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  • Logements des sans-abris : Cécile Duflot n’a plus besoin de l’Eglise !

    Cécile Duflot, le ministre du Logement, avait pris l’initiative d’annoncer la réquisition à venir des biens du clergé pour abriter les sans-domicile… Alors, qu’elle se rassure, nous avons cherché et nous avons trouvé !

    Il s’avère que les grandes entreprises offrent souvent de bien sympathiques domaines pour former leurs cadres ou accueillir leurs clients.Et que certains grands patrons sont également châtelains. Le rapport de la Cour des Comptes sur le comité d’entreprise de la RATP souligne en outre que les syndicats et les œuvres sociales qu’ils contrôlent apprécient aussi la vie de château. Bref, une carte en or pour Cécile Duflot !

    Découvrez ici les châteaux des syndicats et des Comités d’entreprise !

  • Piero San Giorgio : Survivre à l’effondrement économique

    De nombreux lecteurs connaissent Piero San Giorgio et partagent son opinion sur le constat qu’il dresse économiquement, monétairement et financièrement de notre monde. Il estime que l’effondrement économique est pour bientôt « et que ses conséquences sociales seront telles que la meilleure solution sera de développer une Base Autonome Durable (BAD) ».

    Voici une interview courte mais qui donne des éléments de réflexion utiles pour le monde de demain.

