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  • «Non à l’Union européenne !» : A Varsovie, les nationalistes appellent à une «intifada polonaise»

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    Les nationalistes polonais ont défilé à Varsovie pour célébrer l’indépendance de leur pays. Cette marche a rassemblé des dizaines de milliers de personnes et a été marquée par de nombreux slogans patriotiques, anti-mondialistes et anti-sionistes.

    «Dieu, honneur et patrie». Ce mot d’ordre a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de Polonais venus défiler à Varsovie ce 11 novembre 2019, pour célébrer l’indépendance de leur pays.

    La fin de la Première guerre mondiale a en effet été marquée par la renaissance de la nation polonaise après 123 ans d’occupation, le pays ayant été auparavant partagé entre les empires russe, allemand et autrichien.

    Arborant le drapeau national, blanc et rouge, ainsi que des croix celtiques, symbole païen christianisé devenu l’emblème de nombreux mouvements nationalistes européens, les manifestants ont entonné plusieurs fois l’hymne polonais, ainsi que de nombreux slogans patriotiques.

    «Non à l’Union européenne !», a-t-on notamment pu entendre, alors qu’était inscrit sur une banderole au sein du cortège : « le nationalisme polonais est un patriotisme actif, pas du fascisme.»

    Les manifestants ont par ailleurs mis un point d’honneur à mettre en avant la «famille traditionnelle» et la «morale nationale», critiquant d’autre part durement l’immigration.

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  • “On pense toujours qu’on est commandés par des gens compétents, et on se rend compte que non”

    “On pense toujours qu’on est commandés par des gens compétents, et on se rend compte que non”

    Stéphane, CRS, a livré son témoignage à France Inter, sur la gestion du maintien de l’ordre face aux gilets jaunes, les 1er et 8 décembre 2018 :

    “Jusqu’à fin novembre 2018, dans le fond, j’étais à moitié ‘gilet jaune’. Je trouvais anormal la hausse des taxes sur le gasoil, les réformes du gouvernement Macron…” “il n’y avait pas du tout de tensions, juste des revendications très fortes. Malheureusement, ça a été très mal géré politiquement. Il n’y a eu que du déni et de la fermeté.

    “Les black-blocs hyper-violents, les hooligans sur de gros matchs de foot, on les connaît et on sait comment les prendre. Mais là, c’était des gens de la population. Des gens de la classe populaire, des ouvriers, des sans emploi, qui se transformaient en bêtes sauvages.” “Et pour que des gens ‘lambda’ se transforment comme ça, c’est qu’il y a un réel souci en France. Et pas depuis l’année dernière : c’est une cocotte-minute qui a explosé en décembre, mais qui couvait depuis des années.”

    “Dès 8 h 30, 9 h du matin, on entendait sur les radios de la police que ça commençait déjà à ‘grenader’ et à partir à l’affrontement, chose qui est incroyable dans une manifestation. Là, on s’est dit : ‘la journée va être très longue’.”

    “J’ai vu dans les yeux de mes collègues la crainte qu’on ne puisse pas tenir notre position. Si on avait été attaqué là où j’étais, on aurait pas pu tenir : l’Élysée tombait. À posteriori, ça fait vraiment peur”. “Si on avait été vraiment ‘enfoncés’ au niveau de l’Élysée, personne ne pouvait nous secourir.”

    “Quand vous avez 3 000 “gilets jaunes” qui passent devant votre barrière, vous vous dites : là, s’ils réalisent qu’on est que trois et que l’Élysée est à 100 mètres, on va peut-être téléphoner à la famille pour leur dire qu’on les aime et qu’on ne sera pas là ce soir.”

    “Il y avait vraiment de la haine, les gens voulaient tuer du flic, tout brûler, tout casser. Je me suis dit ce jour-là : ‘il va y avoir des morts’. Côté policiers, côté manifestants, ou les deux.”

    “Au lieu de balancer trois tirs de LBD, on en tire 20, 30, 40. À ce moment-là, on ne se pose pas la question de la légalité, du code pénal ou de la déontologie. Moi, je vous parle de survie. […] Il y avait au minimum 3 000 personnes devant nous sur les Champs, et nous on était 80 !”

    “Le niveau de violence chez les manifestants était tel que pour y répondre, il a fallu avoir encore plus de violence. C’est ce qui a occasionné tous les blessés qu’il y a pu avoir avec les LBD et les grenades.”

    “On se disait : qu’est-ce qu’on fait ? On quitte notre position et on s’enfuit en courant, on tient jusqu’à la mort, on sort notre pétard, on fait quoi ? Si on se fait “enfoncer”, on fait quoi ? Et on n’avait pas de réponse.

    On pense toujours qu’on est commandés par des gens compétents, et on se rend compte que non”

    “On pensait avoir une hiérarchie et des têtes pensantes de bon sens, professionnelles, qui prenaient les bonnes décisions”. “Mais on s’est très vite rendu compte qu’il y avait eu de très très mauvaises décisions de prises au niveau des effectifs de terrain, et que la tactique prévue n’était pas du tout en phase avec ce qu’il se passait.”

