Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • I-Média n°215 : L’arabe à l’école, Blanquer sous influence !

    L’arabe à l’école : Blanquer sous influence
    Faut-il enseigner la langue de l’islam pour lutter contre l’islamisme ? Le ministre de l’éducation nationale propose d’étendre l’apprentissage de l’arabe à l’école, l’arabe une langue comme les autres ?

    Le zapping d’I-Média
    Aymeric Caron se compare à Copernic et devient la risée des intervenants de l’heure des pros. Invité vendredi 07 sur le plateau de Pascal Praud, pour défendre la cause végan, Aymeric Caron s’est comparé à l’astronome Nicolas Copernic, la cause végane serait la même que la cause de l’héliocentrisme.

    Avortement, Quotidien contre la liberté de conscience et de pensée
    Le droit des femmes serait en danger, dans la Sarthe il faudrait faire 45km pour avorter. Pour les journalistes de Quotidien c’est un scandale provoqué par la clause de consciences des médecins…clause de conscience qu’il faudrait donc supprimer.

    Les tweets de la semaine
    Le CSA à l’assaut d’internet. Mardi 11 septembre le conseil supérieur de l’audiovisuel a publié son rapport pour « refonder la régulation audiovisuelle ». Le gendarme de l’audiovisuel, dirigé par Olivier Schrameck veut s’adapter au numérique, et étendre son contrôle aux plateformes de vidéos en ligne ainsi qu’aux réseaux sociaux.

    Procès Méric, l’émotion contre les faits
    5 ans après, l’affaire Clément Méric refait surface à travers le procès des accusés. Au tribunal comme dans les médias l’émotion prend le pas sur les faits, c’est la sanctification de Clément Méric, le martyr mort pour ses idées.

    Cliquez sur l’icone en haut à droite pour accéder au chapitrage.

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/14/25752/i-media-n215-larabe-a-lecole-blanquer-influence
  • Un double camouflet pour le parlement

    6a00d8341c715453ef022ad36afb2c200c-320wi.jpgEn quelques jours, les mauvaises nouvelles pour le gouvernement se sont accumulées : sur le front de l'économie, des perspectives fiscales, de l'emploi, mais aussi sur celui des sondages d'opinion, également sur l'échiquier européen, etc. La croissance est retombée sous les 2 %, le chômage stagne à plus de 9 %, l’inflation est repartie à la hausse, la France est de plus en plus isolée etc.

    Un an après son élection l'esquif improbable de ce chef de l'État inattendu, trouvé comme dans une pochette-surprise, prend l'eau.

    Dans le même temps, le pouvoir a laissé percer sa propre faiblesse, vis-à-vis de ses plus fidèles partisans. Leur présence leur confère désormais un poids, et ceci pose par là même un problème qu'il va bien falloir résoudre, sauf à sombrer dans le ridicule.

    Deux exemples édifiants se sont manifestés sous les traits d'Alexandre Benalla et de Richard Ferrand. Et ils se sont traduits par deux camouflets infligés au parlement.

    Premier camouflet : à l'encontre du Sénat. S'agissant d'un Benalla, pour commencer, on se demande comment interpréter l'exemplaire arrogance du personnage. L'affaire qui porte son nom a pu sembler jusqu'ici subalterne. Or, tout en acceptant, formellement, mais en traînant des pieds, de se plier à la loi, il n'hésite pas à défier la commission d'enquête sénatoriale. "Aujourd'hui, on me contraint", fait-il mine de déplorer. Il ne viendra, dit-il, que "parce qu'on le menace". Et surtout il ne saurait ignorer que refuser de répondre à une convocation pour une commission d’enquête est passible de deux ans de prison et de 7 500 euros d’amende.

    Rapporteur de ladite commission d’enquête Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du Loiret, souligne que la commission "a longuement réfléchi" à la possibilité de convoquer l’ancien chargé de mission. "Au début, nous avons pris en compte les objections" sur le risque d’empiéter sur l’enquête, explique le sénateur PS. "Mais il nous est apparu qu’il pouvait être utile de le recevoir parce que nous avons beaucoup de questions à lui poser, indépendamment de ce qui relève stricto sensu de la justice. Il y a tellement de contradictions, de non-dits, d’imprécisions dans ce qui nous a été dit depuis le début de cette enquête que nous voulons en savoir plus, nous voulons savoir la vérité (…) Ce qui nous intéresse, c’est le fonctionnement de l’État. Or il est évident qu’il y a eu de très lourds dysfonctionnements".

