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  • La débilité morale

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    Bernard Plouvier

    Tout le monde raisonnable en est d’accord : la situation en France (et aux ex-colonies devenues Dom-Tom) est explosive. L’existence de zones de non-droit, l’explosion des actes de violence physique sont infiniment plus graves que les « incivilités » et les cambriolages que les journalistes ont l’ordre de mettre en avant, de façon à ce que l’arbuste cache la forêt des véritables menaces.

    Et l’on a l’impression qu’il en va de même partout en Europe occidentale et scandinave. On parle des vols à la tire et du racket, pour camoufler les viols et les assassinats ; on évoque les « incivilités » pour masquer le racisme effarant des extra-Européens envahissant notre continent.

    Tout d’un coup, Gérard Collomb, notre chenu ministre de l’Intérieur, chaudement applaudi par ses confrères ministres et notre sémillant Président, se lance dans un effet d’annonce. Il va réduire « l’insécurité » par son remède miracle : la police de proximité.

    Nous prendrait-il pour des amnésiques ? Car, du temps du grandiose Mitterrand, le Président de l’entrée dans l’économie globale et le brassage des races, et du non moins grandiose Chirac, le Président Black-Beur, on nous a promis que tout irait mieux grâce aux « ilotiers »... et l’on parlait déjà de « police de proximité ».

    De nos jours et pour faire plus sérieux, on use non seulement du comique de répétition mais aussi du pléonasme et on lance le slogan de « police de proximité au quotidien » !

    En réalité, si l’on prenait l’avis des Français de souche européenne, on obtiendrait des avis qui ne pourraient que terroriser nos vrais maîtres : rétablissement de la peine de mort pour les assassins, castration des violeurs, tir à balles réelles en cas d’émeute ou d’agression des forces de l’ordre, refus d’accueillir le moindre « réfugié-immigré » d’origine extra-européenne et retour massif au continent d’origine des sans-travail, délinquants, mahométans faisant dans l’import-export du Djihâd. Enfin, il paraîtrait logique de se séparer de tous les territoires exotiques, à l’exception de ceux peuplés d’Européens qui peuvent difficilement se plaindre de notre prétendu « racisme colonialiste ».

    Certes, la situation est explosive, mais vouloir faire semblant de les résoudre avec des petits moyens déjà essayés sans le moindre succès – ce qui est logique : on n’éteint pas un incendie avec une cuiller à café d’eau, fût-elle sucrée -, c’est à la fois se moquer du bon peuple, celui des contribuables, et faire preuve d’absence de sens moral.

    Lorsqu’on est à la tête d’un État, le premier devoir est d’y assurer l’Ordre, ce qui commence par la sécurité des personnes et ensuite celle des biens.    

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  • La France n’a aucune stratégie géopolitique

    Le monde change et Macron le regarde tourner par Henri Temple

    La situation internationale connaît, depuis une trentaine d’années, des bouleversements considérables, faits pour durer : effondrement de l’URSS, émergence de la Chine, éruption islamique… Malheureusement, il n’est, dans ce contexte nouveau, que trois sortes de commentaires sur la politique étrangère française dans ce contexte.

    Les journalistes regardent ailleurs

    – Les futilités qui se bornent à décrire le nombre de pays visités par Emmanuel Macron, les distances parcourues. Tant il est vrai qu’Emmanuel Macron semble se distraire à l’excès de ces déplacements, ou de ces signes extérieurs de diplomatie que sont les rencontres à l’Élysée ou à Versailles. On observe aussi avec curiosité des fautes de goût effarantes en particulier en Afrique : au Burkina Faso et, récemment, au Sénégal où il a posé avec Rihanna, une chanteuse de variété. On recourt alors à des locutions toutes prêtes, substituts à la réflexion : ce « très jeune » président « casse les codes ». Il « renouvelle le style ».

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  • Marion Maréchal Le Pen : «La droite a besoin d'union et de bienveillance»

    6a00d83451619c69e201bb09f547ef970d-800wi.jpgInterrogée dans Valeurs Actuelles, Marion Maréchal Le Pen évoque son projet métapolitique et réfute toute ambition électorale. Partant du constat que «la droite enracinée et entrepreneuriale a encore du chemin à faire pour peser concrètement» elle affiche son objectif de renverser la «domination culturelle quasi hégémonique» de la gauche.

