d'être fictif. Sa garde à vue a été levée sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. 
    La justice « ne doit pas perturber » l’élection 
    En parallèle, Marine Le Pen était l'invitée du journal de 20 heures de Gilles Bouleau. Si elle a rapidement évoqué cette affaire en « contestant formellement les faits » et en demandant à la justice de ne pas « perturber la présidentielle », elle est surtout revenue sur les attaques contre son programme économique.
    Elle a ainsi brocardé les conclusions d'un rapport, celui de l'institut Montaigne, que le journal Les Échos a repris, mercredi 22 février, pour mettre en garde les Français sur l'éventuelle dangerosité du programme politique du FN. 
    « Avoir une monnaie nationale permettrait à notre pays d'avoir sa liberté politique et économique. (...) L'euro est la monnaie des banquiers, pas du peuple, qui a vécu la baisse de son pouvoir d'achat et le chômage de masse », a-t-elle déclaré. Et de poursuivre, de sa traditionnelle verve souverainiste : « Je veux rendre au peuple sa monnaie, ses frontières, l'autorité des lois votées par ses représentants, sa liberté économique. » 

  • Le patriotisme pour sauver la France, par Yvan Blot

    Contrairement à un préjugé tenace, le patriotisme n’est pas une idéologie. Le patriotisme est l’amour de la mère-patrie. Dit-on d’un enfant qui aime ses parents qu’il a une idéologie ? Ce serait absurde. Toutefois, le patriotisme peut se mêler à des idéologies, laïques comme religieuses. Il peut aussi se heurter à des idéologies comme on le voit dans l’Occident actuel. Un Etat démocratique libre ne saurait interdire telle ou telle idéologie sauf s’il est avéré qu’elle est criminelle. C’est le cas des idéologies révolutionnaires parce qu’elles prônent la violence. Mais un tel Etat peut difficilement admettre l’absence de patriotisme car il peut exiger des citoyens de « mourir pour la patrie ». Il doit combattre les idéologies qui s’opposent au patriotisme comme le socialisme ou le libéralisme de types cosmopolites ou comme l’islamisme radical, lui aussi cosmopolite.

    Combattre l’antipatriotisme n’est pas combattre une opinion. C’est combattre une attitude délinquante où un citoyen s’arroge le droit de ne pas défendre ses compatriotes, notamment en cas de guerre avec l’étranger.

    Combattre l’islamisme radical consiste à combattre des individus prêts à retourner leurs armes contre la patrie, par des attentats terroristes notamment. Combattre une telle idéologie cosmopolite fondée sur le rêve d’un califat mondial ne peut pas se faire par la seule répression physique pour empêcher de nuire physiquement. Un tel combat n’est efficace que s’il se fonde sur le patriotisme.

    Les échecs des tentatives de « déradicaliser » les prisonniers islamistes étaient prévisibles. On ne combat pas une foi religieuse avec des arguments intellectuels qui n’ont aucune prise sur le cœur des hommes. Invoquer la laïcité ou la constitution, voire la « République » pour stopper l’islamisme révolutionnaire, est stupide.

    On ne meurt pas pour des idées froides mais pour sa famille, sa patrie ou son Dieu car ils font l’objet d’un amour humain.

    C’est révélateur de notre société sans amour, fondée sur l’utilitarisme individuel et sur le calcul, de ne pas comprendre un mouvement fondé sur des sentiments capables de vous conduire jusqu’au sacrifice. Le sentiment de l’honneur peut conduire à son propre sacrifice. La rapacité financière ou juridique (culte de ses « droits ») ne va jamais jusque-là puisque elle est fondée sur l’utilitarisme de l’individu déraciné.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Français qui se sont engagés dans la Résistance l’ont fait par amour de la France, ils ne l’ont pas fait pour sauver la Sécurité sociale ou pour payer moins d’impôts !

    Staline lui-même, tout communiste qu’il était, lorsqu’il eut peur de perdre la guerre contre Hitler, s’est résolu à parler au peuple russe à la radio en disant : « Mes frères, il faut sauver notre sainte Russie ». Il n’a pas parlé de sauver le socialisme ou la laïcité. Il était à sa façon très psychologue.