    http://liesidotorg.wordpress.com/

  • Bilderberg 2011 à la loupe

    Dans une étude très fouillée que l'on peut trouver sur son site Internet - danielestulin.com -, le Canadien Daniel Estulin, dont les réseaux, à l'intérieur des séminaires, sont innombrables, énuméra les grands thèmes traités au cours de la session 2011.
    IRAK : la plupart des délégués ne considèrent pas possible que les USA s'en aillent. Au mieux, afin de donner un os à ronger aux média, la responsabilité passera du Département d'État  (Gates)  au Ministère des Affaires Etrangères (Clinton). A ceux qui sont convaincus du retrait, Estulin rappelle que l'ambassade des États-Unis à Bagdad est une forteresse d'un milliard de dollars et que cette guerre a coûté aux USA des milliers de milliards de dollars, 5.000 soldats tués, un million de civils massacrés. Un engagement justifiant de tels sacrifices n'est pas de ceux dont on se retire aussi simplement.
    MOYEN-ORIENT. Les deux pays arabes qui en détiennent la clé sont le Bahreïn et l'Arabie Séoudite. Non seulement ils financent et soutiennent les contre-révolutions tranquilles qui reprennent la main dans tous les pays du « printemps arabe » en finançant l'accession au pouvoir de nouvelles oligarchies, mais ils laissent discrètement Goldman Sachs et le cartel pétrolier solidement implanté dans le Bilderberg manipuler le prix du pétrole. Les uns et les autres visant un baril entre 150 et 180 $. Estulin rejoint ici la position de Jim Tucker, de l'American Free Press, en considérant que ce « printemps arabe » débouchera sur un chaos généralisé entre Maghreb et Golfe Persique précédant dans cette région une guerre perpétuelle dont le détonateur est la Libye. Pour le plus grand profit d'Israël.
    CHINE. La colonisation accélérée de l'Afrique par la Chine inquiète les Bilderbergers. Pékin est en train de construire à Addis Abeba une gigantesque mégapole administrative qui pourrait devenir, sous sa domination, le Bruxelles de l'Afrique. Les manigances chinoises en Libye et dans les pays arabes "libérés", passent de moins en moins inaperçues. Selon les spécialistes qui sont intervenus, dans 5 ans la Chine, avec un PIB de 19 000 milliards de dollars, contre 11 200 milliards de dollars aujourd'hui, s'emparera de la première place économique mondiale. Ce sera la fin de l'hégémonie américaine. Le prochain président des États-Unis serait ainsi le dernier à diriger une Amérique dominatrice. Néanmoins, afin de contrebalancer la puissance chinoise, de plus en plus de pays asiatiques se placeront sous la protection des États-Unis avec tous les risques que cela comporte. Pour les conjurés de St Moritz le danger vient de ce que la Chine n'est pas infiltrée par le Bilderberg.
    EUROPE. Les congressistes ont été entretenus de la réalité de certains pays européens. Les banques irlandaises sont ruinées et le pays pourrait être dirigé par un gouvernement économique de fait. La Grèce a cessé d'exister et ne remboursera jamais les dettes qu'elle accumule. Comment dans de telles conditions imaginer un second renflouement auprès de créanciers qui savent qu'ils ne seront jamais remboursés ?
    PAKISTAN. Son meilleur allié est la Chine. Obama n'a jamais fait mystère de sa volonté d'en découdre avec Islamabad. Or la Chine a construit au Pakistan, à proximité du Détroit d'Ormuz le port de Gwadar. On la soupçonne de vouloir le transformer en base navale. Devant la menace, les Bilderbergers s'efforcent de provoquer un conflit Sino-Indien. La Russie serait la clé de la One World Company Limited, une fois éliminées les deux superpuissances asiatiques. Pour le Bilderberg et l'Amérique, entourée de missiles américains et de pays de l'OTAN ex-soviétiques, de surcroît de plus en plus minée et dépravée par la sous-culture occidentale, la Russie serait une proie facile pour le Nouvel Ordre Mondial. Resterait l'Amérique du Sud avec Chavez et ses alliés socialistes indigènes faciles à éliminer.
    L'ECONOMIE. Sauf que l'économie mondiale est à mi-chemin d'une seconde implosion économique et financière. L'Europe est au bord du gouffre. Estulin écrit : « Le rôle de la Banque Centrale Européenne, du FMI, de la Banque Mondiale, de la Banque des Règlements Internationaux, de la Réserve Fédérale et des autres agences de contrôle financier a été de s'assurer que les banquiers soient payés ». Ils l'ont été, mais à quel prix ! Les États-Unis avec une dette de 14 300 milliards de dollars et un déficit qui pour la troisième année consécutive atteint 3 000 milliards de dollars, voient les Chinois devenir les premiers vendeurs de bons du Trésor US. Signe avant coureur d'une bulle qui lorsqu'elle explosera laissera derrière elle toutes les crises que l'on a connues dans l'Histoire des hommes.
    « Le groupe de Bilderberg, conclut Estulin, n'est pas la fin mais le moyen d'accéder à la future One World Company Limited. Cette organisation est devenue l'instrument privilégié dans les prises de décision de l'élite. Le but ultime de ce cauchemar futur est de transformer la terre en une Planète/Prison en imposant un seul marché globalisé, contrôlé par une World Company, financièrement régulée par la Banque Mondiale, peuplée d'ahuris dont les besoins vitaux seront réduits au matérialisme et à la survie - travail, achats, sexe, sommeil -, le tout connecté à un ordinateur central qui surveillera chacun de nos gestes ».
    J. R. RIVAROL 24 JUIN 2011

  • 11 octobre 1973 : Consécration de l'éthologie (arch 2011)