    “On a toujours un train de retard sur les événements. On va modifier notre façon de faire, mais après un événement. Il n’y a pas d’anticipation.”

    “La qualité d’un commandement, on ne le voit pas en temps de paix : on le voit quand ça chauffe sur le terrain. Eh bien là, le 1er et le 8 décembre, ils ont été mauvais. À la préfecture de police de Paris, au ministère, ils n’ont pas pris l’ampleur de la situation.”

    “Si les gens sont encore en poste dans les ministères, que notre Président est encore en poste, c’est grâce à eux. Et personne ne le dit.”

    https://www.lesalonbeige.fr/on-pense-toujours-quon-est-commandes-par-des-gens-competents-et-on-se-rend-compte-que-non/

  • Terrorisme : une menace toujours réelle – Journal du mercredi 13 novembre 2019

     

    Terrorisme : une menace toujours réelle

    4 ans après les attentats de Paris, la France n’en a pas fini avec la menace terroriste. Malgré une série d’annonces et la mise en place de plusieurs dispositifs, l’exécutif n’arrive pas à mettre fin à la terreur islamiste.

    L’extrême-gauche étudiante met le cap sur le 5 décembre

    Vendredi dernier, un étudiant de 22 ans, militant du syndicat Solidaires, s’est immolé par le feu devant un restaurant universitaire du Crous à Lyon pour alerter sur sa situation précaire. Un drame qui met les syndicats étudiants en ébullition à quelques semaines de la mobilisation sociale du 5 décembre prochain.

    Élections espagnoles : une précaire coalition de gauche

    7 mois après un précédent scrutin, les élections générales espagnoles ont finalement consacré l’avènement d’une coalition de gauche… Coalition composée de l’extrême gauche et des socialistes mais aussi de nombreux autres petits alliés…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/terrorisme-une-menace-toujours-reelle-journal-du-mercredi-13-novembre-2019

  • Rapatriement des djihadistes : comment la France, l’Allemagne et les États-Unis s’organisent-ils ?

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    La Turquie a annoncé le 11 novembre que les démarches d’expulsions concernant 11 combattants étrangers d’origine française «étaient en cours».

    Quelles politiques, l’Allemagne, la France et les Etats-Unis appliquent-ils pour le rapatriement d’anciens combattants de Daech ? Les détails en images.

    https://fr.novopress.info/215984/rapatriement-des-djihadistes-comment-la-france-lallemagne-et-les-etats-unis-sorganisent-ils/

  • La Petite Histoire – Comment le film « Le Roi » saccage l’histoire


    Dans le film « Le Roi », sorti dernièrement sur Netflix, la vie du roi d’Angleterre Henri V nous est présentée sous des aspects bien édulcorés. On y voit un roi pacifiste, épris de paix et de justice… tout l’inverse du véritable Henri V ! Aussi, les Français y sont présentés comme des lâches ridicules, et l’histoire de la bataille d’Azincourt y est totalement fantaisiste. Faut-il s’en indigner ? Ou se contenter d’en relever les erreurs, nombreuses, avant de faire le procès du véritable coupable : le cinéma français ?

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-comment-le-film-le-roi-saccage-lhistoire

  • Royaume-Uni : Boris Johnson et Nigel Farage ont fait l’union des droites au nom du Brexit !

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    Boris Johnson n’a jamais été aussi près de réussir son pari. Nous sommes à un mois des élections et c’est déjà une immense victoire que vient d’emporter le peuple britannique en faveur du Brexit. Le représentant de la droite souverainiste britannique, Nigel Farage, fait passer son pays et le Brexit avant son ego et son parti (le UKIP), même si les conservateurs crédités de 36 % des intentions de vote étaient largement en tête, contre 28 % pour les travaillistes, selon un sondage ORB pour le Sunday Telegraph, les libéraux-démocrates 14 %, le UKIP 12 %.

    Comme il avait négocié avec l’Union européenne, c’est en position de force que Boris Johnson vient de négocier une alliance avec Nigel Farage. Rappelons que l’élection anglaise est une élection à un seul tour, le candidat arrivant en tête l’emportant. Le leader du Brexit, Nigel Farage, a fait de la défaite des démocrates libéraux anti-Brexit et des travaillistes son principal objectif électoral.

