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  • Cahuzac : mensonge et bouc-émissaire

    C’était il y a quelques jours : le président Hollande à la télévision. Il nous expliquait que l’espérance de vie augmentant, il allait falloir augmenter la durée de cotisation-retraite. Comment osait-il, aussi tranquillement... les yeux dans les yeux ?

    La gauche a lutté vent-debout contre tout allongement de cette durée. Et maintenant le président socialiste vient nous répéter exactement ce que son prédécesseur affirmait... Je me suis dit : avec un aplomb pareil, n’importe quel mensonge est possible et même probable.

    Me sont alors revenues les déclarations d’Elisabeth Guigou, qui avait effrontément menti [1] en 1998 lorsqu’elle faisait passer la loi sur le Pacs en jurant ses grands dieux qu’il n’ouvrait pas la voie au mariage homosexuel. Le mensonge et la manipulation à l’état brut, revendiqués, semble-t-il sans complexe, quelques années plus tard. [...]

    Frédéric Aimard - La suite sur France catholique

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  • Un siècle d'immigration galopante : Les "vrais" chiffres de l'invasion

    DANS son dernier livre Les Yeux grands fermés, l'immigration en France (1), Michèle Tribalat, directrice de recherche à l'Institut national d'études démographiques (lned), alerte le public contre le mépris des faits au nom de l'idéologie dont elle a été elle-même victime, cible d'une attaque d'Hervé Le Bras, chercheur également attaché à l'lned. Il accusait Mme Tribalat de conduire à la notion de « Français de souche » et, par conséquent, à la "xénophobie". « La démographie française est en passe de devenir un moyen d'expression du racisme » écrivait-il dans Le Démon des origines. Les mots qui tuent sont lâchés : "racisme", "xénophobie".
    Michèle Tribalat réunit dans ce livre des chiffres et des faits qu'il serait difficile de trouver ailleurs. Sa lecture devrait permettre à un citoyen de bonne foi de prendre ses distances vis-à-vis des inconditionnels d'une immigration réputée indispensable et bénéfique. Mais elle permettra également de faire mieux comprendre les mises en garde exprimées avec persévérance par le mouvement national, Front national en tête, sur les conséquences induites par l'installation de millions d'immigrés sur notre territoire. Et plus particulièrement sur les illusions du bilan positif de leurs apports.
    Michèle Tribalat n'hésite pas à affirmer que « l'immigration est sacralisée au point que le désaccord ne peut exister (...) les politiques eux-mêmes peuvent s'abstenir de révéler ou contrefaire certaines réalités, pratiquer la restriction mentale, plaider pour des politiques auxquelles ils ne croient pas, par crainte d'être suspectés de racisme et donc marginalisés, mais aussi par crainte de la réaction de la société ». On imagine les conséquences de la peur qui frappe les gouvernements, et leur soumission à la pression des associations spécialisées et des campagnes médiatiques qui les incite à dépenser des milliards en politique de la ville, en zones d'éducation prioritaire, par exemple, et à nier des évidences comme l'impact négatif de l'immigration sur les salaires dans certaines activités, sur l'économie, sur les budgets.
    UNE IMMIGRATION DE PEUPLEMENT
    Le titre de son livre est très explicite, l'immigration est abordée en France Les Yeux grands (sic) fermés. Notre pays, contrairement à ceux du Nord, ne connaît qu'approximativement le nombre des étrangers qui entrent ou sortent de France. Pourtant les sources ne manquent pas ; les rapports non plus. Un règlement européen relatif aux statistiques communautaire sur la migration a été adopté le 11 juillet 2007 : la durée de séjour d'un an et plus définit l'immigrant. L'application de gestion des dossiers des ressortissants étrangers en France (AGDREF), fichier le plus fiable selon l'auteur, qui enregistrait la délivrance d'un premier titre de séjour en préfecture, ne connaît plus désormais l'immigrant que lors du renouvellement du titre. L'Insee, pour "estimer", au vrai sens du mot, les soldes migratoires annuels, introduit des « personnes fictives qui équilibrent l'équation comptable permettant de retomber sur la population attendue à partir d'un recensement et de dégager un solde migratoire ». Voilà pour la vérité des chiffres. Les soldes migratoires donnés par l'Insee sont en fait reconduits d'une année sur l'autre, avec une inflexion dans un sens ou dans l'autre. Prudemment, l'Insee utilise désormais le conditionnel... Aussi l'auteur conseille-t-il ironiquement à l'Insee d'inclure « dans ses publications un avertissement au lecteur : le solde migratoire publié n'a aucun caractère informatif. »
    Le nombre d'entrées au titre de travailleurs est dérisoire : en 2007, 7 500 personnes, soit 5 % de l'ensemble des flux. Ce qui ne signifie pas que les autres ne se présenteront pas sur le marché du travail. Ces chiffres confirment qu'il s'agit bien d'une immigration de peuplement. Toujours en 2007, le nombre d'étrangers ayant bénéficié de la protection humanitaire, qui va des réfugiés, statutaires ou non, aux étrangers malades représente 15 % (22 000). Ils étaient 36 000 en 2005.
    Enfin, et pour faire court, la majorité des personnes entrées comme conjoints de Français rejoignent une personne d'origine étrangère (Tunisiens, 63 %, Marocains, 66 %, Algériens, 81 %, comme les Turcs, 80 %). Autrement dit, ces mariages dits mixtes d'après la nationalité des époux sont la porte d'entrée de nouveaux étrangers et de futurs regroupements de « familles de Français ». Facteurs d'intégration, sûrement pas, de ralentissement de l'immigration, encore moins !
