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  • Décodons les décodeurs, par Marine Le Pen

    Selon les journalistes des Décodeurs du Monde, j’aurais procédé à des « manipulations graphiques » au sujet de l’euro. Ils m’accusent d’utiliser une base 100 en 2001 pour montrer que l’euro a eu un impact significatif sur les productions industrielles des Etats membres.

    MLP Décodeurs Euro 1

    « Base 100 », cela signifie qu’on met les compteurs de la production industrielle de tous les pays à 100 pour l’année souhaitée. On compare donc ensuite la variation par rapport à cette date. Par exemple ici, l’Allemagne est à 100 en 2001 et à 123,5 en 2015. Cela revient à dire que sa production industrielle a augmenté de 23,5 % dans l’intervalle.

    Tout économiste honnête ne peut me faire le reproche de calibrer ce graphique au moment du passage à l’euro justement pour étudier l’impact sur les productions industrielle … du passage à l’euro.

    Pour abonder leurs propos, les journalistes des Décodeurs présentent le graphique en base 100 en 2010 et poussent même la malhonnêteté jusqu’à direque la production industrielle en France, de 2001 à 2007, « commence à croître rapidement ». Quelle croissance en effet puisqu’elle fut de 0 % dans cet intervalle. Durant la même période, la production industrielle allemande a augmenté de plus de 20 % ! Et même en base 100 en 2010, les choses sont flagrantes (cf graphique ci-dessous).

    MLP Décodeurs Euro 2

    Mais le plus intéressant à relever reste que les productions industrielles avançaient à la même allure avant l’introduction de l’euro : la croissance annuelle moyenne de 1974 à 2001 est de 1,2 % pour la France contre 1,4 % en Allemagne. Or, de 2001 à 2007, elle est de 0 % pour la France et de 3 % l’an pour l’Allemagne !

    A trop vouloir contrer toute idée patriote, le système se prend les pieds dans le tapis.

    Marine Le Pen

    Texte repris du blog de Marine Le Pen, Mes Carnets d’espérance 

    http://fr.novopress.info/

  • Émeutes ethniques : Du racisme anti-blanc à la guerre de colonisation raciale

    Drancy, Trappes, Argenteuil, Clichy-sous-Bois, Mantes-le-Jolie, Corbeil-Essonnes, Dammarie-Les-Lys, les Ulis, Chantilly, Nantes, Sartrouville, Torcy, la liste des villes où des enclaves ethniques se trouvent en état d’insurrection ouverte s’allonge depuis plusieurs jours. Traduction évidente – et soigneusement occultée – d’une solidarité entre des populations qui, pourtant, ne se connaissent pas.

    Solidarité raciale

    Cette solidarité n’est pas “sociale” comme les ahuris du gauchisme en fin de parcours tentent de le faire croire. Elle est exclusivement raciale. C’est la formation d’une entité de plus en plus “homogène” quant à ses réactions et ses représentations : celle de l’immigration afro-orientale qui s’agglutine inexorablement dans les métropoles et villes de France.

    Les réseaux sociaux sont les moyens de mobilisation privilégiés par ces masses essentiellement régies par des réflexes grégaires. Le point de déclenchement de cette vague d’émeutes raciales – voire religieuses au vu des slogans lancés aux policiers tel que “allahou akbar” – est le faux viol monté de toutes pièces par un subsaharien de Bobigny, Théo Luhaka.

    La population française, psychologiquement neutralisée par un incessant travail de rééducation médiatique et politique, reste passive. Elle vit dans un état de déni permanent, oubliant ou feignant d’oublier que la France est dans un état chronique de guerre interethnique de basse intensité, avec près de 40 000 véhicules détruits chaque année par les allogènes. Dont près de mille pour la seule Saint Sylvestre (voir ici). Ceci pour ne rappeler que le volet des destructions matérielles générées par les attaques systématiques de l’envahisseur.

    La presse d’état, qui a dressé le bûcher des quatre policiers de Bobigny, se fait désormais silencieuse. L’artifice conçu pour mobiliser l’électorat immigré – avec l’aval d’un François Hollande posant au pied de la “victime” imaginaire – a dépassé de beaucoup les attentes des tacticiens de l’Élysée et de la gauche socialiste. Les masses afro-musulmanes réclament “justice”, c’est-à-dire des représailles aveugles, guidées par une haine raciale inextinguible envers les Français de souche et tout ce qui représente leur pays et son ordre social.

    Quand la racaille use de l’excuse morale pour mener sa guerre de colonisation raciale

    Les bandes afro-musulmanes de Bobigny, pourtant coutumières des viols collectifs, prétendent se découvrir une nouvelle moralité et s’insurgent au sujet du faux “viol” de Luhaka. En réalité, les masses maghrébines et africaines n’ont cure des faits.

