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  • CHRÉTIENS D'ISLAM Au risque du martyre

    Dans un monde musulman déstabilisé, les chrétiens, assimilés à l'ennemi occidental, sont redevenus les cibles privilégiées du fanatisme haineux, comme le prouve l'actualité des derniers mois. Mais le phénomène est ancien, et récurrent.
    La philosophie de l'histoire qui prévaut dans nos sociétés occidentales, imprégnée du dogme du progrès, du respect des droits de l'homme, du modèle démocratique et libéral, apparaît, s'agissant des minorités chrétiennes en pays musulmans, battue en brèche par la réalité ; l'intervention américaine en Irak, les mouvements insurrectionnels, loin d'améliorer le sort des chrétientés locales, ont marqué le début d'un calvaire dont elles désespèrent de voir le bout. Pour prendre la mesure du phénomène, il faut se référer à l'ouvrage de Claude Lorieux, Chrétiens d'Orient en terres d'islam, paru en 2001, avant la tragédie du 11 Septembre et ce qui s'ensuivit. Constat accablant.
    Synthèse remarquable
    Spécialiste du Proche-Orient, Lorieux avait eu de nombreuses occasions de visiter les Églises de Turquie, Irak, Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Palestine, Iran, Égypte, Soudan, et même les communautés réduites à la clandestinité de la péninsule arabique. Si l'on excepte le drame des chrétiens de Khartoum, qui devrait trouver un dénouement heureux du fait de la partition du pays, la situation, partout ailleurs, loin de s'améliorer, n'a cessé de se dégrader tandis que les mouvements islamistes, favorisés par la chute des dictatures laïques, prenaient de l'ampleur. Le cas irakien en donne l'exemplaire démonstration puisque des communautés, protégées par Saddam Hussein, se sont, depuis la chute du régime, retrouvées exposées à la vindicte de leurs concitoyens musulmans, acculées à la fuite ou à la mort. Par ces aspects liés à l'actualité, le travail de Lorieux a vieilli, mais reste, outre un instantané de l'état des chrétientés d'Orient avant 2001 qui a pris valeur historique, l'une des plus claires et remarquables synthèses tentées sur le passé de ces communautés, leurs espoirs, leurs rêves, leurs malheurs. Ce qui en fait un ouvrage de référence indispensable.
    Récent, celui de Jean-Michel Cadiot, Les Chrétiens d'Orient, ne saurait ni l'égaler, ni le remplacer. Certes, il fait le point sur cent millions de catholiques, orthodoxes, nestoriens, coptes, maronites, syriaques, chaldéens, protestants, invraisemblablement regardés, tant par leurs compatriotes que par la communauté internationale, comme convertis à la foi de l'Europe, eux qui demeurèrent fidèles à leur religion ancestrale quand leurs voisins passaient à celle du conquérant arabe ou turc. Certes, il y a là des points de vue intéressants. Hélas, tout cela apparaît embrouillé dans des pages où se mêlent considérations historiques trop vastes, jugements désolés sur l'incapacité chrétienne à se fondre dans un oecuménisme fraternel, et impuissance à cerner le sujet, de sorte que l'on ne sait plus ni où ni quand commencent et finissent ces chrétientés d'Orient.
    Épuration ethnique
    Si l'on se souvient des massacres d'Arméniens orchestrés, dès 1896, par Abdul Hamid, puis, en 1915, par les Jeunes Turcs désireux d'en finir avec une communauté soupçonnée de tendre la main aux Alliés, l'épuration ethnique de la Cilicie, en 1909, prise entre ces bains de sang, a sombré dans l'oubli. La réédition des reportages de la journaliste arménienne Zabel Essayan, Dans les ruines, remet en pleine lumière ces massacres d'Adana. Il demeure malaisé de comprendre les raisons de la sauvage flambée de violence qui tua trente mille Arméniens, souvent rescapés des tueries de 1896 réfugiés dans la paisible Cilicie. Arrivée sur les lieux deux mois après ce déchaînement d'atrocités, Zabel Essayan, intellectuelle francophone pénétrée d'idéologies des lumières, constata, ramenée brutalement à ses origines, ce dont la barbarie humaine est capable. Son récit est un témoignage halluciné, incantatoire : tueries, tortures, enfants et adolescentes convertis de force, abjurations de désespérés que l'apostasie ne sauva pas toujours, détresse des survivants, héroïsme d'hommes qui firent tête aux égorgeurs et réussirent parfois à couvrir la fuite des leurs, avant de succomber sous le nombre, ou d'être pendus pour rébellion... Tout cela emblématique de la tragédie arménienne, du cortège de souffrances d'un peuple qui paya cher l'honneur d'avoir été le premier royaume chrétien du monde, mais d'une telle force, d'une telle violence que ce texte terrifiant devient hymne poignant à la mémoire de toutes les victimes de toutes les tueries d'une Histoire définitivement tragique.