    "J'ai décidé de m'associer à la création d'une académie de sciences politiques, à côté d'autres activités professionnelles. L’école que j’accompagne est libre et indépendante. Il ne s’agit pas d’un projet partisan "

    "Nous donnerons des armes intellectuelles, culturelles, juridiques, techniques et médiatiques à nos jeunes afin qu'ils soient les plus performants possible dans l'entreprise comme dans l'arène politique"

    Le projet de l'établissement sera bel et bien politique. Il s'agit d'organiser un «terreau dans lequel tous les courants de la droite pourront se retrouver et s'épanouir»en formant «les dirigeants de demain».

    «La droite a besoin d'union et de bienveillance». 

    "Il est temps de s’atteler à des œuvres moins visibles peut-être, plus humbles à certains égards, mais non pas moins efficaces et concrètes".

    "La bataille des idées est gagnée à bien des égards, mais elle ne parvient pas à se transformer en victoire électorale. À chaque élection, les financements se font rares, les soutiens limités, les relais compliqués. C’est précisément sur ce rôle que la jeunesse conservatrice de France a une mission d’ampleur à mener. Je suis convaincue que notre famille de pensée doit investir davantage le champ de la métapolitique". 

    Michel Janva

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  • Danger sur l’économie !

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    Par Olivier Pichon, journaliste, homme politique  

    Trop d’incertitudes pèsent sur les conditions d’un retour réel à la prospérité. L’économie réelle est malmenée par l’économie virtuelle. Des fusions-acquisition retentissantes ne sauraient dissimuler les zones d’ombre et les énormes risques qui affectent les économies nationales. La finance peut ruiner la croissance.

    Une reprise économique conjoncturelle est annoncée, en France, à grand renfort de tambours médiatiques. Mais cette euphorie qui ne touche que certains milieux, permet de masquer de graves dangers structurels. Il est vrai que la France renoue avec un peu de croissance, que les chefs d’entreprise voient leurs carnets de commandes s’étoffer et que l’investissement reprend. Cependant, le marché du travail ne repart pas de façon significative. Le commerce extérieur reste très fortement déficitaire (63 milliards d’euros), le déficit public ne baisse pas et, donc, la dette publique non plus. Enfin, le contexte de cette reprise, pour la France comme pour le monde, ne laisse pas d’inquiéter, tant les conditions qui provoquèrent la crise des subprimes en 2008 sont reconduites et aujourd’hui, dans l’économie mondialisée, à la puissance 10.

    La reprise française : incertaine

    La croissance moyenne retrouvée de 3,6 % dans les pays de l’OCDE n’est pas celle de la France qui se trouve bien en dessous, à 1,7%. La dette privée des entreprises et des ménages s’ajoute au risque annoncé des dettes publiques : notamment, celles de la France et des États-Unis, soit 100 % du PIB, sans compter les dettes cachées : en France, toutes celles qui sont non incluses dans le montant officiel de la dette française de plus de 2 200 milliards d’euros. La principale raison de ces accumulations de dettes est due aux taux d’intérêt ridiculement bas, et donc la responsabilité essentielle en incombe aux banques centrales ; nos gouvernements ont profité avec une délectation irresponsable de cette manne de « la planche à billets ».

    En France, la dette des entreprises représente 168,3 % du PIB, la dette des ménages, 109 %. L’endettement moyen des pays de l’OCDE a bondi : de 80 % du revenu disponible en 1995 à 140 % en 2015. D’aucuns veulent se rassurer, en arguant de la croissance du marché immobilier et de la bourse. C’est une grave erreur d’optique ; les cours sont dopés par les taux bas, et c’est aussi un genre de bulle qui précède généralement le retournement du marché, annonciateur d’une crise possible : en 1929, l’immobilier était au plus haut aux USA, la bourse aussi ! Quant aux entreprises, les mêmes taux bas leur permettent de racheter leurs propres actions pour faire monter les cours. Ainsi la politique dite de quantitative easing, facilités monétaires des banques centrales, a pour effet de gonfler ces mêmes bulles sans véritablement créer des actifs réels. C’est par là que l’économie virtuelle pénètre l’économie réelle et la tue aussi sûrement que le gui sur un pommier.

