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  • A-t-on encore le droit de débattre ?

    A-t-on encore le droit de débattre ? La France serait-elle encore la France sans sa sacro-sainte liberté d’expression ? À l’évidence non. À quelques lois Pleven ou Rocard-Gayssot près, on peut dire tout ou son contraire sans trop de risques judiciaires. Mais la France, pays auto-proclamé des droits de l’homme, est-elle aussi celle du débat d’idées ?

    L’islam, ses œuvres et ses collabos, par exemple… Vaste sujet, n’est-ce pas ?

    Si on n’a jamais pu prouver, malgré bien des affirmations, la réalité de la mythique Cinquième Colonne avant-guerre – supposée préparer les esprits à l’entrée de la Werhmacht en France – il est certain que la chasse est aujourd’hui ouverte aux collaborateurs supposés de l’islam… Sus à ceux qui prépareraient l’avènement de la charia dans les mœurs et coutumes de la France, ancienne fille aînée de l’Église, en passe d’être proclamée future houri(1) voilée de la Mosquée.

    À une place remarquée au premier rang dans cette Cinquième Colonne mahométante, mon ami et complice Nicolas Gauthier, ex-directeur de Flash Infos magazine, obligé de rappeler régulièrement ses longues collaborations à Minute, National Hebdo ou Le Choc du Mois, et de revendiquer haut et fort son catholicisme, pour faire oublier que sa fort peu seyante barbe n’est en rien la preuve d’une quelconque conversion à une autre religion du désert.

    Il publie désormais régulièrement sur le site Boulevard Voltaire(2), avec un style qui doit beaucoup à Auguste Le Breton et à Michel Audiard, des chroniques souvent iconoclastes(3)… Ses dernières sur l’islam n’ont pas manqué d’énerver plus d’un lecteur (dont quelques-uns, à l’évidence, semblent le lire avec un masochisme certain à les en croire…

    Dans ses récents propos – Peut-on encore parler de l’islam en France ? – il dénonce avec humour tous les poncifs de l’islamophobie militante(4)… À sa lecture, je savourais à l’avance les commentaires qu’allaient lui infliger les lecteurs outrés par ses propos… Bingo ! la quasi-totalité des commentaires furent apocalyptiques – l’un même lui promettant les affres d’un « supplice oriental »(5) pour juste châtiment de ses écrits –, mais tous d’une telle bêtise, d’une telle absence d’arguments, d’un tel dénuement de réflexion, qu’ils vous feraient dramatiquement désespérer de la nature humaine.

    On peut certes ne pas être d’accord avec cet enquiquineur revendiqué de Nicolas Gauthier, non sur les arguments qu’il avance et qui sont plutôt frappés au coin du simple bon sens, me semble-t-il, mais sur la nécessité de rappeler AUSSI les dangers éventuels de la propagation dans notre pays d’une religion qui, devenue majoritaire, y bafouerait fort probablement la laïcité, meilleure garante de nos libertés individuelles, dont, la première d’entre toutes, celle de conscience.

    Mais c’est là l’heureuse surprise que nous réserve le site fondé par les Ménard, mari et femme, qui permet dans le même temps de lire des chroniques d’avis parfaitement contraires à celui de Nicolas Gauthier… et qui, elles, apportent quelques arguments nécessaires au débat dans un style tout aussi passionné que le sien.

    Citons, entre autres, celles sur l’impérative obligation d’être islamophobe développé par Benoit Rayski(6) ou encore celle de Christine Tasin(7), suspectant de « stupidité et d’ignorance » Frigide Barjot, gourou controversé de la « Manif pour tous », taxée d’« idiote utile de l’islam » pour sa participation, ce week-end au congrès de l’UOIF(8)…

    Pour le plus grand bonheur de quelques inconditionnels de la liberté d’expression dont je fais partie, et pour la plus extrême irritation (euphémisme !) de tous les talibans de la pensée, on en finirait par croire – encore et quand même ! – dans la nature humaine. C’est dire…

    Philippe Randa http://www.voxnr.com

    Notes :

    1) Houri : Nom de beautés célestes qui, selon le Coran, seront dans le paradis les épouses des musulmans fidèles.

    (2) Boulevard Voltaire : le cercle des empêcheurs de penser en rond : www.bvoltaire.fr.

    (3) Iconoclaste : personne qui détruisait les images saintes au VIIIe siècle.