    La question n’est pas morale mais purement politique : il s’agit de contester la domination et la légitimité des Blancs sur leur terre et de tout ce qui peut l’incarner ou la défendre. La culpabilité de l’homme blanc repose, à leurs yeux, sur sa seule existence. La police française constitue, depuis des décennies, le “phallus symbolique” de l’autorité blanche en France. Elle incarne une domination autochtone de plus en plus intolérable aux yeux d’extra-européens qui s’estiment “chez eux”.

    Rappelons le fameux “Sacrifice de poulets” de “Minister AMER” :

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  • Supercherie intégrale

    Les média de l’oligarchie ont déjà écrit le scénario – le meilleur à leurs yeux, le pire pour la France : le second tour de l’élection présidentielle opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen et ce sera évidemment le premier qui l’emportera haut la main. Ce faisant, ils donnent raison à la présidente du Front national qui n’a de cesse de répéter que la vie politique française est désormais scindée entre mondialistes et patriotes. Macron n’est en effet que la créature du trouple formé par les milieux d’affaires, les grands média qui sont leurs courroies de transmission auprès de l’opinion publique et cette partie du pays légal qui a définitivement bradé la France. Qu’importe qu’il soit le dauphin de François Hollande, le clone de Juppé avec trente ans de moins ou encore le dépeceur d’un Parti socialiste en voie de décomposition avancée. Toutes ces éventualités, plus complémentaires qu’exclusives, ne concernent que les écuries électorales. Ce qui intéresse les Français, c’est que ce mondialiste décomplexé n’est que le prête-nom d’une finance internationale qui a trouvé en lui son meilleur ennemi, au sens où François Hollande l’a été durant son quinquennat.

    Tout n’est pas écrit d’avance

    Le pire n’est évidemment jamais certain. Les Britanniques devaient voter en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne et les Américains élire Hillary Clinton. Non seulement Juppé était le vainqueur proclamé de la primaire de la droite, mais il avait déjà remporté l’élection présidentielle. Quant à Valls, il était déjà le candidat officiel du Parti socialiste désigné par les primaires citoyennes. Il ne faisait qu’une bouchée de Macron et renvoyait Mélenchon aux marges de la gauche de la gauche. Tout cela, c’était avant. Avant que les Britanniques ne choisissent le Brexit, les Américains Donald Trump, les électeurs de la droite parlementaire François Fillon et les socialistes le mari de la responsable des affaires publiques du groupe de luxe LVMH. Avant, aussi, que Fillon, devenu le nouvel élu par anticipation de l’élection présidentielle, ne trébuche sur de minables affaires d’assistants parlementaires et de costards, révélées tout exprès à quelques semaines du premier tour. Avant, aussi, que des Français médusés par le spectacle particulièrement dégradant d’une campagne électorale située à la page « faits divers » des journaux n’envisagent de bouder le premier tour de l’élection présidentielle. Ainsi, le régime aura fini par dégoûter nos compatriotes même de l’élection-phare de la Ve République, à laquelle ils n’avaient pourtant, jusqu’à présent, jamais manqué de participer en masse, leur faisant habituellement délaisser, contrairement à la lettre des institutions dont ils se contrefichent, les législatives qui suivent de peu le scrutin présidentiel : il appartient en effet au gouvernement responsable devant le parlement de déterminer et de conduire la politique de la nation. Vestige de mentalité monarchique, qui leur fait considérer le souverain – ou son ersatz républicain – plus déterminant qu’un parlement aux mains des partis politiques…

