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  • Les avantages hors normes des contrôleurs aériens

    Une grève des contrôleurs aériens entraîne des annulations de vols toute cette semaine. Quels sont les avantages dont bénéficient ces fonctionnaires ? Le Figaro fait le point. 
    L'Unsa, troisième syndicat parmi les quelque 4000 aiguilleurs du ciel, avec environ 20% des voix, demande que ses propositions d'organisation du temps de travail pour trois centres de contrôle (Brest, Bordeaux et Aix-en-Provence) soient prises en compte par la DGAC.
    Les aiguilleurs du ciel sont des fonctionnaires, qui sortent de l'Ecole nationale de l'aviation civile et «doivent faire preuve d'un haut niveau d'exigence dans l'exercice de leur métier, bénéficient d'avantages hors normes», indiquait l'an dernier Pascal Perri, économiste qui dirige PNC Economic, cabinet européen spécialisé dans les politiques de prix et les stratégies low cost. Le Figaro a dressé une liste. 
    • Retraite à 57 ans 
    Chez les contrôleurs aériens, le départ à la retraite est fixé à 57 ans. Il glisse progressivement vers 59 ans en 2017, contre 62 ans pour la majorité des Français. 
    • 5000 euros net par mois en moyenne 
    «À Roissy, là où les salaires sont les plus élevés pour les contrôleurs français, ils commencent avec 5500 euros net par mois et terminent avec 9000 euros», précise Roger Rousseau, secrétaire national de la SNCTA. La DGAC faisait état, en avril dernier, dans Le Parisien, d'un salaire moyen de 5000 euros net par mois pour les 3909 contrôleurs aériens français. 
    • Les 32 heures 
    Les aiguilleurs du ciel travaillent en moyenne 32 heures par semaine et vont jusqu'à 36 heures en période de forte activité. 
    • 25% de temps de pause 
    Les règles d'organisation théoriques du travail des contrôleurs aériens prévoient qu'ils peuvent assurer des vacations d'une durée maximum de 11 heures, avec un temps de pause qui doit être égal à 25% de la durée de la vacation. «Le temps de travail hebdomadaire des contrôleurs français est de 32 heures dont 8 heures de temps de pause. Ces pauses visent à assurer des cycles de travail et de repos au sein de vacations nécessaires pour la sécurité», rapporte la DGAC. «C'est un travail qui repose sur la sécurité et qui requiert concentration et résistance au stress», reconnaît Pascal Perri. Pendant les heures de pointe les aiguilleurs du ciel sont soumis à des cadences de travail éprouvantes. «Un contrôleur tiendra donc son poste un maximum de 2h30 sans pause puis bénéficiera de 30 min au moins de temps de repos», ajoute la DGAC. 
    • Les jours de congés 
    «Les contrôleurs français assurent 155 vacations par an au maximum», déclare Roger Rousseau. L'organisation du cycle de travail est fondée sur la base d'un jour de travail sur deux. Pour un jour travaillé, les aiguilleurs du ciel bénéficient d'un jour de repos en plus des 25 jours de congés payés. Néanmoins, ils travaillent les dimanches et jours fériés de la même manière que les autres jours, et n'ont pas droit aux RTT.

  • Même mort, Maurras fait encore suer la République !

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    Alors que l’éditeur Robert Laffont vient d’annoncer officiellement la sortie imminente d’une réédition partielle mais importante (1300 pages) des œuvres du maître de l’école d’Action française, le feuilleton de ce qu’on peut appeler l’affaire Maurras connaît un énième rebondissement.

    La décision invraisemblable de Madame Nyssen de faire mettre au pilon, à cause d’une notice sur Maurras, le livret officiel des commémorations 2018, après une simple polémique de quelques jours sur les réseaux sociaux, avait déjà été désavouée lors du dîner du C.R.I.F. par le président Macron en personne.

    Hier, on apprenait que c’était au tour des historiens du comité scientifique des commémorations de démissionner pour afficher leur incompréhension face à cette censure de Maurras, dont l’importance historique ne fait pour eux aucun doute, et face au mépris pour leur travail, dont ils rappellent, non sans ironie, qu’il avait été salué par le ministre lui-même dans sa préface. Soit Madame Nyssen ne sait pas lire, soit elle a eu la légèreté de faire l’éloge d’un ouvrage sans en prendre connaissance, soit elle est une girouette qui change de position à chaque petit coup de vent !

