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  • Passé-Présent n°258 : Revue d’Histoire Européenne, le nouveau magazine historique


    Philippe Conrad reçoit Marc Geoffroy pour son ouvrage « Mur de Berlin – Histoire et chute » aux éditions Diffusia puis Guillaume Fiquet qui présente le premier numéro de sa « Revue d’Histoire Européenne » avec un dossier spécial RDA : du national-socialisme – au national-communisme. Anne Sicard dresse enfin le portrait d’Alexander von Humboldt, naturaliste, géographe et explorateur allemand.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n258-revue-dhistoire-europeenne-le-nouveau-magazine-historique

  • De la douteuse discrimination raciale positive à l’improbable discrimination sexuelle positive…

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     « Tous ces gens se prennent les pieds
    dans le tapis de leurs multiples contradictions
    d’habituels donneurs de leçons 
    »

    Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés. (Propos recueillis par Guirec Sèvres)

    Marlène Schiappa a déclaré qu’elle approuvait le projet de loi gouvernemental d’expulser les étrangers condamnés pour violences sexuelles… Venant d’elle, ça ne vous a pas étonné ?

    Ce qui m’a surpris surtout, c’est que personne dans les mondes politique et médiatique n’ait fait remarquer que c’est « entre autres » une mesure réclamée depuis des décennies par cette droite dite extrême, tant décriée par eux-mêmes en général et par la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, en particulier… et si, comme cette dernière le déclare si justement, on ne « voit pas qui pourra honnêtement nous dire qu’un citoyen étranger qui a violé une femme peut rester sur le territoire sans que cela pose problème », pourquoi un citoyen étranger qui a agressé, tué, trafiqué – et s’il a violé un enfant ou un homme, sera-t-il tout aussi « expulsable » ? – sur le territoire national pourrait, lui, rester et bénéficier de tous les avantages sociaux et législatifs des citoyens français ? Il y avait la discrimination raciale positive, voici donc la discrimination sexuelle positive… Rien n’arrête l’inventivité de nos politiciens ; c’est souvent à ça qu’on les reconnaît, d’ailleurs !

    Comment expliquez-vous un tel silence des médias et du monde politique ? Ils sont gênés ?

    Même pas ! Ce qu’ils disent, comme ce qu’ils font, est rarement réfléchi. Médias et politiciens sont dans l’instant, dans l’incontournable Let's Tweet Again de notre époque… et forcément, du coup,  ils se prennent désormais les pieds dans le tapis de leurs multiples contradictions d’habituels donneurs de leçons… Ayant sans cesse mis « l’immigré » sur un piédestal d’éternelle et forcément victime –  quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse – et lui ayant ainsi conféré une impunité aveugle au détriment du citoyen français, ils se retrouvent désormais face à des réalités qu’ils ont toujours niées, écartelés entre le terrorisme de l’islam radical et l’échec de l’assimilation-intégration telle qu’on nous la vantait dans les années 80 du siècle dernier… Rappelez-vous que les mêmes, ou leurs prédécesseurs, assuraient alors que les immigrés allaient d’abord s’intégrer, puis forcément s’assimiler et que penser ou dire le contraire était du racisme… Aujourd’hui, on ne parle plus d’intégration ou d’assimilation, mais de « vivre ensemble » et bientôt, sans doute, tentera-t-on de nous convaincre qu’il nous faut « vivre comme eux » pour ne pas être suspecté, encore et toujours, de racisme.