    Bruxelles dicte sa loi

    Quoi qu’il en soit, la démocratie représentative est mal en point. Le rejet de la classe politique n’a jamais été aussi unanime… Et comme s’il n’était pas suffisant, celle-ci ne cesse d’aggraver sa fracture avec les Français en portant préjudice à la seule démocratie qui trouvait encore grâce aux yeux de nos concitoyens – et avec raison : la démocratie municipale. En adoptant en 2015 le dernier volet de la réforme territoriale (après la création des métropoles et la réforme régionale) qu’est la loi NOTRe, qui contraint progressivement, contre l’avis de la majorité des maires, les communes à se fondre dans de grands touts abstraits et sans personnalité, autre qu’administrative, nos élites éloignent toujours un peu plus les citoyens des centres de décision et les privent des moyens de décider ou de faire pression dans un domaine, la vie communale, où ils sont pourtant les plus compétents et les plus directement intéressés. Désormais, la France se divise administrativement en métropoles, intercommunalités, régions artificielles dont les contours ont été dessinés sans autre justification que de répondre au souhait bruxellois de démantèlement des nations. Si bien qu’alors même qu’on leur demande d’élire le courtier français de la Commission européenne, dont on leur désigne d’avance le nom, les Français se voient parallèlement dépossédés de leurs pouvoirs de décision dans les affaires qui les concernent au plus près de leur vie quotidienne par l’instauration d’une centralisation à plusieurs étages, qui les prive de leurs libertés politiques fondamentales. Jamais l’analyse de Maurras selon laquelle il est impossible à la République de décentraliser n’a été aussi pertinente. Mais ce n’est plus au profit d’un État incapable de régner autrement qu’en imposant un pouvoir sans partage : cette centralisation répond, pour l’oligarchie, à la nécessité, pour asseoir sa dictature, d’éloigner, par la création de structures aussi obèses qu’artificielles, les citoyens des lieux de décision : le maire n’a plus aucun pouvoir. C’est l’interco’ qui décide, derrière l’interco’ la région, derrière la région, Bruxelles, l’État français étant désormais aux abonnés absents. Jamais on n’a autant parlé de proximité comme d’une valeur démocratique fondamentale ; jamais on n’a autant privé le pays réel de tout pouvoir de décision.

    Démocratie virtuelle

    La fracture entre pays légal et pays réel est devenue béante. Vivant en vase clos, ne s’occupant que de ses intérêts particuliers, ne percevant même plus le sens de l’expression “bien commun”, le pays légal a intégré l’idée qu’il faut priver à tous les stades de la vie publique les citoyens de tout regard ou de tout pouvoir. La démocratie numérique, tant vantée par nos ténors, surtout à gauche ? Une démocratie virtuelle. La proie pour l’ombre. L’Europe a été fondée pour déposséder du pouvoir de décision les politiques au profit de prétendus experts. C’est désormais à tous les stades de la vie publique que ce schéma technocratique, ô combien pervers, est appliqué.

    La démocratie est devenue une supercherie intégrale. Le citoyen-souverain est appelé à désigner directement le chef d’État, les députés, les différentes strates d’élus locaux. Aux deux extrêmes, la dépossession est totale : parce que depuis Maastricht les chefs de l’État ont bradé la souveraineté de la France ; parce que l’oligarchie a décidé de priver progressivement le maire de tout pouvoir. Quant aux députés, lorsqu’ils ne valident pas des décisions européennes, les lois qu’ils votent sont hypothéquées par le sacro-saint droit européen… Une élection présidentielle sera insuffisante à nous rendre notre liberté, même si les Français ont la bonne idée d’élire un chef d’État désireux de redonner au pays sa souveraineté – ce que nous souhaitons, évidemment. Car, même dans ce cas, il n’est pas certain qu’il trouve dans le régime la force de ses ambitions. Quant à François Hollande, il ne sort de son silence piteux de président discrédité que pour critiquer les « égoïsmes nationaux » et ânonner que le « nationalisme, c’est la guerre » – tarte à la crème de tous les fédéralistes européens. Pour, dans le même temps, rompre la solidarité européenne en se couchant devant Erdogan, qui a traité de nazis les dirigeants allemands et néerlandais, parce qu’ils ont refusé, à juste titre, l’organisation sur leur sol d’un meeting à la gloire du dictateur turc. Meeting qui a eu lieu sur le nôtre, en revanche, dimanche 12 mars. Jusqu’à la dernière minute, Hollande aura été indigne de sa fonction. 

  • Entre cabinet noir et pouvoir de l'ombre - Journal du vendredi 24 mars 2017

  • Immigration, l’Autriche dit Stop !

    italie-immigration.jpg

    On écrit immigration, on lit chaos ! Au sein de l’Europe, nouvelle tour de Babel des temps modernes, l’anarchie règne souverainement en matière d’immigration.

    L’Autriche a décidé de protester à nouveau contre l’arrivée des demandeurs d’asile qui débarquent en Italie par la Méditerranéen, le grand couloir des invasions.