    En étant décerné conjointement à Konrad Lorenz, Nikolaas Tinbergen et Karl von Frisch, le prix Nobel de médecine et de physiologie 1973 promeut cette science de la vie qu'est l'éthologie an rang majeur qu'elle mérite, en décryptant l'origine et la signification des comportements animaux et humains.
    Il a fallu du temps et beaucoup de travail pour en arriver là. Car, pendant longtemps, régnait la conviction que le comportement d'un être vivant était dû à ses réactions aux stimuli du milieu environnant. Une telle interprétation mécaniste aboutit au béhaviourisme (une conception typiquement américaine), qui exclut tout rôle de l'inné dans la façon de se comporter et en vient à considérer qu'on peut obtenir tel ou tel comportement en fonction d'un conditionnement adapté. D'où la négation de la fonction d'instinct.
    Au début du XXe siècle, des zoologues (Whitman, Heinroth, Huxley) mettent en évidence l'existence de pulsions instinctives et de schémas de comportement innés chez les animaux. Jacob von Uexküll, lui, démontre que te comportement d'un être vivant dépend de la perception qu'il a du monde. Konrad Lorenz va prolonger, d'une façon décisive, l'œuvre de ces pionniers en débouchant, par ses travaux, sur l'éthologie proprement dite, c'est à dire l'étude comparée des comportements.
    Ses premiers travaux portent sur les choucas et les oies cendrées, puis sur les chiens et les chats. Il ne veut pas entendre parler d'étude en laboratoire et il vit au milieu des animaux, qui s'ébattent librement dans leur milieu. Ce qui lui permet de jeter, entre 1935 et 1939, les bases de l'éthologie, affirmant qu'à l'origine de chaque comportement existe une détermination génétique, qui fournit une aptitude à agir en réponse aux stimuli (mais les pulsions fondamentales peuvent se déclencher sans intervention d'un stimulus ?).
    Lorenz montre que beaucoup de comportements innés sont soumis à un processus de ritualisation, souvent qualifié de "parade", qui peut s'exprimer chez l'homme par des formes symboliques complexes. En rupture avec ceux qui voulaient, d'une façon réductionniste, tout expliquer soit par l'inné soit par l'acquis, Lorenz montre que l'interaction entre l'inné et l'acquis est une dé indispensable pour comprendre les comportements. D'où le devenir permanent qui caractérise la nature humaine. L'apport décisif de Lorenz, dans la biologie du comportement, est d'avoir intégré dans un système d'interprétation cohérent et complet les observations de ses prédécesseurs, faisant de lui l'incontestable fondateur de l'éthologie comparée.
    Fort des conclusions scientifiques de ses travaux, Lorenz a voulu en tirer parti pour actionner un signal d'alarme au bénéfice d'une humanité contemporaine qui « est en péril ». Lorenz identifie quatre instincts fondamentaux : la faim, la peur, l'agressivité et la pulsion sexuelle. Dans son livre L'agression il montre que l'agressivité est une disposition normale dans toute espèce, chez tout organisme vivant, car liée à l'existence en tant que telle. L'agressivité nourrit des aspects essentiels du développement d'un être : apprendre, rechercher et découvrir, faire face aux défis multiples qui rythment le déroulement d'une vie. D'où, pour l'homme, la nécessité d'affronter « le combat auquel toute vie se ramène ».
    Lorenz, à la différence de tant d'autres savants, ne s'est pas enfermé dans sa spécialité, ses préoccupations embrassant un vaste espace de réflexion, comme, l'a démontré son ouvrage Les huit péchés capitaux de notre civilisation. Il y écrit : « L'humanité contemporaine est en péril. Elle court de nombreux dangers, que le naturaliste et le biologiste en premier heu sont seuls à apercevoir, alors qu'ils échappent au regard de la plupart des hommes ». Il dénonce ce qu'il appelle « la mortelle tiédeur », c'est à dire le refus ou l'incapacité à réaliser que la vie n'est pas « un long fleuve tranquille », la fuite des responsabilités, toute difficulté étant vécue comme une insupportable injustice.
    Lorenz dénonce l'imbécile tyrannie du « droit au bonheur », l'infantilisme qui en découle, la destruction des liens organiques et des hiérarchies au nom de l'égalitarisme, cette « escroquerie intellectuelle ». L'éthologie a marqué des points décisifs lorsqu'elle a touché le grand public, grâce à l'intelligente vulgarisation réalisée par des auteurs comme Robert Ardrey, dont les livres ont connu une grande diffusion. Dans Le territoire (Stock, 1967), il montre comment est déterminant, dans les sociétés animales et humaines, l'instinct de défense de son territoire, espace vital nécessaire à la survie de l'espèce.
    Pierre VIAL Rivarol octobre 2011

  • Michel Drac : Enjeux géopolitiques pour l’avenir

    Michel Drac analyse les principales tendances géopolitiques pour les prochaines années : l’impasse politique de la zone Euro, la montée en puissance de la Chine et de la Russie, et le nécessaire redressement industriel des Etats-Unis. Il nous expose également les problématiques énergétiques à venir, et les solutions possibles pour s’en émanciper.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La grande Albanie : Un projet américain contre le monde orthodoxe ?