    Le journaliste anglais James Delingpole nous le dit : « J’ai rarement vu Nigel Farage aussi épuisé, pâle et humble que lorsqu’il a annoncé lundi à Hartlepool qu’il retirait une partie de son armée. Son Parti du Brexit ne contestera aucun des 317 sièges que les conservateurs ont remportés aux élections générales [de 2017]. En termes stratégiques, cette Leave Alliance informelle est probablement ce qu’il y a de mieux. »

    James Delingpole poursuit dans Breitbart London/Europe qu’ayant « combattu pour le Brexit pendant trois décennies, Farage ne [voulait] évidemment pas tout gâcher en scindant le vote Leave et en plaçant l’avenir de la Grande-Bretagne entre les mains d’une alliance infernale (unholy alliance) de Verts, de marxistes, de libéraux frileux et de remainers jusqu’au-boutistes. »

    En même temps, on sent l’œuvre bien orchestrée de la machine de guerre de l’establishment conservateur et la main du « cabinet noir » du QG Central conservateur (Conservative Central HQ’s dark arts department) allié à la grande presse conservatrice, balance l’ami Delingpole. « Toutes ces histoires que vous avez lues dans les médias grand public suggérant que la principale menace pour le Brexit est maintenant l’ego de Nigel Farage. » Chacun gardant à l’esprit que la pire menace reste le marxiste Corbyn, leader des travaillistes.

    La bonne nouvelle, pour Nigel Farage, c’est qu’il ne risque plus de rester dans l’histoire comme « l’archi-Brexiteur qui a tué le Brexit ». Et sur le plan du Brexit, il a peut-être tiré parti de ce qui restait de son capital politique pour pousser les conservateurs de Boris Johnson dans un Brexit plus solide – notamment « un super accord avec le Canada » – qu’ils n’auraient pu autrement négocier.

    Le Parti du Brexit réussira peut-être, d’une façon ou d’une autre, à remporter au moins quelques sièges dans les circonscriptions où il présente encore des candidats. Dieu sait que ce Parlement nous a montré qu’il avait besoin de vigies.

    Après avoir joué les méchants, les partisans de l’Union européenne commencent à pleurnicher. « Boris Johnson a roulé l’Union européenne ! » vient de lancer un ancien directeur général adjoint des douanes, inspecteur général des finances honoraire qui juge que l’accord sur les modalités du Brexit conclu entre Londres et Bruxelles va pénaliser l’économie des 27 et favoriser la seule Grande-Bretagne. Ha ha ha ! elle est bien bonne, celle-là !

    Mais ce n’est pas fini. On murmure dans les couloirs de Bruxelles qu’il va falloir que quelqu’un paie le manque à gagner dans le budget européen, suite au départ du Royaume-Uni, pays contributeur. La France ? Ah non ! l’Allemagne ? Ah oui ?

    Quant à l’impôt européen qui serait une contribution directe de chaque citoyen, secrètement, des fédéralistes en rêvent afin, selon eux, d’effacer la notion de nation contributive ou bénéficiaire.

    Thierry Martin

    https://www.bvoltaire.fr/royaume-uni-boris-johnson-et-nigel-farage-ont-fait-lunion-des-droites-au-nom-du-brexit/

  • L’abus de droit au service de l’immigration

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     Les chiffres sont imparables : le gouvernement mène une politique débridée en matière d’immigration. Les mesures cosmétiques annoncées par le premier ministre le 6 novembre n’y changeront pas grand-chose. Les nombreux dispositifs existants en France (asile, aide sociale à l’enfance, allocations familiales, etc.) créent un appel d’air d’autant plus important que nos voisins européens adoptent des mesures restrictives pour freiner les flux migratoires.
    Un autre facteur contribue à donner de l’ampleur à l’immigration : les très nombreuses actions juridiques menées par des étrangers et les associations qui les défendent pour qu’ils puissent rester en France.
    S’il est important de garantir les libertés publiques, il est tout aussi important que le pays puisse continuer à choisir qui y entre et qui n’y entre pas. Par de nombreuses actions en justice appuyées par une camarilla de juristes et le refus de coopérer de certaines collectivités et associations, cette exigence semble être une gageure aujourd’hui en France. Les exemples qui suivent en témoignent.

    Les demandes d’asile

    Le nombre de demandes d’asile explose en France. Elles s’établissaient à 123 000 en 2018. L’OFPRA n’en a accepté que 26 %. La grande majorité des demandeurs d’asile voit donc sa demande rejetée. Ces décisions de rejet ont concerné 68 800 personnes l’année dernière. (1).

    Des recours exercés par des ressortissants de pays sûrs

    Les décisions de refus de l’asile de l’OFPRA sont de plus en plus contestées. Le nombre de recours devant la Cour nationale du droit d’asile en témoigne: il est passé de 20 000 en 2008 à 58 600 en 2018.

    Les migrants qui exercent ces recours viennent souvent de pays classés « sûrs » comme l’Albanie qui fournit le plus gros contingent des requérants (2). Pour les aider dans ces démarches, les étrangers peuvent compter sur l’aide efficace de différentes associations qui mettent à leur disposition de nombreuses ressources : information, défense, aide aux démarches administratives, etc. (3).

    Pendant la procédure, le temps passé en France augmente les possibilités de régularisation des déboutés du droit d’asile. La circulaire Valls du 28 novembre 2012 – toujours en vigueur – permet en effet une régularisation par l’octroi d’un titre de séjour en fonction de certains critères, dont le temps passé en France.