    Marlène Schiappa, par sa déclaration soutenant la mesure gouvernementale d’expulsion des étrangers délinquants sexuels, met néanmoins les pieds dans le plat, vous ne pouvez dire le contraire…

    Parce que l’époque – ou plutôt serait-il plus juste de dire « l’année » – est à la dénonciation des violences faites aux femmes et que la Mission de recherche droit et justice qui a réalisé une étude sur les ordonnances de protection « permettant d’établir l’âge moyen, l’état civil et la situation de précarité des femmes violentées » a dévoilé, comme l’a rapporté Le Figaro (le 6 novembre 2019), le profil des victimes de violences conjugales : en situation précaire et souvent d’origine étrangère… Comme la femme violentée est actuellement « à la mode » du politiquement correct – soit jusqu’à ce que le sujet finisse par lasser l’opinion publique et qu’un autre ne le remplace pour soutenir l’audimat des médias et détourner l’attention des réalités de la situation économique du pays – cette annonce d’expulsion des étrangers délinquants sexuels – qui ne peut faire qu’un très large consensus, répétons-le – ne mange pas de pain. Reste à voir si la loi sera appliquée… Qu’adviendra-t-il d’un délinquant sexuel qui arguera que son pays d’origine est en guerre – réelle ou supposée – ou qu’il y encourt à titre personnel un danger pour sa vie en raison de ses mœurs, de ses engagements ou d’on ne sait quoi encore ? Pour ceux qui seraient curieux de connaître les « bonnes astuces » des demandeurs d’asile, les véritables « kits » mis à la disposition des « demandes d’Asile pour les nuls », je ne peux que leur conseiller mon livre Le roman noir des demandeurs d’asile (1).

    La déclaration de Marlène Schiappa ne serait en fait qu’un effet d’annonce ?

    C’est une annonce, attendons les effets…

    (1) Le roman noir des demandeurs d’asile, éditions L’Æncre, préface de Jean-Yves Le Gallou, disponible sur Francephi.com cliquez ici 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/12/de-la-douteuse-discrimination-raciale-positive-a-l-improbabl-6189858.html

  • Grand Entretien de Pierre Yves Rougeyron partie 2 : multiculturalisme, Zemmour, Gave-Asselineau

  • Le Danemark rétablit les contrôles à sa frontière avec la Suède

    Le Danemark rétablit les contrôles à sa frontière avec la Suède

    Suite à une série d’attentats et de crimes qui se sont produits ces derniers mois à Copenhague :

    Des contrôles auront donc lieu sur le pont, et dans les ports.

    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été l’attentat contre… l’administration fiscale danoise, le 6 août.

    Le 25 juin, deux « Suédois » étaient morts à Copenhague dans une bagarre entre deux gangs « suédois ».

    Il y a plus de 30% d’immigrés à Malmö, et des émeutes récurrentes, et des violences permanentes. Samedi dernier un « jeune » de 15 ans a été tué par balle, un autre grièvement blessé. Tous deux « bien connus » de la police.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-danemark-retablit-les-controles-a-sa-frontiere-avec-la-suede/

  • La réforme bat en retraite

    6a00d8341c715453ef0240a4e9ecb1200b-320wi.jpgComme on pouvait le prévoir depuis quelque temps, le gouvernement se prépare à renoncer. Contre toutes les règles démocratiques, il se divise ouvertement. Sur la pointe des pieds, il enterre sa grande idée. Il prétendait aligner d'un coup de baguette magique 42 principaux systèmes monopolistes et obligatoires : on les appelle "régimes" de pensions, ce mot visant à la fois les caisses d'assurance-vieillesse elles-mêmes, quand elles existent, et la réglementation qui tend à les financer.

    Pendant la campagne présidentielle de 2017, le jeune candidat Macron relevait de sa qualité d'inspecteur des Finances. À ce titre, sa pension de vieillesse future ne dépendait pas d'une caisse, mais du trésor public qui déduit ce qu'on appelle des cotisations fictives. Pour le grand public il lançait une idée, pourtant très difficile à mettre en œuvre. Celle-ci séduisit étrangement beaucoup de libéraux mal informés. On allait instituer, par l'effet d'une grâce jupitérienne, à la fois : • un régime par point, •• à prétention universelle, ce qui en France veut dire hexagonal, ••• et, enfin, les pensions seraient calculées de manière identique pour le secteur privé et le secteur public. Cette proposition, qui, sur le moment n'a pas été disséquée, a fortement contribué à tailler à son porte-parole un costume de réformateur, pour ne pas dire de Grand Monarque. Et elle lui a peut-être fait gagner les quelques points de popularité qui lui ont permis de devancer ses concurrents. Bien joué, pensa-t-on.