    Par Alexandre Latsa

    Mercredi dernier, le Premier ministre albanais Sali Berisha a prôné l’octroi de la nationalité albanaise à tous les Albanais, où qu’ils résident. Cette déclaration a été faite lors d’une visite de la ville de Vlora où l’indépendance de l’État Albanais a été prononcée, il y a juste 100 ans. A l’époque l’Albanie venait tout juste de se libérer du joug ottoman.

    Cette déclaration fait suite a une autre déclaration, commune cette fois, que Sali Berisha avait fait avec son homologue Kosovar Hashim Thaçi il y a quelques semaines, promettant l’union de tous les Albanais. L’endroit était, il faut le dire bien choisi, puisque l’immense majorité des habitants du Kosovo y est aujourd’hui d’origine albanaise, ce qui n’a pas toujours été le cas.

    Lors de la guerre des Balkans en 1913, les Serbes constituent encore la majorité de la population. En 1941, le Kosovo est rattaché à la Grande Albanie (déjà) sous protectorat fasciste italien. Après la guerre, le maréchal Tito interdira l’immigration albanaise car la Yougoslavie ne pouvait selon lui être forte qu’avec une Serbie la plus faible possible. En 1974, c’est du reste lui qui attribue au Kosovo le statut de province autonome, statut qui sera supprimé par Slobodan Milosevic en 1989, alors que les Serbes ne représentent déjà plus que 15 % de la population.

    Lorsqu’en 2008 le Kosovo se déclare indépendant, près d’une décennie après l’intervention militaire occidentale, peu de commentateurs mettent le doigt sur l’Albanité dominante de ce nouveau petit état. L’heure est au contraire à la fête pour ce peuple soi disant oppressé et qui accède enfin à la liberté.

    Au sein de la plupart des pays Occidentaux et de l’Union Européenne, la reconnaissance est instantanée, sans que ne se pose la question du traitement de la minorité serbe et de l’avenir qui lui était réservé, malgré le terrible précédent de 2004, lorsque les chrétiens avaient été victimes de pogroms, les églises brulées, et les droits humains les plus élémentaires bafoués. Il est vrai que l’Europe, pardon l’UE, avait à cette époque d’autres priorités : l’organisation essentielle d’une gaypride a Belgrade.

    Il aura donc fallu seulement quatre ans pour que la farce de l’indépendance du Kosovo apparaisse enfin publiquement. Seulement quatre ans pour que le Premier ministre albanais donne raison aux nationalistes serbes qui ont eux toujours affirmé affronter non pas les Kosovars (les habitants de la région du Kosovo étant des serbes) mais bel et bien des Shqiptars, dans un nouvel épisode du conflit ancestral qui oppose depuis prés de 6 siècles dans les Balkans les Slaves orthodoxes aux fils de convertis de l’empire Ottoman.

    Le soutien occidental à la création du Kosovo et l’acharnement contre la Serbie peuvent sembler complètements inexplicables. Pourtant de 1991 à 2008, une seule et même logique a animé les stratèges américains: la destruction de la Serbie, afin que celle-ci soit la plus faible possible a l’avenir, au moment historique inévitable ou elle allait de nouveau se tourner vers la Russie. Bien sûr, il fallait dans le même temps une Russie également affaiblie au maximum.

    Si de 1991 à 2000 une guerre militaire et médiatique a été menée contre la Serbie de Milosevic en vue de son anéantissement, dans le même temps, c’est une guerre économique et morale qui était menée contre la Russie d’Eltsine. La croisade contre le monde communiste s’est transformée en croisade contre le monde orthodoxe, et contre son centre névralgique et politique le plus souverain : la Russie.

