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  • Okja et War Machine, deux productions Netflix à découvrir

    Par Francis Venciton

    Parmi les films produits par Netflix, Okja s’attaque à l’industrie agro-alimentaire, tandis que War Machine critique les interventions militaires de l’Occident et la stratégie de contre-insurrection.

    Au printemps dernier, un film a suscité la polémique au festival de Cannes : réalisé par Joon-Ho Bong, un cinéaste coréen reconnu, Okja a été produit par Netflix, la plate-forme de vidéos à la demande ; alors qu’il ne sortira pas en salle, sa présentation dans un temple du cinéma d’auteur a fait grincer des dents… Ce film est un conte. L’on y suit les aventures d’une jeune fille, Mija, qui tente de sauver un cochon génétiquement modifié, Okja, confié à son grand-père censé l’élever dans un objectif de marketing. C’est d’abord une attaque féroce contre l’industrie agro-alimentaire et son lobbying. Cependant, ce film ne se limite pas à opposer gentils écologistes et méchants capitalistes. Que font les écolos ? Du spectacle, incapables de proposer une alternative, grevés de paradoxes : ne cessant de dire qu’ils ne veulent pas être violents, ils le sont dans les faits ; un militant mange au minimum pour réduire son empreinte carbone alors même qu’il prend des bus et des avions. Leurs triomphe ? Un happening qui n’entrave pas la machine à produire.

    Les deux visages du capitalisme

    Les capitalistes sont traversés eux-aussi par des ambiguïtés. La société Mirando, créatrice d’Okja, est tiraillée par une opposition entre deux sœurs jumelles : l’une, soucieuse de communication, attifée de tenues rose bonbon, est toujours soucieuse d’être aimée ; l’autre, aux allures thatcheriennes, assume sa part de brutalité. La face du capitalisme qu’incarne la seconde semble répugnante, mais elle est préférable à l’autre. Pourquoi ? Parce cette figure-là de capitalisme, soumise au calcul, est raisonnable. Elle rend possible la résolution des problèmes, la substitution d’un produit à un autre. Contrairement au capitalisme de séduction, pour lequel Okja est cette créature paradoxale que l’on cherche à s’approprier parce qu’elle a acquis une singularité. Tous ces aspects de la société du spectacle sont confrontés à l’authenticité des relations humaines, notamment l’inscription respectueuse de l’homme dans la nature. Les montagnes édéniques de la Corée sont un espace de liberté. Pour combien de temps encore ? Le film laisse cette question en suspens. Là où Snowpiercer, du même réalisateur, s’égarait, Okja s’avère cohérent sans rien perdre en style. Fort de sa subtilité critique et de la diversité des genres qu’il aborde, c’est un film qui mérite d’être vu.

    Autre production Netflix : War Machine, réalisé par David Michôd, d’après The Operators de Michael Hastings, où Brad Pitt officie en tant qu’acteur et producteur. Ce film raconte comment le général Glen McMahon dirige la coalition internationale en Afghanistan avant de tomber à cause d’un article. Ce récit bourré d’ironie raconte en fait l’histoire vraie du général McChrystal, mais c’est aussi une explication du principe de contre-insurrection et du problème de l’interventionnisme. La contre-insurrection, ou guerre contre-révolutionnaire, théorisée dans une littérature d’origine française née durant la guerre d’Algérie, vise à retourner les populations contre les terroristes en donnant la priorité à la protection des civils. Elle a mauvaise presse en raison de son application en Amérique du Sud et des atteintes aux droits de l’homme ayant accompagné sa mise en œuvre. Le film ne prend jamais réellement au sérieux ce corpus doctrinal en insistant sur le fait que la guerre menée ici ne peut pas être gagnée. Curieusement, c’est une critique des “croyants” (believer) dans le milieu militaire. Mais tout officier ne se doit-il pas d’avoir la foi ?