    LES ÉTATS-NATIONS ET LES POLITIQUES MIGRATOIRES
    Jusqu'aux années 1970, les étrangers venaient en France pour améliorer leur sort, la principale justification à leur installation était le travail, même si le regroupement familial a toujours existé. Depuis la fin de la guerre, les États ont été soumis à l'impératif des droits de l'homme en matière de politique migratoire. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales signée le 4 novembre 1950, ratifiée par la France le 3 mai 1974, interdit depuis 1963 les expulsions collectives ; depuis 1984, elle offre des garanties procédurales à l'expulsion et dispose dans son article 8 que « toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale », c'est-à-dire au regroupement familial. Dès lors, la France ne maîtrisait plus, comme par le passé, l'immigration au gré de ses besoins économiques. Les liens familiaux sont donc devenus le principal vecteur de l'immigration légale.
    En 1974, le président Giscard d'Estaing avait pourtant décidé de suspendre l'immigration. Le Conseil d'État annula l'interdiction portant sur le regroupement familial, ce qui poussa le gouvernement non pas à l'autoriser mais à le réglementer. L'arrêt du 8 décembre 1978 du Conseil d'État institua un « droit à mener une vie familiale normale » qui allait au-delà du simple fait d'être rejoint par un conjoint et des enfants. Il faudra attendre un arrêt du 19 avril 1991 pour que le Conseil d'État intègre explicitement dans sa jurisprudence l'article 8 de la Convention. La Cour européenne de sauvegarde des droits de l'homme n'a pas reconnu de droit au regroupement familial au motif, de bon sens, qu'une vie familiale normale était également possible dans le pays d'origine. Et la Cour de justice européenne, dans les motifs de son rejet du recours du Parlement européen contre la directive 2003/86/ CE réglementant le droit au regroupement familial, a considéré que la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant et la Charte des droits fondamentaux de l'UE « ne créent pas un droit subjectif pour les membres d'une famille à être admis sur le territoire d'un État et ne sauraient être interprétées en ce sens qu'elles priveraient les États d'une certaine marge d'appréciation lorsqu'ils examinent les demandes de regroupement familial ». Mais la gauche française, voulant plus, intégra dans la loi Chevènement du 11 mai 1998 un article 12 bis 70 visant à respecter l'esprit de l'article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme. L'article attribuait de plein droit un titre de séjour à l'étranger ne pouvant bénéficier d'un regroupement familial, mais « dont les liens personnels et familiaux en France sont tels que le refus d'autoriser son séjour porterait atteinte à son droit au respect de sa vie privée et familiale disproportionnée au regard des motifs du refus ». Cela reste vrai dans la loi française actuelle (article 313-11-7), mais ces liens sont « appréciés notamment au regard de leur intensité, de leur ancienneté et de leur stabilité, des conditions d'existence de l'intéressé, de son insertion dans la société française, ainsi que de la nature de ses liens avec la famille restée dans le pays d'origine ». Conséquence de cette irresponsable générosité : « un nouveau régime migratoire qui se mettait en place, dans lequel les flux familiaux allaient s'auto-engendrer », regrette l'auteur.
    En France, l'étranger de 16 à 65 ans qui dépose un dossier de regroupement familial ou de conjoint de Français verra ses compétences en français et sa connaissance des valeurs républicaines évaluées. En cas d'insuffisance, il bénéficiera de cours gratuits. À l'issue de ces cours, quel que soit le niveau constaté, la délivrance  d'une attestation de suivi de cours lui permettra d'obtenir le visa souhaité. Difficile d'être plus laxiste ! 
    Les droits de l'homme surpassant le droit français, l'État est devenu impuissant à contrôler les flux migratoires. « L'État, régulateur des droits des citoyens, est devenu l'obligé d'étrangers revendiquant eux aussi des droits sur le sol français, indépendamment de la législation sur l'asile (...) Le pouvoir politique français a déjà perdu l'essentiel de la maîtrise de la politique migratoire, à la fois par l'intrusion croissante du contrôle judiciaire, national ou supranational, et par la délégation progressive de ses prérogatives à l'échelon européen. La régulation de l'immigration échappe donc au principe de responsabilité politique qui veut que les citoyens exercent un contrôle des décisions politiques par l'élection et déterminent, par là même, le destin de leur pays ».
    En outre, la gouvernance mondiale vise à enserrer l'action des États dans un ensemble de lois, règlements et normes internationaux. Cette gouvernance mondiale postule que les États d'origine, les États d'accueil et les migrants seront les triples bénéficiaires. « Le migrant devient ainsi la fée du logis mondial, susceptible de tout arranger, les comptes sociaux, la production de richesse, de savoir et de bien-être ».
    En 2006, la Banque mondiale évaluait à 160 milliards de $ la part apportée par la main-d'œuvre totale des pays industrialisés due à l'immigration. C'est bien peu, puisque cela correspond à seulement 1,2 % du PIB des États-Unis. L'ouverture à un monde plus grand est à la fois inévitable et désirable, persistent toutefois à penser les partisans d'une immigration planétaire.
    UNE PANACÉE OU UN BOULET ?