    Ce n’est pas un nationaliste mais un social-démocrate, Hans Peter Doskozil, le ministre de la Défense, qui dit Stop :

    « Tant que l’immigration illégale, incontrôlée, continue à exister, a expliqué Doskozil à l’Agence de presse italienne Apa, et tant que l’Autriche continuera à supporter cet énorme poids, il ne pourra pas y avoir de canal légal supplémentaire pour les demandeurs d’asile. »

    En 2016, l’Autriche a accueilli 36 000 demandes d’asile,

    « un tiers, a calculé le ministre, de celles accueillies en Italie, qui a une population sept fois supérieure. »

    Au même moment où ce socialiste autrichien s’insurge contre les flots de migrants, la commission défense du Sénat italien a autorisé l’enquête concernant le rôle des bateaux des ONG en Méditerranée dans les débarquements des clandestins africains sur les côtes italiennes, enquête plusieurs fois demandée par Forza Italia. Selon ce parti politique italien, les ONG

    « au lieu de se limiter à leur fonction humanitaire, de fait contribuent au transport de clandestins en Italie, alimentant ainsi les activités des trafiquants d’êtres humains et les passeurs. » « Une chose est l’aide humanitaire. Autre chose est l’encouragement d’une activité qui enrichit les marchands de personnes et transporte en Italie des milliers et des milliers de clandestins chaque semaine, avec des retombées en termes de charges, de coûts pour l’accueil et pour la sûreté du pays.»

    ont expliqué trois députés de Forza Italia.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.secoloditalia.it/2017/03/migranti-laustria-chiude-la-porta-basta-richiedenti-asilo-dallitalia/

    http://www.medias-presse.info/immigration-lautriche-dit-stop/71459/

  • Les idées reçues sur le Moyen-Age

    En ces temps où il est peu recommandé d’aimer l’histoire postrévolutionnaire, il me semble justement intéressant de revenir sur les idées fausses et autres clichés que nous avons sur le monde médiéval. A cela plusieurs raisons : nous ne sommes pas comme ces post-modernes qui jugent que le Moyen-Age est une entité qui se tient d’un bloc et que rien ne vaut que l’étude de la glorieuse révolution avant laquelle rien n’était et après quoi tout est beau. Enfin, il m’est assez pénible d’entendre « nous ne sommes plus au Moyen-Age ! », comme si l’homme médiéval était bouseux, méchant, puant, stupide. Il est intéressant de noter que ce terme agit comme un repoussoir ultime… l’on doit bien avoir peur de ce que pourraient nous raconter ces mille ans d’histoire pour en être effrayé ainsi !

    Les invasions barbares ont pillé et détruit l’Europe

    Il y eut deux vagues d’invasions : celle qui coïncide avec la chute de Rome et celles des Normands, autrement dit des vikings. Le monde germanique connaît depuis le IIIe siècle de notre ère une évolution climatique qui conduit les populations à se déplacer pour survivre. Les invasions sont en réalité de longs mouvements de migrations du IIe au Ve siècles. Rome, dont l’empire ne parvient plus à gérer ses frontières devenues immenses, utilise ces barbares dont les chefs sont faits rois locaux. C’est ainsi que les francs deviennent l’élite romaine dans les Gaules. Lorsque le pouvoir central fait appel aux peuples au départ étrangers pour maîtriser les territoires l’on ne peut plus appeler cela une invasion, même s’il y eut des épisodes évidemment violents.

    Pour ce qui est des vikings, leur arrivée est plus tardive (les francs sont alors dirigés par les rois carolingiens) et l’on ne peut pas parler d’invasion barbare car ils sont aussi barbares que les francs. A partir du XIXe siècle, le mot barbare a pris sa connotation dévalorisante mais peut-on parler de cruels sous-hommes pour définir ceux qui ont navigué et surtout se sont imposés via des petites conquêtes locales successives.

    On croyait que la terre était plate

    Les savants grecs de la Grèce classique du Ve siècle avant Jésus-Christ ont démontré la rotondité pas tout à fait parfaite de notre planète. Aucun auteur médiéval n’a remis en cause cela. Seul l’hémisphère Nord est connu toutefois…

    Les globes terrestres utilisés par les rois et empereurs sont tous ronds, et si Colomb décide de partir vers l’Ouest afin de rejoindre l’Asie c’est bien que la terre est sans aucun doute ronde ! Encore une fois, le positivisme des années 1870 à 1890 environ a poussé les historiens à faire croire que le pouvoir religieux dominait tant qu’il a laissé croire que la terre était plate pour mieux encadrer le peuple tenu dans l’ignorance.

    Les infirmes sont exclus

    Soyons clair : l’aveugle, le nain ou le malade mental est moqué sans doute, les hommes d’alors nous ressemblent finalement beaucoup. Le soin apporté à ceux qui ont subi un accident ou une maladie est celui que l’on doit alors aux pauvres et aux indigents.