    Aux massacres d'Arméniens succéda l'exode des Grecs, achevé en 1955, de sorte qu'il ne demeure dans ce qui fut l'Empire byzantin qu'une poignée de chrétiens dispersés, en but aux persécutions d'un État décidé à éradiquer ce qu'il considère comme des minorités allogènes potentiellement hostiles. Cette réalité, occultée à l'heure où l'on cherche à nous convaincre de l'intérêt d'une adhésion de la Turquie à la Communauté européenne, contrebalance rêveries et sympathies engendrées par la lecture de Loti ou Farrère... Sébastien de Courtois connaît cette attristante ambivalence et cherche à la comprendre à travers un Périple en Turquie chrétienne aux accents de requiem. Il y a cette haine qui ne désarme pas, absurde, sanglante, illustrée par l'assassinat annoncé d'un journaliste arménien coupable de rappeler certains faits, dire certaines choses, que les poursuites judiciaires n'avaient pas fait taire. Les chrétiens assassinés en Turquie ne sont pas rares ; cela explique la prudence des autres. Ces expropriations qui privent les Églises de leurs biens et favorisent leur disparition. Entre un présent inquiétant et un passé grandiose dont les traces deviennent indiscernables dans un pays qui ne favorise pas la restauration de monuments chrétiens, la promenade, documentée, passionnante, jamais hostile ni partisane, invite à se poser nombre de questions, d'une brûlante actualité.
    Voyage en Palestine
    Qui s'est rendu à Bethléem voilà trente ans se souvient de l'accueil chaleureux réservé aux pèlerins par les Palestiniens chrétiens, majoritaires. Ils ne représentent plus aujourd'hui que 10 % d'une population arabe prise au piège de l'Intifada et de l'occupation israélienne. Les autres ont eu le choix entre l'exil et la conversion à l'islam qui leur rendait une identité malmenée de toutes parts. Telle est l'une des réalités de ces Chrétiens en Terre Sainte dont les médias ne parlent que pour moquer leurs divisions et leurs querelles autour du Saint Sépulcre. Le mérite de Catherine Dupeyron est d'aller plus loin, de souligner qu'au-delà d'une diminution évidente de leur nombre, nous assistons à une redistribution des cartes. Tandis que disparaissent les Églises orientales, surgissent des mouvements évangélistes apocalyptiques venus chercher dans la vallée de Josaphat les signes des derniers temps... Tout cela éclaire un aspect intéressant d'une certaine politique américaine au Proche-Orient. Il n'y a pas de quoi être rassuré.
    Le triomphe mérité du film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, a popularisé la quête mystique et fraternelle du prieuré trappiste Notre-Dame de l'Atlas. Donné envie, aussi, de mieux connaître ces moines qui avaient choisi de rester dans une Algérie déchirée au risque d'en mourir. Force est cependant d'admettre que les ouvrages remis en vente à cette occasion se révèlent décevants. Passion pour l'Algérie de l'Américain John Kiser a servi de référence durant le tournage. Cela s'admet si l'on considère le soin mis à retracer le parcours, le quotidien, les motivations, la vie des sept frères martyrs. Cette recherche est unique, énorme, précieuse. Mais Kiser est américain. Il pense, analyse, commente en Américain dont l'ignorance profonde, quasi-invincible des façons d'être et de l'histoire du reste du monde n'entame pas l'arrogance et la prétentieuse bonne conscience. Peu importe qu'il ne saisisse rien à ce que furent les rapports franco-algériens. Il s'est fait sa vision des événements, anticolonialiste et sereine. Il explique, péremptoire, que, face à un FLN bon et héroïque, l'armée française et l'OAS ont multiplié les crimes, avant de pousser leurs compatriotes à fuir le pays indépendant et fraternel qui allait naître. C'est odieux. Reste la possibilité de sauter les premiers chapitres. Si le coeur vous en dit.
    L'Église en Algérie
    Publié à l'origine sous le titre Une espérance à perte de vie, le reportage que Jean-Luc Barré consacra à l'été 1996 à l'état de l'Église en Algérie ressort sous le label Tibhirine. Or, il n'est presque jamais question des moines dans ce texte qui met en évidence les désillusions de prêtres, religieux, prélats jadis acquis à la cause FLN, par idéalisme chrétien sincère, semble-t-il, pour qui le réveil fut amer et sanglant. C'est finalement à un musulman, Kebir Ammi, que l'on doit le livre le plus fraternel, le plus consolant sur les relations entre les deux fois et les deux cultures. Sur les pas de saint Augustin est un périple attachant, d'un bord à l'autre de la Méditerranée, à la recherche de l'enfant de Thagaste, avec les Confessions pour guide. Écrit dans une langue délicieuse, ce texte donne l'indicible regret de ce qui aurait pu, de ce qui aurait dû être...
    Anne Bernet L’ACTION FRANÇAISE 2000 – Du 17 mars au 6 avril 2011
    ✓ Claude Lorieux : Chrétiens d'Orient en terres d'islam, Perrin , 370 p., 21,19 €.
    ✓ Jean-Michel Cadiot : Les Chrétiens d'Orient, Salvator, 335 p., 22,50 €.
    ✓ Zabel Essayan : Dans les ruines, Phébus, 302 p., 23 €.
    ✓ Sébastien de Courtois : Périple en Turquie chrétienne, Presses de la Renaissance, 270 p., 18,50 €.
    ✓ Catherine Dupeyron : Chrétiens en Terre Sainte, Albin Michel, 285 p., 19 €.
    ✓ John Kiser : Passion pour l'Algérie, les moines de Tibhirine, Nouvelle Cité, 480 p., 24 €.
    ✓ Jean-Luc Barré : Tibhirine, une espérance à perte de vie, Fayard, 165 p., 12 €.
    ✓ Kebir Ammi : Sur les pas de saint Augustin, Presses de la Renaissance, 155 p., 8 €.