    Avec lucidité, Michèle Tribalat conclut : « On nous propose d'échanger un système démocratique cadré par les États-nations et les relations internationales, certes imparfait. contre l'utopie de la gouvernance mondiale émancipée du principe démocratique qui, comme toutes les utopies, fait chanter les lendemains (...) C'est la fin de la démocratie, telle que nous l'avons connue, qui suppose que les élus défendent les intérêts des citoyens (...) Ceux qui appellent au dépassement de l'égoïsme national ne se privent pas, dès qu'ils en ont l'occasion, de faire état des intérêts supposés des pays d'immigration à libéraliser leur politique migratoire (...) les mêmes qui n'hésitent pas à fustiger l'attitude égoïste des patrons jugés trop centrés sur leurs intérêts ne voient aucun inconvénient à les convoquer pour justifier un recours accru à l'immigration clandestine, qui permettrait d'éviter une inflation salariale (joli nom pour désigner la hausse des salaires) et maintenir ainsi des activités ,qui soit disparaîtraient, soit seraient délocalisées. L'argument démographique-vieillissement, langueur démographique dans les pays développés - est lui aussi régulièrement invoqué pour justifier l'intérêt de ces derniers à recourir plus massivement à l'immigration. »
    Mais ces arguments sont-ils pertinents ?
    En 2000 les Nations unies publièrent une étude prétendant définir le nombre de migrants nécessaires au maintien de trois indicateurs : la population, la population d'âge actif (15-64 ans), le ratio rapportant les 15-64 ans aux 65 ans et plus. La migration n'étant censée intervenir que pour éviter une diminution de ces trois indicateurs au cours de la période 1998-2050. Rien que pour le troisième objectif, pour le stabiliser à son niveau de 1995 (4,4), il fallait accepter une immigration annuelle de 1,3 million entre 2010 et 2025, puis de 2,4 millions entre 2025 et 2050, soit prés de 80 millions de migrants, et au total pour les trois indicateurs près de 87 millions de migrants ! Ainsi, les calculs de ces organismes supranationaux donnent aux inconditionnels de l'immigration des arguments pour affirmer que notre salut passe par l'arrivée de migrants toujours plus nombreux.
    Un chiffre intéressant tiré d'une étude réalisée par Mme Tribalat en 2005 : en France métropolitaine en 1998, l'immigration intervenue depuis 1960, toutes origines confondues, comptait déjà pour 18 % de naissance. Si les migrants participent à la croissance démographique, participent-ils à la croissance économique, et quel est leur taux d'emploi ? L'enquête Emploi de l'Insee de 2007 fournit les chiffres suivants : hommes immigrés de 15 à 64 ans, 67,7 % contre 69,1 % les natifs ; femmes immigrées, 46,9 % contre 61 % les natives. Selon les données du recensement de 2006, entre 25 et 54 ans, le taux d'emploi des hommes et des femmes immigrés est respectivement de 75 % et 53 %, contre 88 % pour les natifs, 77 % pour les natives. Si les taux d'emploi des enfants d'immigrés âgés de 15-64 ans ne sont pas connus, l'on sait que le chômage de certaines personnes d'origine étrangère est extrêmement élevé. « Toute perspective visant à faire de l'immigration un contrepoids aux effets du vieillissement devrait donc en tenir compte. Enfin, ces taux d'emploi moyens des immigrés font la balance entre certaines populations immigrées très bien insérées sur le marché du travail, qui ne seront pas à l'origine des flux d'immigration futurs (immigrés du Portugal, par exemple), et d'autres qui le sont beaucoup moins et qui proviennent de régions du monde qui continueront d'apporter des immigrants en France (Maghreb et Afrique noire par exemple) ». Au moins c'est clair.
    Les immigrés contribuent-ils, même marginalement, aux finances publiques ? La réponse de Mme Tribalat est sans ambiguïté : « Ce n'est pas dans l'amplification des flux migratoires qu'il faut chercher l'instrument de lutte contre le vieillissement démographique. (...) C'est plus la qualification que la quantité d'immigrants qui serait susceptible d'alléger les ajustements budgétaires rendus nécessaires par le vieillissement. » Ce ne sont donc pas les regroupements familiaux, qui iront en s'accélérant avec les mariages de Néo-Français avec des étrangères de même origine, qui augmenteront la contribution des étrangers aux finances publiques. L'argument, « ils paient des impôts » ressassé avec insistance par les immigrationnistes pour exiger la régularisation des clandestins n'est pas pertinent.
    Quelles sont les conclusions de Mme Tribalat ? « Le refrain sur la nécessité de l'immigration devrait avoir un peu moins de succès. il devrait devenir un peu plus difficile d'invoquer l'immigration pour payer les retraites de demain tout en s'offusquant de tout effort politique visant à sélectionner l'immigration en fonction de critères utiles à cet effet. (...) Mais, après tout, l'impact économique ne se réduit pas à son effet sur les finances publiques. »
    QUEL APPORT ÉCONOMIQUE ?
