Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 70

  • Même nos enfants...

    Même nos enfants... L'un des derniers rapports de l'Unicef est consacré à la pauvreté infantile qui va crescendo dans les pays occidentaux. Ce rapport est la conséquence d'une étude particulièrement détaillée concernant 27 pays européens auxquels sont ajoutés 6 pays appartenant, eux aussi, au monde occidental (1).

    Afin de définir la notion de pauvreté chez les enfants, quatorze paramètres ont été pris en compte; à titre d'exemple le fait de bénéficier de trois repas par jour (paramètre 1), de recevoir de temps en temps un vêtement neuf (paramètre 11) ou d'avoir un endroit calme avec assez d'espace et de lumière pour faire les devoirs (paramètre 9).

    Est considéré comme en situation de pauvreté un enfant qui voit au moins trois de ces paramètres non satisfaits. Les chiffres utilisés dans cette étude sont ceux de l'année 2009. On appelle «enfant» une personne qui a entre 1 et 16 ans.

    On appelle taux général de privation le pourcentage d'enfants ne satisfaisant pas au moins 2 des quatorze variables. Sont les plus défavorisés la Roumanie (72,6%), la Bulgarie (56,6%) ainsi que la Hongrie (31,9%). A l'autre extrémité du tableau se situent l'Islande (0,9%), la Suède (1,3%), la Norvège (1,9%), la Finlande (2,5%) ainsi que le Danemark (2,5%). On constate, une fois de plus, la réussite sociale des pays du Nord. La France, quant à elle, se situe à la 18 ème place sur 29 soit à la fin du deuxième tiers.

    Bien évidemment, il existe une corrélation entre le revenu des parents et la pauvreté des enfants. C'est ainsi que concernant les enfants âgé de 0 à 17 ans qui sont en situation de pauvreté et dont les parents ont un revenu inférieur à la moyenne, l'Islande est à nouveau la moins concernée (4,7%), suivie de la Finlande (5,3%). Si on prend en compte les 35 pays, sont en queue de peloton à nouveau la Roumanie (25,5%) suivie par les Etats-Unis (23,1%).

    D'après un rapport établi par l'institut des études fiscales (IFES) publié en octobre 2011, on obtient les résultats suivants pour les enfants ne satisfaisant pas à au moins six des quatorze paramètres:

    Encore une fois la Roumanie (46,8%), la Bulgarie (36,3%) sont les plus mal classées. La France n'est que 19 ème sur 27 obtenant 2,5% à égalité avec … Malte. A nouveau le grand Nord est en situation de succès: Islande (0%) Finlande (0%) Suède (0%) Norvège (0,1%) .

    La profondeur des écarts de pauvreté dans 35 pays à savoir la distance entre le revenu médian des ménages situés en dessous du seuil de pauvreté et le seuil lui même s'avère elle aussi intéressante: si la Finlande est la mieux classée (10,9), la France résiste ici bien (15) en se situant à la 7 ème place. Si la Roumanie est à l'avant dernière place (34,7), ce sont les Etats- Unis qui connaissent la situation la plus catastrophique (37,5).

    Comme dans bien des études ayant trait à la sociologie des revenus, le rapport de l'Unicef pointe la nécessité de prendre en considération le revenu médian plutôt que le revenu moyen. L'économiste américain, prix Nobel qu'est Joseph Stiglitz partage aussi cet avis, soulignant par exemple que si le revenu moyen aux Etats-Unis a nettement augmenté ces dernières années, le revenu médian est en chute depuis 2000. Rappelons que le revenu médian est le revenu qui partage les individus en deux parties numériquement égales, la moitié de la population étant au dessus de ce revenu et l'autre moitié au dessous. Le revenu moyen, quant à lui, est obtenu en divisant la somme de tous les revenus par le nombre d'individus considérés: il va de soi que pour une société dans laquelle existe de très hauts revenus pour certaines personnes quand bien même très minoritaires, le revenu moyen pourra être assez élevé même si beaucoup de personnes ont un revenu bas.