    Des demandeurs d’asile à répétition

    De très nombreux demandeurs d’asile déboutés dans un autre pays européen viennent en France dans l’espoir d’une décision plus favorable. Ils représentent plus de 30 % du total des demandeurs d’asile en France. Pour décourager ces flux croissants, le gouvernement a essayé de ne plus leur accorder d’aides sociales. Tant la Cour de justice de l’Union européenne en 2012 que le Conseil d’Etat en 2019 ont retoqué ces tentatives qui permettraient pourtant de réduire le nombre de demandeurs d’asile qui arrive de façon croissante dans notre pays (4).

    Les mesures d’éloignement

    Les étrangers en situation irrégulière sont très nombreux en France (5). Or, les mesures d’éloignement du territoire sont non seulement un parcours du combattant pour la Police et les juges(6), elles sont aussi très peu exécutées : seules 12 % de ces mesures ont été suivies d’effet en 2018 (7).

    Dans ce domaine également, de fréquents recours sont exercés dont certains avocats et associations se sont fait une spécialité. Comme nous le verrons plus tard, ces procédures embolisent les juridictions administratives. Le contentieux des étrangers y a une importance croissante.

    L’hébergement d’urgence saturé

    Des déboutés du droit d’asile et plus généralement des étrangers en situation irrégulière sont fréquemment hébergés dans les très nombreuses structures d’hébergement d’urgence (8). Le gouvernement a demandé en juin 2019 aux différentes associations de ce secteur un « échange d’informations nominatives » sur les personnes hébergées. Redoutant que ces informations puissent servir à identifier des étrangers en situation irrégulière, un collectif regroupant des organismes d’hébergement d’urgence a dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’intérieur affirmé son opposition à la communication de ces informations, en raison de « l’inconditionnalité de l’accueil » (9).

    L’Etat a subventionné en 2019 à hauteur de 1,8 milliards d’euros l’hébergement d’urgence (10). En raison de la liberté de gestion de ces structures privées et subventionnées, l’Etat n’a pas les moyens d’en assurer pleinement la finalité, qui n’est pas d’héberger sans limitation de durée des étrangers en situation irrégulière.

    Les occupations illégales

    Des affaires récentes ont défrayé la chronique : des particuliers momentanément absents ont vu leur logement squatté par des migrants à Saint Herblain (11), Garges Les Gonesse (12), etc.

    La loi est impitoyable pour les propriétaires peu réactifs. La Police peut déloger des squatters dans un délai de 48 heures après leur installation dans le logement. Au-delà, le propriétaire devra engager une longue et coûteuse procédure civile. Il faudra compter sur la trêve hivernale et la demande d’aide juridictionnelle par les occupants qui pourront allonger la procédure. Les arrêtés d’expulsion sont souvent assortis d’un délai d’exécution de plusieurs mois, comme on peut le voir pour de nombreuses occupations par des migrants (13). De précieux conseils sont donnés aux occupants illégaux par une association afin de pouvoir rester dans les locaux pendant la trêve hivernale (14). On peut constater à la lecture de la presse quotidienne régionale que ces occupations illégales prennent une ampleur considérable.

    Les jeunes étrangers

    Les conseils départementaux font face à une explosion du nombre de jeunes étrangers qui viennent demander leur prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance. On le comprend, le code de l’action sociale prévoit qu’un jeune mineur doit indépendamment de sa nationalité être pris en charge jusqu’à ses 18 ans, et de plus en plus souvent au-delà.

    Sur la seule année 2017, l’administration a dénombré près de 54 000 jeunes évalués sur leur âge (15). Les fonctionnaires des départements se trouvent fréquemment face à des jeunes sans papier d’identité, qui viennent par ordre d’importance du Cameroun, de Guinée, d’Albanie, etc. Selon les départements, le taux de reconnaissance de la minorité des jeunes varie entre 16,6 % et… 100 % (16). L’information ne doit pas être ignorée par certains. Un rapport sénatorial publié en juin 2017 évaluait à 40 % la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés qui se sont pressés aux guichets des départements (17).

    Des évaluations à répétition

    Les évaluations plus ou moins bienveillantes de l’âge des jeunes entraînent une logique de guichet de la part de certains d’entre eux. Afin d’éviter que des jeunes étrangers aillent de départements en départements jusqu’à temps de voir leur « minorité » reconnue, le gouvernement a mis en place un fichier national des évaluations de l’âge des jeunes. Celui-ci est en test cette année (18). Mais certains départements comme la Seine-Saint-Denis et Paris ont d’ores et déjà annoncé leur refus d’y coopérer, afin selon MSF de « ne pas devenir l’instrument de la politique migratoire de l’Etat » (19). Les évaluations à répétition pourront continuer…

    Des recours et des aides multiples

    Les jeunes évalués comme étant majeurs peuvent se tourner vers le juge des enfants, qui peut prononcer une « mesure d’assistance éducative ». Cette mesure prise suite à la saisine du juge des enfants ou à un appel concernerait selon le Barreau de Paris 50 % des jeunes qui n’ont pas été évalués comme mineurs (20). Une façon d’entrer par la fenêtre quand on est sorti par la porte.