    Achille en Afghanistan

    War Machine a été critiqué pour avoir mêlé l’humour au drame. Or la guerre est dramatique, absurde, et par là elle se prête au rire. Il suffit, pour s’en convaincre, de relire les témoignages de Céline sur la Grande Guerre. Ce film, parce qu’il accepte cette dualité, n’est donc pas une copie de MASH. Cela se traduit dans la personnalité du héros : c’est un Achille, un bloc de marbre tombé dans la médiocrité contemporaine ; il est le seul personnage sérieux, avec les victimes de la guerre, face à des gens qui ne la comprennent plus, qu’il s’agisse des administratifs coupés des réalités ou des soldats shootés à l’adrénaline. Si ce film n’était pas resté collé à un certain “politiquement correct” de gauchiste émotif, il aurait pu développer une vraie critique de cet État démocratique qui mène des guerres à l’étranger sans intelligence. Intriguant, War Machine ne se montre pas aussi malin qu’il devrait l’être malgré de grandes et belles fulgurances. Dommage. 

  • Combien d'islamistes en Europe ?

    Une bonne centaine de milliers selon ce papier de Clarion Project.

    Jihadists-in-europe-fb

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L' UE PRÉPARE LE GRAND RACKET DU SIÈCLE SUR NOS COMPTES BANCAIRES !!!

  • Emplois familiaux: bientôt la police des braguettes?

    Rendre la confiance dans la politique, c’était l’objectif de la loi adoptée la semaine dernière en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Au début, l’initiateur originel du texte, François Bayrou, souhaitait l’intituler « loi de moralisation ». Il avait même troqué son soutien à Emmanuel Macron contre la promesse de la voir votée. Une fois élu, le président avait même tenu sa promesse en nommant François Bayrou place Vendôme, chargé de son exécution. Et puis l’affaire des emplois fictifs du MoDem est passée par là. Le moralisateur en chef n’a pas pu faire partie du gouvernement Philippe II après les législatives et ce fut à un nouveau garde des sceaux, Nicole Belloubet, de reprendre le texte de son prédécesseur. Régis de Castelnau et Elisabeth Lévy ont déjà expliqué bien des aspects de cette loi. Cantonnons-nous au cas précis des fameux « emplois familiaux », qui ont tant fait causer depuis le 26 janvier, date à laquelle Le Canard enchaîné a révélé l’affaire Pénélope.

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  • BREXIT, toujours pas de banque anglaise en France

    par Charles Sannat.

    Citibank-Berlin.jpgComme vous le savez, il faut impérativement « améliorer » la compétitivité française. Pour cela, l’idéal serait de supprimer le Smic, de brûler le code du travail, d’en finir avec le droit de grève et d’envoyer la troupe tirer sur les mineurs qui râlent – même si nous n’avons plus de mines depuis longtemps mais vous avez compris l’analogie.

    À partir de ce moment-là, je vous assure que nous serons à nouveau compétitifs par rapport aux Chinois, mais à l’heure actuelle, nos retraites et autres avantages font que nous en sommes loin, très loin… Ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre, mais nos mamamouchis qui cherchent par tous les moyens à vous réduire aussi bien vos droits que votre aisance financière afin d’améliorer les profits des grandes multinationales. Tout cela vous le savez parfaitement et je le répète inlassablement.

    Vous savez aussi parfaitement qu’avec le Brexit, les grandes banques de la City à Londres qui veulent pouvoir « traiter » les opérations en euros doivent être établies en zone euro. C’est également le cas pour celles qui veulent traiter le dollar et pouvoir par exemple le revendre à leurs clients dans le cadre d’une opération de change. Il faut que ces banques soient établies aux États-Unis avec une licence américaine, d’où le fait que les grandes européennes s’acquittent des amendes infligées par les États-Unis pour pouvoir continuer à exercer la-bas, mais surtout pour pouvoir traiter en dollars, ce qui correspond à plus de 60 % des flux financiers planétaires.