    Toujours dans le même ordre d'idée, il faut se méfier des chiffres annoncés bruts. Si pour certains pays le revenu obtenu par l'intermédiaire du salaire est représentatif, tel n'est pas le cas pour d'autres où il existe une correction financière suite à l'octroi de prestations sociales: c'est ainsi qu'il faudrait évoquer ce que les interprètes nomment le revenu disponible. Afin de me faire comprendre, je prendrai le cas du Rmi-Rsa français dont le montant n'est que de l'ordre de 450 euros par mois. Chiffre particulièrement bas dès lors où on ne prend que lui en considération. Or, à cette prestation générale doit être ajouté l'allocation logement qui bien souvent se situe au delà de 200 euros par mois ou par exemple les bons d'achats gratuitement délivrés permettant d'effectuer des achats dans les supermarchés. Il en est de même pour les colis alimentaires, régulièrement délivrés.

    A l'aune de ce qui vient d'être exprimé dans les deux paragraphes précédents, on peut affirmer que les très mauvais résultats obtenus par la Roumanie, les Etats-Unis, le Japon et l'Italie, montrent que le problème ne vient pas du revenu immédiat particulièrement faible mais que les Etats de ces pays n'effectuent pas de correction sociale. A titre d'exemple assez révélateur, les Etats-Unis et le Canada ont tous deux la même pauvreté relative (21,5%) mais au final le taux réel après corrections sociales et prestations est de 13,3% au Canada alors qu'il reste de 23,1% aux Usa: clairement exprimé, le Canada vient au secours de ses pauvre là où aux Etats-Unis, l'Etat reste indifférent. Autre comparaison, la France (19,4%) et l'Espagne (17,1%) ont des taux à l'origine à peu près similaires. Pourtant, après correction, c'est à dire en prenant en considération le revenu réellement disponible la France se situe à 8,8% là où l'Espagne stagne à 17,1%. on peut donc faire ici la même remarque que pour le parallèle entre Canada et Usa: la France vient au secours de ses pauvre là où en Espagne l'Etat reste indifférent. A noter que comme l'Espagne, les gouvernements italiens laissent faire (16,2% , 15,9%).

    Autre aspect de la pauvreté infantile, le cas bien spécifique des familles monoparentales, conséquence de la nette augmentation des divorces durant les dernières décennies. Là encore, le grand Nord est en pointe: Norvège (4,1%), Suède (4,3%), Islande (4,4%) et à nouveau une catastrophe pour la Roumanie (95,4) et à un degré moindre la Bulgarie (76%). A noter qu'en France (14 ème place sur 29), le taux de pauvreté des enfants dans le cas bien particulier des familles monoparentales est de 21,5%.

    On ne sera pas surpris non plus que le faible taux d'instruction des parents est corrélé à la pauvreté infantile de leurs enfants. Finlande (2,5%), Islande (3,9%), Norvège (5,9%) constituent réussissent le mieux. La Roumanie (92,4%) ferme la marche, la France étant classée 18 ème sur 29 avec 34%.

    Facteur de pauvreté infantile, le chômage parental touche les enfants. Suède (11,9%), France (45,6%, 17 ème sur 24) et Roumanie (95,2%).

    On sait, en France comme ailleurs, que les familles dites migrantes (au moins un des deux parents né à l'étranger) connaissent davantage la pauvreté. On ne sera pas surpris de voir en tête la Suède (2,7%) et en queue la Grèce (42,2%). La France (20,5%) se situe encore – c'est souvent le cas – à la fin du second tiers (19 ème sur 34).

    Au sujet de la France en particulier, on peut noter que sur 35 pays la France est première en matière de dépense consacrée au familles et aux enfants puisqu'elle y attribue 3,7% de son Pib. A noter que les Usa (1,2%) y consacrent presque quatre fois moins d'argent.