    L'immigration de masse ne sauvera donc pas le système des retraites français, surtout si elle est peu qualifiée, ce qui est le cas. Mais alors, pourquoi le gouvernement ne modifie-t-il pas sa politique migratoire? Eric Besson, qu'il est inutile de présenter, se félicitait récemment que la France soit « une terre d'accueil de l'immigration, avec 170 000 entrées légales d'étrangers chaque année. Mais elle doit rester une terre d'intégration ». Si elle « doit rester », c'est donc qu'elle ne l'est plus ! Néanmoins, la politique migratoire ne saurait changer que dans un sens, celui de l'histoire et donc dans le sens d'une plus grande ouverture. C'est ce qu'affirment les ONG spécialisées tels la Cimade protestante ou le Gisti et les partis d'extrême gauche. Mme Tribalat considère à l'inverse qu'il est déraisonnable de vouloir à la fois plus de migrants et une protection sociale accrue tant pour les natifs que les migrants. Elle remarque également que le Gisti se contredit en regrettant que l'ouverture des frontières aux migrants se fasse au profit de l'économie, alors que le libéralisme économique plaide en faveur de la libre circulation vantée pour son effet désinflationniste et de modération salariale. L'extrême gauche luttant alors contre les prolétaires. Est-ce inconscient ? Pas certain ! On comprend mieux pourquoi ces ONG favorables à l'immigration et les partis d'extrême gauche n'ont qu'un ennemi, le mouvement national et identitaire, seul réel défenseur du monde ouvrier, et de l'emploi.
    Quel est l'apport des immigrés à la richesse nationale produite ? Mme Tribalat met les pieds dans le plat : « Si, par exemple, les salaires sont rigides, il se peut que le marché du travail s'ajuste par les quantités et, donc, que le chômage augmente. Le gain net peut alors être "mangé" par les indemnités de chômage et se transformer en perte nette. » Pour le patronat évidemment, si les salaires n'étaient pas "rigides", tout irait mieux !
    En mai 2009, un rapport remis au ministre de l'Immigration par Gilles Saint-Paul critique la nouvelle politique axée sur les besoins économiques car elle aboutit à neutraliser les mécanismes de hausse naturelle des salaires « Ce mécanisme ne fonctionne plus, dès lors qu'une politique migratoire empêche le marché du travail de se tendre en augmentant le nombre de participants, dès que l'indicateur passe au-dessus d'un certain seuil. » Qui dira aux ouvriers et employés français que, sous des prétextes humanistes, des associations, les syndicats, les partis de gauche et d'extrême gauche, tous favorables à l'immigration, leur tirent dans le dos et servent objectivement le patronat et, au mieux, la stagnation des salaires, surtout pour « les segments les plus fragiles de la société » ?
    EN 1999 DÉJÀ, 14 MILLIONS D'ALLOGÈNES
    Ne souhaitant pas connaître les transformations démographiques engendrées par la présence de familles immigrées, souvent plus nombreuses que celles des natifs, les gouvernants français n'ont pas favorisé le développement d'outils statistiques au contraire de l'Allemagne, de l'Autriche, des pays scandinaves, des Pays-Bas. Et la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) est vigilante quant à la divulgation de données relatives aux origines raciales et ethniques, ce qui la conduit à limiter les études sur les flux migratoires et l'origine de ceux-ci. « Il se trouve donc des statisticiens pour penser que compter peut être dangereux », ironise Michèle Tribalat qui fournit des chiffres relatifs à l'évolution de l'immigration en France métropolitaine.
    En 1999, immigrés, enfants d'immigrés (dont au moins un parent est immigré ou première génération née en France), petits-enfants d'immigrés (dont les deux parents sont nés en France et dont au moins un grand-parent est immigré) sont près de 14 millions, soit 24 % de la population recensée. De 1968 à 2005, la proportion de jeunes d'origine étrangère (au moins un parent immigré) est passée de 11,5 % à 18,1 %. La composition par origine a elle aussi beaucoup changé. En 1968, les jeunes originaires d'Europe du Sud représentaient 6,3 % contre 2,4 % d'origine maghrébine ; en 2005, les proportions sont inversées : 6,9 % sont d'origine maghrébine, 3% d'origine subsaharienne, 1,4 % turque et 2,6 % seulement originaires d'Europe du Sud.
    À la fin des années 1960, les plus fortes concentrations se trouvaient dans le sud et le nord-est de la France. En 2005, les plus fortes concentrations sont en Ile-de-France, Seine-Saint-Denis (57 %), Paris (41 %), Val-de-Marne (40 %), Val-d'Oise (38 %). Les jeunes originaires d'Europe du Sud ne dépassent pas 5 %. Plus d'un jeune sur dix est d'origine maghrébine, un sur cinq en Seine-Saint-Denis, une multiplication par près de trois en un peu moins de quarante ans. Quasi inexistante à la fin des années 1960 - moins de 0,5 % -, les Noirs africains constituent le sixième des 18-25 ans en Seine-Saint-Denis.
    On constate en outre un déplacement de l'immigration vers les départements de l'Ouest. En Maine-et-Loire, en 1968, un jeune sur cent était d'origine étrangère, un sur quatorze en 2005 ; à Angers la proportion est passée de 3 % à 16 %. En Loir-et-Cher, aux mêmes dates, la proportion passe de 4 % à 13 % ; à Blois de 5 % au tiers dont 80 % sont d'origine maghrébine, subsaharienne ou turque. À Blois, toute proportion gardée, il y a autant de Maghrébins qu'à Lyon (13 % environ), autant de Subsahariens qu'à Courbevoie ou dans le 12e arrondissement de Paris (autour de 8 %), presque autant de Turcs qu'à Mantes-la-Jolie (6 % et 6,7 %). Les trois origines réunies placent Blois à hauteur de Marseille et de Villeurbanne !
    Vingt communes dépassent une concentration de 60 % de jeunes d'origine étrangère, toutes en Ile-de-France, sauf Vaulx-en-Velin. À Grigny, en Essonne, 31 % des jeunes sont d'origine subsaharienne, trois fois plus qu'en 1990. Ce pourcentage avoisine ou dépasse 20 % à Evry, Les Mureaux, Stains, etc. En 2005, les jeunes allogènes sont respectivement dans les 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements de Paris, 48 %, 55 %, 58 % et 49 %, ce qui les incite à se regrouper, sans contacts avec leurs contemporains "souchiens".