    Les douaniers sous tutelle

    Faire respecter les frontières est une tâche ardue. Non seulement les douaniers sont de moins en moins nombreux, ils sont parfois sous la surveillance des no-border, ces militants de l’abolition des frontières. C’est ainsi qu’à la frontière franco-italienne, des militants no-border se targuent d’observer le travail des douaniers, de « chercher la faille » et de chercher parmi des migrants ceux qui pourraient former un recours contre leur refoulement pour excès de pouvoir…(21).

    Les Préfectures sous surveillance

    Les administrations en charge des étrangers (OFPRA, Préfectures, tribunaux administratifs, etc.) croulent sous les procédures, en raison des flux migratoires délirants qui arrivent dans notre pays. Pour y faire face, des moyens croissants leur sont donnés. Cela sera encore le cas en 2020. Mais la patience des clandestins pour obtenir un rendez-vous en vue de leur régularisation a des limites. C’est ainsi que certains d’entre eux ont assigné l’Etat en justice pour obtenir rapidement des rendez-vous en Préfecture (22). Si l’administration ne fait pas diligence, l’Etat sera condamné – avec vos impôts – à payer une forte astreinte financière.

    Le Passe Navigo gratuit pour les clandestins

    La Présidente du Conseil régional d’Île-de-France a voulu mettre fin en 2016 à l’aide aux transports en commun pour les étrangers en situation irrégulière, par souci de « justice et d’équité » (23). Bien que le Premier Ministre de l’époque se dise « pas du tout choqué par cette décision », le tribunal administratif de Paris l’a annulée en janvier 2018 suite à un recours d’un élu EELV(24). La condition de régularité de séjour pour bénéficier de cette aide décidée par la majorité des élus régionaux « entachait la délibération du Conseil régional d’une erreur de droit» selon le tribunal administratif de Paris…

    La sécurité sur les chantiers bradée

    De très nombreux accidents de travail ont lieu sur les chantiers de bâtiment. Il est donc important que les consignes de sécurité passées lors des travaux puissent être comprises par les salariés étrangers y travaillant. C’est à partir de ce constat que plusieurs collectivités ont inséré dans les appels d’offre ladite « clause Molière » qui impose l’utilisation du français sur les chantiers. Cela semble être une exigence démesurée. La clause adoptée par la région Rhône Alpes Auvergne en 2017 a été annulée par le tribunal administratif de Lyon au motif que « la délibération a été adoptée pour exclure les travailleurs détachés des marchés public régionaux et favoriser l’emploi local » et qu’il s’agissait d’un détournement de pouvoir…(25).

    Le droit des étrangers sous influence

    Par d’incessantes actions en justice menées par des étrangers et les associations qui les défendent, de nouveaux droits leur sont donnés. On peut mentionner les jurisprudences obtenues par le Groupe d’Information et de Soutien aux Immigrés (GISTI), à qui l’on doit notamment la décision du Conseil d’Etat d’ériger en 1978 le droit au regroupement familial au rang de « principe général du droit ». La Cour européenne de droits de l’homme a condamné la France plus de 600 fois, la plupart du temps dans des contentieux impliquant des étrangers (26). On pourrait multiplier les exemples.

    Les tribunaux administratifs asphyxiés

    Le contentieux des étrangers prend une part croissante dans l’activité des juridictions administratives. Il représentait en 2018 un tiers du contentieux total. Le nombre de procédures engagées par des étrangers ne fait qu’augmenter d’année en année. Près de 82 000 nouvelles affaires ont été enregistrées en 2017 (27).

    La défense des étrangers : un secteur subventionné florissant

    L’information sur les procédures juridiques que peuvent exercer les étrangers est surabondante. Outre celles données par des associations patentés (Cimade, GISTI, France Terre d’asile, etc.), les pouvoirs publics financent des sites d’information dédiés. Pour ne citer que quelques exemples, le site Info migrants, co-financé par l’Union européenne et France Médias Monde (une société publique de programme), présente aux aspirants migrants « tout ce qu’il faut savoir sur votre prise en charge à votre arrivée en France » et notamment des conseils juridiques. Il est clairement indiqué qu’un jeune mineur est inexpulsable. Des informations précieuses, comme celles présentes également sur le site Infomie.net, un « site ressources sur les mineurs isolés étrangers », qui a comme partenaires financiers le Ministère de l’intérieur, le Ministère des affaires sociales, la Région Ile de France, etc. Le site Info droit étrangers, subventionné par le Ministère de l’intérieur et la CAF de l’Isère, est également très prolixe en la matière.

