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  • Le rapporteur du projet de loi sur le « mariage homo », obligé de s’enfuir sous protection policière au milieu de sa conférence

    Le député PS Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur le mariage homosexuel, a été empêché mardi de poursuivre son intervention à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Après une demi-heure d’intervention dans un amphithéâtre, plutôt rempli de personnes défavorables au projet de mariage pour tous, « la porte a été forcée » et « une vingtaine d’opposants violents » a perturbé la conférence que le député, à partir de là, n’a pas pu achever. Déployant des »banderoles » hostiles au « mariage » homosexuel, ils « criaient nous sommes le peuple, nous sommes le peuple » ou « Erwann Binet dehors! » et « ont empêché le débat » de se tenir, a rapporté le député. « J’ai ensuite été exfiltré », a-t-il enfin conclu, ayant dû partir effectivement sous protection policière.

    Un incident qui provoque une interrogation chez Erwann Binnet. Il a expliqué en effet qu’il faisait régulièrement des conférences et des interventions depuis le début du projet de loi, lequel sera en discussion à partir du 4 avril au Sénat. Mais « c’est la première fois » qu’il est empêché de poursuivre le débat dans de telles circonstances. Et le rapporteur du projet de loi de s’inquiéter, faisant allusion par ailleurs à la manifestation de dimanche : « J’espère que ce n’est pas le signe d’une radicalisation« …

    Il est certain que lorsque le pouvoir, passant outre les limites et le cadre de son autorité, veut bousculer les fondements et les assises d’une civilisation, il sombre dans l’illégitimité et suscite un vent de révolte populaire dont il apparaît clairement que la France a ressenti les prémisses dimanche dernier… Une France traditionnelle, attachée aux valeurs sur lesquelles elle s’est construite, et qui ne veut plus négocier avec la Révolution ce qui n’est plus négociable. Un point de rupture, à l’évidence, auquel vont désormais devoir se heurter les autorités si elles persévèrent à prendre le masque des fossoyeurs de la Civilisation !

    http://www.contre-info.com/

  • Le grain de sel de Scipion : Mais où sont passés les esprits critiques ?

    Il y a encore quelques mois, la gauche poussait des cris d’orfraie au sujet des mesures prises par le gouvernement sarkozien : garde des enfants les jours de grève ? Impossible, vous n’y pensez pas ! Nous n’avons pas les moyens en personnel, on refuse ! Suggestion de fiscalisation des allocations familiales ? Houlala ! C’est discriminatoire, on refuse ! Réduction du montant des dotations de l’Etat aux collectivités locales ? Horreur absolue ! On ne pourra plus boucler nos budgets locaux, il faudra augmenter les impôts. Et qu’on ne nous fasse pas le coup de la crise ; la rigueur c’est la faute au diable Sarko et à ses méchants ministres qui, par pur plaisir sadique, veulent le malheur des pauvres ! La retraite à 62 ans ? Impossible, c’est un crime, tous dans la rue ! D’ailleurs, ces réformes de droite se font sans aucune concertation et ils sont même capables de les faire passer par ordonnances ! Le fascisme ne passera pas, foi de socialiste ! Et l’on pourrait citer maints autres exemples.

    Mais où sont donc passés, aujourd’hui, tous ces contestataires ? Les voici devenus de bons godillots, comme leurs collègues de l’autre bord à l’époque gaullienne. Un ministre de l’Education  inconscient balance, sans concertation, la semaine en 4 jours qui va coûter bien cher aux communes ? Silence de nos élus. Le gouvernement va réduire comme jamais les dotations aux collectivités ? Silence dans les rangs. Le Premier ministre envisage la fiscalisation du livret A, l’épargne des plus pauvres ? Silence. Il propose de fiscaliser aussi les allocations familiales ? Silence. Oubliée la promesse de croissance par le pouvoir d’achat, l’heure est à un nouveau train de mesures d’austérité ? Silence. Et voilà qu’ils découvrent et acceptent le fait que nous sommes en crise. Une fois épuisé le filon bien commode de « l’héritage » nuisible du précédent gouvernement, gageons qu’ils vont beaucoup nous en parler de cette crise, nous dire qu’elle s’aggrave de jour en jour. C’est hélas vrai, notamment à cause de leur gestion, et nous allons droit dans le mur. Parions que ce sera l’occasion pour Normal Ier de passer en force en nous imposant ses réformes les plus impopulaires par ordonnances.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Manif pour tous prête à recommencer