  • Anne KLING : RÉVOLUTIONNAIRES JUIFS

    Auteur de La France LICRAtisée, l'Alsacienne Anne Kling avait lu avec grand intérêt le maître-livre d'Alexandre Soljenitsyne, Deux siècles ensemble, sur la coexistence souvent difficile et parfois tragique (pour les deux communautés) entre juifs et Russes. Elle s'est donc attelée à un « Who's Who » de la Révolution d'Octobre et de ses "filiales", et le résultat est édifiant. Qu'il s'agisse des promoteurs, des financiers, des idéologues, des acteurs, des exécutants des tyrannies communistes qui, en 70 ans, firent plus de cent millions de morts - et ce n'est pas fini puisque cette idéologie subsiste avec des variantes en Corée du Nord, au Vietnam ou au Zimbabwe, - la part déterminante prise par le peuple élu est proprement stupéfiante. Certes, on connaissait depuis longtemps le rôle moteur des banquiers Schiff, Lehman ou Warburg, de Lev Trotski, de Kaganovitch (organisateur de la famine en Ukraine - 6 à 7 millions de morts), de Beria, etc., mais l'accumulation est accablante.
    Anne Kling a classé ces révolutionnaires par catégories - « ceux qui ont ouvert la voie », « les moteurs de la révolution », « les espions », « les militaires », « les intellectuels », etc. Cela nous vaut de terribles portraits de Iakov Salomon dit Sverdlov, l'assassin de la famille impériale, de Grigori Moissevitch Mairanovski, « le Mengele bolchevique » qui continua jusqu'en 1945 ses expérimentations sur les prisonniers du Goulag, d'Alexander Orlov, l'épurateur des anarchistes espagnols, de Manfred Stern, « l'inspirateur ès-exterminations » de Mao, du "barde" Ilya Ehrenbourg, etc.
    Dans son énumération, l'auteur n'oublie pas les femelles de l'espèce, souvent plus cruelles encore que les mâles, telle Ana Pauker, la "normalisatrice'" de la Roumanie, ni les voisins comme le frénétique Bela Kun, l'organisateur de la terreur rouge en Hongrie.
    Le communisme s'est effondré â la fin du XXe siècle, les éradicateurs se transformant souvent alors en prédateurs - les fameux oligarques - milliardaires. Toutefois, recyclé et relancé par les mêmes, il pourrait resurgir à la faveur du krach mondial qui risque d'ébranler toutes les économies et de susciter de très graves mouvements sociaux. C'est pourquoi Révolutionnaires juifs garde toute son actualité.
    J. L. Écrits de Paris février 2009

  • Andrea PERRONE : Poutine relance l’idée d’une Union Eurasiatique (arch 2011)