    Dans tous les cas, pour l’Action française, il est incompréhensible après ce double désaveu, présidentiel et scientifique, qu’elle ne présente pas sa démission ! Quant à Maurras, il semble bien que tous les efforts de ses ennemis pour empêcher la commémoration des 150 ans de sa naissance, aient surtout pour effet d’en faire chaque fois et de plus en plus nettement l’homme de l’année 2018 !

    https://www.actionfrancaise.net/2018/03/22/meme-mort-maurras-fait-encore-suer-la-republique/

  • Les féministes tuent les femmes !

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    Jeudi 8 mars a eu lieu la « journée de la femme ». Elle a donné lieu à des opérations de « market-com » par nos politiciens : Emmanuel Macron a visité une entreprise « exemplaire » en matière d’égalité professionnelle et Edouard Philippe a organisé un comité interministériel spécial « Journée des droits des femmes » au musée Marie-Curie.

    Il est surprenant que ces gens, que l’on dit très intelligents, ne voient pas que ce sur-activisme féministe nuit plus à la cause légitime des femmes qu’il ne lui rend service ? En faire trop est toujours nuisible.

    Personne ne nie qu’il y ait une surreprésentation des hommes dans certaines activités et un peu partout des inégalités salariales. Ainsi lors de la 14ème édition des Prix de La Recherche (scientifique), 23 des lauréats sur 35 étaient des hommes et le jury lui-même reflète cette disparité, 15 sur 21 des juges étaient des hommes. Ce qui est constaté dans la recherche scientifique l’est aussi dans les mathématiques et la physique. À quoi tient cette disparité ? – Il est évident que ces professions requièrent souvent une activité cérébrale qui ne se limite pas à 35 heures par semaine et que les femmes sont alors handicapées par le temps que prennent leurs activités familiales et maternelles. Il est vrai aussi que pour s’imposer dans ces milieux professionnels, elles doivent souvent fournir plus d’efforts que les hommes.

    Une femme travaillant à la Météorologie nationale a réagi à ce que j’ai révélé dans un article récent sur le climat : que la Cour des Comptes examinant ceux de la Météorologie nationale, avait soulevé l’anomalie de salaires très élevés pour un horaire moyen de travail de 30 heures par semaine. Cette femme reconnaît son salaire élevé, mais dit « moi, c’est plutôt 60 heures ». C’est certainement exact, car c’est un fait constaté, les femmes, à de hauts niveaux de responsabilités, consacrent au travail plus de temps que les hommes. Pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi parce qu’elles sont fondamentalement plus minutieuses. Or la minutie est chronophage.

    Cela dit, il faut reconnaître aussi qu’il existe une surreprésentation des femmes dans certaines activités. Dans les filatures, la lingerie, l’électronique on trouve jusqu’à 90% ou plus d’ouvrières et les hommes ne peuvent s’aventurer dans certains secteurs des entreprises concernées que par deux, sous peine d’agressions sexuelles des employées sous l’œil narquois des déléguées du personnel. Surreprésentation féminine aussi dans des activités plus scientifiques comme les sciences humaines, le génie civil, la bio-ingénierie, la gynécologie et la pédiatrie, et plus généralement dans la médecine sous tous ses aspects. Les services d’accueil, de contrôle médical et d’administration de la Sécurité sociale et des services sociaux sont très largement féminisés. On trouve aussi de plus en plus de femmes à un haut niveau dans la hiérarchie des universités.

    La première erreur que commettent les ultra-féministes

    … est de vouloir à tout prix une égalité dans tous les domaines, en niant que dans certains de ces domaines elles ont déjà plus de droits que les hommes. Pourquoi pas dans tous comme elles le demandent ?

    – Parce qu’il existe des différences incontestables qui vont bien plus loin que l’apparence physique. Des différences dans les équilibres hormonaux, les formules chromosomiques, la psychologie, les instincts fondamentaux et certaines réactions neurologiques font que les femmes ont des prédispositions que n’ont pas les hommes pour certaines activités, et inversement.

