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  • La fin de la mondialisation ? Partie 1 : un modèle occidental qui n'est plus reconnu comme universel.

    En est-ce fini de la mondialisation ? On pourrait le croire en lisant le dernier entretien (1) de l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg, grand promoteur du « Fabriqué en France », et en se rappelant du titre prophétique du livre de François Lenglet paru il y a déjà quelques années et qui annonçait cette fin de la mondialisation contemporaine. Dans le même moment, Georges-Henri Soutou publie lui aussi un article dans la revue royaliste Politique Magazine de septembre, sous le titre explicite « Le fiasco de la mondialisation ». Tout cela n’est-il qu’une mode éditoriale ou est-ce annonciateur d’un véritable mouvement, non plus de défiance, mais de constat et de distanciation, voire de séparation, à l’égard d’une mondialisation jadis vantée comme une véritable « fin de l’histoire » ?

    Pendant longtemps, la mondialisation m’a semblé un fait mais non forcément un bienfait avant que je la considère définitivement comme un méfait, autant politique, social qu’environnemental, et cela malgré les discours altermondialistes qui laissaient croire en une possible « autre mondialisation » qui jamais n’advint, discours auxquels j’avoue avoir été en partie sensible, par illusion sans doute plus que par discernement : après tout, le monde n’était-il pas « un », puisque, désormais, la planète apparaissait « sous contrôle » de la Technique et de la Communication, sous cet œil gigantesque que l’on nomme « internet » et auquel rien ne semblait devoir échapper ni être impossible ? En fait, s’il y a une seule planète terrestre, il y a bien « plusieurs mondes » différents, ce que l’on nommait jadis « aires de civilisation » et de plus en plus d’obstacles à la fusion de ceux-ci dans un creuset commun : il est d’ailleurs aussi significatif, pour évoquer les plus extrêmes de ces obstacles, que nombre de pays jadis fort accueillants aux voyageurs soient devenus des « terres maudites », ce que tend à prouver la « délocalisation » du célèbre rallye Paris-Dakar en… Amérique du sud ! Sans oublier la fermeture de l’Afghanistan qui était, à la fin des années 1960 (2), une destination fort prisée de quelques hippies qui ne risquaient pas alors de finir otages de cette guerre commencée il y a quarante ans et qui semble ne jamais vouloir finir… En somme, la mondialisation n’a été qu’un « moment » de l’histoire du monde, un moment désormais en passe d’être dépassé.

    Est-ce si étonnant, en fait ? A lire M. Soutou, pas vraiment, et cela tient au projet initial même de la mondialisation : la mondialisation n’est pas une création spontanée et internationale (ce dernier mot n’oubliant pas ce qui, aujourd’hui, caractérise et compose le monde - en tant que planète géopolitique-, c’est-à-dire les nations, ni égales entre elles, ni réductibles à un seul modèle d’être ou de fonctionnement), mais bien un projet né aux Etats-Unis à l’occasion de la Première Guerre mondiale et qui change le sens même des relations et des échanges internationaux. La mondialisation n’est rien d’autre, dans son acception contemporaine, que « le projet de mondialisation libérale lancé par Woodrow Wilson par ses Quatorze Points de 1918, et qui reposait sur la SDN et la fin des discriminations commerciales, ainsi que sur le Gold Exchange Standard adopté à Gênes en 1922 et sur la collaboration des banques centrales ». Un « projet repris après 1945 (ONU, GATT pour le commerce, FMI pour les finances). Mais il était occidental, non pas mondial, et ne comprenait pas le monde soviétique ni le Tiers Monde. (…) Cela dit, la bonne conscience des Occidentaux était totale : ce système avait pour eux une valeur universelle, et les Américains, en particulier, furent dès le départ convaincus que les modèles alternatifs échoueraient. Et en 1990, quand le président Bush annonça l’arrivée d’un « nouvel ordre mondial », et Francis Fukuyama la fin de l’Histoire, ils étaient convaincus que la démocratie libérale et l’économie de marché n’avaient plus d’adversaires et permettraient la mise en place d’une globalisation heureuse. » Celle-ci devenait envahissante, et sa langue de communication majeure et d’imposition aux autres, l’anglais ou plutôt le « globish », firent craindre à quelques royalistes le triomphe de ce que nous nommâmes alors « le globalitarisme » : c’était un terme qui rappelait, dans sa terminaison, le totalitarisme mais s’en distinguait en même temps qu’il spécifiait la particularité de l’époque et du processus d’uniformisation du monde et d’imposition d’un modèle qui apparaissait alors (et d’abord gentiment, avec le sourire…) « obligatoire », dans la ligne du propos de Jean-Jacques Rousseau, propos annonciateur (malgré lui ?) des horreurs de la Terreur : « Nous les forcerons à être libres » (3). La société de consommation et de distraction, ce que Philippe Muray qualifiait habilement de « société distractionnaire », donnait à la mondialisation ce visage souriant que semblait alors incarner le clown de McDonald’s avant qu’il ne se transforme en sinistre « Joker » aux yeux d’une partie de la population non-consentante à la globalisation triomphante…

    Le grand malentendu entre la mondialisation et les nations est qu’elle souhaitait faire accepter à tous les peuples comme universelles des lois ou des idées qui n’étaient qu’occidentales, voire simplement « états-uniennes », celles que Benjamin Franklin et Henry Ford (suivis en cela par Wilson et Truman) incarnaient pour les avoir théorisées et ordonnées. Or, « les valeurs occidentales ne sont plus admises comme universelles. La Chine estime avoir son propre modèle à diffuser (…). Moscou et Pékin sont d’accord pour remettre en cause le modèle international occidental (droits de l’homme et mondialisation sous toutes ses formes primant sur les souverainetés nationales) et pour penser que le développement économique dépend plus du renforcement de la puissance nationale que de l’adoption du modèle démocratique libéral. Et ils font largement école. » En fait, le président de Gaulle, entre 1958 et 1969, avait mis en avant la particularité française (formule plus appropriée que celle d’exception, plus « isolationniste » dans son acception géopolitique) et démontré par avance l’imposture de la mondialisation que portaient et vantaient les Etats-Unis de Kennedy et de Johnson et « l’Europe » de Jean Monnet, ce dernier plus mondialiste qu’européen contrairement à ce qu’en disent les discours officiels de l’Union européenne. En ce sens, de Gaulle avait retenu la leçon des Capétiens qui se méfiaient de « l’Empire » parce qu’il n’est souvent rien d’autre que « la puissance de l’Autre » sur les nations qui se veulent indépendantes et souveraines sur leurs territoires respectifs.