    On pourrait aussi parler des opérateurs de l’Etat (France Terre d’asile, Cimade, etc.) pour qui le devoir de réserve ne s’applique pas et qui n’hésitent pas à critiquer le gouvernement en cas de tentative de mesure restrictive en matière d’immigration. Quand ils n’assignent tout simplement pas l’Etat en justice, comme cela a été le cas en 2016, afin d’augmenter le montant d’une aide sociale aux demandeurs d’asile (28).

    Dura lex, sed lex

    Si la loi est parfois dure, les possibilités de contournement sont multiples. Des ressortissants de pays sûrs et de faux mineurs qui multiplient les procédures pour rester en France, des clandestins hébergés grâce à des subventions publiques, des squatteurs difficiles à déloger, des douaniers sous surveillance, des clandestins qu’il est extrêmement difficile d’éloigner, etc.

    A force de lois donnant toujours plus de droits aux étrangers et de ratifications de traités internationaux toujours plus contraignants, le pouvoir politique a créé les conditions de sa propre paralysie et de flux migratoires délirants.

    « Un boulet ». C’est ainsi que la Présidente de la Cour administrative d’appel de Nancy aurait qualifié récemment les nombreux recours formés par les étrangers. Il est vrai qu’ils représentent 2 500 requêtes sur les 3 800 que la Cour a à traiter (29). « On ne peut rien y faire », aurait-elle ajouté.

    Si un magistrat ne peut rien y faire, nos députés le peuvent. Encore faut-il qu’ils le souhaitent. Cela n’est manifestement pas le cas de la majorité d’entre eux…

    Paul Tormenen 11/11/2019

    (1) « Premier bilan de la demande d’asile en France et en Europe en 2018 ». CIMADE.2019.

    (2) Décision du 9 octobre 2015 fixant la liste des pays sûrs ». Ministère de l’intérieur.

    (3) « Demander l’asile en France ». GISTI. 18 octobre 2019.

    (4) « Le gouvernement souhaite couper les aides aux migrants qui ont demandé l’asile dans un autre pays ». Ouest France. 9 octobre 2019.

    (5) « Entre un million et un million et demi de clandestins en France ? ». André Posokhow. Polémia. 28 septembre 2019.

    (6) « Pourquoi les clandestins ne sont-ils presque jamais expulsés ? ». J. Vexin. Polémia. 29 août 2019.

    (7) « Avis sur le projet de loi de finances 2019 », volet asile, immigration, présenté par F.N. Buffet. Sénat. 28 novembre 2018.

    (8) « Les sans-papiers, premières victimes de la saturation de l’hébergement d’urgence, dénonce la FNARS ». L’Obs. 23 juillet 2013.

    (9) « En aucun cas, le 115 ne peut être placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur ou de l’OFII ». CIMADE. 6 juillet 2019.

    (10) « Avis sur le projet de loi de finances 2019 », hébergement, parcours vers le logement, présenté par J.M. Morisset. Sénat. 23 novembre 2018.

    (11) « Nantes. Elle retrouve sa maison saccagée par des migrants, elle lance un appel à l’aide et au sursaut ». Breizh info. 31 juillet 2019.

    (12) « Garges Les Gonesse : des squatters lui ont pris sa maison ». Le Parisien. 29 juillet 20198.

    (13) Requête « squatteurs migrants ». Fdesouche. 7 novembre 2019.

    (14) « Nouvelle fiche pratique sur les délais applicables aux habitants de squats et bidonvilles menacés d’expulsion ». Romeurope.

    (15) « Rapport de la commission bipartite de réflexion sur les mineurs non accompagnés ». IGAS. IGA. IGJ. ADF. 15 février 2018.

    (16) « Les mineurs non accompagnés, symboles d’une politique maltraitante ». MSF. Juillet 2019.

    (17) « Rapport d’information sur la prise en charge des mineurs non accompagnés ». Sénat. 28 juin 2017.

    (18) « Création d’un fichier biométrique de mineurs isolés étrangers ». Démarches administratives. 15 juin 2019.

    (19) Ibid (16).

    (20) Ibid (16).

    (21) « A Nice, le renvoi de jeunes migrants suspendu ». Le Figaro. 25 février 2018.

    (22) « Des étrangers en quête de régularisation assignent l’Etat en justice ». Le Monde. 9 octobre 2019.

    (23) « Ile de France : Pécresse supprime l’aide aux transports aux sans-papiers ». BFM TV. 22 janvier 2016.

    (24) « Transports : la suppression pour les aides aux étrangers en situation irrégulière annulée ». France 3 Ile de France. 25 janvier 2018.

    (25) Jugement 1704697 du 13 décembre 2017 du tribunal administratif de Lyon. Dalloz actualités.

    (26) « Immigration, la catastrophe. Que faire ? ». Jean-Yves Le Gallou. Editions Via Romana. 2016.