    Conclusion

    Il est sans doute nécessaire de constater dans un premier temps que la pauvreté des enfants est en hausse dans le monde occidental. Le terme d'occident ne fait d'ailleurs pas sens dans le cadre de ce rapport sachant la grande disparité constatée entre les différents pays étudiés. On ne sera pas surpris de vérifier et de constater la valeur du modèle scandinave contrastant avec celui des pays situés plus au sud. Il faut avoir bien présent à l'esprit que même si tous les pays ont la même structure économique, en

    l'occurrence le capitalisme, les résultats obtenus en matière de pauvreté infantile sont totalement différents. C'est l'intervention de l'Etat qui fait la différence...

    Alain Rebours  http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bulgarie, Canada, Chypre, Danemark, États-Unis, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suisse.

  • Pour une défense vraiment nationale

    Le quatrième Livre blanc de la défense française  (depuis 1972) doit être publié mi-avril. Il dresse le panorama des moyens militaires  dont  notre nation doit se doter  pour faire face aux menaces auxquelles elle est  confrontée et assurer normalement la défense de ses intérêts  et  de ses engagements. Notre outil de défense, avait été très sérieusement abîmé sous les présidences Mitterrand, Chirac,  Sarkozy , notre armée étant alors souvent mise au service d’intérêts bien peu nationaux…. En juin  2008 déjà, un collectif baptisé « Surcouf », regroupant sous le sceau de l’anonymat des généraux et des officiers des trois armes, avaient  dénoncé les évolutions actées dans  le  « Livre blanc » du gouvernement Sarkozy.  Alors que les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45% en dix ans, la France réduisait encore  son effort de défense au plus mauvais moment, notait  ce collectif, comme l’illustre la fonte drastique des effectifs de nos armées, le report de la décision sur un second porte-avions…

      Une France sarkozyste qui renonçait à jouer son rôle de puissance certes moyenne, mais indépendante et au rayonnement international, même si  le courage, le professionnalisme, les hautes vertus de nos soldats engagés notamment au Mali parviennent à  cacher la paupérisation dramatique de notre outil militaire… A ce sujet,  le quotidien Les Echos notait ainsi comme d’autres  ainsi  que si «  l’opération au Mali est un succès, elle n’en a pas moins mis en évidence certaines lacunes de l’armée française, qui manque en particulier de moyens de ravitaillement en vol et d’avions de surveillance sans pilote (drones). Si les trajectoires budgétaires annoncées sont poursuivies, ces manques seront difficiles à combler ».

     Sur France 2,  le 28 mars le chef de l’Etat a tenté de balayer les rumeurs  alarmantes publiées dans la presse  et résumées par  Patricia Adam,  présidente socialiste de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale.  Selon Mme Adam,   « Le scénario (élaboré par le ministère des Finances)   vise à tuer le ministère de la défense, assurait-t-elle. Dès 2015, si on le suit, il ne lui restera que la sécurité nationale (la gendarmerie), les forces spéciales et la dissuasion. Toutes les forces conventionnelles auront disparu. »

     M.  Hollande s’est voulu rassurant: « il faut maintenir » l’effort de défense,« J’ai pu apprécier la qualité de notre outil », «je sais ce que c’est l’indépendance nationale » a  expliqué  notre gouverneur de province sous l’égide  Bruxelles qui n’a pas voulu sortir la France du commandement intégré  de l’Otan comme l’avait voulu Nicolas Sarkozy.  Pour asseoir son propos, le président de la  République à assurer que   « nous dépenserons en 2014 le même montant qu’en 2013 » et que, « après, ce sera la même chose ».

    Le scénario retenu est le suivant résume le blog Secret Défense : «en 2014 et 2015, les crédits actuels, soit 31,4 milliards, seront reconduits – c’est le zéro valeur, ce qui signifie qu’ils seront néanmoins rognés par l’inflation. En 2016 et 2017, nous passerons en zéro volume, c’est à dire 31,4 milliards plus l’inflation. Enfin, pour les deux dernières années de la loi de programmation, il y aura une hausse de 1% par an, en plus de l’inflation (…). La défense devient ainsi un ministère prioritaire, dont le budget est de facto sanctuarisé. »

     Mais « sanctuariser » notre  l’effort de dépense entre 1,5 et 1,6 % du PIB est il suffisant alors même qu’il était encore de 2,5% du PIB en 2002, dans un monde qui de l’aveu même du chef de l’Etat a vu ces dernières années  l’émergence de nouvelles menaces ? Cette évolution est-elle légitime au moment ou l’Inde, la Chine, la Russie, les Etats-Unis, les pays arabes ont augmenté considérablement leurs dépenses militaires ?