    (4) « A-t-on encore le droit de ne pas être islamophobe ? » et « Riposte laïque m’a convaincu : je suis islamophobe ! » par Nicolas Gauthier.

    (5) Châtiment qui commence si bien et se termine si mal comme rappelé (entre autres) très justement dans le film Liberté, Égalité, Choucroute du regretté Jean Yanne.

    (6) « On a le devoir d’être islamophobe ! » par Benoit Rayski, journaliste, fils d'Adam Rayski, responsable de la section juive au sein des Francs-tireurs et partisans/Main d'œuvre immigrée, mouvement du PC clandestin pendant la Résistance.

    (7) « Frigide, de plus en plus barjot de l’islam ! » par Christine Tasin, Présidente de Résistance Républicaine.

    (8) Union des organisations islamiques de France.

  • Alexis de Tocqueville, un aristocrate libéral

    Alexis Henri Charles Clérel, vicomte de Tocqueville, naquit à Paris le 29 juin 1805 au sein d'une famille de vieille noblesse normande, comptant parmi ses ancêtres, dit-on, un compagnon de Guillaume le Conquérant. De leur terre d'origine en pays de Caux, les Clérel partirent au XIVe siècle se fixer dans le Cotentin. Au XVIIIe siècle, Bernard Clérel, comte de Tocqueville, épousa Catherine-Antoinette de Damas, descendante de saint Louis. Le fils né en 1772 de ce mariage, Hervé, épousa Louise-Madeleine Le Pelletier de Rosambo, dont le grand-père maternel, Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, ami des philosophes, ministre puis avocat du roi Louis XVI, mourut sur l'échafaud en 1794.
    Les malheurs s'abattirent alors sur la famille et Hervé n'échappa à la guillotine que grâce à la chute de Robespierre le Neuf Thermidor. Il semble malgré tout, contrairement à son épouse toujours royaliste, avoir gardé toutes ses illusions sur les Lumières et sur la Révolution qu'il suffisait, pensaient les esprits avancés, de "contenir"... C'est dire de quel écartèlement idéologique héritaient les trois fils d'Hervé : Hippolyte, né en 1797, Édouard, né en 1800 (futur député, régent de la Banque de France et pair de France) et Alexis.
    Esprit indépendant
    Ce dernier fut d'abord instruit par l'abbé Lesueur, ancien prêtre réfractaire, puis il entra au collège de Metz et suivit à Paris de bonnes études de droit. En 1827, le voici juge auditeur à Versailles. Il affichait déjà une certaine indépendance d'esprit, savourant dans les oeuvres de François-René de Chateaubriand (beau-frère de sa tante Aline de Rosambo) le goût de la liberté qu'étaient censés cultiver les États-Unis.
    Le renversement de la branche aînée des Bourbons et l'avènement du roi Louis-Philippe en 1830 le laissa insatisfait. Bien qu'ayant prêté du bout des lèvres le serment au nouveau roi exigé des magistrats (ce qui fut très mal vu d'une grande partie de sa famille), il demanda peu après un congé pour se rendre en Amérique sous prétexte d'y étudier, avec son ami Gustave de Beaumont, le système carcéral tant vanté par les philanthropes du temps. Pendant neuf mois, il rassembla une abondante provision de notes sur la démocratie américaine où lui paraissaient s'accorder la vraie liberté avec la vraie égalité...
    À son retour en France, ayant épousé Marie Mattley, une Anglaise qui adopta la religion catholique, Alexis abandonna la magistrature et rédigea De la démocratie en Amérique. Dès la publication en 1835, le succès fut inouï et l'auteur salué comme un nouveau Montesquieu. Les portes de l'Académie des Sciences morales et politiques lui furent ouvertes dès 1838, celles de l'Académie française en 1841. Il venait alors de publier le second tome de De la démocratie en Amérique.
    Piètre politique
    Crut-il vraiment que cette renommée lui ouvrait un destin politique ? Toujours est-il que sous la Monarchie de Juillet, il fut député totalement indépendant, écartant le patronage du comte Molé (pourtant son cousin), dédaignant même les éloges du roi, s'obstinant à siéger sur les rangs de la gauche dynastique, refusant sa confiance au Premier ministre François Guizot, soutenant fortement la colonisation en Algérie, dénonçant l'électoralisme...
    Après la révolution de février 1848, il se rallia à la république qui fit de lui en juin et pour quelques mois le ministre, non de l'Instruction publique qu'il aurait souhaitée et qui échut au vicomte de Falloux, mais des Affaires extérieures que venait de quitter Alphonse de Lamartine et auxquelles il ne connaissait pas grand chose... Au milieu des volte-face de ses collègues et des disputes entre partisans de la Chambre et complices du Prince Président, les avis d'Alexis de Tocqueville - de loin l'intelligence la plus remarquable du gouvernement - tombaient souvent à plat. Dans son remarquable Montesquieu, l'homme et l'héritage, publié aux éditions du Rocher en 1998 en collaboration avec Éric Vatré, Jean-François Chiappe regrette que Tocqueville ait alors négligé les enseignements de l'auteur de L'Esprit des lois et n'ait ainsi fait triompher des définitions claires de l'exécutif et du législatif. Le futur Napoléon III en profita, et la "carrière" politique de Tocqueville s'acheva le 2 décembre 1851 où il fut quelque temps arrêté à Vincennes.