    Et c'est bien cette évidence qui est en cause, et qui chaque jour se confirme.

    Le 12 septembre L'Obs révélait pourtant que Jupiter proteste contre cette convocation auprès du président du Sénat Gérard Larcher[1]. Or, le chef de l'État n'a pas à autoriser que ses collaborateurs s'expliquent devant la commission d'enquête. La convocation est impérative.

    Deuxième camouflet : il a été infligé à l'Assemblée Nationale. L'élection du président du groupe La République en Marche pour remplacer l'ancien président de l'Assemblée nationale François de Rugy devenu ministre ne s'est pas révélée de tout repos. Outre la très courte majorité dont a disposé finalement l'heureux élu, n'oublions pas que si, en nombre de députés le groupe fourre-tout de La République en Marche peut formellement se passer d'alliance, les élections tant législatives que présidentielle de 2017 n'auraient pu être gagnées sans le ralliement de Bayrou et sans l'alliance avec le MODEM.

    Et, le 10 septembre les auditeurs de France Info avaient pu apprendre, s'agissant du choix du candidat, que les cartes biseautées avaient distribuées d'avance par le pouvoir exécutif. Moyennant quoi, "les députés de la majorité ont donc choisi Richard Ferrand, malgré le fait qu’il soit élu depuis 20 ans, qu’il soit un homme et qu’il ait 56 ans".

    Une telle présentation fait bondir Ingrid Riocreux qui la relève[2] : "C’est, commente-t-elle, une phrase glaçante. Ce 'malgré' laissait attendre une allusion à l’affaire des mutuelles de Bretagne. Mais ce que le journaliste retient comme étant les principaux handicaps de Richard Ferrand, ce sont sa longévité en politique, son sexe et son âge."

    En sa faveur militent certainement, et France Info aurait pu l'indiquer à ses auditeurs, des convictions philosophiques très fermes et la proximité du président.

    Au parlement, aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat on constate bien un recul profond du prestige d'un président, plombé d'abord par ses amis, ses soutiens et ses chouchous. À défaut de tomber sous les coups de ses adversaires, Emmanuel Macron risque fort d'être étouffé par les étreintes fraternelles de ses camarades.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. "Commission d'enquête sur l'affaire Benalla : Macron proteste auprès de Larcher"

    [2] dans sa chronique de Causeur du 11 septembre

    http://www.insolent.fr/

  • Le mensonge « antifasciste », de Staline à Clément Méric

    Bundesarchiv_Bild_183-R80329_Josef_Stalin-792x475.jpg

    Au procès des jeunes gens condamnés pour la mort de l’antifa Clément Méric, la question fondamentale portant sur la nature de l’« antifascisme », ce « masque sous lequel s’opérait la confiscation de la liberté », selon François Furet, fut étrangement absente d’un débat judiciaire qui n’osa jamais affronter la réalité.

    La stratégie « antifasciste », conçue au début des années trente, en URSS, est l’expression la plus aboutie de la perversion stalinienne. En effet, alors que les Soviétiques n’avaient pas réussi à propager leur révolution à un Occident qui restait conscient des horreurs commises par le bolchevisme – dont personne n’ignorait qu’il avait inventé les camps de concentration (goulag) et procédé à l’extermination, planifiée par le Politburo, d’environ cinq millions d’Ukrainiens -, Staline fit de l’« antifascisme » l’écran de fumée idéal pour dissimuler ses crimes, tout en fracturant les sociétés libérales.

    L’« antifascisme » propagé par l’Internationale communiste créa l’illusion d’une menace planétaire, alors qu’il n’existait aucune Internationale fasciste, le fascisme n’étant incarné, vers 1934, que par Mussolini aux faibles moyens et Hitler, tout juste élu et encore perçu en tant qu’agité peu crédible, dont on sait maintenant qu’il fut le complice discret des stratégies de déstabilisation staliniennes. L’antifascisme visa à gonfler la baudruche fasciste pour instaurer une dialectique perverse, camp du bien/camp du mal, les communistes se posant en défenseur de la liberté menacée.