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  • ILS VIENNENT PARCE QUE…

    Est-ce que nous allons encore tolérer longtemps leurs entrées massives ?

    Regarder ces images qui font le tour du Net est un devoir moral et un signe de lucidité.

    Ces vidéos ont au moins le mérite de nous éclairer. Oui, il faut arrêter de se mentir : la majorité des migrants sont des hommes seuls ne venant pas de pays en guerre. Quant à leur pauvreté elle est relative puisqu’ils sont en bonne santé et payent des sommes conséquentes pour venir en Europe.

    Ils viennent tout simplement avec l’idée d’acquérir avec une grande facilité tout ce qui leur fera plaisir au niveau matériel, sachant par avance qu’ils bénéficieront des aides dévolues aux nouveaux arrivants.

    Ils viennent parce que les ONG les récupèrent aussi bien dans les camps en Grèce qu’en mer Méditerranée près des côtes libyennes, se fichant des lois du pays riverain.

    Ils viennent parce que les associations gauchistes recevant subventions de l’État, de certains conseils régionaux ou municipalités ont un seul but : faire exploser leur nation qu’ils haïssent. Pour cela, ils vont chercher ces « envahisseurs » dans les zones frontières, les infiltrent, brandissent leur misère comme une arme, les poussent à la violence et mettent en avant leurs revendications de manière exorbitante.

    Ils viennent parce que les grands médias, chaque jour, conditionnent leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs en stipulant qu’il faut les aider, que ce sont de pauvres hères victimes de la guerre, ne montrant dans leurs reportages que des associations pro-migrants sans jamais révéler les 61 % de Français qui refusent leur venue.

    Ils viennent parce que beaucoup de juges ferment les yeux sur les passeurs, et refusent de voir dans leur geste une infraction manifeste ne retenant qu’un acte d’humanité.

    Ils viennent parce que des bobos les tolèrent car, par principe, ils privilégient les droits de l’homme au droit de la nation et des citoyens.

    Ils viennent parce que des bourgeois n’osent protester de peur d’être montrés du doigt et que, dans leurs luxueux quartiers, l’immigré signifie pour eux homme à tout faire ou femme de ménage.

    Ils viennent parce que des milliardaires comme Soros préfèrent avoir une économie mondialisée avec une main-d’œuvre servile, mal rémunérée, plutôt que de payer correctement des locaux.

    Ils viennent parce que artistes et comédiens pétitionnent constamment pour les accueillir tout en négligeant d’en héberger eux-mêmes et d’agir pour les SDF français.

    Ils viennent parce que tous les gouvernements successifs ont été incapables de résoudre le problème, parce que le courage n’est pas leur vertu première et qu’ils préfèrent édicter des lois favorables aux autres plutôt que de protéger les nôtres.

    Ils viennent parce que les milliers de mosquées et de lieux de prière en France sont des appels significatifs à un avenir majoritairement musulman.

    Ils viennent parce que nos clercs préfèrent tendre l’autre joue plutôt que d’affirmer la vérité intangible du christianisme.

    Ils viennent enfin parce que nous-mêmes sommes incapables d’organiser une immense manifestation semblable à celles de La Manif pour tous pour exprimer notre lassitude de voir notre pays défiguré et ainsi faire pression sur nos gouvernants.

    Alors, posons-nous la seule vraie question : est-ce que nous allons encore tolérer longtemps leurs entrées massives ?

    http://www.bvoltaire.fr/ils-viennent-parce-que/

  • Géopolitique • L'Afrique Réelle : le numéro d'août 2017 est paru

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    Sommaire

    Actualité :

    Mali : la France entre Barkhane et le G5 Sahel

    Dossier Rwanda : Allons-nous enfin savoir qui sont les assassins du président Habyarimana ?

    - Le curieux missile du Kivu

    - Que contient le dossier du juge Herbaut, successeur du juge Trévidic ?