    C'est alors qu'il entama son analyse de L'Ancien Régime et la Révolution, dont le premier livre parut en 1856. Il n'y en eut pas de second car l'auteur mourut de la tuberculose à Cannes le 16 avril 1856.
    Lucidité
    Tocqueville fut donc un politique de peu d'envergure. Reste son oeuvre littéraire, d'une richesse incontestable et qu'il est difficile de classer dans telle ou telle discipline. Ayant érigé en quelque sorte au rang de principe fondamental sa volonté d'indépendance par rapport à tout dogme, à toute école de pensée, à toute tradition, il fut tout à la fois et jamais tout à fait historien, sociologue, penseur politique. « Je parle sur l'histoire et ne la raconte pas », écrivait-il. Qu'il parlât de la société américaine ou de la centralisation en France, il se voulut observateur détaché. Il n'en écrivit pas moins à partir d'une idée qui lui était propre, ou plutôt d'une foi dans le progrès de « l'égalité des conditions » entre les hommes. Ce sens de l'Histoire était selon lui commandé par une Providence.
    Cela ne l'empêchait point de déplorer que les Français fussent toujours plus épris d'égalité que de liberté. Dans un colloque inter-académique tenu le 13 juin dernier, Raymond Boudon, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, a loué, non sans raison, Tocqueville d'avoir prévu tous les effets, dont beaucoup sont pervers, de cette évolution égalitariste.
    Ainsi, par exemple, l'effacement de la notion d'honneur, ou encore un adoucissement des moeurs qui aboutit à mettre en place des peines moins sévères - ce qui ne va pas sans incidence sur l'aggravation de la criminalité. En outre, l'égalité amenant chacun à juger également de tout selon soi engendre, disait Tocqueville, « une sorte d'incrédulité instinctive », de « relativisme » aboutissant à une érosion des « croyances dogmatiques ». Raymond Boudon commente : « L'incrédulité et le scepticisme, le désenchantement [...] sont des traits inhérents à la modernité » laquelle rabaisse les croyances au rang de simples « opinions ». Ici nous nous permettrons de ne pas admirer outre mesure la perspicacité de Tocqueville, puisque l'expression « opinions même religieuses » dans la déclaration des Droits de l'Homme montrait dès 1789 que l'on s'orientait vers la religion relativisée, à la carte...
    L'égalitarisme est également destructeur du beau qui fait place à l'inattendu, à l'inédit. Destructeur aussi de la famille et des sociétés, car l'homme se replie sur lui-même, ne cherchant plus que la satisfaction de ses désirs, et finalement se laissant absorber par la « tyrannie de l'opinion ».
    Incohérence
    On a du mal à comprendre comment un penseur si lucide sur les conséquences de l'égalitarisme a pu adhérer à la démocratie qui propulse ce même égalitarisme. On nous répondra que, pour Tocqueville, la liberté est primordiale et que si l'homme parvient à sauver son esprit critique, sa volonté de débattre, donc sa liberté de penser, grâce notamment à la liberté de la presse et au secours des communautés décentralisées où s'éduque le civisme et qui devraient renaître, tout danger de despotisme démocratique est écarté.
    Bien sûr, dans les temps où nous vivons, seuls ceux qui savent sauver la liberté de l'esprit peuvent s'en tirer. mais cette confiance dans la liberté illimitée portant l'homme au sommet de sa dignité suffit-elle à répondre aux drames du monde moderne ? L'homme n'a-t-il pas besoin d'institutions pour le porter à bien user de sa liberté ? Tocqueville eût été mieux inspiré si, au lieu de jouer les esprits forts, il avait appliqué sa vive intelligence à rechercher les lois qui assurent la pérennité des sociétés, donc la sauvegarde concrète des libertés. En somme si, au lieu de s'arrêter aux scléroses et aux raidissements de l'Ancien Régime finissant, il avait essayé - ses traditions familiales l'y portaient - de comprendre le génie des institutions monarchiques qui avaient fait de la France un pays, comme a dit Funck-Brentano, « hérissé de libertés ».
    par Michel FROMENTOUX L’Action Française 2000 du 7 au 20 juillet 2005