    La nation française doit-elle s’extraire de la mondialisation dans laquelle elle s’est, depuis une bonne trentaine d’années, imprudemment aventurée ? Sans doute, et sans doute le plus rapidement possible, pour éviter d’être entrainée par la chute du système tout entier, une chute qui ne se fera pas d’un seul tenant mais plutôt par pans entiers, l’un après l’autre. Il ne s’agit pas de se fermer au monde mais de mieux s’en distinguer pour mieux en apprécier les différents aspects et promouvoir des relations internationales, d’échanges et de concertations, et « être soi-même » et « faire de la force » pour pouvoir peser sur la scène internationale, non comme un poids mort mais comme une puissance active et médiatrice, ce qui est la vocation profonde de notre pays.

    (à suivre)

    Notes : (1) : entretien paru dans Le Monde, dimanche 8-lundi 9 septembre 2019.

    (2) : Avant 1973, surtout : avec la chute de la monarchie de Zaher Chah, renversée par le prince Daoud qui établit alors une République tombée entre les mains des communistes en 1979, date de l’intervention soviétique et de la naissance des courants sunnites islamistes, l’Afghanistan devient une « terre hostile »…

    (3) : le terme de globalitarisme, apparu en 1990 dans notre petit cercle d’études royaliste de Rennes et diffusé à partir de celui-ci, a été jusque là plutôt sommairement défini, en quelques dizaines de lignes et quelques articles presque confidentiels : il mériterait pourtant approfondissement et ouvrages d’explication, et il serait légitime, au regard de sa naissance, que les intellectuels royalistes s’en emparent vraiment…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1576:la-fin-de-la-mondialisation-partie-1-un-modele-occidental-qui-nest-plus-reconnu-comme-universel&catid=53:2019&Itemid=64

  • La Rackete contre Lois Démocratiques

    Carola-Rackete
    Carola Rackete, c’est le nom de cette gauchiste allemande, intrônisée capitaine du bateau Sea watch.
    Adepte du forcing sur les ports européens, elle s’est distinguée à Lampédusa pour imposer sa cargaison banboulesque à une Italie, qui n’en voulait pas.
    Jusque là, on savait qu’en Allemagne elle avait été reçue comme une héroïne, parce qu’elle aurait sauvé de la noyade un nombre important de candidats à l’immigration.
    En la circonstance, le terme « sauver » n’est pas approprié, car personne n’a obligé ces individus à se jeter à l’eau avec un canot en caoutchouc, pour traverser la Méditerranée.
    On sait quel est le rôle néfaste de ces ONG gauchisantes, lesquelles, sous couvert « humanitaire » se livrent à un trafic éhonté d’êtres humains, en s’association avec la maffia de passeurs sans foi ni loi.
    En Allemagne, comme en France, cette femme, d’ailleurs masculine dans son genre, est considérée comme un héroïne, une sorte d’Antigone ou de Jeanne d’Arc, par les immigrationistes.
    Le pape Bergoglio (alias François) doit être fier d’elle, alors qu’elle ne prend aucun risque.
    Elle bénéficie au contraire de l’approbation et du soutien des médias, de la Justice et des Etats soumis à Bruxelles.
    Car elle reste dans la droite ligne de la bien pensance et du Traité de Marrakech.
    Mais nous n’avons pas encore tout vu de cette énorme tromperie.
    Dernièrement, elle a été invitée, parmi des experts sur les migrations, le 3 octobre, à Bruxelles pour une conférence sur le sauvetage des « migrants ».
    Et récemment encore, le Parlement catalan, a remis un prix à cette passeuse qui crache allègrement sur la législation des pays, dits d’accueil.
    Félicitée et récompensée pour « ses actions humanitaires ».
    Comme quoi, il suffit maintenant de frauder les lois, en faisant entrer de gré ou de force, des indésirables pour être considéré comme quelqu’un de bien, et un parfait citoyen.
    Pour que l’action, autrefois punissable soit vue comme un fait héroïque.
    Les jeunes Identitaires, en voulant candidement faire respecter, sans violence, le non franchissement de la frontière franco italienne.
    Une action purement symbolique, devront pour cela faire de la prison avec une amende destinée à les anéantir.
    On croit rêver …
    En même temps que Rackete, le directeur de l’ONG Open Arm, a été aussi récompensé.
    Un doigt d’honneur (ou plutôt pour lui, de déshonneur) à toutes les victimes, passées et à venir de la délinquance de ces chances pour la France.
    Activité anti-nationale et frauduleuse de ces ONG que contredisent pourtant les paroles faussement rassurantes de Macron: « Les français et les françaises, qui se sentent oubliés, dans ce vaste mouvement du monde, devraient se voir mieux protégés. Tout ce qui forge notre solidarité nationale, sera refondé, réinventé, fortifié. »
    Justement monsieur Macron, 70 à 8O% des français attendent des actes et pas des paroles.
    Ils veulent l’arrêt de l’immigration.
    Ils ne veulent plus de ces bateaux transporteurs de clandestins.
    Mais on ne peut être un mondialiste sans frontièriste et en même temps assurer la protection des frontières.
    Cette submersion migratoire remonte à plusieurs décennies et le visage de notre pays s’en trouve déformé.
    Paris ne sait plus où mettre ces nouveaux arrivants et ne pense pas à remercier Rackete pour ses bons offices.
    Voilà le commentaire d’un blogueur sur le Net : « Paris est sale, Paris est dangereux, Paris craint… En 10 ans cette ville est devenue un cloaque.
    Des bobos, le nez dans leur smartphone, des roms voleurs, des pickpockets dans les gares, des frotteurs et des obsédés sexuels sans complexe, des clandos qui trainent partout, des racailles en recherche d’un mauvais coup, des vendeurs africains qui se précipitent sur le touriste, des escrocs en costard, des dealers et des toxicos, des rats énormes en plein jour, des poubelles qui débordent, des rues sales avec des détritus en décomposition. Bref, une ville de merde. Je suis mieux dans ma cambrousse ! »
    Serait-ce là, l’avenir environnemental des villes françaises ?
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/la-rackete-contre-lois-democratiques.html#more