    En France, Maurice Thorez changea radicalement la stratégie du PCF, faisant de l’« antifascisme », selon François Furet, « un double de lui-même », cultivant la peur du complot, tout en se rapprochant de la gauche démocrate pour créer un front antifasciste qui diabolisa, non pas des fascistes – bien peu nombreux en France -, mais l’ensemble de la droite démocratique et patriote.

    L’« antifascisme » cristallisa ainsi, sur le débat d’idées français, un leurre qui changea durablement le centre de gravité sur lequel s’articulait traditionnellement la vie politique hexagonale, faisant de ce pseudo-clivage, communisme/fascisme – tous deux issus d’une même critique sociale de gauche -, la fausse perception (devenue, aujourd’hui, antifascisme/extrême droite) qui aveugle encore nos sociétés contemporaines et permet de soumettre l’opposition libérale culpabilisée – suivant la doctrine léniniste d’ « opposition contrôlée ».

    C’est Willi Münzenberg, l’un des leaders de l’Internationale communiste, un « génie de la propagande », lequel, écrit, Sean McMeekin, avait « découvert la terrifiante puissance de ceux qui savent étancher la soif de bien de leurs semblables », qui mit au point la stratégie antifasciste qu’il fonda sur le recours à l’émotion contre la raison, au mensonge contre la vérité, chargeant intellectuels et artistes amis de diffuser la propagande travestie en art, tout en discréditant l’adversaire pour éviter le débat.

    Les antifas, dont on oublie trop souvent qu’ils sont issus des Redskins (skinheads communistes), et dont les comportements nauséabonds les rapprochent des Gardes rouges et Komsomol de triste mémoire, sont les héritiers de la perversion stalinienne, chargés, aujourd’hui, par l’ingénierie sociale marxisante, de maintenir, par la violence de rue, la fracture sociétale manichéiste.

    Ainsi, la Justice qui vient de juger l’affaire Méric a condamné lourdement des accusés qui semblaient pourtant avoir été agressés par un « antifascisme » qui n’est rien d’autre qu’un stalino-fascisme, au cours de ce qui ne fut qu’une tragique bagarre de rue entre gamins immatures et manipulés, tous dupes d’une Histoire qu’ils ne comprennent pas. Le maintien du refoulé qui névrose dramatiquement la société française est-il au prix d’une telle décision judiciaire qui risque d’être interprétée comme étant l’expression d’une justice politique ?

    http://www.bvoltaire.fr/le-mensonge-antifasciste-de-staline-a-clement-meric/

  • Chemnitz : « L’OPA hostile » de l'Islam qui occupe et mobilise les peuples d’Europe

    438521271.jpg

    Les manifestations de Chemnitz, ville saxonne de 240 000 habitants, nous renvoient l'image d'une Allemagne « nouvelle », nous voulons dire en rupture avec celle que nous connaissions depuis 1945 ; celle dont la capitale était à Bonn au bord du Rhin et non à Berlin en Prusse,  celle d'Adenauer, Helmut Schmidt, Schroeder ou Angela Merkel, la « petite »  que Kohl avait couvée pour qu'elle lui succède ; une Allemagne vaincue, unie dans les affres de la défaite, culpabilisée et repentie ; mais une Allemagne unie pour renaître après l'apocalypse de 1945, reconstruire sa prospérité, se réunifier dès qu'elle le pourrait ; une Allemagne paisible,  pacifiste, atlantiste, sous le parapluie américain alors indispensable. se satisfaisant d'être un géant économique et de n'être qu'un nain politique, sagement européen. Une Allemagne du consensus sur ces bases sans grande gloire mais assise sur des montagnes de deutsche marks,  ou d'euros,  bourrée d'excédents commerciaux et budgétaires.  