      La France qui a déjà perdu beaucoup de son crédit en ralliant le giron de l’Otan,  sera-t-elle encore (un peu) audible sur le plan diplomatique, si elle ne peut s’appuyer sur les instruments de la puissance ?

     Le site du  magazine Challenges  rappelait que « Le contrat opérationnel  fixé à l’armée de terre par le Livre blanc de 2008 prévoyait une force projetable (susceptible d’être envoyée à tout moment sur des conflits) de 30 000 hommes pour une durée d’un an, contre 50.000 en 1994. » Or cet « objectif était déjà hors de portée avec les coupes budgétaires récentes et les trous capacitaires. »

     «A l’avenir, constate Bruno Gollnisch serons nous encore en capacité de   déployer nos forces,  en toute autonomie  sans avoir recours à quelque pays si nos intérêts stratégiques, économiques, géopolitiques sont en jeu ?

     Une  France atlantisée  qui serai donc  soumise encore plus  au bon vouloir du grand frère américain pour quémander qui une aide militaire, qui  un soutien logistique,  en espérant que les intérêts de l’oncle Sam coïncide avec les nôtres, ce qui en Afrique comme ailleurs n’est pas toujours, loin s’en faut, le cas…

     Officier supérieur (de réserve)  de la  Marine nationale,  Bruno Gollnisch pointe également les dangers grandissants qui pèsent en matière de liberté des mers, sur le commerce maritime français et européen. Cela   nécessite  de garder une flotte digne de ce nom,  des moyens militaires pour  protéger notre espace et nos routes maritimes.

    « Car la France note le président de l’AEMN  ce sont aussi les ressources d’un territoire qui a ses prolongements dans ce qui nous reste de l’acquis de nos marins, pionniers, découvreurs : les confettis d’un ancien empire répartis encore sur tous les océans : Atlantique, Indien, Pacifique, Mers Australes.

    «  Le  domaine maritime de la France   qui, en vertu de la Convention de l’ONU de Montego Bay sur le droit de la mer, évènement majeur mais méconnu, est le troisième du monde. A l’heure où l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace, le devoir d’un Etat français digne de ce nom est aussi de ne pas priver les Français de ce formidable atout. »

    http://www.gollnisch.com

  • La parité ? Oui ! Mais c’est dès le berceau !

    PARIS (NOVOpress) – L’égalité homme-femme, à tous les niveaux, est l’un des combats pour lequel Najat Belkacem, ministre des Droits de la femme s’est engagée. Ce combat rejoint celui qu’elle mène en faveur du « genre » : hommes et femmes sont strictement égaux, et choisissent d’une certaine façon leur nature. Cependant, dans la pratique, les poncifs ont la vie dure !

     

    La ministre a d’ailleurs rencontré, le 8 mars dernier, journée de la femme, des mères de famille lui expliquant la difficulté au quotidien de vivre la parité. Pour une femme, cette parité consiste souvent à assumer à la fois leurs fonctions salariales, et leurs devoirs familiaux : car si les femmes sont prêtes à se mettre au travail, pour les hommes c’est un peu plus compliqué d’accepter de faire le ménage, changer les couches des petits, faire les devoirs avec eux, et se mettre à la popotte… Chose d’autant plus difficile depuis qu’une certaine étude a été faite sur les capacités limitées de séduction des mâles s’adonnant régulièrement aux tâches ménagères. Etude d’ailleurs fortement controversée selon la ministre.

    Ainsi, malgré les maints efforts des féministes et des engagements du gouvernement pour la parité, il semble que l’humanité ne soit pas encore délivrée de ces rôles attitrés et figés qu’on lui a donnés. Pour libérer l’humanité de ces poncifs, la ministre des Droits de la femme, et avec elle le gouvernement, ont décidé de mettre en place différents moyens.