    Macron comme les autres : une forte addiction à la dépense publique

    Les déficits publics continuent de friser les 3 %. L’administration centrale, qui vivait 55 jours à crédit l’an passé, devrait être encore plus déficitaire l’an prochain. Si l’on s’en tient à la loi de Finances, la situation empirera : l’État financerait l’an prochain 1/5e de ses dépenses en émettant de la dette ; la France sera donc avant-dernière de l’UE en termes d’équilibre budgétaire. Or, la persistance des déficits ne s’explique pas par la faiblesse des recettes publiques. L’administration française, malgré le discours sur la fraude et l’optimisation fiscale, est réputée pour sa capacité à « chaluter » les fonds et figure parmi les champions de la collecte, en ramassant plus que la plupart des nos voisins européens qui, eux, au moins, équilibrent leurs comptes ! C’est chez nous autour de 57% – moyenne OCDE 46% – de la richesse nationale qui passe par les mains de l’État, et l’on nous parle d’ultra-libéralisme ! Pire encore : si au moins, cette dépense publique pouvait profiter à la croissance ; mais non, la dépense collective se perd dans l’inefficacité d’une administration pléthorique et nonchalante, sauf celle des impôts !

    La France infirme doublement la thèse de Keynes : le multiplicateur budgétaire keynésien aurait dû provoquer une croissance plus forte du PIB ; or, il n’en est rien. Quant à la monnaie bon marché, cheap money, censée favoriser l’investissement et soutenir l’activité, là aussi, c’est l’inverse qui s’observe : la France achète cher et à crédit (déficit 3%) une croissance faible (1,7%). Il nous avait semblé que Macron avait compris qu’il fallait faire subir à la France une cure de désintoxication à la dépense publique ; il apparaît qu’il n’en aura pas les moyens, sinon le courage ; le problème étant, dans ces conditions, que la France ne dispose pas de filet de sécurité pour faire face aux chocs que l’avenir réserve.

    Des taux d’intérêt en voie de retour à la normale

    Les investisseurs devraient se préparer à la normalisation prochaine des taux d’intérêt commencée aux USA. Ces dernières années, l’assouplissement quantitatif, quantitative easing, a favorisé le crédit à bon marché. Dès lors que la demande mondiale repart et que les taux d’intérêt vont augmenter, les entreprises vont payer au prix fort leurs investissements réellement productifs, ce qui ne manquera pas de les freiner. Les taux d’intérêt plus élevés risquent de compromettre gravement les budgets publics et de conduire les États à la faillite. Songeons seulement qu’avec des taux proches de zéro, le budget de la France est déjà grevé de 45 milliards au titre du service de la dette ; imaginons maintenant une hausse de quelques points de ces taux et c’est 50, 60, 70 milliards d’euros à prendre sur la richesse nationale ! De plus, la dette française n’est plus nationale : elle est majoritairement détenue par l’étranger, 65% selon l’Agence France Trésor. En 2018, les dépenses totales de l’État atteindront 424,7 milliards d’euros. Quant au déficit de l’État, il atteindra les 82,9 milliards d’euros à la fin de l’année prochaine, contre 76,5 milliards d’euros en 2017. Ce qui représente une hausse de 6,4 milliards d’euros. Avec un ratio dette/PIB aux environ de 100% et un déficit de 3% du PIB, il faudrait une croissance de 3% pour stabiliser la dette. Dès lors il n’est pas besoin d’être grand clerc pour imaginer les conséquences budgétaires d’un tel choc : le service annuel de la dette représenterait par exemple le total du budget de l’Éducation, voire le total du déficit !

    On pressent déjà l’inévitable recours à une politique fiscale répressive qui s’en suivra. Cette dette a doublé en l’espace de 12 ans et, depuis 1978… elle a été multipliée par 27 ! En 1980, il fallait à peine un tiers des impôts sur le revenu pour s’acquitter des intérêts. Aujourd’hui, c’est plus de la moitié de nos impôts qui passe dans le simple remboursement des intérêts, sans compter le capital.