    Livres :

    Sétif, encore et encore...

    Editorial de Bernard Lugan

    Face au chaos libyen qu’ils ont provoqué, s’obstinant à nier le réel et encalminés dans le néocolonialisme démocratique, les « Occidentaux » ont prétendu reconstruire la Libye autour d’un fantomatique gouvernement d’ « Union nationale ». Présidé par M. Fayez Sarraj, ce GUN est en réalité l’otage des milices islamistes de Tripolitaine et des Frères musulmans de Misrata. 

    Face à cette politique « hors sol », la Russie a déroulé un plan reposant sur les rapports de force militaires. Sa conclusion fut le voyage que le général Haftar - l’homme avec lequel la « diplomatie » européenne refusait de parler directement -, effectua à Moscou les 27 et 28 novembre 2016. 

    Du jour au lendemain, les nains politiques de l’UE réalisèrent alors que le « rebelle obstacle à la démocratisation de la Libye » était en réalité le maître de la Cyrénaïque, qu’il disposait de la seule force militaire du pays, qu’il contrôlait 85% de ses réserves de pétrole, 70% de celles de gaz, 5 de ses 6 terminaux pétroliers, 4 de ses 5 raffineries, et qu’il avait l’appui de la confédération tribale de Cyrénaïque ainsi que celui des tribus kadhafistes de Tripolitaine[1].

    Le 25 juillet 2017, le président Macron a organisé une rencontre entre Fayez Sarraj et le général Haftar, ce dernier voyant ainsi sa stature internationale confortée. Les deux hommes ont conclu un accord non signé et non ratifié. 

    Que peut-il en résulter alors que le général Haftar est le maître de la Cyrénaïque quand Fayez Sarraj ne contrôle même pas Tripoli et vit sous la menace permanente des milices ? 

    Les deux hommes se sont engagés à organiser des élections. Certes, mais la Libye a déjà connu plusieurs scrutins qui n’ont à aucun moment permis d’avancer sur le chemin de la paix. De plus, comme le Conseil des tribus n’a pas été partie prenante à cet accord, si Seif al-Islam Kadhafi n’y est pas associé d’une manière ou d’une autre, il demeurera lettre morte.

    *

    La situation s’aggrave au Mali où, en dépit de l’accord de paix, les groupes armés signataires s’entretuent. Le climat sécuritaire du pays est plus mauvais aujourd’hui qu’il y a quatre ans, quand le président IBK a été élu. A l’insécurité dans le nord, s’ajoute en effet le centre du pays où, pudiquement, les observateurs parlent de « violences communautaires » pour ne pas dire  guerre ethno-tribale, l’islamisme n’étant ici que la surinfection d’une plaie ethnique.

    *

    Les Casques bleus de la mission de paix au Congo (Monusco) ont mis la main sur un missile sol-air récupéré sur une milice du Kivu armée par Kigali. Il porte les mêmes numéros de série et a été fabriqué à la même date (avril 1987), que les deux missiles qui ont abattu l’avion présidentiel rwandais le 6 avril 1994. Ces éléments sont contenus dans un rapport officiel de la Monusco dont le rédacteur demande qu’il soit transmis au P5 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) ou au P3 (les trois membres occidentaux du conseil de sécurité), à défaut, aux autorités judiciaires françaises en charge de l’enquête concernant l’attentat du 6 avril 1994. 

    Ce rapport a maintenant plus de 10 mois. Si l’ONU ne l’a pas encore transmis au juge Herbaut, cela démontrerait une fois de plus que certaines puissances ne veulent toujours pas, 22 ans après l’attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda, que la vérité soit faite sur son (ses) commanditaire(s).  

    [1] Pour tout ce qui concerne les tribus de Libye et leurs alliances, voir de Bernard Lugan Histoire de la Libye des origines à nos jours

    Bernard Lugan site officiel

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/