    Dans un article publié dans le quotidien Izvestia, Poutine, nouveau candidat au Kremlin, souligne la nécessité de créer un espace économique commun de l’Atlantique au Pacifique
    L’Eurasie, c’est l’avenir, a dit le premier ministre russe Vladimir Poutine, qui vient de relancer son projet d’une “Union Eurasiatique”, c’est-à-dire d’une union de toutes les anciennes républiques soviétiques en un espace économique unique et commun.
    Il a annoncé ce projet dans un article intitulé “Projet d’intégration pour la nouvelle Eurasie : le futur en train de naître aujourd’hui”, et publié dans le quotidien de langue russe Izvestia. Le nouveau candidat à la présidence russe prévoit également, dans cet article, l’entrée possible du Kirghizistan et du Tadjikistan dans l’Union douanière existant déjà entre la Russie, la Biélorussie et la Kazakstan. Cette union recevrait pour nom “Communauté économique eurasiatique” et prendrait effet dès le 1 janvier prochain : elle se développera graduellement pour devenir un espace économique commun qui abolira toutes les barrières encore en place aujourd’hui. Dans son article, Poutine souligne que la Communauté aura une législation uniformisée et autorisera la libre circulation des citoyens de tous les pays qui en feront partie. Le nouveau candidat au Kremlin explique ensuite en détail quelles seront les perspectives que cette union rendra possibles, et déplore qu’en Occident on la stigmatise déjà comme un retour au passé. Poutine déclare alors que cette interprétation occidentale est “ingénue”. “Nous proposons un modèle d’union supranationale puissante capable de devenir l’un des pôles du monde moderne et de déployer un rôle efficace”. Cette union, ensuite, constituera un pont “entre l’Europe et la dynamique région de l’Asie-Pacifique”, le tout en une époque de globalisation accélérée. Depuis le 1 juillet 2011, a rappelé le premier ministre russe, “tout contrôle a été aboli sur la circulation des marchandises aux frontières intérieures de nos trois pays”. Cette mesure a permis de parachever un système douanier unique, dont les perspectives sont claires et permettront rapidement de réaliser de plus vastes initiatives commerciales. Et, ajoute Poutine, au départ de cette union douanière, “nous ferons un pas en avant vers un espace économique commun; nous sommes en train de créer un marché colossal, avec plus de 165 millions de consommateurs, avec une législation uniforme et une libre circulation des capitaux, des services et des forces de travail”.
    C’est là un projet, précise Poutine, qui trouve ses racines dans l’actuelle union douanière entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakstan : “La création d’une union douanière et d’espaces économiques communs ouvrent la porte à l’émergence, dans l’avenir, d’une union économique eurasiatique”. Grâce à cela, poursuit Poutine, “entrer dans cette Union Eurasiatique apportera des bénéfices économiques mais permettra aussi à tous les pays qui en feront partie, de s’intégrer à l’Europe plus rapidement, en partant d’une position de force”.
    Poutine : “Le parcours pour en arriver à ce point fondamental a commencé il y a vingt ans, lorsque, après l’effondrement de l’Union Soviétique, on a créé la “Communauté des Etats Indépendants”. En règle général, nous pouvons dire que nous avions trouvé là un modèle qui a contribué à sauver une myriade de liens spirituels, de liens de civilisation, qui avaient uni nos peuples. Aujourd’hui nous agissons pour sauver la production, l’économie et les autres rapports, sans lesquels notre vie serait inconcevable”, a conclu le premier ministre russe.
    Le projet soutenu avec force par Poutine existe déjà dans les faits : il a été amorcé par l’Union douanière entre la Russie, la Biélorussie et la Kazakstan, qui, a affirmé Poutine, sera déjà complètement formalisée en 2012; une intégration plus ample verra ensuite le jour un an plus tard, en 2013. Telle qu’elle est conçue par le nouveau candidat au Kremlin, l’Union Eurasiatique est destinée à faire de sérieux bonds en avant à partir du 1 janvier prochain, par la création d’une énorme marché à trois, avec plus de 165 millions d’habitants, où citoyens et entreprises pourront se mouvoir librement pour asseoir la modernisation d’un vaste espace économique capable d’entrer en compétition avec l’UE mais aussi de dialoguer avec le Vieux Continent pour favoriser les échanges commerciaux et le rapprochement, tant sur le plan politique que sur le plan économique.
    Andrea PERRONE
    ( a.perrone@rinascita.eu )
    (article paru dans “Rinascita”, Rome, 5 octobre 2011, http://www.rinascita.eu ).
    par R. Steuckers

  • Le 13 janvier, tous à Paris !