    Un système financier mondial menacé et menaçant

    Hubert Rodarie a justement dénoncé selon le titre de son livre (Ed. Salvator) La pente despotique de l’économie mondiale. Bientôt 10 ans après la crise des « subprimes », que constate le professionnel ? Le système ne s’est pas remis en cause. Les acteurs financiers sont désormais réduits à de pures machines dont chaque rouage est inspecté en permanence par la police du marché. « L’Occident est en train de devenir soviétique. Mais une machine qui croule sous les contraintes s’use et se dérègle au risque de devenir inefficace. Le système consiste en effet à maintenir des déséquilibres, voire à les créer. » Comment ? Par le maintien de taux de change officiellement libres, mais en réalité quasi fixes. De là, l’auteur détaille ce que les politiques cachent : le coût véritable du système, c’est-à-dire la désindustrialisation générale et le chômage des pays développés et, dans les pays émergents, le sacrifice de plusieurs générations qui auront sué sang et eau pour nourrir l’insatiable consommation de l’Occident sans jamais bénéficier elles-mêmes du fruit légitime de leur travail. Résultat : les classes moyennes disparaissent en Occident quand elles naissent à peine dans les pays émergents.

    La fuite en avant des politiques

    Bien évidemment, ces constats ne dissuaderont pas l’État d’augmenter sa pression… bien au contraire. La France s’est même dotée depuis quelques années d’une « exit tax » qui tient presque du racket : si vous voulez partir, il faut payer ! À dire vrai il en va de la survie de l’État et des hommes de l’État. Nos dirigeants doivent à tout prix éviter le basculement… et, pour cela, ils sont prêts à tout.

    Les responsables politiques vont continuer à demander encore et toujours plus aux banques centrales. Pour une raison simple : les banques centrales n’ont pas à rembourser la dette qu’elles émettent ! En créant de la monnaie, la banque centrale émet une dette sur elle-même non exigible tant que la monnaie émise est acceptée comme moyen d’échange, de paiement, de transaction et de réserve. C’est le pharmacos des anciens Grecs, remède et poison à la fois : on reprend du remède à court terme pour mieux s’intoxiquer à long terme. Du côté américain des signes inquiétants se manifestent : avec la réforme fiscale de Trump qui veut diminuer les impôts, le déficit public des États-Unis pourrait bien exploser. Alors que le déficit annuel du budget américain est déjà de 1 000 milliards de dollars par an, soit la moitié du PIB français, le coût supplémentaire de la réforme fiscale en cours serait de 1 500 milliards de dollars. La dette publique américaine s’élève aujourd’hui à plus de 20 000 milliards de dollars et ne cesse d’augmenter.

    En Europe, c’est l’Italie qui donne le plus de signes de faiblesse avec une dette à 132% du PIB ! Là, les plus vieilles banques du pays sont, en fait, en faillite dont la Monte dei Paschi di Sienna. Or, le système financier et la zone euro sont interconnectés. En 1929, la faillite du Kreditanstalt à Vienne donna le signal d’un écroulement bancaire en chaîne dans le monde ; la Danat Bank et la Dresdner Bank suivirent en Allemagne et l’on sait combien, aujourd’hui, la Deutsche Bank est en difficulté.

    En 2018, après les dernières décisions de la BCE de cette fin 2017, les premiers effets du ralentissement de la fabrication de « fausse monnaie » – 30 milliards d’euros au lieu de 60 –, et la hausse des taux pourraient déclencher un krach bancaire et financier mondial, venant de la péninsule qui inventa… la banque, l’Italie. Sans être prophète de malheur, tout peut être et très vite fragilisé. La France alors serait largement exposée au défaut de la sorella latina et pourrait connaître à son tour le sort de la Grèce, un français étant plus endetté qu’un grec. Et alors…

    Le pire n’est jamais sûr, mais il est permis de douter des marges de manœuvre du pouvoir. L’État pense de plus en plus à prendre l’argent directement et à la source. Il en est même qui réfléchissent à une solution radicale au problème du surendettement public : elle consisterait à « transférer » la dette publique d’État vers les particuliers par un emprunt forcé qui répartirait les 2 200 milliards d’euros de la dette collective sur l’ensemble des Français. Le coût de la première dépend de la solvabilité de l’État tandis que la seconde est garantie par le patrimoine et le revenu individuel des Français. Il y a eu déjà des tentatives, à petite échelle, par exemple de faire payer aux propriétaires un loyer, de réduire l’usage du liquide, de se servir éventuellement sur les comptes des clients en cas de défaut, méthode expérimentée à Chypre…

    Oswald Spengler, philosophe du pessimisme allemand d’avant-guerre, signalait fort justement qu’après le règne de la planche à billets surgissait le règne des césars ; et il pensait déjà que l’histoire était faite pour se répéter.