    Il s’agit de voir aussi comment le patriotisme peut s’associer à des courants idéologiques. Cela donne alors des idéologies politiques à plusieurs dimensions comme le national-libéralisme (Mme Thatcher par exemple) ou comme le national-socialisme (révolutionnaire totalitaire ou simplement réformiste). Dans certains cas, cette synthèse est impossible : c’est le cas de toutes les formes d’idéologies cosmopolites de l’anarchisme au communisme en passant par le libéralisme anti conservateur que le professeur Hayek appelait « constructiviste ».

    Le patriotisme fait bon ménage en général avec les traditions, religieuses, culturelles ou autres car il tient lui-même son origine de la matrice des traditions et non d’un discours intellectuel fait ex cathedra. C’est pourquoi un patriote conscient doit savoir ce que sont les traditions qui ne sont pas nécessairement issues de la pensée rationnelle mais de l’expérience existentielle de nombreuses générations : les œuvres d’Edmund Burke, de Hayek ou de Gehlen, notamment sont incontournables.

    Patriotisme et attachement aux traditions vont de pair et ceux qui veulent détruire les traditions, soit par haine reptilienne (les traditions limitent mes caprices), soit par rationalisme borné (telle tradition n’est pas fondée en raison abstraite, comme la famille ou la propriété), veulent aussi détruire l’amour de la patrie.

    La raison calculatrice et l’instinct pulsionnel se liguent contre les traditions au nom des caprices de l’égo : telle est la situation de l’Occident en proie au Gestell (l’arraisonnement utilitaire). Sortir du monde inhumain du Gestell, où l’homme n’est plus considéré que comme matière première, suppose de retrouver un vrai monde humain, structuré autour des racines, des missions (plutôt que des « valeurs » purement subjectives), des hommes avec leur cœur (pas seulement leur raison et leurs instincts), et autour de la divinité transcendante.

    Tel est l’enjeu de la période historique où nous sommes où les peuples retrouvent, à partir de la souffrance, leurs traditions bienfaisantes, au besoin en s’opposant à des élites devenues décadentes car centrées sur l’ego de leur membre : « France combattante », la devise de l’ENA à ses débuts, a été remplacée par « carrière méritante », mais la carrière comme valeur suprême peut se construire sur l’absence de cœur envers les humains, « dans les eaux glacées du calcul égoïste ».

    Yvan Blot

    Texte repris de Polémia

    http://fr.novopress.info/

  • Conférence présidentielle n°4 : « La citoyenneté » | Marine 2017

  • Clause Molière: C’est pas français que tu me causes, c’est de la peine

    La clause Molière,  ce« stratagème inventé par un élu d’Angoulême (Vincent You), pour contourner la directive Bolkestein » sur les travailleurs détachés fait débat au sein de la classe politique et à l’intérieur même des partis constate Eugénie Bastié dans Le Figaro. « Il s’agit d’un ajout dans les contrats de chantiers publics stipulant que les travailleurs doivent maîtriser le français, pour des raisons de sécurité, à moins de payer un interprète. Cela permet d’éviter le recours aux travailleurs détachés, sans subir l’accusation de discrimination ». « Elle est soutenue désormais par cinq régions de droite ( Pays de la Loire, Hauts-de-France, Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France), une région de gauche (Centre Val-de-Loire), cinq départements et de nombreuses villes. (…) François Fillon va devoir faire un choix : Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, Hervé Morin, Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand  l’ont appliqué au niveau local. » Mais le député européen « Elisabeth Morin-Chartier somme François Fillon de ne pas l’intégrer dans son programme (…), elle lui demande de ne pas tomber dans le piège du repli nationaliste dans lequel le Front National veut enferrer notre pays. La France doit continuer à rayonner par son ouverture (sic), affirme cette proche de Raffarin.»