    On pouvait croire son nationalisme éteint. Il n'était qu'endormi. Ou plutôt, il avait changé de champ d'application, optant pour la puissance économique. Il se révéla unitaire et puissant lorsque vint l'heure de la réunification et qu'il fallut reconstruire l'Est ruiné par 45 ans de communisme. Effort titanesque accompli en trente ans. Ce furent les formes du nationalisme allemand des années 1945-2010 sans-doute aujourd'hui dépassées. 

    Comme il se passe partout en Europe et ailleurs, l'intrusion massive de l'Islam sur notre continent, l'afflux de migrants, d'abord turcs en Allemagne, ensuite orientaux et africains, quasiment tous musulmans, semblent avoir progressivement réveillé outre-Rhin un nationalisme allemand politique et identitaire cette fois.  

    Nationalisme défensif et non offensif. Ceci pour d'assez simples raisons : 1. L'Allemagne, malgré ses traditions guerrières et militaires n'a pas ou presque pas d'armée. C'est un fait. 2. Son peuple se compose de beaucoup de vieillards. Ils ne sont guère taillés pour les aventures extérieures. Exception faite de l'exportation... 3. Le souci aujourd'hui dominant en Allemagne est la préservation de l'identité du peuple allemand. Souci d’ordre intérieur. Qu'en sera-t-il à des horizons plus lointains ? Nous l'ignorons. Tout est possible. Nous évoquons ici la réalité présente de l'Allemagne qui n'est, sans-doute pour un temps assez long, un danger militaire pour aucun de ses voisins. 

    3470218525.jpgEn 2010, déjà, Thilo Sarrazin, avait publié « L'Allemagne disparaît » - ou suivant une plus juste traduction « L'Allemagne se suicide » - un livre pour dénoncer l'invasion islamique dans une Allemagne qui démographiquement s'effondre sur elle-même et risque d'en être doublement dénaturée. Thilo Sarrazin n'est pas n'importe qui. Il n'a rien d'un militant d'extrême-droite. Membre ancien et éminent du SPD, économiste et banquier, siégeant au directoire de la Deutsche Bundesbank, il appartient plutôt à l'établissement politique et économique. Son livre eut un retentissement considérable et devint emblématique du courant anti-immigration en train de prendre corps en Allemagne à droite et à gauche de l'échiquier politique.  

    Cinq ans plus tard, ignorant ce courant grandissant, on sait comment, à4137313480.jpg l'automne 2015, Angela Merkel se crut bien imprudemment autorisée à appeler l'Allemagne et l'Europe à accueillir un million et demi de migrants et ces derniers à s'y précipiter. Ce qu'ils firent spectaculairement. Cette décision fut l'une de celles dont les conséquences n'en finissent pas de retentir à court mais aussi à très long terme. Angela Merkel l'a payée très cher. Mais aussi son parti la CDU, dont l'unité a été brisée par la fronde de la CSU sa traditionnelle alliée bavaroise antimigrants ; et le vieil équilibre consensuel du Bundestag rompu par l'arrivée de 93 députés de l'AfD. La population allemande a sérieusement souffert des migrants, de diverses manières et en divers lieux, comme à Cologne, comme lors des attentats de Munich, Berlin et autres lieux. Sa colère a grandi comme elle grandit dans toute l'Europe.  

    Huit ans après son premier livre, son premier cri d'alarme, Thilo Sarrazin publie en cette rentrée un nouvel ouvrage dont, dans le contexte actuel, il y a gros à parier qu'il aura un écho considérable. Son titre ? « OPA hostile de l'Islam » . OPA lancée, bien entendu, contre l'Europe, c'est à dire contre les peuples et contre les nations d'Europe, unis, au moins provisoirement, comme en d'autres temps, pour leur commune défense, leur commune survie face à l'islam. 