    Hélas, les obstacles nombreux et les objections se sont, depuis lors, multipliés.

    Il aurait fallu y réfléchir avant.

    La femme étant, d'après Mao Tsé-toung, "la moitié du Ciel" et constituant, d'après les démographes, la majorité de l'électorat, quid par exemple, de la pension de réversion attribuée aux veuves ? Aujourd'hui, elle n'est absolument pas la même selon les régimes. Doit-on les aligner vers le haut ? On devra plus probablement évoluer vers le bas. Toutes les décisions du pouvoir actuel résultent en effet d'une paupérisation inéluctable et grandissante de cet État qui joue les généreux. Se greffera dès lors une question, apparemment absurde au départ : comment définir, délimiter, détailler ces "veuves" elles-mêmes, en fonction de leur âge, voire de leur "genre". Et les veufs alors ? Et le mariage pour tous ?

    Depuis deux ans, par conséquent, la concrétisation du dossier a piétiné, pataugeant dans une consultation cosmétique des partenaires sociaux. Et la première opposition frontale s'est exprimée dans le milieu des professions libérales, déjà surtaxées, plus précisément chez les avocats. Il s'agit d'un cas certes particulier. Cependant, contrairement aux cheminots, qui eux aussi entrent désormais, plus lourdement, dans la danse de la contestation, les intéressés se trouvent parmi les gens habituellement non-violents, plus spécialisés dans les moyens de droit que dans les voies de fait. Difficile de les coincer légalement. Or, qu'une seule catégorie fasse exception et on ne pourra prétendre à l'universalité de la nouvelle loi. L'échafaudage s'écroule. C'est ce qui est advenu en juillet 1946 avec la loi Croizat de généralisation de la sécurité sociale, bloquée par la grève des cadres.

    De leur côté, les bénéficiaires des régimes spéciaux disposent d'outils beaucoup plus lourds pour paralyser le pays. Et ils se montrent désormais bien décidés à conserver des avantages qu'ils considèrent, en partie à juste titre, comme contractuels.

    D'où l'idée extravagante, mais difficilement contournable à ce stade du débat, dite de la "clause du grand-père". La loi nouvelle ne vaudrait que pour les entrants sur le marché du travail et elle s'appliquerait en 2060, date à laquelle la plupart nos législateurs actuels, chef de l'État et titulaires du pouvoir exécutif compris, ne seraient même plus retraités.

    On avait nommé en la personne de Delevoye, responsable du dialogue avec les syndicats, un vrai professionnel de l'endormissement : sorti du sérail chiraquien, il avait auparavant fait fonction de président de cette mangeoire pour apparatchiks appelée Conseil économique et social. Au bout de plusieurs mois de rencontres avec les principaux intéressés de la dite réforme, le désaccord a grandi. Et après qu'on ait transformé le haut-commissaire en ministre, on en est arrivé à une situation de clair désaccord au sein de ce pouvoir exécutif et technocratique, qui s'est lui-même arrogé le pouvoir législatif.

    Une grève intersyndicale paralysante se dessine ainsi pour le 5 décembre, et au-delà. Elle pourrait bien transformer le léger bobo en plaie purulente, et bloquer le pays, ce que désirent à l'évidence la CGT et ses voltigeurs de pointe de Sud-Rail et autres "Solidaires".

    La CFDT qui se sait flouée ne pourra pas l'empêcher. Pas très pro, à vrai dire, d'avoir bafoué Laurent Berger, majoritaire dans le secteur privé, et seul allié dont disposait le pouvoir.