    Dans Les Echos, le très européiste éditorialiste Jean-Françis Pécresse s’inquiète lui aussi de cette exigence linguistique. Il est vrai que celui-ci expliquait très sérieusement dans un précédent éditorial malignement  titré (« Quand Le Pen ment à la terre », kolossale finesse…)  que les agriculteurs paupérisés, martyrisés, ruinés par nos gouvernements soumis à la politique bruxelloise seraient des abrutis finis de «suivre les prescriptions nationalistes de Marine Le Pen, laquelle a franchi une étape, hier, dans l’europhobie en promettant de  franciser  les aides versées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) ». M. Pécresse ferait bien de quitter son bureau, de franchir le périphérique et d’aller parler avec nos paysans, agriculteurs, éleveurs qui crèvent du fait de la politique antinationale menée par ses amis idéologiques plutôt  que de relayer poussivement  une vieille propagande déconnectée de la réalité.

    Pareillement, Jean-Françis Pécresse est vent debout contre la clause Molière qu’il baptise « clause Tartuffe » en ce qu’elle serait, horresco referens, « l’avatar d’un protectionnisme honteux qui gagne la droite aujourd’hui, comme hier la gauche de gouvernement, l’une et l’autre paraissant ainsi céder à ce populisme antieuropéen sur lequel prospère, pour sa part sans aucun complexe, l’extrême droite (…). Car ce qui se joue dans cette préférence nationale déguisée, que ne renierait pas Donald Trump, c’est bien le sort des libertés fondamentales sur lesquelles l’Europe s’est construite (sic), la liberté de circuler et de travailler dans cet espace commun que l’on appelle l’Union européenne (…). » Et l’éditorialiste d'évoquer de vieilles lunes : « plutôt que de participer au jeu de massacre européen, nos dirigeants politiques feraient mieux de prôner une solution européenne aux excès du travail détaché : c’est le but de la révision de la directive que de bannir (sic) le dumping social en égalisant les rémunérations, primes comprises. Améliorer l’Europe plutôt que de la rejeter, c’est ce qui doit toujours séparer la droite de l’extrême droite.»

    Bruno Gollnisch le notait il y a déjà plusieurs années, « après la concurrence avec le reste du monde, la concurrence entre entreprises, l’Europe consacre maintenant la concurrence entre travailleurs européens, indépendants ou salariés, et donc la concurrence entre systèmes sociaux. Elle va dans le mur. La véritable révolution consisterait, entre autres, à affirmer explicitement la primauté de l’application sur le territoire d’un État membre de son droit national, notamment de son droit du travail national, de ses droits social, pénal, fiscal nationaux. C’est-à-dire le principe du pays de destination, par opposition au principe du pays d’origine.. La révolution consisterait également à accepter que les États puissent poser des conditions à l’accès à certaines activités, comme la situation du marché de l’emploi ou des raisons d’aménagement du territoire. Ils n’ont pas cette possibilité. »

    Enfin, n'en déplaise au syndicat de faillite qui berce nos compatriotes avec sa longue plainte sur l’effacement inéluctable de la France dans le magma eurofédéraste, nous souhaitons nous aussi améliorer  l’Europe. Ce qui passe par la remise à plat de l’aberrante usine à gaz bruxelloise, une prison des peuples qui a mise à mal notre prospérité, notre sécurité, notre identité, notre souveraineté. Une Europe bruxelloise foncièrement, essentiellement antieuropéenne, étrangère à son génie. Alors oui, nous entendons refonder une Europe des patries, de la libre coopération, c’est en effet cela qui nous sépare d’un personnel politicien pusillanime, frileux, soumis, par renoncement ou consentement, aux oukases euromondialistes.