  • La culture de mort se porte bien

    6a00d8341c715453ef0240a46af2c9200c-320wi.jpgÀ l’époque du stalinisme à balles réelles, on appelait progressistes les gens qui, sans adhérer officiellement au PCF, sans s'inscrire dans la lutte des classes marxistes, cheminaient avec lui en compagnons de route. Leur cheminement, désormais, se veut résolument culturel. Métapolitique, on le dit aujourd'hui "sociétal". On emploie ce charmant néologisme pour recouvrir toutes les subversions et toutes les inversions qui ne coûtent pas un centime d'impôts aux couches les plus riches de la société, attachées à une prospérité purement économique et matérialiste.

    On peut dès lors dater de ce 26 juin, une nouvelle forme de basculement ouvertement progressiste du parti macronien, marqué par l'exclusion d'Agnès Thill, députée de l’Oise. Les 9/10e des cadres du mouvement dit de La République en Marche sont issus, en effet, du parti socialiste. Ils ne l'ont abandonné, sans changer d'idéologie en profondeur, qu'en raison de la nullité des dirigeants de la rue de Solférino. Peut-être même bientôt, poseront-ils un problème au président qui les a fait élire. Un certain Emmanuel Macron, dans un livre manifeste publié en 2016[1], leur a d'avance donné raison, théorisant ainsi : "Le clivage aujourd’hui est entre les conservateurs passéistes qui proposent aux Français de revenir à un ordre ancien, et les progressistes réformateurs qui croient que le destin français est d’embrasser la modernité. Non pour faire table rase, ou pour s’adapter servilement au monde, mais pour le conquérir en le regardant bien en face."

    Ces gens se veulent donc "progressistes".

    Quelle est la marche de leur prétendu progrès ? quel est le but de cette intimidation idéologique ?

    Ce sont quand même des assemblées, élues par des majorités de citoyens croyant voter pour la droite, qui ont adopté, en 1967, la loi Neuwirth autorisant la contraception chimique et la loi Veil de 1975 autorisant l'avortement chirurgical, renommé plus techniquement interruption volontaire de grossesse.

    La loi de 1999 organisant le PACS, signée de Jospin, Aubry et Guigou fut adoptée après de chaudes contradictions pendant l'automne de l'année précédente. "Le Pacs sera le Vietnam de Lionel Jospin", pronostiquait, le 6 octobre 1998, le député RPR de Paris Pierre Lellouche qui s'est si souvent trompé." Petite victoire des opposants quelques jours plus tard. Mais, en dépit d'une mobilisation attisée par Christine Boutin, le texte fut voté.

    Chantal Delsol peut écrire ainsi : "du PACS à la PMA et demain la GPA, le supposé progrès est comme une roue crantée qui jamais ne retourne en arrière. On a l’impression d’un énorme rouleau compresseur.[2]" Car, à chaque étape, nous avons entendu cette affirmation des politiciens : “il n'est pas question de" passer à la suivante. Garde des Sceaux, Jacques Toubon, déclare par exemple, fièrement : "il n'est pas question de créer le contrat d'union civile, il est au contraire question de favoriser dans le pays les mariages et les naissances".

    Et puis, la république adopte un nouveau texte aggravant la destruction de l'ordre naturel et traditionnel.

    En 2013, la garde des Sceaux du gouvernement de Lionel Jospin, avait déclaré : "un couple, qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel, n'a pas de droit à avoir un enfant, en dehors de la procréation naturelle, bien entendu, qui, elle, implique nécessairement un homme et une femme".

    En 2019 nous en sommes à un projet de PMA sans père, en attendant pire bien entendu. Présidente de la Manif pour Tous, Ludovine de La Rochère considère à cet égard que cette notion, en elle-même, "ouvre une pointe de Pandore". Et elle décrit son audition au Palais-Bourbon : "la majorité des députés nous écoutaient avec de nombreux a priori. Lorsque nous parlions, certains râlaient, d’autres contestaient. C’était très désagréable. Ceux qui nous ont posé des questions nous étaient tous opposés. Certains avaient préparé un petit discours, nous faisant quasiment la leçon. Ce que nous allions dire, ils le savaient d’avance, pensaient-ils. Jean-Louis Touraine[3], par exemple, a cru bon de nous dire quelle était selon lui, notre image du père : celle d’un père fouettard, autoritaire, patriarcal. C’était stupéfiant de sottises.[4]"

    La philosophe Juliette Abécassis, ancienne militante socialiste, s’interroge : "Que nous arrive-t-il ? Symptôme d’une époque ou racine d’un malaise profond ? Celui d’une perte de sens, d’une errance morale et spirituelle, d’une société qui se désagrège, qui ne sait plus distinguer le bien du mal, qui joue avec tout. Indéniablement les valeurs sont bousculées et nous aussi. La discussion autour de la GPA en est le témoin. Faut-il vraiment lancer un débat sur la transaction des bébés et la location des utérus ? On en est arrivés à un tel point de déchéance morale que l’on se pose la question suivante : peut-on vendre des êtres humains ? J’ai moi-même été une cible privilégiée des partisans de la GPA, abasourdie par la nature du débat, et j’en viens à me demander si penser autrement est possible.[5]"

    Le fonctionnement du progressisme a été étudié par Pierre-André Taguieff. C'est selon lui "aujourd’hui un terme attrape-tout qui fonctionne encore comme un terme d’éloge : présupposant un attachement à l’héritage des Lumières, son emploi comme mode d’autoqualification inscrit son énonciateur dans le bon camp[6]".