    Tout le monde a notamment entendu parler de cette éventualité de rendre le congé paternité obligatoire lors d’une nouvelle naissance dans la famille, de façon à ce que le père soit autant disponibles pour accueillir le nouveau-né dans le monde. L’on a également entendu parlé du débat récent autour de l’appellation « école maternelle » qui sous-entendrait que s’occuper des jeunes enfants seraient l’attribut exclusif des femmes, ce qui est bien sûr anti-égalitaire. La ministre envisage également d’autres méthodes pédagogiques pour aider les foyers à vivre leur quotidien dans une parité parfaite, et sans aucune distinction entre des rôles prétendus féminins ou masculins. Voici quelques moyens parmi d’autres pour tenter de changer peu à peu les mentalités, encore marquées malgré tout par la société patriarcale :

    - Le jour du mariage, en même temps que le livret de famille, le nouveau couple recevrait un petit guide pédagogique pour les aider à organiser le quotidien de leur future famille :  par exemple, jour 1 de la semaine, parent 1 s’occupe de conduire et d’aller chercher les enfants à l’école, puis des devoirs, du bain des enfants… bref, tout ce qui touche à l’enfant ; de son côté, parent 2 gère les tâches ménagères et la popotte. Jour 2 de la semaine, on inverse ! Ce livret proposerait plusieurs façon de gérer cette parité : soit on change les rôles un jour sur l’autre, soit une semaine sur l’autre, ou de différentes autres manières. Bien entendu dans ce livret, les mots « père » et « mère » ne seraient jamais employés, car il ne faut pas d’une façon ou d’une autre faire référence au genre puisque quoiqu’il arrive, toutes les tâches sont neutres. A ce sujet, la ministre se plaint d’ailleurs des termes « parent 1 » et « Parent 2 » : car le chiffre 1 arrive avant le chiffre 2 , ce qui sous-entend donc que le parent 1 a plus d’importance que le parent 2, ou du moins plus d’autorité, et cela fait donc référence implicitement au modèle de société patriarcale auquel on cherche à échapper à tout prix. La ministre préconise donc l’emploi de « Parent 1 » et « Parent A » : 1er chiffre, et 1ère lettre de l’alphabet. Ainsi, les deux parents sont à stricte égalité.

    - Cependant cette éducation strictement égalitaire doit se faire dès le berceau. En effet, les différences sexuelles sont en réalité culturelles : la femme est plus portée vers l’enfant car on a pris l’habitude dés son enfance de lui offrir des poupées, tandis que le garçon recevait des voiture. L’enfant n’a donc pas le choix : il se conforme à un modèle imposé dés l’enfance. Pour éviter cela, la ministre préconise que pour chaque naissance, les parents de l’enfant reçoive un pack naissance, avec notamment des jouets pour l’enfant : un jouet dit « masculin » et l’autre dit « féminin ». De cette façon, l’enfant aurait toutes les cartes en main pour choisir librement sa nature, ou changer quand il le souhaiterait. De cette façon, si l’Etat montre l’exemple, cela encouragerait également les parents eux-mêmes et l’entourage à considérer l’enfant non pas en fonction de son sexe, mais de façon indifférenciée.

    - Ce changement des mentalités se ferait aussi -et surtout- à l’école. Pour éviter encore une fois qu’un enfant soit traité de différentes manières en fonction de son sexe, la ministre préconise de mettre en place un uniforme dés l’école primaire, uniforme identique pour les filles ou les garçons, de telle sorte que les enfants soient tous traités de la même façon. De même pour que dans le quotidien scolaire il n’y ait pas de différence entre les enfants, il faudrait changer l’aménagement des sanitaires : les toilettes seraient les mêmes pour tout le monde, et pas de côté fille et de côté garçon ! De différentes autres façons, la ministre espère véhiculer grâce à l’école cette parité et ce choix du genre, grâce aux activités pédagogiques mises en place par les enseignants. Par exemple, lors de la journée de la femme, chaque enfant pourrait venir habillé en « féminin », et se choisir un prénom féminin.