    (27) « Projet de loi de finance pour 2019, conseil et contrôle de l’Etat ». Rapport de D. Rambaud. Sénat. 28 novembre 2018.

    (28) Arrêt du conseil d’Etat n°394819.

    (29) « La Présidente a les étrangers dans le pif ». Le canard enchainé. 23 octobre 2019.

    Crédit photo : Domaine public

     

  • Colloque à Paris le 30 novembre "La France et l'islam: état des lieux"

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    Un Colloque organisé par le Centre Charlier, l'AGRIF, Chrétienté-Solidarité.

  • Il faut arrêter de se tourner vers « l’Etat nounou », sauf pour réclamer qu’il arrête d’« emmerder les Français »

    Il faut arrêter de se tourner vers « l’Etat nounou », sauf pour réclamer qu’il arrête d’« emmerder les Français »

    Dans l’Institut des Libertés, Bruno Larebière revient sur la polémique causée par Julie Graziani et accuse l’Etat :

    […] En quatre jours, Julie Graziani n’aura trouvé que le moyen de préserver ses petits quarts d’heure de gloire médiatique, pas de réfléchir sérieusement aux thèmes qu’elle avait soulevés. C’est dommage car, pour elle qui dit admirer Margaret Thatcher et Ronald Reagan, il y avait matière à explorer des pistes de réflexion. Y compris dans la très sotte remarque : « Est-ce qu’elle a bien travaillé à l’école ? », qui laisse penser que quiconque a raté son CP, son CM1, son CM2, voire l’ensemble de scolarité, a raté sa vie et ne peut s’en prendre qu’à lui-même : 1. d’être payé au Smic – voire s’estimer heureux d’avoir trouvé du travail dans un tel état d’ignorance ; 2. de n’avoir pas acquis les connaissances indispensables pour accéder à des postes plus lucratifs.

    Si Julie Graziani, qui est libérale, avait voulu discréditer le libéralisme, elle ne s’y serait pas prise autrement. « Ce n’est pas à l’Etat d’arranger tes problèmes », a-t-elle dit, alors qu’un sain raisonnement libéral aurait dû la conduire à proclamer d’abord : « Ce n’est pas à l’Etat de causer tes problèmes. » Ce n’est pas à l’Etat d’être à l’origine des problèmes que vous allez, peut-être, payer toute votre vie !

    Car enfin, c’est bien l’Etat qui a décidé que l’instruction des enfants était de son ressort quasi exclusif, le privé sous contrat étant contraint d’appliquer ses directives et le hors contrat étant de moins en moins toléré et réservé, pour le coup, à ceux qui ont les moyens de payer les frais de scolarité. C’est bien l’Etat qui n’a cessé de contraindre à une scolarisation plus précoce, au prétexte de la « socialisation ». C’est bien l’Etat qui est passé de l’instruction des enfants à leur éducation. C’est l’Etat, et uniquement lui, qui a méthodiquement démoli les apprentissages de la lecture, du calcul, de l’écriture, de l’histoire et de toutes les autres matières. C’est l’Etat qui y a laissé le sens de l’effort et le respect de l’autorité être remplacés par la libre expression de la créativité des chérubins.

    C’est l’Etat qui a voulu que tout le monde ou presque accède au baccalauréat – et ne parlons pas du brevet des collèges –, ne cessant, depuis un demi-siècle et jusqu’à Jean-Michel Blanquer, qui paraît-il commence à le relever (on demande à voir), d’abaisser le niveau général. C’est l’Etat qui a banni le redoublement. C’est l’Etat qui a déconsidéré les filières qui manquent aujourd’hui de main-d’œuvre et allongé jusqu’à seize ans l’âge de la scolarité obligatoire. C’est l’Etat qui a fait que même en « travaillant bien à l’école », on n’y apprend plus le dixième de ce qu’y apprenaient nos parents – et le centième (le millième ?) de ce qui découvraient, quelle que soit leur origine sociale, nos grands-parents.

    C’est l’Etat, aussi, qui a permis que des dizaines de milliards d’euros soient dilapidés, chaque année, dans une formation professionnelle totalement opaque.

    On demande à son bourreau d’être son bienfaiteur

    Julie Graziani a dit tout ignorer du « parcours de vie » de cette femme. Nous aussi. On sait tout de même une chose : elle est maman. On en sait une autre : Julie Graziani est militante pro-famille. Pousse-t-elle son libéralisme jusqu’à ne pas vouloir que l’Etat se mêle de politique familiale ou n’était-ce pas plutôt l’occasion de relever que c’est l’Etat, encore lui, qui n’a cessé de rogner sur la politique familiale et se refuse à encourager la natalité française, de sorte qu’il nous faudrait maintenant faire appel à l’immigration pour ne pas mourir de vieillesse ?

    N’était-ce pas aussi l’occasion de briser un autre tabou : celui du travail quasi obligatoire pour les femmes, fussent-elles mariées, au détriment de leur rôle de mère ? Soit qu’elles y sont contraintes pour des raisons financières, car un seul salaire ne suffit pas, soit qu’elles s’y sentent contraintes par la pression sociale ?