    L’archéologie funéraire ne permet pas de détecter les handicaps comme la cécité ou la surdité mais les textes nous renseignent sur le fait que chacun a sa place. Le lépreux est en marge à cause de la contamination que l’on craint et il est une forme de bouc émissaire au sens biblique : il porte la marque physique de ses péchés et de ceux de la société. En temps de paix, chaque infirme a globalement sa place dans la société mais en temps de disette ou de guerre, les plus fragiles sont des bouches inutiles surtout en ville lors d’un siège. Mais n’en est-il pas de même aujourd’hui où le fragile et le différent sont considérés comme inutiles car non productifs ? 

    Le monde est une société d’ordres

    Société inégalitaire par la naissance, la division entre ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent revient souvent pour dénoncer l’horreur de l’époque médiévale. Pourtant, la division entre le monde urbain, le monde pastoral et celui de la Cour est beaucoup plus véridique surtout si l’on parle de la période qui court d’Hugues Capet à Philippe IV le Bel pour la France.

    En effet, si la société est effectivement divisée entre clercs, nobles et tiers-état, un noble qui vit dans sa seigneurie locale connaît des difficultés lorsque les récoltes sont médiocres et le paysan enrichi peut mieux être logé que son seigneur. De même le grand du royaume vivant à la Cour royale ignore presque tout du monde rural. Le monde urbain est quant à lui bien particulier puisque c’est lui qui subit de plein fouet les sièges et les épidémies du fait de la proximité. Une famille de cerfs ou de paysans peut être « à l’aise » tandis que le manœuvre qui vit à Paris est tenu dans la misère.

    Les enfants sont mal aimés

    On entend souvent que la mortalité étant très forte, l’on ne s’attachait pas aux enfants. Rien n’est plus faux. En effet, dès l’allaitement maternel fini, le nouveau-né est exposé à de nombreuses maladies. Le travail des champs peut aussi blesser ou tuer un jeune comme un adulte.

    Si le rachitisme est assez fréquent, les jeunes enfants morts ont des sépultures soignées et les limbes qu’ont inventées les autorités religieuses vers l’an 1100 permettent aux enfants morts sans baptême de ne pas être condamnés à l’enfer qu’ils ne peuvent théologiquement mériter que difficilement.

    Les enfants survivants sont considérés comme des êtres à part dès l’âge de raison, et sont considérés comme des membres de la société même s’ils n’ont pas de responsabilités écrasantes. 

    C’est une période cruelle et sombre

    Le Moyen-Age couvre mille ans et c’est pourquoi il a reçu l’appellation d’âge !

    Les évolutions dans l’espace et les temps sont énormes : essayons de comparer Paris en 1017 et en 2017, la difficulté est la même pour comparer l’Occident médiéval entre le début et la fin de l’été médiéval…

    C’est aussi une période faste du lien entre intellect et sentiment, entre culture et nature. C’est un monde où ce qui est invisible n’est pas inexistant et une période qui mêle autant le paganisme et la chrétienté, la guerre et l’honneur chevaleresque, la fidélité et la décadence, l’art roman puis gothique, le manuscrit puis l’enluminure…

    Charles d’Antioche

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2387-les-idees-recues-sur-le-moyen-age

  • Front National - Marion explose Christian Estrosie [20/03/2017]

  • Marine Le Pen rencontre Vladimir Poutine à Moscou

    Marine Le Pen a rencontré ce matin Vladimir Poutine dans la capitale russe, un rendez-vous qui avait été tenu secret et dont la télévision russe a diffusé des images (ci-dessous). La présidente du Front national a également participé à une réunion de travail de la commission des Affaires étrangères de la Douma, l’Assemblée nationale russe, et rencontré le président de la Chambre, Viatcheslav Volodine.

    « Nous attachons beaucoup d’importance à nos relations avec la France, a affirmé Vladimir Poutine, en essayant de maintenir des relations fluides aussi bien avec le pouvoir par intérim qu’avec les représentants de l’opposition. »

    « Nous ne voulons pas influencer [l’élection présidentielle française], a ajouté le chef de l’Etat russe, mais nous nous réservons le droit de converser avec les représentants de toutes les forces politiques du pays, comme le font nos partenaires européens ou des Etats-Unis. »

    Selon le quotidien français l’Opinion, « la candidate FN a notamment insisté, vendredi matin, sur les deux périls que constituent, dit-elle, “le mondialisme financier et le fondamentalisme islamiste“, qu’elle avait déjà mis en parallèle dans son discours de Lyon, en février. Elle a également redit qu’elle était favorable à la levée des sanctions économiques et à la suppression des “listes noires“ de l’Union européenne. Elle serait aussi favorable, en cas d’élection, à la reconnaissance de l’annexion de la Crimée par la Russie. »

    Lors de ses derniers déplacements internationaux, Marine porte la voix d'une France qui se veut libre, écoutée et respectée dans le monde !