    Regardons les cartes, comme il se doit : Chemnitz se situe à l’est de l’Allemagne, dans ce qui fut la DDR, non loin de Leipzig et de Dresde, où les horreurs de la dernière guerre atteignirent leur paroxysme, non loin de Prague, l’une des capitales des pays de Visegrad où l’on se refuse à l’accueil des migrants. Tel est tout simplement aujourd’hui l’enjeu vital qui occupe et mobilise les peuples d’Europe.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/05/c-6077484.html

  • Ligne droite – Une droite nouvelle pour rendre un avenir à la France [Vidéo]

    ligne-droite-nouvelle-avenir-france-video-588x330.jpg

    Nous avons déjà repris plusieurs excellents articles de Ligne droite durant les derniers mois. Découvrez la vidéo de présentation de cette entité désirant redonner un avenir à la France.
    Polémia

    Face à l’affaissement de la droite française, il est urgent de reconstruire une droite nouvelle, libérée du politiquement correct et en phase avec le monde d’aujourd’hui.

    Partagez cette vidéo auprès de tous ceux qui aiment la France et qui veulent son renouveau !

    Ligne droite est un rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle.
    Sur le site https://lignedroite.club/, plus d’une centaine de textes portent une vision de ce que devrait être cette droite nouvelle qu’attendent une majorité de Français et d’Européens.
    Loin de tout passéisme et de toute idéologie, nous voulons tracer une Ligne droite pour la France et les Européens.

    Ligne droite 12/09/2018

    Source : Page Facebook de Ligne droite / Vidéo Youtube

    Crédit photo : Ligne droite

    https://www.polemia.com/ligne-droite-nouvelle-avenir-france-video/

  • Le samedi politique : La fracture européenne avec Pierre-Yves Rougeyron

    Progressistes contre nationalistes, pro ou anti-immigration, souverainistes contre mondialisme, les qualificatifs ne manquent pas pour illustrer les lignes de fracture au sein de l’Union Européenne. Depuis les élections italiennes et l’arrivée au pouvoir de la coalition gouvernementale avec Matteo Salvini en figure de proue, la révolte contre le diktat bruxellois est montée d’un cran.

    A huit mois des élections européennes, les tensions progressent de jour en jour. Jusqu’où ces affrontements peuvent-ils aller ? Quelles conséquences peut-on envisager ?

    Pierre-Yves Rougeyron. président du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives Libres décrypte ces institutions européennes trop mal comprises, alors qu’elles nous gouvernent. 

  • Contradictions républicaines

    6a00d8341c715453ef022ad3b08675200b-320wi.jpgCe 12 septembre L'Opinion donnait la parole à deux représentants du parti qui s'intitule fièrement Les Républicains. L'un, le plus fougueux, le plus vigoureux et, pour certains lecteurs, sans doute le plus convaincant s'appelle Sébastien Pilard. Il est conseiller régional LR des Pays de la Loire et membre du bureau politique desdits Républicains. Il opine que l'on ne doit pas mettre la Hongrie au ban de l'Union européenne.[1]

    Le second, plus célèbre pour avoir fait voter une loi bioéthique dont il porte le nom Jean Leonetti, lui aussi membre du parti Les Républicains répondait au contraire, aux questions de Nicolas Beytout : Orban, dit-il, "s’est détaché des règles européennes et du PPE"[2] et, sans se démentir, il précise qu’il n’existe pas de porosités avec l’extrême droite, estimant en revanche qu’il n’y a pas de divergences entre le projet européen du parti et celui d’Alain Juppé.

    Nous nous trouvons donc en présence d'un débat. Le débat est toujours sain lorsqu'il est loyal, lorsque le juge est impartial et lorsqu'on laisse sa chance au fauve lâché dans l'arène. Toute la différence entre république et démocratie tourne autour de la conception du débat. Essence de la démocratie véritable, le débat ne saurait être attribué en propre au régime que l'on appelle république, sorte de projection de l'État jacobin avant-goût du totalitarisme. Il n'appartient guère en général aux gens qui se disent républicains. S'il caractérise plutôt la démocratie, au moins formellement, s'il devrait la caractériser, cela suppose toujours que les opinions s'expriment dans une libre confrontation.

    Toutes les opinions même religieuses, proclame la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 laquelle, il est vrai, assortit ce principe de liberté d'une inquiétante réserve, d'ordre réglementaire.[3]

    La Cinquième république, depuis la saison 5 ou 6, transgresse allègrement les règles fondamentales de ce savoir-vivre ensemble en l'interprétant comme : aucune opinion ne doit dépasser dans les rangs, surtout pas une conviction religieuse, en particulier chrétienne.