    Invité hier après-midi sur France Inter de l’émission des bobos occupant cette tranche horaire, Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, Bernard Pivot a accepté de bonne grâce de fustiger lui aussi, par grégarisme (?), cette clause Molière  dont la langue est aussi celle de  275 millions de francophones de par  le monde. L’ancien animateur d’Apostrophes  n’a pas eu d’autre choix que de dénoncer cette odieux cache-sexe de la « préférence nationale », rebaptisé « clause Pétain » par M. Vizorek, « clause Louis-Ferdinand Céline » par Mme Vanhoenacker. Tant de conformisme idiot, de bêtise crasse laisse sans voix. Deux journalistes certes assez caricaturaux de ce « goût du faux, du bidon, de la farcie connerie » que Céline dénonçait chez ses contemporains,  dans les foules modernes, mais qui est répandue, ô combien,  chez les prescripteurs d’opinions souvent assez incultes,  qui ingurgitent  la doxa officielle pour mieux la recracher; « ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture » notait aussi l’écrivain-docteur Destouches…

    https://gollnisch.com/2017/03/15/clause-moliere-cest-francais-me-causes-cest-de-peine/

  • "Affaire Méric" : les patriotes bientôt au tribunal

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    Quatre ans après les faits, à savoir l'agression commise par une bande de nervis gauchistes contre des jeunes patriotes à Paris en juin 2013, l'affaire revient sur le devant de l'actualité. Estéban, victime du déchainement de la presse aux ordres et de la bien-pensance institutionnalisée, et trois de ses amis, vont bientôt être jugés.

    Rappelons que ce jeune, qualifié de skin par la presse, a déjà passé quinze mois en prison. Clément Méric, l'un des agresseurs "antifas", conditionnés par la police de la pensée, est décédé en tombant accidentellement sur un poteau. Voilà où mène le bourrage de crâne des médias "politiquement corrects".

    Nous vous tiendrons informés de la suite des événements et nous renouvelons notre entière solidarité avec nos camarades victimes de la répression du Système.

    Retour sur l'affaire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les syndicats et les grands patrons d’accord pour s’opposer à la protection du travail des Français

    Les frères ennemis main dans la main pour refuser vigoureusement de protéger le travail des Français sur les chantiers. Alors que les dirigeants des multinationales n’ont jamais caché vouloir réduire les coûts et prioriser l’embauche étrangère, les syndicats font mine de vouloir protéger les travailleurs face à l’avidité des grands groupes. Mais lorsqu’une mesure de bon sens s’impose, les ennemis d’un jour se réunissent pour lutter ensemble contre le patriotisme économique.

    Paris – Le débat sur la « clause Molière », qui vise à imposer le français sur les chantiers dans certaines régions, a pris de l’ampleur mardi à quelques semaines de la présidentielle avec la prise de position du Medef et de plusieurs syndicats qui dénoncent une mesure « nationaliste ».

    Plusieurs régions principalement de droite (Ile-de-France, Hauts-de-France, Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes…), mais aussi des villes ou départements (Haut-Rhin), ont imposé l’usage de la langue de Molière sur les chantiers dont ils sont maîtres d’oeuvre.

    L’obligation pour les ouvriers de parler français, ou pour les entreprises d’employer un traducteur, est présentée comme un moyen de réduire la distorsion de concurrence entre les entreprises nationales et étrangères, rendue possible par le travail détaché.  

    Dans le BTP, « une entreprise gagne un marché en faisant des prix anormalement bas puis fait appel à des sous-traitants étrangers pour pouvoir s’en sortir » , s’est ainsi justifié Hervé Morin, président UDI de la Normandie. Si la mesure est saluée par la Capeb (artisans du bâtiment), au nom de la lutte contre le « dumping social » , elle est en revanche contestée par le Medef.

    « Vous commencez comme ça, et puis après vous commencez à faire du favoritisme, et puis ensuite vous fermez les frontières françaises, et puis vous finissez par sortir de l’euro », a averti mardi Pierre Gattaz, conspuant les dérives « communautaire ou nationaliste».

    « La santé et la sécurité des salariés sont instrumentalisées » par les collectivités territoriales, avec une mesure qui « ne règle en rien la question du travail illégal » , a appuyé la CFDT. La CGT a dénoncé une intention « purement électoraliste » visant à marcher sur « les traces du Front national » , partisan de la préférence nationale.