    Leur deuxième erreur

    … est de croire qu’elles font avancer leur cause et progresser leurs droits en mettant constamment les femmes en oppositions avec les hommes. Or fondamentalement, l’homme et la femme sont complémentaires. C’est la loi naturelle et écologique. Et pas seulement pour la reproduction et la sexualité mais, dans tous les aspects du « vivre-ensemble ».

    Il est évident que le meurtre, la brutalité, le viol doivent être interdits et sanctionnés sévèrement. Mais vouloir légiférer dans toutes les phases de la séduction et de l’expression du désir sexuel est une stupidité noire. Pour chaque couple les règles et les limites varient selon divers critères personnels comme le tempérament de chacun, la vigueur de la sexualité des deux partenaires, l’éducation reçue, et d’autres critères, sociaux ou religieux. Vouloir régir ces prédispositions personnelles est voué à l’échec.

    La troisième erreur

    … est de renier plusieurs des progrès pour la cause des femmes, conquis de haute lutte au fil des siècles. Comme l’égalité dans le mariage, le concubinat, le pacsage, et même l’union libre, le droit de vote, celui de se montrer presque nues sur les plages, de draguer, de flirter, d’être actives dans la séduction, de maîtriser leur sexualité et leur maternité, de montrer et mettre en valeur par leur habillement et leur comportement leurs atouts sexuels, de faire des études, de choisir leur vie et leur homme ou leurs hommes.

    Et auxquelles de leurs sœurs les refusent-elles par leur neutralité et parfois leur hostilité ? À celles qui en ont le plus besoin, les femmes musulmanes, notamment celles qui demeurent dans les « no-go zones » de la République et des « quartiers », les femmes réfugiées ou migrantes arrivées sans homme pour les protéger qui sont mises en esclavage, en France, par leurs propres communautés.

    Les droits de ces femmes, même le peu qu’elles avaient, reculent de jour en jour du fait du laisser-faire féministe et de l’incapacité de l’État submergé par l’immigration à prendre en compte ce grave problème.

    Et pourquoi s’en préoccuperait-il puisque les premières qui devraient le faire gardent un silence prudent, se taisent consciencieusement pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec leur idéologie soixane-huitarde vieille d’un demi-siècle et leurs relations colorées et tiers-mondistes ?

    Ou alors elles les présentent comme des coutumes charmantes et tropicales, le burkini ? – Élégant ! La polygamie ? – Un bienfait pour les femmes qui y trouvent la protection d’un homme ! L’infériorité juridique ? – Normal ! Vous savez, dans ces contrées lointaines ils n’ont pas les mêmes lois que nous, il faut les comprendre et les respecter…

    À croire que nos féministes nationales ont adopté les règles et coutumes du colonialisme d’autrefois : la femme de couleur est inférieure par nature, qu’on se le dise et qu’on leur laisse la paix, ainsi qu’aux hommes qui les violent à 12 ans, les épousent par paquets de quatre, les achètent à leurs parents, les battent, les licencient sans indemnité, les couvrent de sacs noirs, les enferment, leur refusent des droits élémentaires comme de sortir seule, se maquiller, parler à un autre homme.

    Pour que les femmes ne subissent pas de harcèlement de rue ? « À La Chapelle, il suffirait d’élargir les trottoirs » (Caroline de Haas).

    Plutôt que d’aller à La Chapelle en jupe et cernée par quinze policiers en civil repérables à un kilomètre pour démonter qu’il n’y a pas de harcèlement de rue par les maghrébins et les migrants, Madame Schiappa et sa collègue féministe Caroline de Haas devraient faire un soir l’expérience de prendre le métro, seules, en jupe et décolletées, à Saint-Denis, sans oublier leur calculette pour additionner les pincements de fesses et de seins, les mains glissées dans l’entre-jambes, les offres directes de coït, les « t’as l’air bonne, madame » et autres gracieusetés banlieusardes. Pas besoin de choisir le jour, c’est quotidien en semaine.

    L’Imprécateur
    10/03/2018

    Source : Minurne Résistance

    Crédit photo :  Joseph Paris [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/les-feministes-tuent-les-femmes/

  • Macron promet de censurer Internet au nom du bien : tous les sites patriotes sont en danger !