    De la même manière, en ce moment est à l’étude le choix d’un pronom personnel neutre, de façon à désigner les personnes de façon indifférenciée.

    Angelina Piscicola http://fr.novopress.info

  • Il faut les chasser tous, tout de suite !

    Une fois n’est pas coutume. Frédérique Espagnac, la porte-parole du Parti socialiste, a raison. Oui, depuis le 24 mars, il y a bien, comme elle semble le craindre, une « radicalisation » des opposants au mariage homosexuel.

    Qu’elle la juge « inquiétante », je ne pourrais pas lui donner tort. C’est en effet son champion qui est en ligne de mire de la « poignée » de manifestants, comme les présentait, avec quel mépris, le ministre du Redressement productif…

    Mais qu’elle se rassure, si les opposants, plus seulement au mariage gay mais bien au-delà, si ces opposants donc « n’hésitent plus à opter pour une stratégie de la tension » et à « mener une guérilla contre les ministres », ils ne sont pas pour autant des supporters de l’ancienne majorité. Ils sont – et c’est en cela que notre socialiste peut et doit se faire du souci – des opposants à tout un système, à sa politique clientéliste, à ses lobbies, à ses arrangements avec la loi, à ses combines, à ses petites magouilles, à ses reniements, à ses mensonges, à ses lâchetés, à ses abandons… [...]

    Robert Ménard - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • 1ère question au gouvernement, Marion Maréchal Lepen réussi son oral. Des députés UMP l’ont même applaudi

    http://droitenationale.wordpress.com/

  • Violences policières à la Manif pour Tous : la jeunesse d’Action Française en première ligne pour défendre les familles !

    Communiqué du Secrétariat Général des Jeunes d’Action Française.

    Ce communiqué fait écho au communiqué d’Olivier Perceval, Secrétaire Général du Centre Royaliste d’Action Française au sujet des affrontements ayant eu lieu lors de la Manif pour tous, dimanche 24 mars 2013, avenue de la Grande Armée.

    La jeunesse d’AF s’était mobilisée ce dimanche pour ce qui nous semblait être une marche bon enfant, familiale et festive. Nous avions prévu des tentes et des duvets pour camper dans Paris et continuer la lutte.

    Imaginez quelle fut notre surprise lorsque des amis arrivèrent à notre hauteur pour nous apprendre que de jeunes enfants, des familles entières, des étudiants et nombre de nos anciens avaient été aspergés de gaz lacrymogène par les forces de la ripoublique. Nous nous sommes alors dirigés vers l’Arc de Triomphe et le haut de l’avenue afin de protéger les manifestants des violences policières en faisant barrage de nos corps, un groupe restant au milieu de la manifestation pour maintenir le campement.

    Plus tard, nous tenions le pavé avenue des Champs-Elysées contre les mercenaires du régime, rejoints par de nombreux militants et sympathisants trentenaires, quadras, quinquagénaires et au-delà ! Nous avons eu l’occasion de déployer nos tentes pendant la soirée.

    A l’issue de ces affrontements, nous comptons enbcore 7 militants en garde à vue...

    Honneur à ceux qui sont dans les geôles de la république, le combat continue !

    Antoine Desonay, Secrétaire Général des Jeunes d’Action Française - AFE


    Manif pour tous, l' Action française en... par AFprod2

    http://www.actionfrancaise.net

  • Vive Rantanplan !

    Michel Geoffroy a rencontré Rantanplan à l’Elysée. Depuis le mois de mai 2012 tout le monde aime Rantanplan !
    Depuis qu’il est président et qu’il porte fièrement sa belle étoile au cou, tout le monde lui sourit. Même Jolly Jumper. Même Ségolène.