    Il est « dommageable et même périlleux que ceux qui se prétendent de la droite républicaine suivent ces traces-là », a insisté mardi le numéro un de la CGT, Philippe Martinez.

    Source
    http://www.contre-info.com/les-syndicats-et-les-grands-patrons-daccord-pour-sopposer-a-la-protection-du-travail-des-francais#more-44080 |

  • Trump avait bien raison sur la Suède

    « Regardez ce qui s'est passé la nuit dernière (vendredi 17 février, NDLR) en Suède. La Suède ! Qui pourrait le croire ! la Suède ! Ils les ont accueillis en grand nombre, ils ont des problèmes qu'ils ne pensaient pas possibles ». Prononcée devant 3 à 4 000 fidèles rassemblés dans un hangar de Melbourne en Floride la phrase indicible de Trump a déclenché, d'un bout à l'autre de la planète les sarcasmes des média enchaînés contre ses "bobardsTrump invente un attentat en Suède » ricane La Croix avec des centaines d'autres canards.

    Karl Bild, habitué du Bilderberg, ancien Premier ministre Suédois, ancien délégué des Nations Unies en Bosnie, archétype de la droite la plus bête du monde twite aussitôt : « La Suède ? Un attentat ? Qu'est-ce qu'il a fumé ? ».

    Le Monde fantasme « Trump invente un attentat en Suède : le président des Etats-Unis a expliqué devant ses partisans qu'il était dangereux d'accueillir des réfugiés. Il a étayé ses propos en sous-entendant que la Suède, pays particulièrement accueillant, avait subi un attentat la veille au soir ». On voit bien qui ment et affabule nulle part Trump ne fait état d'attentat, de massacre ou de fusillade. Il dit simplement qu'il s'est passé quelque chose en Suède. Immédiatement tous les journaux du monde interrogent les porte-parole de la police, les responsables politiques et des journalistes du Système. Tous s'empressent d'affirmer qu'il ne s'est rien passé « hier soir » en Suède. En fait la seule erreur de Trump est d'avoir donné une date. Il se passe des incidents, tous les soirs, dans un grand nombre de quartiers des villes de Suède qui possèdent elles aussi leurs zones de non-droit - dénoncées par la bureaucratie et les média dominants comme inexistants, affabules par les idéologies racistes qui prétendent que les pompiers n'y entrent pas sans escorte policière et les policiers s'y font agresser.

    Tous les journaux qui se sont attaqués à Trump dans cette affaire et l'ont copieusement insulté pour avoir, prétendaient-ils, « inventé un attentat », ont cité une interview de Fox News. Tucker Carleson, journaliste très connu de la chaîne pour ses idées "conservatrices" - ce qui signifie dans le langage du Huffington Post, du New York Times ou du Washington Post qu'il privilégie les « faits alternatifs » ou la désinformation - avait invité un reporter du New York Times, Juif, sioniste convaincu ayant fait une partie de ses études en Israël, Ami Horowitz. Deux jours avant l'intervention de Trump, il expliqua donc qu'il s'était rendu en décembre en Suède afin de vérifier la réalité de ces territoires contrôlés par les immigrés, qu'il avait été interdit de tournage, menacé, insulté, tabassé dans la banlieue de Stockholm de Husby où se trouve implantée une forte communauté musulmane en provenance de l'Erythrée, de l'Afghanistan et de l'Irak. En août 2013 y éclatèrent des émeutes raciales. 129 automobiles y furent brûlées, des garages incendiés, de violentes échauffourées opposèrent immigrés et police.

    Or les propos de Horowitz furent contestés par les média, la classe politique et même la police, prétendant que tout se passait magnifiquement bien en Suède et que les immigrés s'assimilaient parfaitement. Il existe cependant sur Internet d'innombrables vidéos et cassettes audio qui montrent le degré de violence dans lequel ce pays a sombré depuis que l'immigration de masse a été instaurée, les frontières ouvertes à la migration islamique et les forces de l'ordre et la justice ont pour consigne impérative de prendre systématiquement la défense des populations en déshérence nouvellement arrivées.