    Le masque tombe chaque jour un peu plus

    – Un article de Pauline Mille. Source

    De Trudeau à Macron, les gouvernants invoquent le bien et la lutte contre le mal pour censurer Internet. Au dîner du CRIF, Macron a promis de légiférer pour contraindre les opérateurs à retirer les messages qui contiennent de « l’antisémitisme » ou de la » haine ».
    Le dîner annuel du CRIF est un raout à ne pas manquer dans les fastes de la république dite française. Quinze ministres, une vingtaine d’ambassadeurs et d’autres membres du Tout Paris assistaient comme chaque année à la chose. C’est là qu’il faut être vu, et les annonces que le président de la république y fait y prennent valeur d’engagement ferme. Macron a promis d’agir vite, « cette année », et fort.

    Macron bâillonne Internet au nom du Bien

    Serge Klarsfeld a semblé bien anachronique lorsqu’il a emmené Macron sur l’affaire des pamphlets de Céline, que la maison Gallimard n’a pas renoncé à publier, ce que le président semble déplorer, tout en se flattant de ne pas « l’interdire ». En effet les auteurs de l’antisémitisme « au quotidien », ceux qui font vivre certaines familles juives « la peur au ventre », ne sont pas des bibliophiles amateurs de Céline.

    Mais quelle que soit la cible de la censure, c’est la censure elle-même qui pose problème. Emmanuel Macron a évoqué « l’exemple inspirant » de la législation allemande, qui frappe Internet de lourdes peines quand il diffuse des message de « haine ». Cela revient à dire que contre la haine, tous les coups de canif aux libertés sont bons. Il suffit donc qu’un contenu soit considéré comme haineux par les gouvernements, les grandes entreprises Internet et les associations spécialisées pour le faire interdire et punir. L’empire démocratique du Bien a le droit de censurer ce qu’il veut sur Internet. En cela, il se conforme au vœu du président du CRIF, qui a demandé que les entreprises Internet « assument les mêmes responsabilités que les éditeurs de presse ». Sous couleur de lutter contre l’antisémitisme, on met au pas tout le système d’information.

    https://www.suavelos.eu/macron-promet-de-censurer-internet-au-nom-du-bien-tous-les-sites-patriotes-sont-en-danger/

  • « La qualification dépréciative » : petite leçon de propagande

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°193 – mars 2018)

    Qualifier pour disqualifier, étiqueter pour discréditer, préciser pour déprécier : dans la propagande du Système, les adjectifs qualificatifs occupent une place privilégiée. La technique de « qualification dépréciative » étant utilisée de façon systématique et pourvue d’une incontestable efficacité, il n’est pas inutile de l’examiner en détail.

    Pour tenter de freiner l’influence croissante des forces politiques qui lui sont opposées (le FN en France, l’AFD en Allemagne, le FPO en Autriche, La Ligue et ses alliés en Italie, les partis au pouvoir dans les pays de Visegrad), le Système et ses relais médiatiques leur attribuent de façon systématique des étiquettes dépréciatives et des qualificatifs négatifs ou infâmants. Comme quiconque peut aisément le constater, en écoutant un journal télévisé par exemple, les noms des partis anti Système ne sont jamais prononcés par les politiciens, les journalistes et les commentateurs sans que leur soit accolé un adjectif destiné à les disqualifier : « europhobe », « populiste » ou encore « extrémiste »…  (nous illustrerons la chose à l’aide des articles que Le Monde, l’un des principaux organes de propagande du Système, fait paraître ces jours-ci sur l’Italie).

    L’efficacité de la technique tient à deux paramètres : le choix du terme utilisé, premièrement, sélectionné parmi ceux qui provoqueront le plus sûrement dans l’opinion un réflexe de rejet ; l’effet de répétition, deuxièmement, qui dans l’esprit de chacun finit par rendre le lien entre le nom et l’adjectif évident et incontestable.

    Le lexique utilisé par la propagande du Système pour discréditer les opposants est composé de quatre qualificatifs principaux, qu’il convient de recenser et de décrypter :

    • « L’europhobie »

    Les partis opposants sont qualifiés tout d’abord par le Système et ses relais médiatique de partis « europhobes », ou « eurosceptiques » ou même « anti-européens » (voir cet article et cet autre).