    Sous la coupe des bobos, comme il l'avait été autrefois sous la Terreur des sans-culottes, Paris ne réagit guère. La meilleure réponse que j'aie lue jusqu'ici vient de notre chère, blonde et conservatrice, dans le journal catholique "L'Ami Hebdo", à la date anticipée du 15 septembre, sous la plume de Charles Haegen dont j'ai honteusement pillé la documentation et la conclusion.

    Son article cite in fine Edmund Burke (1729-1797) : "Les Français se sont fait connaître comme les plus habiles architectes de destruction qui aient jusqu’à présent existé dans le monde. Dans un court espace de temps, ils ont complètement détruit jusqu’aux fondements de leur Monarchie, leur Église, leur noblesse, leurs lois, leurs revenus publics, leur armée, leur marine, leur commerce, leurs arts et leurs manufactures."[7]

    JG Malliarakis  

    Une réunion des Amis de l'Insolent
    Mercredi 18 septembre JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème

    "Le Moment conservateur"
    de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet Parking : St Germain l'Auxerrois [consommation de la brasserie : 6 euros, participation libre aux frais]

    Apostilles

    [1] Révolution, XO Editions, Paris, 2016.
    [2] In "Le progrès comme une fatalité" L'Enfant oublié, Cerf 2016.
    [3] Député du Rhône, partisan de l’euthanasie et de la PMA pour toutes.
    [4] in Famille chrétienne 30 août 2019
    [5] in "L’Envie d’y croire. Journal d’une époque sans foi", 2019, ed. Albin Michel.
    [6] in Macron : miracle ou mirage, 2017, ed. de l’Observatoire.
    [7] Discours prononcé devant la Chambre des communes.

    https://www.insolent.fr/

  • Quand dix milliardaires détiennent et contrôlent les médias français

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    Par Michel Garroté  : Cela ne dérange apparemment personne que dix milliardaires détiennent – et donc contrôlent – les médias français, ou tout au moins une très grande partie de ces médias. Et cela ne dérange apparemment personne que la très grande majorité de ces médias racontent tous la même chose ; y compris, sur leurs sites Internet, où l’on trouve, jour après jour, les mêmes salades à propos des mêmes personnalités et des mêmes sujets.

    Les folies de Mister Trump ; la malédiction du Brexit ; le merveilleux look de Madame Macron (et la méchanceté des Brésiliens qui osent faire de l’humour à son égard) ; la mort lente, mais définitive (définitive, bien évidemment) de l’Amazonie, patrimoine universel de la verte humanité (patrimoine détruit au lance-flamme par de méchants Brésiliens, encore eux) ; les exploits de Super-Greta ; le racisme de vilains blancs contre d’innocentes victimes non-blanches ; le populisme qui va finir par plonger la planète entière dans une effroyable guerre (mondiale, bien évidemment).

    A ce propos, l’essayiste français Arnaud Raffard de Brienne écrit notamment [extraits adaptés ; cf. source en bas de page] : Même si l’on peut légitimement s’interroger sur le bienfondé de telles fortunes aussi rapidement acquises, forcément au détriment des salariés de ces groupes industriels et financiers mais aussi de leurs fournisseurs trop chichement rémunérés et de leurs clients auxquels il est sans doute vendu trop cher, on ne peut que s’interroger sur l’engouement de ces milliardaires pour les entreprises de presse dont la rentabilité s’avère pourtant de plus en plus problématique.

    Qu’une dizaine parmi ceux-ci, Bouygues, Xavier Niel, Dassault, Bernard Arnault, Bolloré, feu-Pierre Bergé, Patrick Drahi, François Pinault, Matthieu Pigasse et Lagardère détiennent la quasi-totalité des médias devrait quand même éveiller les soupçons des plus placides de nos contemporains. En effet, selon l’adage connu, “qui tient la presse tient l’opinion”, et, dans ces circonstances, comment oser évoquer encore une liberté de presse et d’opinion lorsque l’ensemble des titres appartiennent à une caste microcosmique et pour le moins endogamique ?

    Bernard Arnault, propriétaire, entre autres, des titres Les Échos, Le Parisien et Aujourd’hui en France, s’était fait la main, avec La Tribune, Investir, l’Expansion. Sa fille, Delphine Arnault, partage la vie de Xavier Niel, l’un des propriétaires du quotidien de gauche Le Monde, accessoirement milliardaire lui aussi et 18ème fortune française.

    Daniel Kretinsky, quant à lui, est entré au capital du Monde en octobre 2018 à la faveur d’une alliance avec Matthieu Pigasse ; Kretinsky a investi dans plusieurs médias français l’an dernier : les magazines Marianne, Elle, Version Femina, Art & Décoration, Télé 7 Jours, France Dimanche, Ici Paris et Public.

    Avant de créer Free, Xavier Niel, géant d’Internet, avait bâti sa fortune dans la pornographie, notamment le Minitel rose, et, la création, de peep-shows et de sex-shops. Digne fille de son père, sa moitié, Delphine Arnault, cumule les fonctions les plus valorisantes au sein du groupe, dont celle de membre du conseil d’administration de LVMH. Cerise sur le gâteau, elle appartient aussi au puissant club Le Siècle, créé en 1944 par Georges Bérard-Quélin, membre du Grand Orient de France.

    Pour mieux appréhender l’idée que se font ces milliardaires de la liberté de la presse, il suffit juste de citer Xavier Niel, co-propriétaire du Monde, qui avait publiquement avoué que « quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et après ils me foutent la paix ». Un style mais aussi tout un programme.

    Quant à son beau-père, Bernard Arnault, il avait, fin 2017, retiré toute publicité au Monde dont un article le concernant lui avait déplu, soit un manque à gagner de 600’000 euros pour le quotidien dit « de référence ». On imagine l’ambiance des fêtes de famille qui s’ensuivirent.