    Vous vous dites, Messieurs, la république "en marche".

    Il faudra bientôt préciser "en marche arrière".

    JG Malliarakis  

    Retenez la date : le Mercredi 27 novembre conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
    de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    6a00d8341c715453ef0240a4b54a99200d-120wi.jpgUne publicité de bon goût pour les livres du Trident François-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur ".

    Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
    ••• Un livre de 104 pages au prix de 15 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    https://www.insolent.fr/

  • Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, Dextra, La Rochelle...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/12/formation-et-militantisme-la-rochelle-6189124.html

  • Marche contre l’ “islamophobie” : le choc – Journal du mardi 12 novembre 2019

     

    Marche contre l’“islamophobie” : le choc

    Dimanche, des rassemblements étaient organisés dans plusieurs grandes villes de France pour lutter contre ce que certains appellent l’islamophobie. De nombreuses personnalités de gauche étaient au rendez-vous malgré le maillage d’associations communautaristes flirtant avec l’islam radical.

    Salon du Made In France : un engagement patriotique

    Bilan positif pour la 8éme édition du salon du Made In France. L’affluence en augmentation sur le salon de la Porte de Versailles à Paris témoigne d’un engouement toujours plus grand pour le Made In France de la part des consommateurs, des entreprises et des entrepreneurs. Une démarche qui dépasse largement le simple fait commercial pour s’inscrire dans l’action politique.

    Roman Polanski : 50 ans de malaise

    Alors que le dernier film de Roman Polanski sort cette semaine au cinéma, la photographe et mannequin française, Valentine Monnier, l’accuse de viol. Une affaire qui fait ressurgir au grand jour les nombreuses controverses du cinéaste.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/marche-contre-l-islamophobie-le-choc-journal-du-mardi-12-novembre-2019

  • « Face aux islamistes, défendons la France ! »

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    « Face aux islamistes, défendons la France ». Tel sera le thème de la manifestation organisée dimanche 17 novembre à Paris, à l’appel du Collectif Stop Islamisme, porté par les Identitaires, et Academia Christiana. Au nom de Polémia, Jean-Yves Le Gallou y prendra la parole sur un sujet majeur à propos duquel il alerte depuis longtemps.
    Intitulé «Le choc de l’islam », le texte qui suit a trente-cinq ans, c’est le chapitre trois du livre La préférence nationale : réponse à l’immigration.
    Trois points majeurs s’y trouvaient soulignés :

    • Plus qu’une religion l’islam c’est un ensemble de lois, de coutumes, de mœurs. Bref le voile islamique est davantage un marqueur civilisationnel qu’une exigence religieuse.

    • L’islam c’est une communauté par-delà les frontières toujours traversée par l’esprit du djihad

    • L’islam par son potentiel de violence et d’esprit de conquête peut servir à fédérer contre les Européens l’hostilité de différentes minorités ethniques.

    C’était écrit en 1984. Nous y sommes hélas. Grace à l’aveuglement des médias et des juges et à la lâcheté des intellectuels et des hommes politiques. Résistons !
    Polémia

    Le choc de l’islam

    La seconde religion en France

    Nul ne peut aujourd’hui ignorer cette réalité inimaginable voici seulement vingt ans : l’Islam est la seconde communauté religieuse en France. Il y a 400 mosquées à Paris. 1 000 dans toute la France.