    À la ségrégation ethnique de fait, s'ajoute la ségrégation sociale. « Il n'est pas nécessaire de convoquer des sentiments xénophobes ou la discrimination, même si ceux-ci existent, pour expliquer les effets ségrégatifs, la seule addition de calculs individuels rationnels y contribue fortement », considère Michèle Tribalat. Ce sont par exemple le pourcentage d'élèves d'origine étrangère dans l'école, le collège ou le lycée, la valeur des biens immobiliers ou des loyers en relation directe avec le taux de pauvreté atteint dans un quartier, le taux de criminalité, ou plus simplement le désir partagé par chaque communauté de vivre avec des membres de sa communauté. « La "prime" accordée à la migration familiale, telle qu'elle existe aujourd'hui, favorise les courants migratoires déjà implantés et accumule les populations immigrées, et plus largement d'origine étrangère, dans les mêmes lieux. »
    LA TRAQUE DES PENSÉES DITES RACISTES ET XÉNOPHOBES
    Depuis le vote en juillet 1990 de la loi Gayssot réprimant le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a été chargée de la rédaction d'un rapport annuel sur le sujet. Conformément à la loi du 5 mars 2007 et au décret du 26 juillet 2007, la compétence de la Commission s'étend à la totalité des droits de l'homme : libertés individuelles, civiles et politiques ; droits économiques, sociaux et culturels ; domaines nouveaux ouverts par les progrès sociaux, scientifiques et techniques, ainsi qu'à l'action et au droit humanitaires. La commission, en plus de la présentation de son rapport, fait réaliser chaque année également un sondage par un institut privé, le CSA.
    Mais c'est quoi être raciste ? Les sondages de 2002, 2003, 2004, une véritable obsession, ont tenté de répondre à cette question, sauf que sondeurs et sondés ne répondent sans doute pas à la même interrogation, ce qui n'empêche pas la commission de tirer des conclusions pour coller une étiquette infamante à un certain pourcentage de la population.
    D'autre part, insinuer que « mieux connaître les apports sociaux, économiques et culturels de l'immigration » ferait reculer le racisme et les discriminations, c'est sous-entendre que ces apports sont forcément positifs et que le seul problème est la méconnaissance de cette vérité incontestable, alors que c'est faux.
    Comment justifier une question sur les races alors que l'on s'échine à nier leur existence et à disqualifier l'usage du terme ? En 2007, à la satisfaction probable des sondeurs, les Français l'ignoraient majoritairement : 60 % déclaraient que toutes les races humaines se valent ; 12 % que certaines races sont supérieures à d'autres (mais on ignore qui a osé formuler une telle affirmation - s'agit-il d'Européens ou non) ; 23 % que les races n'existent pas, apparemment 5 % n'avaient pas d'opinion !
    Ces sondages ne sont que manipulation de l'opinion. « L'acharnement mis à traquer les pensées racistes, xénophobes ou ethnocentristes joue aussi le rôle de caisse de résonance, maintenant le racisme au cœur de l'actualité, ce qui joue en faveur de l'activité des ONG subventionnées qui participent aux travaux de la commission. Après tout, tant que 80 % des personnes vivant en France estiment que le racisme est répandu, une lutte "vigoureuse", comme il est dit dans le sondage, reste un impératif », accuse Mme Tribalat qui souligne la volonté de I'Insee et de la Cnil d'ignorer la réalité en matière d'immigration.
    Ce sont pourtant les 14,5 % de croissance de la population étrangère qui expliquent presque en totalité l'augmentation de la population parisienne entre 1999 et 2006. En Seine-Saint-Denis, la population immigrée s'est accrue de 31 % quand celle des natifs ne progressait que de 1,4 % !
    Si les pages de la conclusion du livre ne constatent que l'aspect négatif de l'immigration sur l'économie et les budgets de la protection sociale en particulier, nous savons que son impact négatif est bien plus vaste, ne serait-ce qu'en matière d'enseignement, de délinquance, de culture et de mœurs, pour ne pas parler du métissage, élevé au titre de grande cause nationale.
    « Elles (les ONG favorables à l'immigration) doivent assumer que leur idéal passe avant le bien-être des Français et plus largement avec celui des habitants de la France. Que la détresse qu'elles veulent secourir nécessite la mise de côté des intérêts de ces derniers, lesquels se trouveraient ainsi dessaisis de leur pouvoir d'influer et de décider de l'avenir de leur pays. Dans une telle utopie, l'État est supposé mettre sur un pied d'égalité ses propres citoyens et les étrangers auxquels il a apporté sa protection d'une part et tout candidat à l'immigration d'autre part. En somme, devenir un gestionnaire parmi d'autres de la planète entière. On ne voit pas bien sur quelle base politique il pourrait s'asseoir et ce qu'il aurait encore à offrir. Une telle vision conduit à une dépolitisation absolue, l'État étant normalement censé gouverner au profit de ses citoyens, ces derniers disposant de la possibilité de congédier les gouvernants pour les remplacer par d'autres mieux à même de défendre leurs intérêts s'ils sont insatisfaits. (...) Le pire serait sans doute une absence de différenciation des partis sur la politique migratoire, laissant dans l'ombre des options partagées par un grand nombre de citoyens, dont le premier démagogue de talent venu pourrait s'emparer », conclut Michèle Tribalat. Or, justement, de l'UMP à l'extrême gauche il n'y a pas de différenciation. Et le démagogue de talent n'existe pas.
    Pierre DERPLAY. Écrits de Paris octobre 2010
    (1) Editions Denoèl, 300 pages, 20 €.