    On imagine surtout les enjeux d’influence et de formatage des esprits des citoyens-consommateurs que permet pareille concentration de la presse dans les mains des magnats de l’économie et de la finance, ajoute Arnaud Raffard de Brienne [fin des extraits adaptés ; cf. source en bas de page].

    Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 12.9.2019

    Source : https://www.noussommespartout.fr/bernard-arnault-un-francais-deuxieme-fortune-mondiale/tour-dhorizon/

    Cet article est initialement paru sur le site Présent dans la rubrique réservée aux abonnés.

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/12/quand-dix-milliardaires-detiennent-et-controlent-les-medias-francais/

  • Grand Remplacement en Europe : le Portugal, un exemple ?

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    Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autrichel’espoir naissant en Italiela spirale infernale en Espagne et l’islamisation galopante des Pays-Bas… C’est au tour du Portugal d’être étudié par Nicolas Reilhac, qui prend le relais de Paul Tormenen sur ce cas spécifique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les inquiétudes sont bien moins importantes au Portugal que dans le reste de l’Europe de l’ouest…
    Polémia

    Une vision globale de la tragédie migratoire de L’Europe tend à distinguer les pays d’Europe occidentale, envahis, occupés et pour certains d’entre eux, en proie à une islamisation à marche forcée et promis à un avenir de soumission, et d’autre part les pays de Visegrad qui font le choix de prendre le parti de la Résistance.

    Et pourtant il existe à l’Ouest de notre continent un pays discret et petit par sa taille mais grand par son histoire, qui ne connait pas pour l’instant une invasion migratoire et des menaces de Grand Remplacement. C’est le Portugal.

    Dans ce pays, en effet, les Lois font l’objet d’une application empreinte de fermeté. La population éprouve une certaine méfiance envers les migrations économiques. Il existe une société qui n’est pas en cours de décomposition comme en Grande Bretagne ou chez nous dont l’exemple accablant est salutaire aux Portugais. Enfin, point important, les pompes aspirantes aspirent peu. A ce titre la présence maghrébine apparaît comme non significative.

    Le contexte portugais peut être considéré comme favorable à l’immigration

    Un pouvoir politique bienveillant qui veut davantage de migrants

    Le premier ministre socialiste a pris des positions très favorables à l’immigration. « Nous avons besoin de plus d’immigration et nous ne tolérons aucun discours xénophobe » a-t-il affirmé lors du congrès de son parti en 2018. Il a également rappelé lors d’une réunion à Bruxelles en 2018 que son pays prônait une politique « responsable et solidaire » à l’égard des migrants.

    Le Portugal qui a renoué avec la croissance manque effectivement de main d’œuvre et, selon une étude d’une fondation portugaise proche du pouvoir, le pays aurait besoin de 75 000 nouveaux arrivants/an pour maintenir une population active stable.

    Enfin le Portugal qui se veut un bon élève en la matière, se positionne au premier rang des pays volontaires pour accueillir des « réfugiés » du type Aquarius.

    Une réglementation proche des normes européennes et de l’humanitarisme international

    Sans entrer dans un exposé juridique, on peut avancer que la réglementation de l’immigration, dont l’application est confiée au « Servicio de Estrangeiros e Fronteiras » (SEF), est globalement comparable à celle que veut imposer l’Union européenne.

    Elle vise notamment à encourager l’accueil des immigrés et des « réfugiés ».

    Des lois et des décrets parus en 2018 appliquent des directives européennes pour faciliter l’octroi de permis de résidence notamment en faveur d’étudiants lusophones de haut niveau et d’entrepreneurs.

    Si le « droit du sang » demeure la règle, depuis 2018 les règles ont été assouplies. Les enfants d’étrangers deviennent Portugais si un des parents est au Portugal depuis au moins 2 ans et non plus 5 ans comme précédemment.

    Enfin, des lois interdisent les discriminations raciales dans les services domestiques, commerciaux et de santé.

    Une expatriation portugaise significative et un besoin de main d’oeuvre

    Tout le monde se souvient de l’émigration massive des Portugais dans les années 60 et 70, notamment vers la France où tout le monde a apprécié – et regrette – leur gentillesse, leur capacité de travail et leur respect de nos lois. Pas de délinquance portugaise ; pas de trafiquants de drogue ni de maquereaux ; pas de violeurs ni de surineurs à 10 contre 1.

    Ce type d’émigration est terminé. Cependant au cours des trois années de récession qui ont suivi la crise financière de 2011, plusieurs centaines de milliers de Portugais ont quitté leur pays parmi lesquels de nombreux jeunes diplômés. Ceci explique largement le besoin de main d’œuvre.

    De plus la population portugaise est vieillissante et pâtit d’une natalité déprimée, d’où un besoin réel de main d’œuvre.

    Un outre-mer présent

    Le Portugal a gardé des liens étroits avec ses anciennes colonies et les échanges avec des pays comme le Brésil, l’Angola, le Cap vert sont nombreux et constants. Il n’existe apparemment pas de raisons de désaccords profonds ou d’inimitié. Il convient de noter que, d’une manière générale, ces populations sont lusophones et chrétiennes.

    Les chiffres de l’immigration ne reflètent cependant pas à ce jour une invasion migratoire

    Les étrangers : 4,6 % de la population portugaise

    En 2018, le SEF a décompté 480 000 étrangers au Portugal soit 4,6 % de la population portugaise.
    Un quart sont Brésiliens, dont beaucoup sont descendants de Portugais, d’Allemands ou d’Italiens.
    84 000 viennent d’Afrique noire soit 1 % (certains disent 149 000) et 60 000 sont des Asiatiques.
    Finalement le plus gros contingent est celui des Européens : autour de 200 000.

    Cette population étrangère est en forte progression : + 17 % en 2018 par rapport à 2017.