    Pour en revenir au débat actuel, il convient de se souvenir que Juppé mérite bien d'être cité en référence des gens qui voudraient bouter Budapest hors du continent. Après, viendra le tour de Varsovie, puis celui de Vienne, puis peut-être celui de la Hollande ou du Danemark, et certainement l'Italie. Ils seront exclus d'une Europe restreinte au grand-duché de Luxembourg. Et ceci se ferait donc au nom de principes adoptés précisément comme déclaration unanime des États à Nice en 2000, sous la présidence Chirac, texte rédigé par deux grandes figures de la pensée, nommées Toubon et Juppé, énoncé que l'on ne peut corriger qu'à l'unanimité.

    La contradiction entre membres de ce parti, qui s'appelle de façon tellement significative mais à vrai dire également si cocasse, si choquante pour l'oreille, Les Républicains, ne se pose pas en pour Orban ou contre Orban. Elle oppose le principe même du politiquement correct, d'une part, et la libre expression des opinions ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, d'autre part.

    Dans ce débat, car cela reste encore un débat sans se poser la question du rapport de l'intéressé aux canons de la beauté antique, on éprouve furieusement la tentation de défendre, contre les admirateurs et les disciples de Juppé, les méchants du film.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Sébastien Pilard (LR): "Le procès d’Orban devant le Parlement Européen, c’est l’Europe dont nous ne voulons plus"

    [2] cf. Jean Leonetti (LR): "Orban «s’est détaché des règles européennes et du PPE"

    [3] Article 10. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Châteaudouble : où est le « scandale » ?

    Il aura fallu que la présidente du Rassemblement national se rende le 12 septembre, accompagnée de David Rachline, maire de Fréjus et ancien sénateur du Var, à Châteaudouble (haut Var) pour que radios et télévisions s’intéressent enfin au sort de ce village médiéval de 450 âmes obligé d’accueillir 77 migrants africains deux ans durant dans une ancienne maison […]

  • Affaire Audin : Emmanuel Macron encourage le terrorisme

    Affaire Audin : Emmanuel Macron encourage le terrorisme

    La presse écrite, radiophonique et télévisuelle présente Maurice Audin comme un mathématicien, partisan de l’indépendance de l’Algérie et – pas toujours – membre du parti communiste algérien.

    C’est exact mais c’est partiel. Un point de première importance n’est pas mentionné : il a été complice d’auteurs d’attentats aveugles commis, en particulier, contre la population d’Alger à l’époque ville française.

    En toute logique, on peut le qualifier de traître à son pays. Après son arrestation, il a été exécuté sommairement par un militaire français. C’était une conséquence de son action qu’il ne pouvait écarter.

    1957_06_08_1-300x300.jpgPrincipaux attentats perpétrés à Alger par des membres du FLN et du parti communiste algérien en 1956 et 1957 :

    • 30 septembre 1956 (dimanche) Bombes au Milkbar et à la Cafeteria : 5 morts et 60 blessés
    • 17 novembre 1956 Grenade au café Le Progrès : 3 morts, 6 blessés
    • 3 janvier 1957  Bombe dans un trolleybus : 2 morts
    • 26 janvier 1957 Bombes à l’Otomatic, à la Cafeteria et au Coq hardi : 4 morts, toutes des femmes, et 37 blessés dont 21 femmes, la plupart amputés
    • 10 février 1957  Bombes aux stades d’Alger et d’El Biar : 12 morts et 45 blessés
    • 3 juin 1957 Bombes dans les lampadaires de rue : 8 morts et 90 blessés
    • 9 juin 1957 Bombe au Casino de la Corniche : 9 morts et 85 blessés
    • Sur la période courant du 30 septembre 1956 au 8 octobre 1957, à Alger, 751 attentats ont été perpétrés faisant 314 morts et plus de 900 blessés

    Quant aux harkis, qui avaient choisis la France, ils n’ont droit qu’au mépris :

    https://www.lesalonbeige.fr/affaire-audin-emmanuel-macron-encourage-le-terrorisme/