    18nov-manif1.jpgLe gouvernement actuel de Jean-Marc Ayrault veut actuellement faire accéder les couples homosexuels au mariage civil et à l'adoption, laissant la porte ouverte aux pires manipulations embryonnaires. Une telle loi mettrait en péril l'équilibre des Français de demain. Jamais, dans toute l'histoire de l'humanité, on ne s'était aventuré vers des utopies aussi délirantes. Purs objets de convoitise égoïste, les enfants deviendraient alors les malheureuses victimes des caprices humains. Mais la nature ne pourra que rappeler le fruit du plan divin : qu'on le veuille ou non, pour que naisse  un enfant, il faut un homme et une femme. Jamais aucune loi ne changera cette irrémédiable réalité.
    Devant la tragédie qui se trame, nous devons employer tous les moyens pour interrompre un projet dont les auteurs paraissent aussi cyniques qu'inconscients. Dès l'été, nous avions invité les Français à défiler nombreux autour de nous dans les rues de Paris le 18 novembre. Ce premier rendez-vous fut un succès auquel les opposants n'ont cru pouvoir répondre que par une mascarade médiatique de quelques activistes provocatrices, dénudées et rémunérées. 
    À la suite de notre appel estival, l'émotion des Français a suscité d'autres initiatives les 17 novembre et 8 décembre. L'unité nécessaire pour fédérer le plus grand nombre n'a pas été trouvée à ces dates. Aussi, ne désirant pas devenir devant l'histoire les auteurs de divisions stériles qui serviraient la triste cause d'une poignée d'homosexualistes et considérant la gravité des faits devant lesquels nous sommes confrontés, nous prenons l'initiative d'appeler à une large mobilisation en demandant aux Français de rejoindre les rangs de l'Institut Civitas dans les rues de Paris le 13 janvier, à l'occasion de la grande marche organisée contre ce projet de l'équipe Ayrault. Nous défilerons sans masquer notre identité ni honte pour notre foi chrétienne, forts de nos convictions, récusant tout esprit de haine pour notre prochain, mais réprouvant fermement les divagations d'un microcosme parisien. Pour notre part, nous ne quémandons aucune amélioration du PaCS. Nous ne perdrons pas non plus notre temps en tactique dilatoire qui consisterait à réclamer des états généraux ou un référendum. Nous irons droit au but en demandant au président de la République de retrouver le bon sens et de retirer le texte gouvernemental auquel lui-même ne semble pas croire.
    Ne nous méprenons pas. Le 13 janvier prochain, les journalistes acquis à la cause du projet de loi tenteront de faire diversion par quelque épiphénomène médiatique dont ils ont le secret, dans l'unique but de victimiser les promoteurs du mariage homosexuel. Nous leur répondrons par une mobilisation de masse qui fera inévitablement reculer le gouvernement.
    Alain Escada,
    président de Civitas http://www.civitas-institut.com/

  • Désaccord persistant entre Copé et Fillon

     
    Le désaccord persistait mardi soir entre les rivaux de l'UMP Jean-François Copé et François Fillon sur le point majeur de blocage, à savoir le calendrier d'un nouveau vote pour la présidence du parti, à l'issue d'un cinquième tête-à-tête entre les deux hommes.
    L'entretien à huis clos a duré un peu plus d'une demi-heure à l'Assemblée nationale. Sitôt la rencontre terminée, l'entourage de M. Fillon a fait savoir que l'ancien Premier ministre avait "constaté un désaccord" avec le président proclamé de l'UMP, dont il conteste la victoire, "sur la sortie de la crise" qui agite l'UMP depuis le scrutin du 18 novembre. 
    M. Fillon "ne voit pas d'autre solution démocratique qu'une nouvelle élection avant l'été 2013" et demande à son adversaire "de reconsidérer sa position sur (ce) calendrier (...) dans l'intérêt de l'UMP".
    Il s'appuie notamment sur l'initiative de Bernard Accoyer -qui a voté Fillon mais demeure au groupe UMP- d'organiser mardi prochain une consultation de tous les parlementaires UMP afin qu'ils disent s'ils veulent un nouveau vote "avant l'été 2013". "Le jour-même où le calendrier de ce nouveau vote aura été acté irrévocablement, le groupe filloniste R-UMP devra disparaître et aucun recours en justice ne devra être engagé", propose M. Accoyer à la clef.
    Dans une tribune à paraître mercredi dans Le Figaro -où il ne fait plus allusion, contrairement à mardi matin, au fait qu'il pourrait ne plus être candidat s'il y a nouveau vote- le député de Paris demande aussi à M. Copé d'"accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde" en accédant à sa demande d'une nouvelle élection "avant l'été 2013".
    Selon un de ses proches, M. Fillon n'est d'ailleurs prêt à un nouveau tête-à-tête que si M. Copé veut bien "avancer sur (ce) calendrier, pas autrement".
    FILLON, UN "FAUX MODESTE AIGRI"
    Calendrier contre calendrier, le député-maire de Meaux ne veut lui remettre son mandat en jeu -qui court normalement jusque fin 2015- qu'au lendemain des élections municipales de mars 2014, afin que l'UMP puisse préparer d'ici là les conditions d'une "vague bleue" à cette occasion.
    Mardi soir, l'entourage de M. Copé assurait toutefois que les ponts n'étaient pas rompus avec M. Fillon et qu'il ne fallait pas donner l'image de la division alors que la droite est au second tour de trois législatives partielles dimanche.
    "Le dialogue reste ouvert. Certes, une divergence demeure sur la date d'organisation d'une nouvelle élection. Néanmoins Jean-François Copé a fait la proposition à François Fillon d'installer d'ores et déjà un groupe de travail composé de représentants de toutes les tendances en vue d'une révision des statuts, préalable à la tenue de toute nouvelle élection. François Fillon lui a indiqué qu'il allait y réfléchir", a-t-on indiqué à l'AFP.
    Plusieurs copéistes ne mâchaient toutefois pas leurs mots contre M. Fillon. "Affecté par une défaite alors qu'une victoire large lui était promise, il donne depuis le 18 novembre le plus triste des visages: celui du faux-modeste aigri qui n'accepte pas la défaite et le verdict des urnes (...) François Fillon a toujours les mêmes notables autour de lui alors que Jean-François Copé reste le candidat des militants", a lâché l'ex-députée Valérie Debord.