      
    Gonflés à bloc par le succès de la manifestation de dimanche, les opposants au mariage pour tous rêvent de fédérer 2 millions de mécontents dans la rue. 
    Le jour d'après, le collectif de la Manif pour tous oscille entre émerveillement devant la «communion populaire» de dimanche et agacement face aux polémiques sur le comptage et les «débordements». Le succès inattendu de la mobilisation contre le mariage pour tous donne des ailes à ses organisateurs. «Nous envisageons une troisième manifestation nationale lorsque le texte reviendra à l'Assemblée, après le vote du Sénat, avance Frigide Barjot, principale porte-parole du mouvement. Les gens ont été sensibles au ton plus social et plus politique du rassemblement. Comment ne le seraient-ils pas, alors que le président reste sourd aux appels, semant la discorde civile et la crise sociale? Ce virage peut s'accentuer. Nous pouvons faire encore mieux la prochaine fois.» 
    Chômeurs et travailleurs en difficulté pourraient venir grossir les troupes des défenseurs de la famille «traditionnelle», espère un membre du collectif, désireux de sensibiliser une nouvelle catégorie de mécontents. «Nous sentons une colère qui monte en réponse au mépris croissant du gouvernement», insiste un autre organisateur. Tout à leur succès, les opposants au mariage pour tous se prennent à rêver de plus de deux millions de Français dans la rue. Arguant que le 24 mars, tous les facteurs étaient réunis pour leur faire échec: le vote du texte à l'Assemblée, le parcours changé à la dernière minute, le «silence des médias» et la faible mobilisation dans les églises en ce jour des Rameaux… 

    «Mais qui s'est laissé déborder ?» 

    Ce dimanche, en tout cas, ils étaient, selon eux, autour de 1,4 million. «Un ratio entre la surface au sol et la densité de population observée en différents points nous permet d'établir un chiffre incontestable, explique Albéric Dumont, coordinateur général de la manifestation. Si on fait le calcul de toutes les avenues remplies, en mettant trois à quatre personnes par mètre carré, on arrive entre 1,1 et 1,6 million.» La préfecture de police, qui a annoncé 300 000 manifestants dimanche, affinera son chiffre cette semaine. 
    Les manifestants reconnaissent-ils avoir été débordés, comme le leur suggère le premier ministre, Jean-Marc Ayrault? «Mais qui s'est laissé déborder ?, s'insurge le coordinateur. Quand j'ai demandé à la Préfecture de police,“une fois que l'on aura rempli l'axe Grande-Armée jusqu'à la Défense, où va-t-on stocker les gens?”, un haut fonctionnaire m'a ri au nez, pariant même une caisse de champagne! Les lacunes du dispositif du ministère de l'Intérieur nous sont reprochées aujourd'hui: c'est extrêmement insultant!» Des sources policières ont admis qu'il y avait eu un «vrai phénomène de masse, parfois difficile à gérer» pour les forces de l'ordre, qui avaient prévu une foule de 100 000 personnes seulement. «À un moment, les policiers ont ouvert l'axe de l'avenue des Ternes pour le désengorger, raconte Albéric Dumont. Des gens parfaitement pacifiques, stationnant place de l'Étoile, ont été encerclés, puis, sans aucune sommation, aspergés de gaz lacrymogènes. Quinze enfants ont dû être évacués. Puis une quarantaine d'individus ont forcé des barrages et lancé quelques pétards et des bouteilles en verre. Nous, on les avait repérés depuis le début, et signalés à plusieurs reprises à la préfecture. Pourquoi n'a-t-elle pas pris ses responsabilités en les isolant?» 
    En pleine polémique, le dialogue de sourds se poursuit entre les opposants au mariage gay et l'Élysée. Le collectif souhaite être reçu avant l'intervention télévisée de François Hollande jeudi soir. Mais l'Élysée a écarté l'idée d'un rendez-vous. La Manif pour tous pourrait bien lui préparer un comité d'accueil devant France Télévisions. 
    Les porte-parole du mouvement ont par ailleurs adressé une nouvelle lettre au président de la République pour demander le retrait du projet de loi ou «a minima» un référendum. Une requête irréaliste? «Il y a des précédents, se défend Frigide Barjot. Jacques Chirac est revenu sur le CPE (contrat première embauche) et François Mitterrand a retiré le projet de loi sur l'école libre. À force de nous mépriser, c'est la France qui va déborder de tous les côtés.»