    Il est évidemment stupide, et même au-delà de l’inconscience des réalités, de dire qu’on ne divorce pas quand on est au Smic. Puisque Julie Graziani a ensuite un peu parlé d’elle, de sa vie à cinq dans un 35 m2 et rendu hommage à sa maman à qui « il ne serait pas venu à l’esprit de venir engueuler le président de la République » alors « qu’elle a dû emprunter plus d’une fois pour les courses alimentaires », je dirai un mot de la mienne.

    Elle aussi avait fait un « mauvais choix de mec ». Alors elle a divorcé. Sans même le Smic, l’inconsciente ! Quelques décennies plus tôt, son « mec » lui avait interdit de travailler. Heureusement, elle avait fait « de bonnes études ». A cinquante ans passés, elle a trouvé du travail. Et elle non plus, même si ce n’était pas facile tous les jours (litote), il ne lui serait pas venu à l’esprit d’engueuler le président de la République. Ni même, tout simplement, de lui reprocher quoi que ce soit relativement à son cas personnel.

    Sur ce plan-là, Julie Graziani a parfaitement raison. Il faut arrêter de se tourner vers ce qu’Emmanuelle Gave appelle, à juste titre, « l’Etat nounou ». Sauf pour réclamer, comme l’ont fait les Gilets jaunes des ronds-points (mais pas du tout ceux qui se sont greffés sur cette révolte et l’ont dénaturée), qu’il arrête, comme disait Georges Pompidou, d’« emmerder les Français ». De les contraindre, de les soumettre, de les pressurer toujours plus. En France, on incrimine en permanence l’Etat, mais on se tourne toujours vers lui pour obtenir encore plus. Sans se rendre compte qu’on demande à son bourreau d’être son bienfaiteur. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/il-faut-arreter-de-se-tourner-vers-letat-nounou-sauf-pour-reclamer-quil-arrete-d-emmerder-les-francais/

  • Italie : un film sur les massacres de Trieste par les rouges (hommes et femmes jetés vivants dans des fosses)

    Il s’agit d’un drame dont seuls parlaient jusqu’à présent les nationalistes italiens : le massacre ignoble de milliers de personnes par les communistes italiens et yougoslaves (« partisans ») à la fin de la 2e Guerre mondiale. Mais un film vient de sortir qui met sur le devant de la scène italienne cet épisode tu par la gauche culturelle…
    La bande-annonce :


    Lu chez la Tribune de Genève :

    « Pendant des décennies, l’Italie a oublié les milliers de victimes des massacres commis à la frontière yougoslave à la fin de la Seconde Guerre mondiale. «Red Land – Rosso Istria», sorti la semaine dernière en Italie, veut leur rendre justice.

    Évoquant des faits longtemps commémorés par les seuls néofascistes, le film tente de rendre compte de la complexité de ce drame. Il a provoqué de fortes réactions sur les réseaux sociaux.

    Entre 1943 et 1947, 5000 à 10’000 Italiens – selon les estimations des historiens – ont été tués dans les territoires repris par les Yougoslaves autour de Trieste. Certains ont été jetés parfois vivants dans les «foibe», de profondes crevasses naturelles, tandis que plus de 250’000 autres ont dû fuir leur foyer.

    Mais si ces opérations avaient dans les dernières années toute l’apparence d’un nettoyage ethnique de la part des partisans de Tito, elles ont d’abord commencé comme une épuration. Épuration qui visait les carabiniers ou fonctionnaires fascistes et qui se faisait avec la collaboration de partisans italiens.

    L’histoire de Norma Cossetto

    Aussi, dans l’après-guerre, soucieuse de tourner au plus vite la page du fascisme et des exactions commises dans les régions de Yougoslavie occupées par son armée, l’Italie a-t-elle oublié ces massacres, dont seuls les nostalgiques du «Duce» ont gardé le souvenir pendant des décennies. Ce n’est qu’en 2004, sous le gouvernement de Silvio Berlusconi, qu’une journée nationale du souvenir a été instaurée.

    Dans ce cadre, une médaille du Mérite civil a été attribuée en 2005 à Norma Cossetto, une étudiante de 23 ans, fille d’un responsable fasciste local, violée, torturée et assassinée par des partisans yougoslaves et italiens en octobre 1943.

    C’est son histoire, comme métaphore du sort de tous les autres, que «Red Land» raconte, de manière sombre et crue. Comme le mode d’exécution des victimes: les unes étaient abattues d’une balle dans la tête au bord d’une profonde «foiba», où elles entraînaient les autres, liées par les poignets. […] »

    Le film est boycotté par les salles italiennes.

    http://www.contre-info.com/italie-un-film-sur-les-massacres-de-trieste-par-les-rouges-hommes-et-femmes-jetes-vivants-dans-des-fosses