  • France : la révolution est à l’ordre du jour !

    J’aime beaucoup l’expression « printemps français » surgie d’on ne sait où après la manifestation du 13 janvier, et reprise par ceux d’entre nous qui pressentent que la contestation historique à laquelle nous assistons ne se limite plus à la question du mariage homosexuel.

    Je l’aime d’autant plus qu’elle reprend l’expression « printemps arabes », si galvaudée par nos journalistes : car, hormis la contestation d’un pouvoir oppresseur, seuls les naïfs pourraient se laisser abuser par la similitude des expressions. Ces révoltes orientales se sont accomplies au profit des islamistes, alors que la nôtre vise à tout autre chose. À quoi justement ?

    Mais simplement à accomplir une révolution, mes amis ! Eh oui, une révolution ! Sans qu’il soit question de recommencer les horreurs de 1792 ou de 1871, ou de se prendre pour Marat ou pour Louise Michel, de sinistre mémoire. Il faut simplement renverser un système à bout de souffle, qui ne semble solide que parce que la presse et les « gens qui comptent » l’enserrent d’assez près pour nous dissimuler ce qui subsiste de ses petits pieds d’argile… [...]

    François Teutsch - La suite sur Boulevard Voltaire

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  • Hollande continue de chuter

    La cote de popularité de François Hollande continue de plonger, malgré son intervention de jeudi dernier sur France 2, selon un sondage de l'institut IFOP pour l'hebdomadaire Paris Match.
    Sur 1.006 personnes interrogées jeudi et vendredi, 31% disent approuver son action, soit six points de moins que le mois dernier, ce qui représente le niveau le plus bas pour le chef de l'État dans ce tableau de bord politique.
    "Les bénéfices tirés de la gestion de l'intervention au Mali semblent aujourd'hui définitivement perdus", souligne l'IFOP à propos du déploiement de soldats français en janvier.
    La désapprobation est devenue majoritaire jusque chez les partisans de gauche, Parti socialiste excepté : 54% chez les sympathisants d'Europe Écologie-Les Verts, 62% chez ceux du Front de gauche et jusqu'à 70% pour ceux de l'extrême gauche.
    Moins d'un sondé sur trois juge positivement sa politique économique (27%, -7 points).
    La cote d'approbation de l'action du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, atteint aussi son niveau le plus bas depuis son installation à Matignon (36%, -3 points).
    Un "truc" bizarre tout de même: depuis le temps qu'on nous dit qu'il est en chute libre et qu'il a encore perdu des points, Hollande est toujours à 31% !!! S'agit-il donc d'une estimation forfaitaire... ou d'une forfaiture ? En tout cas, on attend maintenant avec impatience les prochaines enquêtes consécutives à l’affaire Cahuzac