    Source

    http://www.oragesdacier.info

  • Exclusivité Fortune – Scandale sanitaire : Les gazeuses cancérigènes des CRS

    Les députés UMP, l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant en tête, qui dénoncent depuis dimanche des violences policières «inacceptables» et l’utilisation de gaz lacrymogènes contre des familles et des enfants seraient plus inspirés d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire pour savoir pourquoi lesdites forces de Police utilisent des vieux stocks de gaz fortement cancérigènes, en toute connaissance de cause.

    En effet, le gouvernement français utilise des stocks, dont l’Union européenne a pourtant interdit l’utilisation depuis le 6 juin 2012. Le règlement 276/2010 de la Commission européenne a en effet interdit la mise sur le marché, la vente et l’utilisation de tout produit renfermant plus de 0,1 % de dichlorométhane (DCM) en poids.

    Or, les gazeuses en dotation dans les forces de maintien de l’ordre peuvent contenir jusqu’à 55 % de dichlorométhane (DCM) en poids, selon la composition chimique des produits vendus par les fournisseurs officiels. Il existe actuellement quelques 100.000 gazeuses petites capacités et 20.000 gazeuses grandes capacités en dotation dans l’ensemble des forces de maintien de l’ordre (Gendarmerie, Police).

    On comprends mieux pourquoi tout ministre de l’Intérieur défende l’utilisation du gazage (bombe, spray ou grenade) contre les manifestants de droite aujourd’hui ou de gauche demain. Il faut bien  écouler les stocks…

    Nos conseils pour limiter les risques, les effets et les dangers des gaz lacrymogène pour votre santé :

    - Restez calme si vous avez reçu du gaz lacrymogène, pas de panique.

    - Éloignez vous le plus possible de la foule.

    - Ne vous touchez pas le visage et ne vous frottez pas les yeux.

    - Il faut se moucher et cracher, pour évacuer les produits chimiques.

    - Le vinaigre (acide acétique), le citron (acide citrique) permettent de diminuer la toxicité de ces gaz en réagissant avec eux. Il est donc conseillé d’imbiber les mouchoirs avec du vinaigre ou du citron pour respirer moins ces toxiques.

    - L’eau rajoutée à du savon liquide, à défaut à une lessive permet de laver la peau et donc de diminuer l’effet irritant de ces gaz.

    - Si irritation des yeux, laver abondamment avec du sérum physiologique (disponible en pharmacie) ou de l’eau physiologique (se prépare en faisant dissoudre 9 grammes de sel de table NaCl dans 1 litre d’eau bouillie), ou à défaut de l’eau courante.

    Lire l’article complet sur Médecine Légale

    http://fortune.fdesouche.com

  • De l'apprenti Valls et de la leçon du maître Fouché

    130327Le ministre Valls sera peut-être appelé à un grand avenir. Républicaine par excellence sa fonction s'inscrit, en tout état de cause, dans une riche tradition. Il compte en effet, parmi ses précurseurs, un homme que Bonaparte avait fait duc d'Otrante : Joseph Fouché le servira, à nouveau, pendant les Cent Jours de 1815 en qualité de ministre de la police générale.

    Je ne résiste pas à la tentation d'évoquer ce sinistre et machiavélique personnage.