    Un islamiste forcené

    Le Figaro titre « Donald Trump a sans doute inventé un attentat en Suède en regardant la Fox ». C'est le site Internet Vox.com qui est à l'origine de ce bobard médiatique. Vox a été créé par un ancien éditorialiste du quotidien gauchiste Washington Post, Ezra Klein, juif originaire du Brésil, qui à toujours évolué à l'extrême gauche du Parti Démocrate. C'est là que se situe Vox.com. En l'occurrence il diffusa ce qu'il présenta comme une intox « Si vous passez un peu de temps sur les sites extrémistes et islamophobes il y a une histoire très claire autour de la Suède: le nombre de viols de Suédoises par des immigrés musulmans aurait augmenté de façon considérable ». Prétendant que l'histoire avait été inventée par Breitbart.com « dirigé par le conseiller spécial de Trump », Steven Bannon, bien que celui-ci ait démissionné de son poste il y a plus de 7 mois. L'article explique que le commentateur de télévision Tucker Carlson, de la Fox (« Chaîne conservatrice ») « interviewait le journaliste du New York Times Ami Horowitz, lequel avait affirmé que "depuis le début de la crise des réfugiés, la Suède avait enregistré une hausse du nombre de viols et de violences par armes à feu"». Evidemment Vox.com est bien informé. Les viols imputés aux migrants sont inventés, il le sait. Il a ses sources. Par exemple le Globe&-Mail, quotidien canadien de référence, propriété des milliardaires Barons Thomson of Fket. Le directeur de l'édition britannique du G&M, Doug Saunders, est un solide islamophile modèle coranique. Il est d'ailleurs l'auteur d'un livre intitulé : « Le mythe de la marée islamique » dans lequel il soutient que « la démographie musulmane ne pose aucun problème aux pays dans lesquels les musulmans s'installent ». Que « les immigrants venus des pays islamiques ne risquent pas de nous submerger ». Qu'ils « ne deviendront jamais une majorité en Europe ». Qu'ils « ne seront jamais un groupe culturel d'étrangers dominants aux Etats-Unis ». Qu'en « Occident ils n'auront jamais les comportements arriérés qu'on leur connaît au Pakistan ou au Moyen Orient ». Certes « en Amérique ils feront passer leur religion avant leur pays. Mais cela ne sera pas plus un problème que pour les Chrétiens ». Face à ceux qui assurent que « les musulmans pauvres déferlent de régions surpeuplées vers l'Europe », Saunders conteste que ces légions soient surpeuplées. Il nie absolument que « les immigrants musulmans détestent les sociétés dans lesquelles ils s'installent ». Ou « qu'ils soutiennent le terrorisme ». Il reconnaît « qu'ils sont devenus si nombreux en Grande-Bretagne, que le prénom le plus répandu pour un nouveau né est Mohammed ». Mais ne considère pas que cela soit un problème.

    C'est donc le même théoricien qui conteste qu'il y ait quelque augmentation des violences en Suède depuis le début de la vague d'immigrants musulmans. En particulier dans le domaine des violences sexuelles où l'envolée spectaculaire des statistiques est aussitôt minimisée par les islamophiles et par les sociologues. L'ennui est que même la réalité des chiffres, aisément vérifiable sur Internet - au risque de passer pour complotiste - dit tout le contraire et donne raison àTrump.