    Car si l'initiative de M. Accoyer a été qualifiée d'"excellente" par les fillonistes et de "bonne chose" par la "non-alignée" Nathalie Kosciusko-Morizet, les copéistes y voient une opération "cousue de fil blanc" et orchestrée par M. Fillon.

    "Chaque semaine, chacun y va de son idée. C'est un mauvais concours Lépine", lâche l'un d'eux. "Il n'y pas de raison que les parlementaires confisquent le vote des militants. Copé ne lâchera pas. Pour lui, tenir est son acte fondateur", affirme un autre copéiste en déplorant "une nouvelle prise en otage des députés qui en ont plein le dos".

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Florian Rouanet - Le nationalisme (Militant)

     version originale  http://fr.gloria.tv/?media=355979

  • Pro Vercingétorix !

    Notre pays s’appelait autrefois la Gaule. C’était un ensemble de cités prospères mais parfois turbulentes. Chaque cité avait son sénat et chaque ville, son conseil de notables. On y délibérait beaucoup (1).


    Mais, de l’autre côté du Rhin, de l’autre côté des Alpes, des peuplades s’armaient, avides de conquêtes. En l’an 58 av. J.C., une armée romaine envahissait le pays sous le commandement d’un homme qui voulait changer le monde : Jules César.
     
    Face au futur dictateur - César fut assassiné par la suite, en plein Sénat, par les partisans de la République - un jeune homme se dresse : VERCINGETORIX, un nom qui est fait pour inspirer la terreur (Florus)(2). Son programme politique : « Faire diligence pour rassembler les cités gauloises, et faire ainsi de toute la Gaule un seul conseil où se décideront des accords auxquels tout le monde devra se soumettre (DBG VII, 29) ». Sa motivation : « Si j’ai mené cette guerre (contre l’envahisseur), ce n’est pas pour mes intérêts mais pour la liberté de tous (DBG VII, 89) » (c’est-à-dire pour un idéal de société où tous les hommes, quels qu’ils soient, seront libres). Son père naturel : Celtil, grand chef des Arvernes, druide suprême de la Gaule. Son père spirituel : Dumnorix, chef de la cavalerie éduenne, qui s’écria avant de mourir, assassiné sur ordre de César : « Je suis un homme libre ! J’appartiens à une cité libre ! (DBG V, 7) ».

    Que l’on soit Gaulois de souche, immigré de longue ou de fraîche date, tout le monde s’est posé ou se posera un jour des questions sur l’histoire antique du pays dans lequel il a choisi de vivre. Interrogeant la mémoire de la société dont on a accepté l’éducation, il est bien rare que les citoyens et citoyennes de bon sens n’y trouvent pas, à la racine, des valeurs pour notre temps.

    Ignorant les technocrates qui planifient dans leurs bureaux obscurs, ces citoyens et citoyennes de bon sens savent bien que ce n’est pas en reniant le passé ni dans de perpétuelles repentances qu’on construit l’avenir et que des grands projets, tels que l’Europe, ne pourront se réaliser que par le rapprochement des patries historiques.

    Quelle mauvaise mouche a donc piqué cette vénérable institution qu’est le Collège de France pour que son porte-parole à la chaire des Antiquités nationales proclame à tous vents ce slogan qui ne veut rien dire : « La patrie gauloise est un mythe ! » ? Recueil de nombreuses contre-vérités, de faux sens et de contre-sens, et pourtant Bible pour les archéologues de demain, Le "dossier Vercingétorix" de M. Christian Goudineau, s’efforce de démolir le personnage historique des textes antiques auquel, depuis Camille Jullian, nous avons cru. Vercingétorix fait piètre figure. Il n’a pas de personnalité, il ne joue qu’un tout petit rôle (page 230). La reddition de Vercingétorix devant César ? Une invention des auteurs anciens ; la fin est nulle, plate (page 328). Après avoir déboulonné la statue de Vercingétorix, le « grand patron » en histoire gauloise s’en prend ensuite à la Gaule. Véritable paradoxe, alors que les discours de César se font au nom de Rome, alors que ceux des Gaulois se font au nom de la Gaule, il nie tout sentiment gaulois ; il n’y aurait eu que des patriotismes de cités. Les frontières de la Gaule ? Une invention de César (page 238). Corrigeant superbement les témoignages antiques, il affirme : « Dans l’antiquité, la Gaule, ça n’est rien, ça n’existe pas (page 238) ». La maison de Vercingétorix ? Une maison en matériaux périssables (terre et bois) (page 243). Le physique impressionnant du chef arverne ? Une invention de Dion Cassius et de Florus (page 282). Comment fut-il exécuté ? Nous l’ignorons et, à vrai dire, cela importe-t-il ? (page 328). Faisant l’apologie de l’ouvrage, la revue "L’archéologue" (n°53) résume l’idée que se fait l’auteur du héros arverne : un guerrier coupeur de têtes, un paysan élevant des cochons.