    Le procédé est efficace. La grande majorité des gens en effet sont favorables à l’Europe, à la coopération entre Européens et à la paix en Europe, bien sûr, avant toute chose : ils y regardent donc à deux fois avant d’apporter leur appui à des partis réputés hostiles à la « construction européenne ».

    Or l’accusation est mensongère. Tous les partis anti Système sont certes hostiles à l’UE, à ses méthodes anti démocratiques, à ses orientations mondialistes et libérales, à sa politique immigrationniste. Aucun des partis opposants du Système ne souhaite en revanche la rupture entre pays européens. Aucun ne refuse de rechercher entre eux des coopérations. Aucun ne remet en cause la nécessité de disposer d’institutions permettant d’organiser la coopération entre européens.

    Contrairement à ce que prétend la classe dirigeante, les opposants au Système ne sont donc nullement europhobes : dire non à l’UE, ce n’est pas dire non à l’Europe.

    • « Le populisme »

    Le deuxième qualificatif dépréciatif accolé aux partis anti Système est lui aussi largement utilisé : « populisme ». Les partis en question sont présentés comme « populistes », hostiles aux élites et « adeptes de la théorie du complot » (voir cet article).

    L’effet recherché par le choix du mot populisme est de sous-entendre que les opposants sont des démagogues. Or la démagogie, technique de pouvoir consistant à séduire en proférant des mensonges, en se servant des élites comme boucs-émissaires et en dénonçant des complots imaginaires, ne peut que susciter la réprobation.

    On notera tout d’abord que le terme de populisme n’est jamais clairement défini par ceux qui l’utilisent : la propagande se contente de prononcer le mot, en comptant sur son effet péjoratif.

    De même, concernant l’accusation implicite selon laquelle les opposants sont des démagogues, c’est-à-dire des menteurs, les défenseurs du Système ne donnent jamais de précision sur les mensonges dont il s’agit.

    L’accusation de complotisme est tout aussi floue et infondée. Le concept de « théorie du complot » a été inventé par la propagande du Système pour assimiler les opposants à ces groupuscules délirants qui croient détecter à tout propos des opérations souterraines menées par des forces occultes. Or, s’ils mettent en cause les politiques et les projets du Système, les opposants ne dénoncent en revanche aucun « complot ». Et pour cause : les politiques du Système ne peuvent relever du complot puisqu’elles n’ont rien de secret : elles sont à l’agenda de toutes les réunions internationales, à Bruxelles, à Washington, à Davos (voir cette chronique).

    De même enfin, le Système accuse les opposants de cultiver « la haine des élites ». Là encore la mise en cause est malhonnête. Si les électeurs des partis anti Système se défie des élites actuelles, ce n’est évidemment pas par anti élitisme de principe, mais parce qu’ils sentent bien que ces élites n’agissent pas en fonction de l’intérêt général.

    Le « populisme » est donc pleinement légitime. Les élites d’aujourd’hui trahissent le peuple, qu’elles méprisent : le peuple commence à s’en rendre compte et vote en conséquence. 

    • « L’extrémisme »

    Une autre série de qualificatifs destinés à déprécier vise le positionnement politique : le Système accuse les opposants d’être « d’extrême-droite », d’être « anti républicains » et même d’être en réalité des « fascistes » (voir cet article).

    Là encore ces accusations sont efficaces. La plupart des gens n’aiment pas l’extrémisme, porteur de violence. Ils aiment encore moins le fascisme, l’allié du nazisme. Enfin la majorité des gens s’estiment républicains : toute autre position leur paraît relever de l’obscurantisme et conduire à la négation des libertés.

    Toutes efficaces qu’elles soient, les accusations portées par le Système contre ses opposants sont, là encore, mensongères. Fascisme ? L’accusation n’a pas de sens. Le fascisme ne s’est jamais implanté en France. Au contraire, l’extrême-droite d’avant-guerre, qui était violemment anti allemande, s’est massivement engagée dans la résistance (tandis que la plupart des figures de la collaboration venaient de la gauche…). Quant à Mussolini, faut-il le rappeler, il était socialiste…

    Extrême-droite ? Les partis anti Système sont hostiles à l’immigration. Mais ils sont également opposés à la mondialisation, facteur d’enrichissement des capitalistes et d’écrasement de la classe moyenne : ils rejoignent ainsi sur ce point… l’extrême-gauche. Rappelons au passage que l’extrême-droite française historique, avec Barrès, avec Maurras, était anticapitaliste et favorable aux politiques sociales.