    Les combats d’opinion autour de la construction d’édifices religieux démontrent avec clarté les besoins croissants de la communauté musulmane. Pourtant l’absence d’églises et surtout de clergé, tragique pour un catholique, placé alors devant un vide sacramentel, n’est pas aussi redoutable pour un musulman : elle n’empêche pas la perpétuation de l’extension de la communauté islamique. L’Ummah, ou communauté des croyants, est une des réalités capitales de l’Islam. Y entrer n’exige que de faire la profession de foi, l’un des piliers de l’Islam, qui tient en deux formules solidaires : ” Il n’y a pas de divinité en dehors de la divinité ” et ” Mahomet est l’envoyé de Dieu “. Énonciations d’une clarté et d’une simplicité frappantes. L’Islam attache à l’unité une importance qui ne s’arrête pas à la proclamation de l’unité de Dieu mais trouve son effet dans toutes les manifestations de ce monde. Ainsi, tout chef de famille, puisqu’il est musulman, est l’imam, le prête dans sa maison, et sa famille apparaît comme un raccourci de l’Ummah tout entière. L’homme, vicaire – khalifat – et image de Dieu, la famille unie autour du patriarche, la société soumise à l’autorité d’un chef politique et religieux, ne sont que des projections d’une même réalité. Toutes sont constituées à partir du dogme intransgressable de l’Unité. Dieu ne vient pas sous forme humaine racheter le monde de ses péchés ; il l’aborde dans l’Islam qui se reflète dans le monde et participe de la nature divine. L’Islam est un bloc spirituel, religieux, juridique et social dont rien n’est exclu.

    L’Islam au‑delà des nations et des Etats

    Le musulman, du seul fait qu’il appartient à l’Ummah, ne peut en être détaché. Peu importe le lien où il vit. L’Islam est partout où il est et où il mène la vie d’un croyant. Au-delà du fait national, l’Islam peut unir sans distinction d’origine les croyants réunis sur un sol, et ce d’autant mieux que la religion musulmane implique un mode de vie qui peut être vécu partout sans structure d’accueil particulières. Au-delà du fait étatique, l’Islam peut imposer son appréhension du monde : les chefs d’Etat du monde musulman qui ont tenté de moderniser à l’occidentale leur pays, sans respect suffisant de la tradition islamique, ont été contestés, sinon renversés : l’Iran, la Tunisie, l’Egypte, le Soudan en ont fait l’expérience. Dans certains pays d’Afrique noire comme le Sénégal et le Nigéria, la communauté musulmane qui forme un véritable Etat dans l’Etat réclame une islamisation des institutions de la société, mettant ainsi en péril les libertés des autres communautés religieuses, chrétiennes notamment. Dans l’Islam, en effet, tout pouvoir vient de Dieu. Dès lors, se dessine une alternative : ou bien le pouvoir politique est un pouvoir légitime, c’est-à-dire régulier d’un point de vue traditionnel ; ou bien, et nous serons en France dans ce cas si nous n’y sommes déjà, il se présente sous la forme d’une puissance illégitime, mais irrésistible et contraignante, devant laquelle la communauté se met en sommeil, se soumet, sans reconnaître pour autant sa légitimité jusqu’à ce qu’un changement du rapport des forces manifeste la volonté divine de rendre le pouvoir à ses légitimes détenteurs. En tout cas, un musulman ne peut que mépriser un gouvernement qui ne dispose ni de la légitimité, ni de la force. “En dehors de la révélation du Prophète, déclare un immigré musulman il n’y a que mensonges et illusions. Et si je travaille en France, je considère que c’est une traversée du désert dont je n’ai rien à apprendre, ni à attendre…et je le répète, hors de l’Islam, il n’y a rien… Vous, vous avez pu tricher sur la Bible, nous, nous ne tricherons pas sur le Coran.” Cohérent avec lui-même et sa foi, un musulman ne respectera donc au mieux, dans un Etat laïc et étranger, que la force. Il bâtira par ailleurs sa vie, à partir de très précises indications que lui fournissent le Coran et la Sunna, c’est-à-dire la tradition issue des enseignements du Prophète.

    Islam et Occident : deux mondes incompatibles ?