    Des naturalisations en nombre limité

    De 2008 à 2016, on compte 225 000 naturalisations, dont 60 000 Brésiliens, 83 000 Subsahariens et 47 000 Européens de l’Est.

    En 2017, il y a eu 18 000 naturalisations. Un chiffre en baisse par rapport aux années précédentes, dont un tiers de Brésiliens et un autre tiers venant d’Afrique noire. Les demandes sont cependant en hausse.

    Une immigration clandestine limitée

    On ne peut pas dire que le Portugal affronte une immigration clandestine débridée comme la France. Le SEF dénombrait 1839 immigrants illégaux en 2018.

    Cependant, le président d’une association d’aide aux réfugiés parle de 30 000 illégaux. Par ses décrets de 2018, le gouvernement a assoupli les règles pour permettre leur régularisation.

    Des réfugiés évanescents

    Dans le cadre d’un programme de réinstallation qui courait de 2015 à mars 2018, le Portugal a accueilli 1 552 réfugiés. Seule une moitié d’entre eux est restée dans le pays pour s’y fixer, les autres préférant des cieux d’assistance plus cléments. Devinez lesquels !

    Des maghrébins absents

    Voilà une nouvelle qui va réjouir les affreux identitaires. L’immigration maghrébine est faible. Parmi les 480 000 étrangers, le seul pays maghrébin cité est le Maroc qui arrive en 31e position avec 1 539 ressortissants.

    Pourquoi ne peut-on pas parler aujourd’hui d’invasion migratoire ?

    Au Portugal les lois visant l’immigration sont appliquées et respectées

    Les lois portugaises sur l’immigration sont respectées et font l’objet d’une application ferme et stricte.

    On ne rentre pas comme on veut au Portugal. Par exemple, pour demander une autorisation de résidence de travailleur salarié, il faut avoir un visa valide, présenter un contrat de travail, bénéficier de moyens de subsistance et d’un compte bancaire, disposer d’un hébergement, ne pas avoir commis de crime puni par une peine de prison supérieure à un an être enregistré à la Sécurité sociale et auprès du fisc. Si ces conditions ne sont pas remplies, la résidence n’est pas autorisée et on doit quitter le pays, voire être expulsé.

    Pour qu’un étranger reste au Portugal il doit avoir un travail. S’il le perd, il a 6 mois pour en trouver un autre, sinon c’est la porte de sortie.

    Les « demandeurs d’asile spontanés » qui se présentent aux frontières sont « detained » ou plutôt retenus dans des centres d’accueil. Ils y sont gérés et doivent s’y rendre périodiquement pour leur suivi administratif et des formations. Leur présence est donc contrôlée et ils ne peuvent pas se disperser dans la nature portugaise.

    Cela ne veut pas dire que leur requête est acceptée et il est le plus souvent constaté que leur dossier ne réunit pas les conditions pour recevoir le statut de réfugié. Dans cas, ils sont expulsés s’ils n’ont pas trouvé du travail au bout de 6 mois.

    De même, les mineurs non accompagnés sont dirigés sur un centre d’accueil qui leur est spécialement dédié et nulle part ailleurs. On essaye de les former. En cas d’échec ils sont renvoyés chez eux ce qui ne pose aucun problème avec les pays d’origine.

    Au Portugal, l’expulsion est une réalité

    Tout demandeur d’asile débouté, tout étranger sans titre de séjour ou sans travail ou qui se montre agressif envers les forces de l’ordre, peut être expulsé. Et l’expulsion est une réalité. Si nécessaire, un personnel du SEF accompagne l’intéressé dans l’avion jusqu’à sa destination. Et si l’on pose la question de savoir si l’administration portugaise connait des difficultés avec le pays d’origine, on vous répond d’un air étonné qu’il n’y en a jamais.

    L’immigré doit travailler

    Un emploi est indispensable pour rester au Portugal. C’est une condition sine qua non. C’est à l’immigré de conclure un contrat de travail au Portugal ou de procéder à une recherche d’emploi. Il ne peut espérer aucune allocation de chômage.

    Certains créent leur propre emploi et sont acceptés. Une communauté afghane est citée mais pas seulement. Visiblement ceux-là ne sont pas des assassins déséquilibrés comme en d’autres lieux.

    Il est vrai que le Portugal connait actuellement une expansion intéressante et que le taux de chômage est bas (autour de 6 %). En revanche les salaires sont peu élevés et leur niveau est de nature à décourager les impétrants. C’est d’ailleurs ce qui se passe.

    Les aides sociales sont particulièrement faibles

    Le Portugal est un des pays de l’UE où les aides sociales, du fait de leur faible montant, ont le moins d’impact pour réduire le risque de pauvreté. C’est en particulier le cas les aides sociales pour les familles.

    Quant aux migrants, réfugiés et demandeurs d’asile ils n’ont droit qu’à très peu d’aides sociales ce qui à l’évidence est très décourageant puisqu’ils savent comment cela se passe en France et ailleurs.

    Les formalités administratives ne suivent pas

    Les délais du processus d’autorisations de résidence et de travail sont tels qu’en 2018 on comptait 100 000 dossiers en attente !

    Les étrangers doivent parfois attendre des années pour être régularisés ou obtenir la nationalité portugaise du fait de procédures longues et complexes

    Cette lenteur administrative soulève les protestations de la CEDH et d’Amnesty International, ce qui en soi parait un bon signe.

    Une opinion publique très partagée

    Il existe au Portugal un courant immigrationniste qui exerce une forte pression à caractère gaucho-islamophile mais qui n’est pas aussi puissant que le nôtre.

    Les Portugais, peuple charitable, se montrent plutôt favorables aux demandeurs d’asile. En revanche, il semble qu’ils éprouvent beaucoup moins de sympathie pour l’immigration économique qui leur apparaît comme une concurrence. Le fait que le Parti communiste portugais n’est pas dans la réalité favorable à l’immigration mérite d’être souligné.