    Anti républicains ? Parmi les opposants « de droite » au Système, la plupart ne se disent pas opposés à la république. Ils aimeraient même que l’un des principes républicains, la démocratie, soit mieux respecté, que les partis d’opposition soient mieux représentés au parlement et que soient organisés des référendums sur les principaux sujets qui engagent l’avenir du pays.

    Apportons au passage cette précision. Pour notre part, nous pensons que les opposants au Système ne devraient plus hésiter à mettre désormais en cause ouvertement les « valeurs républicaines », l’individualisme, la laïcité anti catholique, le matérialisme, la haine de la tradition, l’universalisme. Ce sont ces « valeurs » qui, selon-nous, sont à l’origine de la ruine probable de la civilisation européenne. Pour se ressourcer et se renforcer, les opposants au Système auraient intérêt désormais, nous semble-t-il, à rompre avec les valeurs et le cadre mental imposés par l’élite dirigeante, en France et en Europe, et à assumer, revendiquer et expliquer une position de transgression idéologique. Nous y reviendrons.

    Terminons sur l’accusation « d’extrémisme ». Les oligarques au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique mondialiste et immigrationniste radicale. Ils n’ont pas hésité à délocaliser les emplois dans les pays à bas coût, réduisant au chômage une fraction considérable de la population. Ils abolissent les frontières économiques, enrichissant les riches comme jamais et déstabilisant les classes moyennes. Ils ont entrepris d’organiser une immigration massive, qui aboutira à la mise en minorité prochaine de la population de souche sur son propre territoire. Nous sommes là aux antipodes du registre des politiques modérées et raisonnables.

    L’accusation d’extrémisme est donc parfaitement malhonnête. C’est le mondialisme et l’immigrationnisme qui sont extrémistes. Les extrémistes ? : ils sont au pouvoir !

    • « La haine raciste »

    L’accusation la plus grave porte, comme de juste, sur la question de l’immigration, la plus vitale de toutes : le Système accuse les opposants d’être mus par « la haine raciste » (voir cet article).

    Là encore l’accusation porte, et nuit à ceux qu’elle vise. Personne en effet n’aime la haine, la violence qu’elle provoque, les guerres qu’elle annonce. Personne n’aime le racisme, marque de fabrique des crimes nazis.

    Mensonge, pourtant, là encore. Les tensions raciales ? Ce sont les dirigeants qui les provoquent en organisant une immigration massive. La haine ? Ce sont plutôt les immigrés qui manifestement l’éprouvent bien souvent à l’égard du pays d’accueil et des autochtones. La haine, encore ? Elle est souvent du côté du Système et de ses partisans, qui ne se privent pas de brandir celle qu’ils éprouvent pour les « fascistes », les « racistes », « l’extrême-droite » (voir cette chronique).

    Quant aux anti Système, ils n’ont généralement pas de haine pour les immigrés, qui franchissent une porte qu’on leur tient grand ouverte. La haine, quand il y en a, c’est à l’oligarchie immigrationniste qu’ils la réservent.

    La haine ? Ceux qui la dénoncent à tout propos sont ceux qui l’ont installée.

    Europhobie, démagogie, extrémisme, haine raciste…. : toutes ces grosses ficelles tiendront-elles encore longtemps (voir également cette chronique et celle-ci) ? Combien de temps encore les Français et les Européens, confrontés à l’invasion de leur continent, se laisseront-ils intimider, subjuguer et inhiber par la propagande du Système ?

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Hebdo Politique - Nicolas Sarkozy sous le contrôle des juges avec Régis de Castelnau

  • ÇA FUME EN AUTRICHE ? LE FPÖ FAIT UN TABAC !

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    On savait depuis longtemps que ce qu’il est convenu de nommer « l’extrême droite » a toujours eu le sens de la fête et de la convivialité. Cela se vérifie une fois de plus en Autriche, là où le FPÖ populiste participe à la coalition gouvernementale et vient de faire appliquer l’une de ses principales promesses de campagne : pouvoir, dans des zones prévues à cet effet, à nouveau fumer dans les bars et les restaurants.

    Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef du parti en question, lui-même fumeur invétéré, affirme ainsi : « Il faut en revenir avec la liberté de choix pour tous. Les gens devraient décider eux-mêmes s’ils veulent s’asseoir dans la zone fumeurs ou non-fumeurs. » Et d’invoquer à ce propos le nécessaire « esprit de libre entreprise ». Aussitôt, le camp du bien et de la bonne santé fait bloc et part en guerre contre la « tschick » – soit la « cigarette », comme on dit en langue vernaculaire.

    Le patron du FPÖ, connu pour ne pas donner dans le light et le sans-filtre, dénonce en retour les « fétichistes de la santé » et adopte, pour cri de ralliement : « Vive le Tschickistan libre ! » À entonner à pleins poumons, SVP. On notera encore que, là-bas comme ici, la délationnite se répand comme un cancer, avec une pétition déjà signée par 540.000 Autrichiens dénonçant cette mesure gouvernementale.

    Si cette dernière atteignait les 900.000 signataires, Heinz-Christian Strache prévient toutefois que cette loi pourrait être « repensée », estimant que « la démocratie directe doit rester gagnante ». Non contente de prôner la jovialité, « l’extrême droite » est donc respectueuse de la voix du peuple ; cela, encore une fois, se savait un peu déjà. Ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses opposants locaux qui, non contents de titrer leur pétition en anglais, « Don’t smoke! », utilisent de plus une forme impérative propre à dresser les uns contre les autres, pour reprendre la formule désormais consacrée.

    De plus, on remarquera que la même « extrême droite » incarne ici une indéniable forme de résistance, tandis que la coalition du beau et du vrai se contente de lâchement baisser les bras, déplorant seulement que « l’Autriche s’entête à rester le dernier bastion fumeur dans une Europe presque entièrement dénicotinée », même s’agissant d’un antique fantasme hitlérien, le défunt chancelier étant aussi connu pour son anti-tabagisme militant. Comme quoi l’esprit munichois n’en finit plus de gravement nuire à la santé. À propos de santé, il va de soi que les experts en la matière se liguent en force contre les fumeux projets gouvernementaux ; logique, les experts ont toujours raison et campent immanquablement du bon côté de la barrière. Autrement, ce ne seraient pas des experts dignes de ce nom.

    D’un strict point de vue économique, on conviendra certes que les fumeurs peuvent effectivement coûter cher à soigner. On rétorquera que, censés mourir avant les autres, on devrait, au lieu de les stigmatiser, leur dresser des statues pour les économies réalisées grâce à eux par les caisses de retraite. Comme quoi, les seules logiques comptables…

    On ajoutera, pour finir, que Heinz-Christian Strache aggrave son cas en faisant tourner à plein régime l’industrie locale du houblon. Pourtant, un Autrichien sans sa chopine de bière, c’est un peu comme Dupond sans Dupont, la Castafiore sans ses bijoux ou le capitaine Haddock sans son whisky : une sorte d’anomalie ; au même titre que cette « extrême droite », d’ailleurs, qui persiste à défendre les libertés les plus élémentaires dans des sociétés de plus en plus punitives.

    ¿No pasarán? Prefero aller fumar una clopa! si vous me passez l’expression.

    http://www.bvoltaire.fr/ca-fume-autriche-fpo-tabac/

  • La Pologne, nation résistante

    « France, fille ainée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » La question posée par Jean-Paul II au Bourget en 1980 avait fait tiquer certains commentateurs : pouvait-on parler du baptême d’une nation ?