    Olivier Pichon 15/02/2018

    Source : Politique magazine

    https://www.polemia.com/danger-economie/

  • Jawad relaxé, Pierre Cassen condamné à 3 mois de prison... soutenez Pierre Cassen

    3872059093.jpgPierre Cassen

    Riposte laïque

    cliquez ici

    Comment mieux résumer la France de Macron ? Dans notre pays, un djihadiste dealer qui héberge des terroristes se retrouve en liberté, mais…

    On me condamne, dans les circonstances ahurissantes que je décris dans cette vidéo, que j’ai réalisée rapidement chez des amis, à cause de problèmes techniques, à 3 mois de prison avec sursis.

    - Dans ce pays, on condamne 5 jeunes Identitaires à 1 an de prison avec sursis, et à des amendes exorbitantes.

    - Dans ce pays, on harcèle judiciairement Christine Tasin.

    - Dans ce pays, on multiplie les plaintes contre Robert Ménard.- Dans ce pays, on oblige Mohamed Louizi à faire une grève de la faim, après six plaintes déposées contre lui par des islamistes, quand celles qu’il dépose ne sont pas instruites.

    - Dans ce pays, on condamne l’apostat Pascal Hilout, né Mohamed, mais on fout une paix royale au CCIF ou aux Indigènes de la République, qui ne cachent pas leur volonté d’islamiser notre pays, ni leur haine des Français blancs.

    - Dans ce pays, on condamne une oeuvre du cinéaste Gérard Boyadjian, coupable de délit d’audace.

    - Dans ce pays, on condamne le blogueur Boris Le Lay à des peines de prison supérieures à celles d’islamistes qui ne cachent pas leur inféodation à Daesch.

    - Dans ce pays, on traîne le talentueux Eric Zemmour devant les tribunaux.

    - Dans ce pays, enfin, nombre de Français, coupables de trop aimer leur pays, sont harcelés par une véritable police politique, au service du régime, et par trop de magistrats, qui ne rendent plus la justice au nom du peuple français, mais au nom de leur idéologie mondialiste et multiculturelle.

    Je m’adresserai, suite à cette condamnation inique, que je vais essayer de contester, aux lecteurs de Riposte Laïque ce jeudi, à 13 heures, pour expliquer quelques dessous croustillants de cette condamnation, et mettre en place la meilleure riposte possible.

     

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  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [IX]

    Au contre Daniel Cohn-Bendit

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    1ère partie : l’Homme Masse 

    Mai 68 : la révolution du prolétariat intellectuel

    Une révolution s'est produite, en mai 68 dont les acteurs eux-mêmes n'ont pas mesuré la portée. Elle a discrédité le travail, en même temps que la famille et la patrie, transmutation de toutes les valeurs dont les conséquences ne pouvaient apparaître que progressivement. Les barricades qui ont tant effrayé le peuple travailleur ne relevaient que du théâtre. Sociodrame, a-t-on dit. Sans doute mais surtout entrée bruyante sur la scène de l'histoire du prolétariat intellectuel, nouvelle classe révolutionnaire qui se substituait au vieux prolétariat ouvrier, en voie de désagrégation. Renault refusa d'ailleurs la main tendue par la Sorbonne, profitant de l'occasion pour obtenir les augmentations de salaire, qui lui permettaient de jouir des délices de cette société de consommation, contestée par les émeutiers.

    Le prolétariat intellectuel avait d'ailleurs les meilleures raisons de s'en prendre à un type de société dont il tenait son existence, une existence malheureuse qu'il reprochait à son géniteur. La révolution de 1968 n'est pas partie par hasard de la faculté des lettres de Nanterre, qui en restera, jusqu'au bout le fer de lance. Alors que les effectifs s'étaient démesurément gonflés, les facultés des lettres n'offraient que peu de débouchés, en dehors de l'enseignement. Elles formaient des Masses de psychologues et de sociologues, qui n'avaient aucun espoir de trouver un emploi. Ce prolétariat intellectuel végétait dans les universités avec pour unique ambition de profiter le plus longtemps possible des avantages matériels de la condition étudiante. Comme dans tout rassemblement d'oisifs, une intense fermentation idéologique agitait les campus, analogue à celui qui se manifestait dans les jardins du Palais Royal, à la veille de la Révolution de 1789. Elle s'alimentait de vagues notions, de mots-fétiches tels qu'aliénation ou impérialisme, résidus d'un enseignement mal digéré. Pendant quelques années la guerre d'Algérie devait fournir un exutoire à la turbulence du prolétariat intellectuel. Défilés, réunions, confection de tracts servaient d'alibis à la paresse. Une fois la guerre d'Algérie terminée, la guerre du Viêt-Nam la remplaça. Quand elle s'acheva à son tour, ce fut le vide, comment le remplir ?