    Conséquences

    Une immigration mesurée et maîtrisée

    Jusqu’à aujourd’hui cette immigration est étroitement liée aux besoins en travailleurs du Portugal et à la volonté réelle des immigrés de trouver du travail et de le garder. On ne vient pas au Portugal pour les aides sociales. Il n’y a pas de pompe aspirante. Ce sont d’ailleurs les raisons pour lesquelles une moitié des « réfugiés » du type Aquarius quittent le pays.

    On ne peut pas aujourd’hui qualifier l’immigration en direction du Portugal de submersion migratoire.

    Les immigrés doivent s’intégrer

    Le Portugal attend des immigrés non lusophones qu’ils fassent les efforts nécessaires pour s’intégrer, en particulier en apprenant la langue et en respectant les Lois et les us et coutumes portugais.

    La société portugaise demeure encore assez largement une société traditionnelle attachée à sa religion : le catholicisme, à qui cet Etat laïque reconnait la primauté religieuse, et aux valeurs du travail et de la famille. Des écarts ou des contestations de la part d’immigrés ne sauraient être tolérés par la population.

    Au Portugal, c’est aux immigrés et aux étrangers de s’adapter à la société portugaise et non l’inverse comme le souhaitent en France Terra Nova, le rapport Tuot et la gauchosphère. Ceux qui ne sont pas d’accord s’en vont.

    Une présence très faible de l’Islam

    La mosquée de Lisbonne avance le chiffre de 50 000 musulmans au Portugal, mais elle est la seule. Le chiffre le plus probable se situe entre 15 000 et 20 000 personnes soit 0,2 % de la population.

    Le Portugal a connu le joug musulman pendant plusieurs siècles et ne souhaite pas son retour.

    Cette situation n’est pas étrangère au climat de sécurité qui caractérise le pays.

    Un grand climat de sécurité

    Selon le Global Peace Index, le Portugal est le 3e pays le plus sûr au monde. Il n’y a eu que 87 homicides sur tout le territoire en 2018.

    Il y a eu 408 viols en 2017 c’est-à-dire le même chiffre quotidien qu’en France si l’on en croit Obertone.

    Conclusion

    Au Portugal, l’immigration existe mais apparaît maîtrisée. Il ne semble pas pertinent de la qualifier de submersion migratoire et d’évoquer un Grand Remplacement.

    Ce constat est valide aujourd’hui mais pourrait évoluer en fonction de l’évolution de la politique gouvernementale à venir et surtout de la problématique démographique du pays.

    Le détestable exemple de l’Europe occidentale, et notamment de la France qu’ils observent avec intérêt, semble soulever chez les Portugais de l’ironie mais aussi de l’inquiétude. Sur la question migratoire, nous sommes devenus leurs Ilotes que peut-être ils n’ont pas envie d’imiter.

    Nos gouvernements, quant à eux, pourraient se référer à l’exemple portugais : respect strict par les immigrés des Lois et des us et coutumes du pays qui les accueille, exigence d’un emploi, expulsions effectives et pas de pompes aspirantes. Contrairement à l’idéologie qui prévaut en France, c’est aux immigrés de s’adapter à la société portugaise et non l’inverse.

    Nicolas Reilhac 14/09/2018

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-europe-portugal-exemple/

  • Alain Souchon fait l’éloge d’Emmanuel Macron ! On aura tout vu…

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    Pour son grand retour après onze ans d’absence, Alain Souchon a dit tout le bien qu’il pensait d’Emmanuel Macron. Pourtant, sa « Foule sentimentale » annonçait les gilets jaunes !

    https://www.bvoltaire.fr/alain-souchon-fait-leloge-demmanuel-macron-on-aura-tout-vu/

  • "1791", cette date "oubliée" de l'histoire sociale française...

    Les nouveaux manuels scolaires, désormais entre les mains des professeurs avant d’être entre celles des élèves de lycée dans quelques jours, sont toujours révélateurs des tendances idéologiques du moment comme de la plus ou moins grande implication du Pouvoir en place dans la formation des esprits et des intelligences, mais aussi des « tabous » de celui-ci. Evidemment, la période de la Révolution française, « matrice » de notre contemporanéité, attire l’œil des royalistes tout autant que celles des républicains et de la République elle-même, en tant que système idéologico-politique dominant et forme actuelle du Pouvoir en France. Or, alors que les programmes de Première (l’année d’étude de la Révolution dans les nouveaux programmes) y consacrent les premières heures d’étude de l’histoire, et qu’ils accordent une place un peu plus importante que les années précédentes aux question sociales (ouvrières comme paysannes) à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, il est frappant de constater que ce même thème est absent des cours sur la période des années 1789-99, et cela est, tout compte fait, dans la logique de l’Education nationale héritée des « Jules », Ferry et Michelet. Car la Révolution française, c’est aussi la « naissance du prolétariat », en tant que « situation sociale » et, en conséquence, de « classes », souvent considérées comme « dangereuses » au XIXe siècle par les pouvoirs politiques comme par les possédants qui vivaient largement de leur asservissement et exploitation.

    S’il est quelques dates « révolutionnaires » évoquées dans les manuels, il en manque donc une, d’ailleurs « double » : celle de « 1791 ». Non que le départ malheureux de la famille royale soit oublié, ni les débuts pratiques de la première constitution écrite de la France sous la forme d’une monarchie constitutionnelle (éphémère), mais les deux actes fondateurs de la « grande question sociale en France » sont purement et simplement effacés, dans une sorte de « mémoricide social » qui pose tout de même quelques questions. Car le décret d’Allarde de mars 1791 et la loi Le Chapelier, votée en juin de la même année, sont les textes qui déconstruisent le modèle social français original fondé sur l’organisation corporative du royaume et de ses « métiers », modèle qui valorise le travail et sa qualité avant même le profit financier, à l’inverse du modèle anglosaxon libéral et « franklinien » qui ne compte le temps qu’en argent ; ce sont bien ces deux textes qui, par leur esprit et leur pratique, asservissent le travail comme les travailleurs (qu’ils soient simples ouvriers ou « maîtres ») aux seules nécessités du profit, sous l’argument de la « liberté du travail » qui n’est rien d’autre que la liberté de l’argent sur le travail et la mainmise presque totale du premier sur le second, au détriment des producteurs et de la qualité même de leurs production et produits. C’est la victoire d’un libéralisme qui ne sera jamais aussi total (mais pas forcément le plus efficace, en définitive, y compris pour ses objectifs financiers) qu’à cette période et durant une bonne partie du XIXe siècle, avant que, peu à peu et sous la pression des catholiques royalistes sociaux, des « syndicalistes » et des socialistes, il soit « tempéré » par quelques lois sociales et « conquis sociaux » (formule sans doute plus appropriée et plus exacte que celle d’acquis sociaux, aujourd’hui devenue presque péjorative pour une large part de l’opinion publique), qui ne sont, en définitive, que la récupération de ce qui a été perdu par le monde des producteurs en 1791…