  • La mobilisation contre le prétendu “mariage pour tous” ne faiblit pas [vidéo]

    La mobilisation contre le prétendu “mariage pour tous” ne faiblit pas [vidéo]

    PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Plusieurs ministres ont déjà fait l’amère expérience d’un accueil mouvementé lors de déplacements en province. Hier c’était au tour d’Arnaud Montebourg. Arrivé à Marseille en gare Saint-Charles pour visiter le train de l’industrie, le responsable socialiste a été reçu par plusieurs centaines de jeunes gens et de familles, venus manifester leur opposition à la dénaturation du mariage.

    Débordée, la police a reçu le secours de militants de la CGT et de la SNCM. Ceux-là étaient pourtant venus clamer leur mécontentement. Ils ont préféré se faire complices de la répression.

    A Paris, le fameux collectif des Hommen, pendant masculin des Femen, a organisé une action près de la gare Saint-Lazare (photo en Une et vidéo). Torses nus mais vêtus de pantalons aux couleurs vives, le visage bâillonné et couvert par un masque blanc, les Hommen ont profité de leur coup d’éclat pour réclamer la liberté d’expression et un référendum sur le prétendu mariage pour tous. Rappelons que ce collectif avait dénoncé quelques jours auparavant le « gazage pour tous » devant la préfecture de police de Paris.

  • Revue de presse économique de Pierre Jovanovic (03/04/2013)

    Émission diffusée sur Radio Ici et Maintenant le 03 avril 2013

    Nouveau : écouter l’émission au format mp3


    (pour télécharger le fichier mp3, cliquer sur la flèche bas du lecteur puis cliquer sur le bouton Download now de la page qui s’ouvre)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Mobilisations autour du Sénat

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    La Manif pour tous appelle à un rassemblement près du Sénat jeudi à 18 heures place Edmond Rostand. Le collectif devrait annoncer à cette occasion une nouvelle manifestation nationale, “dont la date sera décidée en fonction du calendrier parlementaire”.

    Des mobilisations organisées par CIVITAS devant le Sénat :

    • Les jeudi 4 et vendredi 5 avril, place Pierre Dux / Square Francis Poulenc (face entrée principale du Sénat), dès 19h. Manifestations statiques. Discours suivi de la récitation du chapelet.

    •Les samedi 6 et dimanche 7 avril, Place Paul Claudel (devant Théâtre de l’Odéon) à 15h. Marche autour du Sénat. Le samedi 6 avril fera office de rendez-vous national.
    Des cars s’organisent de province. Discours suivi d’un chemin de croix autour du Sénat.

    Prenez sifflets, mégaphones et trompettes car il faut prévoir de faire… beaucoup de bruit !