    Faute de cause à défendre, le prolétariat intellectuel entreprit de s'occuper de ses propres intérêts de classe, réclamant la suppression des diplômes, l'abandon des cours magistraux, l'autogestion, toutes revendications destinées à le libérer de la corvée des examens. Plus de sélection. Chaque étudiant devait pouvoir développer librement sa créativité. En 1848 le prolétariat ouvrier avait fait la révolution au nom du droit au travail. En 1968, le prolétariat intellectuel la faisait au nom du droit à la paresse. Il le justifiait en critiquant les besoins artificiels développés par la société de consommation, qui aliénaient le peuple, obligé de s'épuiser, afin de les satisfaire. Les plus naïfs ou les plus sérieux partirent dans les Cévennes, élever des chèvres. L'expérience se révéla décevante. Ils découvrirent que promener un troupeau, cela fatiguait. Les plus nombreux préférèrent passer, un compromis avec le pouvoir politique. Celui-ci, désireux de payer le prix de la paix civile, décida d'abandonner au prolétariat intellectuel deux secteurs, le culturel et le social, où la fainéantise et l'incompétence lui paraissaient peu dommageables.

    Les soixante-huitards colonisèrent les maisons de la culture, les centres dramatiques, le cinéma, la télévision. Sous prétexte d'apporter la culture au peuple, ils lui infligèrent des spectacles prétentieux et bavards. D'autres devinrent animateurs de ceci, éducateurs de cela, conseillers d'on ne sait quoi. Les plus doués s'infiltrèrent dans la magistrature, les moins chanceux se résignèrent à devenir instituteurs. Certes l'idéologie gauchiste est bien oubliée mais la révolution de 1968 finalement s'est révélée plus durable que celle de 1848, même si elle risque de tenir moins de place dans les manuels scolaires. Pour la première fois une révolution visait à changer non les structures mais les mentalités. La plupart des objectifs qu'elle s'était fixés furent atteints : libéralisation de l'avortement, divorce par consentement mutuel, reconnaissance du concubinat, aménagement du système fiscal afin de pénaliser les gens mariés. Les Français renoncèrent à épouser et à faire des enfants. La vente libre du ciné-cochon, l'ouverture des sexshops attesta qu'il était désormais interdit d'interdire. Mais surtout la liquidation de l'enseignement fut menée à bien, par une série de ministres, réputés de droite. Il fallut M. Haby pour réaliser le projet du socialiste Langevin et du communiste Wallon, d'école unique, tous les enfants coulés dans le même moule afin que l'idéologie égalitaire puisse triompher.

    La réforme Haby acheva de désarticuler notre système éducatif. Certes, la dérive avait commencé bien avant, lorsque la poussée démographique de l'après-guerre gonfla les effectifs, dans le primaire. Des gouvernements imprévoyants furent contraints d'improviser. Il fallut construire à la hâte des locaux, aux moindres frais. D'où des catastrophes, comme l'incendie du « C.E.G. Pailleron ». Et surtout, le ministère de l'éducation nationale embaucha, comme instituteurs, des bacheliers, sans vocation ni formation, qui choisissaient l'enseignement comme pis-aller, parce qu'il n'exigeait pas de capacités et qu'il procurait de longues vacances. Mal payés, peu considérés, ces instituteurs d'occasion grossirent les rangs du prolétariat intellectuel. Le primaire fut donc rapidement gangréné par l'idéologie soixante-huitarde. Des pédagogies aberrantes permirent la fabrication à la chaîne d'illettrés. Les enfants, versés automatiquement dans le secondaire sous prétexte de démocratiser l'enseignement arrivèrent en sixième sans une suffisante maîtrise de la langue.