    Un musulman peut s’il le désire, trouver dans sa religion un guide dans presque toutes les circonstances. La Sunna concerne tout, vie morale, sociale, spiritualité, soins d’hygiène. On peut s’arrêter sur les prescriptions qui organisent la vie familiale, dans la mesure où, comme on le sait, les conceptions de l’Islam sont, en la matière, assez étrangères aux nôtres. Elles assujettissent la femme aux privilèges masculins. Les contestations récentes qui on t opposé des Européennes divorcées de musulmans se plaignant de s’être vu enlever leurs enfants illustrent bien l’incompatibilité dramatique de deux conceptions différentes. L’attitude des pères s’explique dans une société où la lignée l’emporte sur l’individu, et les droits de l’homme sur ceux de la femme. La tolérance, ici, consiste à ne pas être critique mais à admettre la réalité des différences : “Les hommes, dit la sourate IV du Coran, ont autorité sur les femmes… Celles dont vous craignez l’indocilité, admonestez-les ! Si elles vous obéissent, ne cherchez plus à les contraindre, Allah est auguste et grand.” Ces simples exemples illustrent les abîmes qui séparent les conceptions et le mode de vie musulmans des nôtres. La bonne volonté ne saurait suffire. On peut bâtir des logements aux immigrés pour rétablir leur environnement, mais une cour intérieure, qui dans le Maghreb est un lieu de vie, ne sera, aux alentours de Clermont-Ferrand, qu’un réceptacle pour les averses six mois l’an. “Pour un Occidental, écrit Gilles Kepel, dans le magazine l’Histoire, imprégné de laïcité ou de notions chrétiennes (rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu), les manifestations contemporaines de l’Islam posent un problème : une religion, une foi font irruption dans le domaine politique et prétendent déposséder les hommes de la gestion de leur société pour la remettre entre les mains de Dieu. D’autant que la volonté de Dieu est exprimée par le Coran, révélée au prophète Mahomet par l’archange Gabriel. Si pour les musulmans, le livre est indépassable et fournit un “système total et complet” ; pour les non-musulmans, il ne constitue qu’une prophétie codifiée dans l’Arabie tribale et chamelière du VIIe siècle, c’est-à-dire un texte bien incapable de dire le droit à l’âge des ordinateurs, des missiles et des navettes spatiales.” La confrontation culturelle évoquée par l’auteur, en admettant qu’elle se fasse dans les meilleures conditions possibles – ce qui est d’ores et déjà exclu -, ne pourra qu’engendrer incompréhension et méfiance dans les gestes du quotidien, là où l’on juge aux actes et non aux intentions. La relation multicommunautaire, on l’oublie trop souvent, n’est pas l’affaire d’intellectuels : elle se vit, et l’actualité nous apprend qu’elle ne se vit pas toujours dans la paix.

    Reniement ou société à la carte ?

    Parce que l’Islam ne se cantonne pas dans le domaine religieux mais tisse des liens très étroits entre le spirituel et le temporel, l’immigration qui en provient pose des problèmes radicalement nouveaux aux pays d’accueil. Comme le reconnaissait Pierre Emmanuel dans La France Catholique du 16 septembre 1983 : “Aux yeux d’un gouvernement français laïque, en 1983…, l’intégration des musulmans passe par leur renoncement à la loi coranique”, loi qui aujourd’hui, observera l’auteur, ne saurait s’appliquer dans le cadre de la société française. L’assimilation de musulmans ne saurait être que particulièrement difficile à conduire et à justifier. L’immigré musulman, au contraire, va connaître une désidentification totale. Il deviendra, qu’il appartienne à la première ou à la seconde génération, un complet étranger pour les siens. Admettons la possibilité de la métamorphose, mais qu’en est-il de sa légitimité, sauf dans le cas de choix individuels nettement exprimés ? Le reste aura lieu sous la pression de besoins immédiats et passagers. Les prétendus avocats des immigrés peuvent-ils considérer ce reniement même inconscient, comme une victoire ? Ce reniement est-il même envisageable ? Un des quarante hadiths fondamentaux prévoit qu’”il n’est permis de verser légalement le sang que dans trois cas : celui de l’home marié qui comment l’adultère, celui de l’assassin qui légalement mérite la mort, celui de l’homme qui renie sa religion et se sépare de sa communauté”. Car l’allégeance à l’Islam ne saurait être interrompue par une conversion : elle est perpétuelle, sauf à s’exposer à la mort. A contrario, la reconnaissance de l’Islam en France, comme composante du paysage social français, exigerait qu’il soit tenu compte de sa nature et de ses lois particulières. Les premiers Mérovingiens confrontés à une situation de ce genre avaient adopté dans leurs Etats le principe du droit personnel. Il y aurait donc, en France, un droit personnel, lequel serait l’indispensable corollaire de la reconnaissance de l’identité musulmane. Ce droit applicable aux seuls musulmans (quid des conflits entre musulmans et non-musulmans ?) aurait la particularité d’être en parfaite contradiction avec le droit français issu du droit romain. Mais, imagine-t-on de nos jours une société à la carte où ce qui est crime pour le voisin est acte de piété pour soi ? A supposer qu’il soit possible de mettre en place cette société multiculturelle, peut-on croire que la situation serait stable ? C’est douteux.