    Le théoricien du containment russe en Eurasie, Zbigniew Kazimierz Brzezinski, affirmait lui-même en 2007 que: « Le principal ennemi de l’Amérique était désormais l’église orthodoxe russe ». La création de la grande Albanie peut sans doute être vue dans ce sens historique et géostratégique. Elle est une nouvelle allumette jetée, une allumette qui pourrait créer une étincelle et déclencher un nouvel incendie dans le brasier balkanique. Cet incendie aurait pour conséquence d’affaiblir un peu plus l’Europe, mais aussi de déstabiliser un peu plus le monde orthodoxe (Macédoine, Grèce, Monténégro, Serbie…) et de freiner son rapprochement avec la Russie.

    Par ricochet, c’est donc l’influence russe en Europe de l’Est qui serait remise en cause, et donc son rapprochement avec l’Europe de l’Ouest. Ce faisant, l’Amérique aurait atteint une nouvelle fois son objectif essentiel : éviter un rapprochement continental et européen entre les mondes catholiques et orthodoxes.

    La Voix de la Russie

  • Les bouffons de la gauche

    Humoristes. On les entend partout et tout le temps. Ils commentent l’actualité, livrent leurs analyses. Ce sont les servants de la morale “bobo”. Enquête sur des comiques pas drôles. [...]

    Fille d’une ex-adjointe au maire de Trappes, Sophia Aram, 39 ans, a commencé sa carrière sur les planches. Son premier spectacle, Du plomb dans la tête, mettait en scène une cellule de soutien psychologique après le suicide d’une institutrice de maternelle. Le second, Crise de foi, nous promène « dans le monde délirant » des trois religions monothéistes : « Ce n’est plus un thème, c’est une kermesse, il suffit de se pencher pour trouver de quoi rire », dit-elle. Sur France Inter, Sophia Aram semble avoir mis tout son talent non dans les mots qu’elle prononce mais dans sa diction sucrée, plutôt agréable à écouter. Mais suffit-il de traiter les électeurs du Front national de “gros cons”, même d’une voix acidulée, pour faire preuve d’impertinence ? Ou de défendre le mariage homosexuel en suggérant que ses adversaires sont homophobes pour être spirituel ?

    Quand Nicolas Bedos, que les téléspectateurs ont découvert sur France 2, compare la France à « une bourgade moyenâgeuse qu’un VRP cocaïné [Nicolas Sarkozy] s’est payée à coup de pub pour en foutre plein la vue à une chanteuse de variétés », s’agit-il vraiment d’humour ? Est-ce drôle aussi de traiter les policiers de « racailles tombées du bon côté » ? Nicolas Sarkozy (encore lui) de « gnome réactionnaire » ? Et Jean-François Copé de « voyou », de « sous-raciste » et de « chasseur de têtes frontistes », comme il l’a fait dans Marianne ? La satire se résume souvent à quelques sarcasmes…

    Il est vrai que Nicolas Bedos, dont chaque intervention ferait rougir un charretier mal embouché, ne se veut pas humoriste mais “auteur” – mais il ne se veut pas non plus de gauche ! Il est vrai, aussi, que Sophia Aram se défend d’avoir insulté les électeurs du Front national – le CSA a pourtant envoyé un rappel à l’ordre à France Inter après la diffusion de son “billet d’humeur”. Il est vrai, enfin, que Didier Porte (ex-chroniqueur sur France Inter) ne se dit pas seulement humoriste mais « journaliste de complément » : « On va plus loin, on ne dépend pas d’une rédaction. On est là pour mesurer les limites de la corporation des journalistes, pour voir jusqu’où on peut aller et dire des choses », expliquait-il en 2009 à Daniel Schneidermann (Arrêt sur images). [...]

    L’insolence politiquement correcte de ces nouveaux humoristes les apparente au personnage du rebelle décrit dès 1998 par l’essayiste Philippe Muray dans ses Exorcismes spirituels – et dont il distingue deux variétés : le “rebelle-de-Mai” (ou rebellâtre), « ce spécialiste libertaire des expéditions plumitives sans risques », et le “rebelle à roulettes”, qui « a le vent dans les voiles et vapeurs. C’est un héros positif et lisse […]. Il applaudit chaque fois que l’on ouvre une nouvelle brèche législative dans la forteresse du patriarcat. Il s’est débarrassé de l’ancienne vision cafardeuse et médiévale du couple (la différence sexuelle est quelque chose qui doit être dépassé). Il veut que ça avance […]. À Paris, il a voté Delanoël ». [...]