    Solidaires et complices du cartel qui soutient M. Goudineau (la revue L’archéologue, les éditions Errance, la librairie Epona, le musée archéologique européen, France culture etc…), les médias n’hésitent pas à en rajouter dans le dénigrement de notre protohistoire, se félicitant de la victoire romaine qui nous aurait amené la civilisation (cf. Le Monde des livres du 20/5/94)……

    Triste civilisation, en vérité, qui brûla Bourges, la plus belle ville, ou peu s’en faut, de toute la Gaule, et qui massacra ses 40 000 habitants, hommes, femmes et enfants ! (DBG VII, 15 et 28)…… Triste civilisation que Vercingétorix, heureusement, conjura en s’offrant, de lui-même, en holocauste : « Puisqu’il faut céder à la fortune, je m’offre à vous ; tuez-moi, ou livrez-moi vivant aux Romains. Puissent-ils se satisfaire de mon sacrifice ! » (DBG VII, 89).
    Français, prenez garde ! Les 45 millions d’euros que vous allez donner au futur Muséoparc d’Alésia serviront à donner à nos enfants un enseignement tiré du "Dossier Vercingétorix" de M. Christian Goudineau, un enseignement partisan "anti-Vercingétorix", un enseignement à la mode de notre époque où tout devrait être déconstruit. Je cite : le parcours se termine par la présentation détaillée - et par conséquent la déconstruction - du mythe des origines gauloises, de l’héroïsation de Vercingétorix...(3)
    Il faut réagir. Il faut que nos responsables politiques sortent de leur torpeur. Vercingétorix n’est pas seulement un de nos plus grands personnages historiques, il est un symbole de la Liberté.
     
    Renvoi 1. L’Histoire de France enseignée aux enfants de E. Lavisse, en 1884, commence ainsi : il y a deux mille ans, notre pays s’appelait la Gaule...mais il s’égare en donnant l’image d’un pays inculte alors que Strabon dit tout le contraire. Et encore aujourd’hui, on se refuse à reconnaître aux Gaulois l’usage de la chaux et l’existence de villes et de forteresses comme dans tout le reste du monde antique.
    Renvoi 2. Le nom de Vercingétorix - VER CIN GETO RIX - rassemble les fonctions principales de la société gauloise : le VERgobret, magistrat suprême placé à la tête de l’administration (magistratus), CIN qui évoque la chevelure flamboyante de l’aurige des monnaies gauloises (cf. Cincinnatus, l’homme aux cheveux bouclés), GETO qu’il faut transcrire en TOGE, l’homme à la toge, c’est-à-dire le sénat, et enfin le RIX, le commandant en chef des armées. 
    Renvoi 3. Autre ignominie : stigmatiser une France occupée qui aurait choisi la collaboration en reconnaissant la supériorité de l’occupant, comme les Gaulois, et en présentant l’image d’un jeune des chantiers de Jeunesse, est une véritable insulte à l’esprit de résistance qui animait cette organisation, véritable insulte à tous ces jeunes qui se sont engagés dans les armées françaises de la libération, parfois en unités constituées, et qui sont morts au combat.
    Emile Mourey http://www.agoravox.fr
  • Cet antichristianisme qui se développe en France

    Le Colloque pour la Vie organisé à Biarritz il y a quelques jours par Mgr Aillet a connu un traitement assez similaire à celui de la manifestation du 18 novembre organisée par CIVITAS contre le projet de loi dénaturant le mariage et la parenté. Voilà qui n'est pas un détail et qui mériterait l'attention de tous les catholiques de France.

    Dans les deux cas, ces événements ont fait l'objet de provocations haineuses de la part de milieux unis par un antichristianisme primaire et viscéral qui s'accompagne d'une volonté explicite de subvertir la famille et la moralité. « Aillet, occupe-toi de ton c… », « God save the gouine », « Oui, oui, oui, à la sodomie, non, non, non, à l’inquisition ! », tels étaient les slogans de Biarritz. Parmi les porteurs de cette dernière pancarte, des hommes travestis en religieuses et des femmes affublées de cornes de diable. De quoi nous rappeler l'attaque des FEMEN dénudées, coiffe de religieuse sur la tête et inscriptions pornographiques et blasphématoires sur le corps.

    Le second point commun entre ces deux événements, c'est leur traitement médiatique. Dans les deux cas, les médias n'ont que peu évoqué la réussite de mobilisation de ces événements. Quasiment tous les gros médias ont préféré, dans un cas comme dans l'autre, insister essentiellement sur les contre-manifestations, faisant la part belle aux agitateurs.