    La Révolution française a bien été le triomphe du libéralisme le plus sauvage et le moins encadré, et elle a désarmé les ouvriers au moment même où le processus d’industrialisation (déjà amorcé en France depuis le règne de Louis XV) aurait nécessité, au contraire, la prise en compte des nouvelles problématiques économiques et sociales posées par le décollage industriel rendu possible par la maîtrise des techniques énergétiques et l’abondance des ressources qui permettaient de les mettre en pratique, des cours d’eau et torrents au charbon bien présent dans le sous-sol du Nord français. « 1791 » est la date la plus « libérale » de l’histoire de France, jamais « égalée » dans le domaine économique et social depuis, et il n’est pas sûr que cela ait été une bonne chose, ne serait-ce qu’au regard de la suite…

    Car, en détruisant les corporations de métiers (décret d’Allarde) et en interdisant toute association de producteurs dans leur branche d’activité (loi Le Chapelier) ainsi que toute grève et contestation de « la liberté du travail » (formule piégée, en fait, qui, sans citer le nouveau maître du travail, l’argent, en établit la tyrannie), les lois d’Allarde et Le Chapelier livrent ouvriers, artisans et métiers eux-mêmes, à la toute-puissance des financiers, et condamnent les salariés (et les « travailleurs libres ») à subir sans pouvoir les contester vraiment (par peur du chômage ou du renvoi) les conditions posées par les possesseurs des moyens d’investissement et de production : ainsi, comme le signalait Maurras à la suite des royalistes sociaux du XIXe siècle, la liberté du travail équivalait à la liberté de mourir de faim pour l’ouvrier s’il n’obéissait pas à la contrainte du détenteur des capitaux, de l’usine et de ces machines. Drôle de liberté, effectivement ! Terrible liberté en fait que seules la bonne volonté de quelques patrons « sociaux » et l’action législative permettront d’adoucir et, peu à peu, d’apprivoiser à défaut de la dominer…

     

    L’on comprend mieux ainsi pourquoi l’Education nationale n’a guère envie que « 1791 » soit évoqué, elle qui a pour vocation, comme le rappelait Ferry et s’en moquait Pagnol, de « faire de bons petits républicains dociles », y compris sur le plan social et à l’heure où les (re)conquêtes sociales des XIXe et XXe siècles sont de plus en plus attaquées par une mondialisation libérale dont la République n’est, en définitive, que la dupe en s’efforçant d’en être la promotrice à travers ses multiples réformes « moins sociales »…

    Mais il se trouvera bien, cette année et les suivantes, quelques professeurs d’histoire plus scrupuleux et peut-être moins oublieux (ou moins républicains) pour rappeler que la grande question sociale française qui agite notre pays après la Révolution française, et d’une certaine manière jusqu’à aujourd’hui, en est une des immédiates et terribles conséquences…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1575:q1791q-cette-date-qoublieeq-de-lhistoire-sociale-francaise&catid=53:2019&Itemid=64

  • Zoom – Bernard Monot : Le prochain krach financier prévu d’ici 2021…

    L’ancien député européen, Bernard Monot, publie un réquisitoire implacable contre les échecs de Bruxelles et annonce l’approche d’un krach financier en occident. Il considère néanmoins que nous ne sommes pas condamnés au lent déclin que veulent nous imposer les technocrates de l’Union européenne et leurs affidés. Une Europe des Patries indépendantes est-elle possible ? Réponse sur TV Libertés !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-bernard-monot-le-prochain-krach-financier-prevu-dici-2021

  • La France, fille aînée de l’Eglise Grandeur et décadence

    Ce sont les Républicains du XIXe siècle qui attribuèrent à la France le titre de fille aînée de l’Église.

    Après Rome, l’Arménie et l’Éthiopie, la France, fut un des premiers royaumes chrétiens.

    Lors des invasions barbares, alors que les élites avaient fui avec femmes et enfants,  ce furent les chefs de l‘Eglise qui, en 451, firent reculer Attila et constituèrent, durablement, une nouvelle autorité fiable et respectée.

    L’Eglise propagea le savoir à travers tout le continent et contribua activement à y éradiquer ce fléau des peuples qu’était l’esclavage

    Le titre de fils ainé de l’Eglise fut attribué par le pape au roi Pépin le Bref qui, après avoir soulagé  l’Italie du nord des exactions lombardes au VIIIe siècle, attribua à la papauté les territoires ainsi conquis qui devinrent les états pontificaux.

    Royaume profondément chrétien, la France le fut jusqu’à la Révolution française qui, en l’espace de quelques années, renversa la royauté et déroba à l’Eglise le patrimoine qu’elle avait accumulé pendant des siècles et dont elle se servait pour assurer un service public  multiforme : service religieux, éducation, secours aux pauvres et aux malades, recherche, conservation et diffusion du savoir. Tout fut renversé et confisqué au profit d’un Etat qui, en privatisant les trésors et en pourchassant les ecclésiastiques, jeta durablement la population dans la détresse.

    Une conférence à deux voix : Claire Colombi et Marion Sigaut, reçues par l’équipe E&R de Perpignan en juin 2016.

    La conférence de Claire :

    La conférence de Marion :