    Et quand Rantanplan se déplace il y a toujours une vieille dame – sans doute une ancienne militante un peu sourde – qui vient l’embrasser ou une petite fille qui lui tend des fleurs pour le photographe. Et puis il y a tous ces shérifs et ces préfets, avec leurs gros Colts, qui le protègent des importuns et des méchants Daltons. Comme il est fier, Rantanplan ! Le voici enfin le héros de l’histoire.

    D’ailleurs il a envoyé le 7e de Cavalerie régler leur compte aux apaches islamistes du Mali qui traitaient mal les femmes. Maintenant il promet des armes et de l’eau de feu aux pawnees de Syrie. Car c’est un dur, Rantanplan : un peu comme son vieux copain Rintintin, en somme. D’ailleurs l’ambassadeur yankee en France ne cesse de tresser des couronnes sur sa laisse : certainement un bon signe.

    Car il comprend tout, Rantanplan ! Il sait que tout va pour le mieux, que tout est normal :

    Le chômage va baisser bientôt (1) ; la crise de l’euro se termine (2) ; la croissance va revenir et Rantanplan a donc décidé d’augmenter les impôts des pauvres. Les déficits vont donc sans doute diminuer comme le demande le berger allemand de l’autre côté du Rio Pécos et dont il aime bien renifler régulièrement le postérieur. Et puis il y a tous ces jeunes chiots qui l’aiment tant dans les banlieues : Rantanplan ne leur a-t-il pas tout promis (3) ? Aux patrons aussi d’ailleurs, car il faut leur plaire (4).

    Et puis avec Rantanplan chacun se sent en sécurité (5) : dans les diligences-RER, à Marseille, dans les entreprises, les écoles ou dans les banques. Avec lui on se sait à l’abri des desperados, des Indiens et des Coyotes. Comme il a le sens de l’opportunité il promet d’ailleurs de ne pas les mettre en prison pour les empêcher de récidiver : comme c’est futé !

    C’est fou comme on l’aime, Rantanplan. Voyez : il a suffi qu’il lance son projet de mariage homosexuel pour que tout le monde descende dans les rues, dans l’allégresse, avec des ballons de toutes les couleurs et des enfants. Il en pleurerait de joie. Quelle fête ce sera quand il lancera le vote des immigrés aux élections locales ou l’amputation des retraites ! Mieux que la Fête de la musique du grand Jack.

    Et quand il parcourt, dans les pas de Lucky Luke, les pistes de France, ce far-west européen, il entend avec fierté tous ces pétards et ces joyeux sifflets qui le saluent gaiement, derrière les fumées lacrymogènes. Comme toutes ces couleurs égayent nos villes ! Cela lui fait chaud au cœur.

    Et les Daltons Sarkozy-Copé-Fillon ne gâcheront pas la fête : ils passent leur temps à se taper dessus et à tirer sur les juges.

    C’est pourquoi quand il aboie, tout le monde écoute Rantanplan avec intérêt et surtout respect.

    Tiens ! Mais quelle est cette foule à l’horizon, qui agite gaiement toutes ces pancartes ? Rantanplan n’entend pas bien ce qu’elle dit : sans doute de joyeuses chansons où il est question de lanterne. On vient certainement lui apporter un bel os en cadeau…

    Michel Geoffroy http://fr.novopress.info

    Notes :

    (1) « J’ai fait de l’année 2013 une grande bataille pour l’emploi », François Hollande à Rungis le 26 décembre 2012.
    (2) « La sortie de crise de l’euro, nous en sommes près, tout près », François Hollande, entretien au journal Le Monde (Le Monde du 18 octobre 2012).
    (3) « Je vais vous donner des papiers et vous serez aussi français que les Français de souche de ce pays », François Hollande, alors candidat à la présidence de la République à Evry le 5 mars 2012.
    (4) « Nous avons été entendus », Laurence Parisot, présidente du MEDEF à propos de l’annonce des mesures destinées à rétablir la compétitivité suite au Rapport Gallois (Les Echos du 7 novembre 2012).
    (5) « La sécurité est non seulement une priorité mais une obligation », François Hollande à Pierrefeu-du-Var le 14 août 2012.

    Source : Polémia : 28/03/2013