    Pourtant, en 1996, à Reims, le pape 'polonais parlait encore de « l'âme française ». Certes, le mot n'a pas le même sens que lorsque l'on parle de l'âme d'une personne mais les nations font partie du plan de Dieu elles ont des saint patrons et des saintes patronnes - pour la nôtre, la Sainte Vierge, sainte Jeanne d'Arc, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sainte Pétronille et aussi des anges gardiens, comme le rappelle sainte Thérèse dans une poésie « Je suis Michel, le gardien de la France, grand général au royaume des deux. »

    Sainte Thérèse écrit aussi, en s'adressant à Notre-Seigneur, « Ta face est ma seule patrie » mais cette priorité absolue donnée à Jésus Christ n'interdit pas aux hommes d'aimer leur patrie charnelle, au contraire. Le Catéchisme de l'Église catholique enseigne, au chapitre concernant le quatrième commandement (« Honore ton père et ta mère ») que « l'amour et le service de la patrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l'ordre de la charité ». Dans Mémoire et identité, saint Jean-Paul II rapporte lui aussi le patriotisme au quatrième commandement. Il y définit en outre la nation comme « une communauté qui réside dans un territoire déterminé et qui se distingue des autres nations par une culture propre. La doctrine sociale catholique considère que tant la famille que la nation sont des sociétés naturelles et ne sont donc pas le fruit d'une simple convention. C'est pourquoi, dans l'histoire de l'humanité, elles ne peuvent être remplacées par rien d'autre. »

    C'est aussi en vertu du quatrième commandement que le chrétien dans la cité est tenu d'obéir à l'autorité politique, pour autant toutefois qu'elle ne contrevienne pas à la loi divine « Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l'ordre moral. "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" », résume le Catéchisme. La situation des chrétiens diffère donc, selon que le gouvernement qui préside aux destinées de la nation est respectueux ou pas de la loi divine - dont l'ordre naturel porte l'empreinte.

    La mission de la Pologne

    L'exemple de la Pologne fournit des illustrations de ces deux cas. Dans le premier, la nation est entrée en résistance contre un pouvoir communiste illégitime et imposé par l'étranger. L'opposition fut d'autant plus résolue et efficace qu'elle s'appuyait sur le catholicisme professé par une large partie de la population. Dans le second, on voit aujourd'hui la nation polonaise faire bloc derrière ses dirigeants pour résister aux oukazes de l'Union européenne, concernant non seulement l'immigration de masse, mais aussi une évolution des mœurs qui va à l'encontre de la loi naturelle et divine, en matière d'avortement ou de dénaturation du mariage.

    Le 22 octobre dernier, à Varsovie, le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, évoquait à l'occasion du 1050e anniversaire du baptême de ce pays, « la mission de la Pologne dans une Europe désorientée », à laquelle elle montre « le chemin lorsqu'elle refuse de se plier automatiquement à certaines injonctions portées par la mondialisation libérale ».

    Après avoir évoqué le nazisme et le communisme dont les Polonais ont eu à souffrir, le cardinal met en garde contre une nouvelle idéologie du mal, « animée par l'ivresse de la transgression de toute limite au profit du dieu argent et par la volonté de démolir systématiquement la conscience morale », qui veut aussi « construire un homme nouveau, et à ce titre (…) n’est pas moins totalitaire que ses prédécesseurs. Son idole est non pas l'État total mais l'Individu total, délié de tout enracinement dans ses communautés naturelles que sont la famille et la nation. Au nom du progrès technique et économique, cet Individu devient un nomade soumis aux flux d'un monde gouverné par l'impératif de la mobilité généralisée et le désir fou de quitter la condition humaine avec ses limites pour jouir toujours davantage. »

    Au « drame de l'humanisme athée », qui se manifeste par la destruction de la famille et du mariage, le transhumanisme, l'immigration de masse (le cardinal Sarah met en garde contre « l'idéologie de l'individualisme [qui] promeut le métissage pour mieux araser les limites naturelles de la patrie et de la culture et engendrer un monde post-national et uni-dimensionnel dont les seuls critères seraient la production et la consommation »), le préfet pour la Congrégation pour le culte divin oppose « l'authentique humanisme européen [qui] a été fécondé par l'Évangile ».

    Et la France ? En apparence, sa réponse à la question du pape Jean-Paul II au Bourget a été négative et les « élites » politiques du pays n'ont eu de cesse, depuis, de nier ses racines chrétiennes au nom de la laïcité. Pourtant, une large fraction de sa population et, surtout, de sa jeunesse s'est aussi levée pour résister avec la Manif pour tous, en montrant qu'une partie de la nation française au moins veut rester fidèle, elle aussi, aux promesses de son baptême.

    Par Hervé Bizien monde&vie  15 février 2018