    Valeurs Actuelles

  • Ces présidents de la République qui ont ruiné la France

    PARIS (NOVOpress) – Philippe Valode vient de consacrer un volumineux ouvrage aux « 24 présidents de la République française », aux éditions de l’Archipel. Soit 150 ans dans les coulisses de la petite et de la grande Histoire républicaine. Un voyage dans le temps souvent guère reluisant. Avec Adolphe Thiers (1871-1873), traité par Gustave Flaubert de « croûtard abject » et vu comme un « gnome monstrueux » par Karl Marx. Les débuts du régime sont sanglants, Adolphe Thiers se chargeant de liquider la Commune de Paris en 1871. La politique politicienne pointe rapidement son nez avec son cortège de scandales : « toute la République est atteinte au travers de ses élites », écrit l’historien, lors du scandale de Panama en 1892 sous la présidence de Sadi Carnot. Et ça continue avec le scandale de la Compagnie des chemins de fer du Sud sous Félix Faure (1895-1899) ou Albert Lebrun (1932-1940) au moment de l’affaire de l’escroc Stavisky. Fric et magouilles culmineront sous François Mitterrand (1981-1995) et Jacques Chirac (1995-2007).

    La décadence de la République française, c’est aussi la montée du chômage, l’avènement de l’avortement industriel et de l’immigration de masse extra-européenne sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981). « Une fois de plus, la question est posée : peut-on gouverner contre un peuple ? », s’interroge Philippe Valode. Des politiques économiques folles qui saignent les Français. « Le déficit béant du commerce extérieur. La pression exercée sur les revenus touche toutes les catégories de Français », note déjà l’auteur pour l’année 1983. Plus loin, Philippe Valode rappelle qu’en 2011, « pour la première fois dans l’histoire économique du pays, le service de la dette (47 milliards) dépasse les deux budgets principaux, l’éducation et la Défense nationale ».

    Le livre se termine évidemment sur l’arrivée au pouvoir de François Hollande le 6 mai 2012. Le candidat du parti socialiste pourrait se révéler comme le président de la République le plus incompétent d’entre tous. On sourit alors en lisant ces lignes dans l’avant-propos de l’ouvrage : « Il semble intéressant d’essayer de dresser un portrait type de nos présidents. Tous ont eu un cursus politique exceptionnel avant d’arriver au pouvoir et se présentent donc comme des hommes d’intelligence et d’expérience ». Cherchez l’erreur…

    http://fr.novopress.info

  • Démocratie totalitaire : vers l’interdiction du NPD ?

    L’Allemagne s’apprête à interdire le Parti national-démocrate (NPD) : mercredi les ministres de l’Intérieur des 16 Länder ont voté la poursuite de la procédure judiciaire contre le mouvement nationaliste. Une procédure qui n’est cependant pas aboutie, car les démarches sont nombreuses : le souhait des ministres des Etats fédérés doit être approuvé, jeudi, par les ministres-présidents. Puis un vote aura lieu le 14 décembre, à la Chambre haute (Bundesrat), laquelle représente les 16 Länder. Il faudra ensuite patienter trois mois avant que la Cour constitutionnelle de Karlsruhe examine la requête du système.

     

    « Nous courons le risque politique de redorer le blason d’un parti qui est déjà en train de disparaître« , a concédé Hans-Peter Friedrich, le ministre de l’Intérieur : « Il faudra que tout le monde se demande: en quoi cela sera-t-il profitable au NPD en terme de propagande ? »

     

    En démocratie, chaque courant peut donc s’exprimer pourvu qu’il pense comme le système lui impose de penser. Normal. Et les partis politiques admettent la contradiction, pourvu qu’elle soit portée par des gens qui pensent comme eux ; ils acceptent le débat, pourvu que ce soit avec des gens qui souscrivent aux mêmes choix idéologiques qu’eux…  http://www.contre-info.com/