    Finissant actuellement la correction des épreuves de la réédition de l'Histoire magistrale, et si éclairante de Crétineau-Joly (1)⇓, j'y trouve la lettre qu'écrivit ce ministre le 15 avril 1815, à Paul Bovet, son agent supérieur dans l'Ouest. Il y évoque en effet la manipulation de la résistance royaliste à la folle aventure des Cent Jours.

    "Il ne s'agit pas, de faire armer seulement les populations les unes contre les autres ; cela ne conduirait à rien : ce qu'il faut, c'est, en cas de chute de ce qui existe, de se trouver sur ses pieds pour donner aux vrais principes de la Révolution l'aide que l'Empereur est impuissant à réaliser, et que le roi de Gand, malgré ses finesses, n'osera jamais consacrer. Il ne faut pas que la Vendée redevienne terrible, mais il n'est pas mal qu'elle se montre sur quelques points prête à repousser la force par la force. De ce choc, qui ne produira que des secousses et jamais une insurrection, naîtra nécessairement l'affaiblissement progressif des deux.

    Alors nous serons plus à notre aise pour amener un ordre de choses plus conforme à nos vœux.

    Le duc d'Orléans est un moyen de composition entre les extrêmes : Dumouriez l'a rêvé longtemps. (2)⇓. L'Europe s'arme contre l'Empereur ; il succombera inévitablement, il sent déjà le cadavre. La branche aînée n'offre pas de sécurité aux intérêts révolutionnaires ; nous devons donc nous jeter ailleurs. Le duc d'Orléans est bien disposé, il acceptera la couronne aux conditions qui lui seront imposées ; il a de l'ambition et des antécédents parfaits. Travaillez donc la Vendée, inquiétez-la ; mais ne prenez jamais de mesures complètes, ne brûlez jamais nos vaisseaux ni dans un camp ni dans un autre. Il y a des haines au fond de tous les cœurs, faites-les vibrer en paroles ; jamais en actions, si c'est possible c'est le plus sûr moyen de les affaiblir et de les tuer. Fatiguez les soldats par des marches sans but, démoralisez les généraux ; prenez langue chez les officiers vendéens, favorisez le départ de ceux qui voudront aller sentimentalement à Gand.

    Parlez de moi en bons termes, comme d'un esprit revenu des erreurs sans-culottes, acceptant franchement la monarchie, estimant les Royalistes ; dites que j'ai de nombreux amis parmi eux mais surtout par tous les moyens possibles évitez que l'Ouest ait recours à une insurrection. Les armées combinées de l'Anjou, du Poitou, de la Bretagne et du Maine pourraient marcher sur Paris quand l'Empereur n'y sera plus, et changer par un coup de main hardi tous nos plans les mieux concertés. Une telle hypothèse a bien ses impossibilités ; mais en révolution il faut tout prévoir, et je ne veux pas en être arrivé à ce point pour me trouver tout à fait vaincu par quelques paysans imbéciles. Guerre donc partielle, s'il le faut ; mais guerre de village à village, de ville à ville, et jamais d'armée à armée.

    Des émeutes partout ; d'insurrection nulle part, et jamais surtout de généraux prenant sur l'esprit des Vendéens un empire qui pourrait devenir funeste aux conséquences que j'espère déduire de tout cet imbroglio. Entendez-vous avec Lagarde, qui est à la préfecture au Mans et qui a ma pleine confiance." (3)⇓.

    Bien sûr, pas mal de choses ont changé depuis 1815, mais d'autres demeurent...

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. "Histoire de la Vendée Militaire" en quatre volumes
    2. Dans le Tome II Crétineau-Joly expose ainsi les approches que Dumouriez avait tentée auprès de Charette au profit de l'intrigue orléaniste.
    3. cf. pages 212-213 du Tome IV. Ce quatrième et dernier volume doit nous être livré le 19 avril. Les lecteurs de L'Insolent peuvent, jusqu'à parution bénéficier du prix de souscription pour l'ensemble de la série.
  • Fourest et Valls, le “couple” qui défend les “Valeurs” de la Ripoublique.

    Fourest à ses Femen

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    Valls à ses Menen

    Les-Menen-de-Valls.png

    http://fr.altermedia.info

  • Le gouvernement maçonnique imposera sa loi et fermez-la!