    Intégrisme et djihad

    “L’Islam dans les conditions normales, écrit Frithjof Schuon, frappe par le caractère inébranlable de sa conviction et la combativité de sa foi ; ces deux aspects complémentaires (sont) représentés l’un par la Kaaba, qui est le centre, et l’autre par l’épée de la guerre sainte, qui marque la périphérie ” Le centre, dans la vie du monde, et sur un certain plan, correspond à l’ummah ; nous relèverions plutôt de la périphérie. On ne peut ignorer le danger que porte avec elle, aujourd’hui, et presque à son corps défendant, toute communauté islamique : l’explosion, la renaissance intégriste de l’Islam, le fondamentalisme. Dans les pays musulmans, il est facteur de trouble ; en France et en Europe, il évoque l’ombre de la djihad, fût-ce sous la forme épisodique du terrorisme. L’affrontement entre partisans intégristes et politiques modérés, épris de modernisme a donné lieu à des batailles sanglantes et acharnées : en Iran, bien sûr, mais aussi en Arabie Saoudite (assaut de la grande mosquée de La Mecque le 20 novembre 1979), sans oublier les attentats au Liban, l’assassinat de Sadate en 1981, et l’insurrection de Hama, en Syrie, en février 1982, qui se solda par des milliers de morts. Or l’intégrisme rencontre en Europe tous les encouragements propres à favoriser son extension : une masse de coreligionnaires déstabilisée, un pouvoir faible, et un peuple d’infidèles. Déjà on peut voir dans nos villes se promener des “sœurs musulmanes” voilées de noir. Jusqu’à quel point est-il judicieux, dans ces conditions, d’importer et de laisser se développer chez nous une querelle qui ravage le monde arabe ? Pourtant ce n’est pas le principal danger de l’intégrisme en milieu européen. Les divisions de l’Islam ne nous concernent après tout que par leurs retombées. Il est, par contre, permis, devant les vagues terroristes déclenchées par ces mouvements, de s’interroger sur la manière dont la communauté musulmane s’acquittera de l’obligation qu’a tout bon croyant de faire sa djihad. L’idéal, comme la doctrine la djihad, a sa grandeur, mais aussi, nonobstant les propos apaisants de certains, ses dangers. Le djihad n’est ni la marque de reconnaissance exclusive de l’Islam caractérisé alors par sa seule intolérance, ni une simple voie pacifique et intérieure qui n’agite que l’âme des paisibles soufis. Elle est bien un pilier de l’Islam, un des fondements doctrinaux de son rapport au monde. Le même terme, djihad, désigne à la fois “guerre sainte et voie de Dieu” – les deux étant, en l’espèce, synonymes. La guerre, en effet, peut être intérieure : c’est la Grande Guerre sainte que mènent ascètes et autres contemplatifs, combat qui, par les exceptionnelles qualités humaines qu’il exige, limite ipso facto l’usage extensif du mot dans cette acception. Aussi la djihad est-elle surtout comprise par le musulman comme participation à la guerre pour la conversion des infidèles, la défense et l’expansion de l’Islam. Ils ne manquent pas d’encouragements à remplir leurs obligations. Un célèbre hadith ne déclare-t-il pas : “Le sang des héros est plus près du Seigneur que l’encre des sages et les prières des dévots.” Par l’action, le musulman assume un dépassement intérieur comparable