    La mise en place du « tronc commun » aggrava le désastre. Les instituteurs, rebaptisés « professeurs d'enseignement général », (P.E.G.) investirent le premier cycle du secondaire. D'où une baisse du niveau des études, des élèves qui, faute d'une formation de base, s'ennuient, des enseignants menacés de dépression nerveuse. L'enseignement technique, qui aurait dû être privilégié, fut le plus sévèrement atteint : locaux délabrés, outillage vétuste, spécialités obsolètes, corps professoral médiocre et, en tous cas, découragé. Chaque année cent mille jeunes sortent de l'école sans la moindre compétence professionnelle, incapables de trouver un emploi. On multiplie, à grands frais, les stages de formation. Les résultats se révélèrent le plus souvent décevants. Des garçons et des filles qui ont, jusqu'à seize et même jusqu'à dix-huit ans, perdu leur temps dans un système scolaire inadapté, ont pris des habitudes de paresse... Mal alphabétisés, comment pourraient-ils devenir électroniciens ? Ils le savent et perdent pied.

    Ceux mêmes qui ont eu la chance d'obtenir un diplôme sont mal préparés à la compétition impitoyable qui, peu à peu, sous l'empire de la nécessité, se rétablit dans les universités. Une sélection sournoise s'introduit. Dans la période de prospérité, ceux qui ne pouvaient faire des études supérieures ou sortaient de l'université sans diplôme sérieux, trouvaient assez facilement un emploi dans le secteur « tertiaire », l'enseignement, la fonction publique, les banques, les assurances. L'Etat, afin d'utiliser cette masse de diplômés sans véritables compétences poussait d'ailleurs le secteur nationalisé à embaucher des « manœuvres aux écritures ». Tout le monde ne pouvait pas devenir animateur culturel, inspecteur du travail ou travailleur social. Le secteur tertiaire semblait destiné à absorber ce surplus. Ainsi se constitua une plèbe moderne d'employés de bureaux, revendicative et aigrie, accomplissant des tâches ennuyeuses et souvent inutiles, d'autant que les sureffectifs favorisaient l'absentéisme et les faibles rendements.

    Encadrée par le prolétariat intellectuel, la plèbe moderne des manœuvres aux écritures a fourni ses troupes au parti socialiste. Elle jalouse le peuple travailleur, le méprise, vit à ses dépens et quand elle se trouve en situation d'entraver la production elle n'en manque pas l'occasion. Deux ou trois millions de français sont ainsi employés à empêcher les autres de travailler. Parfois, elle le fait avec hargne, le plus souvent pour s'occuper et en tous cas justifier ses émoluments. Cette plèbe effraie les gouvernements de droite et de gauche. Elle est nombreuse ; elle a le temps de s'occuper de politique, peut trouver parmi les lycéens désœuvrés et les loubards des troupes de choc. Aussi s'efforcent-ils de la divertir. Les rares constructions de la Ve République, le centre Pompidou, le parc omnisports de Paris-Bercy, le Zénith, demain l'opéra de la Bastille ou l'immense foire culturelle que risque de devenir « le grand Louvre », sont les équivalents des cirques et des amphithéâtres de l'Empire romain, des lieux gigantesques où la plèbe se rassemble afin de se distraire. Il s'agit d'une sage précaution. Outre que cela fournit de nouveaux débouchés au prolétariat intellectuel, la plèbe trouve dans ses manifestations de masse un exutoire à sa turbulence et un remède à son angoisse.   

    A suivre  (A venir : Demos désintégré)

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

    I     II     III     IV     V     VI     VII     VIII

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  • 40 Days for Life : 57 bébés sauvés

    6a00d83451619c69e201b8d2dc7c4c970c-250wi.jpgLa coordination internationale des 40 Days for Life annonce que 57 bébés à naître ont été sauvés de l’avortement au 6ème jour de la campagne de Carême.

    Nous vous invitons donc à rejoindre cette chaîne de prière “de l’arrière” : signalez que vous voulez y participer en confirmant votre adhésion à daniel.hamiche@gmail.com qui coordonne depuis des années cette chaîne de prière.

    Michel Janva

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  • [VIDEO] Les mémoires de Jean-Marie Le Pen décryptées

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    Cette vidéo très intérssante s’intéresse aux mémoires de Jean-Marie Le Pen décryptées par le journaliste du Parisien Olivier Beaumont.

    A 90 ans, l’homme politique publie le premier tome de ses mémoires, “Fils de la nation”(Ed. Muller), à paraître le 1er mars prochain.

    Jean-Marie Le Pen revient notamment sur ses souvenirs d’enfance jusqu’au lancement du FN en 1972.