    Les jeunes somaliens de Stockholm donnent raison à Trump

    En 2016 les crimes contre les personnes ont augmenté de 275 000 soit 7 %. Mais les experts disent que ces données n'ont pas de valeur et qu'il faut calculer sur des périodes de 10 à 20 ans. Soit : prenons les viols qui en 2016 ont augmenté de 13 % pour atteindre 6 560 (On imagine sans peine qu'il y a plus de Suédoises blanches violées par des Somaliens que de femmes somaliennes violées par des Blancs.). En 2014 on comptait 6700 viols. Mais 5920 (-12 % en 2015). Sauf que, au cours de la dernière décennie, entre 2006 et 2016, les viols sont passés de 4208 à 6560 annuellement. C'est là qu'interviennent nos providentiels experts afin de démontrer que l'implosion des migrants musulmans - dont par ailleurs les mêmes nous expliquent qu'il est normal qu'il y ait plus de violeurs parmi eux parce qu'ils sont jeunes, célibataires et sans le sou, n'est pas la cause de cette croissance exponentielle des violences. C'est parce que de nouvelles lois ont entretemps élargi la définition du viol. Et c'est la même raison qui expliquerait la multiplication des agressions sexuelles qui au cours de la même période ont crû de 20 % - passant de 8 840 à 10 500, alors qu'en 2014 elles atteignaient 9 640.

    « En 2016, nous explique-t-on, il y a eu énormément de débats sur les attaques sexuelles et sur les attaques sexuelles et l'immigration. Nous avons appris grâce à la recherche que, dans ces années où il y a plus de débats sur ces sujets, le nombre de crimes déclarés augmente ». C'est simple. Il suffisait d'y penser. Ce n'est pas qu'il y a plus de viols. C'est que les victimes pensent à les déclarer.

    Au cours du même entretien, interrogé par Carleson sur les raisons qui ont poussé les Suédois à accueillir de telles masses de "réfugiés", Horowitz répond sans hésitation « Ils se prennent pour une superpuissance humanitaire... Ils considèrent qu'ils ont un devoir moral d'ouvrir leurs frontières à tous ceux qui désirent venir chez eux ».

    Deux jours après l'intervention de Trump, de violents troubles éclataient dans le quartier de Rinkeby à Stockholm à forte population musulmane. Des voitures et du mobilier urbain étaient brûlés, des magasins détruits et pillés, des forces de police et des pompiers harcelés par une centaine de jeunes Somaliens. La police dut tirer à balles réelles contre des émeu-tiers qui utilisaient des cocktails molotovs et jetaient sur elle toutes sortes de projectiles. Le plus cocasse est que le matin même le New York Times sortait avec ce titre qui résume mieux qu'un long article la justesse des critiques du président contre les média menteurs : « Trump poursuit ses attaques contre la Suède sans aucune preuve ».

    Le Washington Post qui appartient à Jeff Bezos, propriétaire d'Amazon, 5e fortune dans le monde - aussitôt prenait la défense des immigrants accusant Trump d'avoir par ses propos provoqué la colère des pauvres immigrés et d'être ainsi responsable des derniers événements. Une nouvelle stratégie se dessine. Désormais le seul fait de condamner les désordres qui s'étendent à toutes les villes multiraciales des pays d'origine européenne en voie de colonisation, suffit à faire des dirigeants de ces pays des racistes susceptibles de poursuites pour avoir susciter la réaction légitime des hors-la-loi qui se sont installés de force chez eux.

    Horowitz donnera de plus amples informations sur l'enquête qu'il aura menée dans différents quartiers immigrés de Suède dans lesquels il aura été pris à partie par ces derniers lui refusant de filmer. Bien entendu les responsables locaux, et en particulier la police, prétendirent qu'il avait largement exagéré les incidents. Il est cependant facile de visionner sur Internet des vidéos tournées par plusieurs cinéastes - notamment l'équipe australienne de Channel 9 de la journaliste Liz Hayes (« 60 minutes ») violemment prise à partie dans le quartier de Rinkeby (« Little Somaliland ») par une bande de jeunes somaliens. Un journaliste suédois de NRK, Anders Magnus, connut la même mésaventure au printemps dernier -. D'une manière générale les média de masse exercent une sorte d’omerta sur de tels événements en accord avec le gouvernement socialiste, selon le principe énoncé par Horowitz de « la superpuissance humanitaire ». D'où l'universelle condamnation qui a accompagné les propos de Trump.

    Mais la loi du silence est en train de craquer.

    Jim Reeves. Rivarol du 2 mars 2017

  • JEUDI PROCHAIN 16 MARS : SAMUEL MARTIN, DU QUOTIDIEN "PRÉSENT", INVITÉ DE SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS

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