aux peines de l’ascèse, et se délivre de l’incertitude, de l’obscurité, de la peur de la mort. Sans même remonter jusqu’à la conquête arabe, force est de constater que le sort des populations chrétiennes en milieu musulman n’est pas enviable : les Turcs ont massacré les Arméniens à deux reprises (1894–1896 et 1915–1918) et la minorité copte d’Egypte est en butte à une persécution continue : son patriarche est aujourd’hui en exil sur ordre du président Sadate. Jean–Pierre Péroncel–Hugoz cite cet extrait d’une lettre d’étudiants coptes : “Nous ne voulons pas être tolérés sur une terre où nous étions chez nous, où nous étions chrétiens, plusieurs siècles avant l’invasion musulmane, nous voulons y avoir l’égalité des droits avec nos compatriotes musulmans.” Aujourd’hui, on peut se demander, en toute sérénité, quel devoir dicterait, à une communauté musulmane importante et solidement implantée en France, la conscience du pouvoir dissolvant sur les masses de toutes origines de la civilisation occidentale. Pour eux, la guerre est commencée et l’Occident a porté le premier coup en dissolvant les mœurs et le mode de vie, ce qui met en danger l’identité musulmane. Comment réagiront-ils devant une communauté où se résument tous les caractères sataniques : incrédulité, matérialisme, licence ? D’abord, sans doute en exigeant de restaurer le respect de leur mode de vie que tout, du Ciel à la Terre, leur confirme comme étant le bon face à la dégénérescence occidentale. Famille, habitudes vestimentaires, restauration de l’enseignement coranique, tout peut être envisagé. Nous ne disons pas que ces exigences seront le fait d’une majorité, ni qu’elles seront satisfaites, mais, si elles ne le sont pas, le terrorisme d’Allah s’instaurera, et si la minorité a ses martyrs, la majorité ne la désavouera pas. L’intégrisme a pour lui la simplicité sans frontières du message coranique. Sur des masses abandonnées à elles-mêmes, sans véritable patrie, et pour qui l’Islam pourra être cette patrie retrouvée, son influence ne peut que grandir.

    Lien vers La préférence nationale : réponse à l’immigration en intégralite https://www.polemia.com/pdf/prefnat.pdf

    https://www.polemia.com/face-islamistes-defendons-france/

  • Grand entretien d'octobre 2019 avec Pierre Yves Rougeyron : Dieu, libéralisme, philo, Soros

  • Politique-Eco n°236 avec Lionel Bieder : Comment la NSA prend le contrôle de l’Europe !

    Scandale des marchés informatiques d’Etat, à qui profite le crime ? Sous prétexte d’introduire un rendement financier dans les politiques publiques, l’Etat français a en réalité vendu le contrôle de la gestion informatique de son administration au profit d’une oligarchie financière aux ramifications internationales. Victime de l’échec patent du logiciel Chorus (système de gestion et d’information financière), Lionel Bieder, entrepreneur, a remonté le filon d’un système mafieux visant à justifier des simulacres de paiements de prestations d’entreprises transnationales complices, en lien avec des services de renseignements états-uniens… Il est l’invité de « Politique-Eco » !

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n236-avec-lionel-bieder-comment-la-nsa-prend-le-controle-de-leurope