    Troisième point commun : les propos de parlementaires socialistes à l'égard de ces événements. A propos de ce colloque pour la Vie, le député PS présent, Sylviane Alaux, parlait à la presse « de provocation pure et simple ». De quoi ici aussi nous souvenir des propos insultants tenus par différents ministres et parlementaires socialistes à l'égard de la manifestation du 18 novembre et de ces 20.000 participants. Et, bien sûr, jamais la moindre condamnation des provocations antichrétiennes pourtant incontestables. On se souviendra pourtant que la même famille socialiste n'avait pas manqué de dénoncer les "provocations" lorsque l'actualité s'était arrêtée sur une obscure bande-annonce -circulant uniquement sur internet- d'un film se moquant de Mahomet ou sur une caricature blessante pour les musulmans publiée dans Charlie Hebdo. Le parti socialiste confirme ainsi ce que beaucoup savaient déjà : au nom de la laïcité républicaine, il s'émeut de toute "islamophobie" tout en applaudissant chaque démonstration de "christianophobie".

    Pour les fondamentalistes de la laïcité, l'ennemi c'est le christianisme. Il est essentiel que chaque catholique en prenne conscience.

    Alain Escada,  président de Civitas

    Le "débat pour tous" selon Binet, rapporteur de la loi homosexualiste
    Le candidat Hollande l'a promis : la « présidence normale » serait celle de l'écoute des citoyens, en rupture avec la présidence « brutale » de Sarkozy. Chose promise, chose due : dans le cadre des tables-rondes organisées sur le « mariage pour tous », Erwann Binet, député PS et rapporteur de la loi pro-homo qui se prépare, a décidé de consulter les différentes parties en toute objectivité. Jugez-en par vous même :
    La première table-ronde a été celle des juristes. Un grand moment de débat démocratique : cinq juristes invités, cinq favorables au projet de loi gouvernemental (encore qu'au vu des positions de certains, il semblerait que le projet gouvernemental n'aille pas assez loin). Le Sieur Binet aurait eu du mal à trouver des juristes contre le projet de loi. Pourtant, seuls quelques... centaines de juristes ont signé l'appel pour le pluralisme à l'Assemblée Nationale sur le débat du mariage et de l'adoption pour tous[1]. Mais sans doute n'est-ce pas encore assez pour M. Binet ?

    Ne soyons pas cyniques. Il n'y eut pas que la table ronde des juristes. La table ronde des sociologues garantissait en effet l'objectivité, puisqu'elle était composée de... Irène Théry, sociologue favorable au projet de loi, Martine Gross, présidente d'honneur de l'Association des Parents Gays et Lesbiens et Virginie Descouture, sociologue qui a notamment reproché au Gouvernement d'être incohérent en excluant la procréation médicalement assistée du débat.

    Il fallut attendre la table ronde réunissant les « psys » pour avoir un semblant de débat. (Rassurons-nous cependant : les opposés au projet de loi était en légère minorité). Enfin, cerise sur le gâteau, M. Binet invita les associations françaises et européennes de lesbiennes, gays et autres trans-je-ne-sais-quoi. Les pauvres, peut-être n'ont-ils pas eu le temps de s'expliquer suffisamment ?

    Face à ces débats (sic) on ne peut plus partiaux, les représentants des religions – connus pour leur opposition – ont eu droit à un peu de temps. Reconnaissons-le, la stratégie du Binet est habile : on invite ces représentants au nom de la DEMOCRATIE, et ce faisant on laisse supposer qu'il n'y a plus que les religions pour s'opposer au « mariage pour tous ».

    Enfin, deux autres tables-rondes doivent encore être organisées : l'une – sur laquelle nous n'avons pas d'informations – est prévue le 13 décembre et réunira les philosophes et les ethnologues ; l'autre est annoncée pour le 20 décembre et permettra de finir en beauté. Le thème ? L'approche des familles homoparentales ! Au cas où nous n'aurions pas compris...

    Quand on voit un tel programme et la composition de la plupart des tables-rondes, on a envie de penser : Staline l'a rêvé, Binet l'a fait !

    Puisque le combat actuel contre l'homofolie se déroule dans le cadre constitutionnel du système démocratique, on aurait aimé que la procédure contradictoire fusse respectée jusqu'au bout. Ne soyons pas naïfs pour autant : les démocrates autoproclamés, férus de débats et de dialogues, sont souvent prompts à suspendre la règle du débat démocratique équilibré lorsque ses résultats ne leur conviennent plus. C'est pour eux un procédé Hollande, pardon... normal.

    Henri Préhaut

    Sources : www.lavie.fr -  www.assemblee-nationale.fr - www.consultation-nationale.fr

    [1]      Voir notamment le site : www.consultation-nationale.fr

    http://www.civitas-institut.com/