    http://fr.altermedia.info

  • UNION EUROPÉENNE Fatalisme immigrationniste

    Un rapport du Comité économique et social européen vient de le confirmer : en réponse au vieillissement de la population, les élites en sont réduites à promouvoir une immigration accrue.
    C'est un rapport assez hallucinant qui a été adopté par le Comité économique et social européen (CESE) les 15 et 16 septembre 2010 et publié au Journal officiel de l'Union européenne du 15 février 2011, sur le thème du « rôle de l'immigration légale dans un contexte de défi démographique ». Le seul titre du document est édifiant !
    Jargon technocratique
    Cet « avis exploratoire » est révélateur de l'état d'esprit des élites européennes ainsi que de la coupure entre elles et les peuples d'Europe. On peut notamment y lire « qu'il est nécessaire d'adopter une approche holistique pour faire face au défi démographique, en agissant sur de nombreux aspects économiques, sociaux et politiques ». On appréciera l'emploi du terme « holistique », à rattacher au procédé technocratique de tournures jargonneuses qui rend la compréhension par le profane plus complexe. « Approche globale » eût été sans doute plus approprié si ce rapport avait été adressé aux principaux intéressés (les peuples d'Europe.)
    Et de continuer : « L'immigration légale fait partie de la réponse de l'UE à cette situation démographique. [...] En dépit de quelques différences nationales, l'UE et les États membres doivent disposer d'une législation ouverte qui permette une immigration pour raisons de travail au travers de canaux légaux et transparents, tant pour les travailleurs hautement qualifiés que pour les activités moins qualifiées. Compte tenu du défi démographique, le CESE est d'avis qu'il faut modifier les directives en vigueur et élaborer de nouveaux instruments législatifs. » On en revient au raisonnement assez calamiteux et faux selon lequel face au vieillissement de la population européenne, la seule solution serait l'augmentation de l'immigration.
    Approche partielle
    Peu importe, donc, que les immigrés, qui arrivent déjà en nombre sur notre continent, ne constituent pas une « force d'appoint » ayant pour finalité de « rajeunir » la population, mais, au contraire, en forment une nouvelle qui s'y substituera. Les Européens ne sauraient se définir uniquement en termes de retraités ou d'actifs : l'Europe est une civilisation, une mosaïque de cultures, une identité, une spiritualité... Les immigrés y arrivent en masses telles que, loin de s'y intégrer, ils importent avec eux leur modèle de vie et leur culture, bien éloignés du modèle européen. Or, concevoir les Européens en simple force de travail dont on peut palier le vieillissement par une simple substitution d'individus venus d'autres continents, c'est bien là une approche purement matérialiste et économique des choses, une conception abjecte de l'homme réduit au simple état de "ressource humaine".
    Il existe d'autres solutions face au déficit démocratique : politique nataliste, mécanisation de l'industrie, recul équitable de l'âge de la retraite, rationalisation et amélioration des formations professionnelles... À croire que, pour les auteurs de ce rapport, l'immigration en Europe n'est pas source de déracinement, de crise identitaire profonde, d'insécurité, de frictions communautaires... Deux récents sondages, plaçant le candidat d'extrême droite, Marine Le Pen, en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2012, auraient peut-être dû alerter les technocrates européens. Il n'en est rien puisque ce rapport, prenant les devants, évacue la question d'un simple revers : « L'intolérance, le racisme et la xénophobie contre les immigrants et les minorités prennent de l'ampleur en Europe. Il faut que les responsables politiques, les dirigeants sociaux et les médias fassent preuve d'un sens élevé des responsabilités et d'une grande pédagogie politique et sociale pour prévenir ces attitudes. Il faut aussi que les institutions de l'UE agissent de manière décidée et que les organisations de la société civile soient très actives dans la lutte contre ces idéologies et ces comportements. » Tout un programme dont la nature authentiquement orwellienne peut faire frémir ! Non seulement les inquiétudes, bien légitimes, des citoyens européens face à l'immigration sont réduites à de simples manifestations « d'intolérance » et de « racisme », mais ce rapport appelle les politiques et les institutions à un travail de « pédagogie », doux euphémisme signifiant "propagande", quand il ne s'agit pas d'un arsenal législatif répressif et liberticide.
    Populisme
    Un tel rapport ne peut que susciter l'indignation. Pas de surprise ainsi à constater jour après jour ce que Éric Zemmour appelait « la montée tranquille des droites populistes en Europe » dont l'Histoire nous a pourtant si souvent montré qu'elles n'apportaient aucun remède aux maux qu'elles prétendaient combattre. Elles s'incarnent aujourd'hui dans l'imaginaire de nombre de gens, comme le dernier bastion. Un bastion plein de promesses vengeresses des damnés du rêve européen qui aura tout raté. Un gâchis dont l'oligarchie républicaine est pleinement complice... mais dont le contrecoup – insécurité, terrorisme, repli communautaire, destruction du tissu social, islamisation – sera intégralement subi par les jeunes générations d'Européens et par leurs enfants.
    Stéphane Piolenc L’ACTION FRANÇAISE 2000  Du 17 mars au 6 avril 2011

  • Si l’État veut faire des économies, qu’il réserve les allocations familiales aux Français ! Qu’il instaure le patriotisme familial !

    Jamais à court d’idées pour s’en prendre à la famille, voici que nos gouvernants, par l’intermédiaire du rapport Fragonard, envisagent de conditionner les allocations familiales en fonction des ressources des ménages. Alors que cette aide, destinée à favoriser la natalité, était jusqu’ici distribuée de manière égalitaire, la gauche souhaite, sous prétexte d’équité et d’économie, en priver les familles les plus riches ou désignées comme telles.

    Le Parti de la France s’oppose radicalement à cette nouvelle attaque contre les familles françaises. Alors que la natalité des Français d’origine française est en chute libre (les chiffres officiels de la démographie étant faussés par la fécondité des femmes étrangères d’origine extra-européenne) c’est au contraire une politique nataliste volontaire et ambitieuse qu’il faut mettre en place.

    La politique familiale française devrait être au service exclusif de la natalité française. Ainsi, la manière la plus efficace de faire des économies dans ce domaine serait d’instaurer le patriotisme familial en réservant exclusivement les allocations familiales aux familles françaises. Cette mesure aurait de plus un effet dissuasif contre l’immigration de peuplement.

    La colonisation migratoire coûte à la France entre 100 et 200 millions d’euros par jour. Il faut en finir avec les pompes aspirantes de l’immigration et rendre la France aux Français en mettant fin à la substitution du peuple français par des populations déracinées, inassimilables, souvent islamisées et hostiles au pays d’accueil.

    Après la loi Taubira sur le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, la gauche socialiste montre à nouveau clairement le caractère anti-familial de sa politique.

    COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI DE LA FRANCE

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