  • Jérôme Cahuzac reconnait un compte à l’étranger depuis 20 ans, de 600.000 euros actuellement

    Jérôme Cahuzac reconnait un compte à l’étranger depuis 20 ans, de 600.000 euros actuellement

    PARIS (NOVOpress) - Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget démissionnaire, qui s’était dans le passé voulut le pourfendeur des paradis fiscaux et le champion de la lutte contre la fraude fiscale au nom de la gauche morale, a reconnu cet après-midi sur son blog avoir un compte à l’étranger d’environ 600.000 euros, contrairement à ce qu’il a toujours soutenu.

    Il explique sur ce blog avoir eu un compte à l’étranger  “depuis une vingtaine d’années” et avoir maintenant donné les instructions pour que les fonds “soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris”.

    L’argent avait d’abord été placé en Suisse, puis sans doute quand la Suisse est devenue moins anonyme, il avait été transféré à Singapour.

    Ceci a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans la classe politique.

    Dans la vidéo ci-dessous, en décembre 2012 à l’Assemblée Nationale, Jérôme Cahuzac dément avoir jamais eu un compte bancaire à l’étranger.

    Crédit dessin : © Maître Renard

    http://fr.novopress.info

  • Méridien Zéro - Combien nous coûte l'immigration ?

  • Les cartels mexicains bénissent la mondialisation

    CIUADAD VICTORIA (NOVOpress) – La police mexicaine vient de découvrir, près de la ville de Ciudad Victoria, neuf cadavres dépecés dans une camionnette immatriculée dans le Texas (Etats-Unis). Un crime sans doute inhérent à la guerre des cartels de la drogue mexicains pour le contrôle du trafic des stupéfiants aux Etats-Unis. Ces deux derniers mois, plus de 100 personnes ont été tuées à Ciudad Victoria dans cette guerre des gangs.

    Dimanche, des hommes armés ont cette fois attaqué deux bars de la ville de Guadalajara (ouest du Mexique), tuant également cinq personnes. Si le nord du Mexique enregistre le plus de victimes de la violence générée par le crime organisé, Guadalajara, deuxième ville du pays, compte plus de 70 000 morts dans tout le pays depuis décembre 2006. Pour Télérama.fr, ce bain de sang est directement lié à la mondialisation. Le site évoque le travail d’Ed Vulliamy. Ce journaliste au Guardian estime que « la signature en 1994 de ­l’Alena, l’Accord de libre-échange nord-américain, en supprimant les droits de douane et le contrôle des marchandises, se révéla une couverture parfaite, un vrai cadeau, pour les cartels. Leur trafic se démultiplia du jour au lendemain ». Phénomène qui n’épargne pas l’Europe, confrontée à une immigration massive et à des trafics multiformes : drogues, armes, prostitution.

    http://fr.novopress.info/

  • Les aveux de Cahuzac sur son propre site

    Sur son site personnel, prenant les devants avant que les preuves et les accusations ne l’y contraignent, Jérôme Cahuzac a préféré reconnaitre les faits qui lui sont reprochés. Texte intégral.
    « 
    Par lettre du 26 mars 2013, j'ai demandé à Messieurs les juges d'instruction Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke de bien vouloir me recevoir afin que, délivré des obligations de ma fonction, je puisse enfin donner les explications qui s'imposent au regard de la détention à l'étranger d'un compte bancaire dont je suis le bénéficiaire depuis une vingtaine d'années.
    J'ai rencontré les deux juges aujourd'hui. Je leur ai confirmé l'existence de ce compte et je les ai informés de ce que j'avais d'ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l'intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n'a pas été abondé depuis une douzaine d'années, soit environ 600.000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris.
    À Monsieur le président de la République, au Premier ministre, à mes anciens collègues du gouvernement, je demande pardon du dommage que je leur ai causé. A mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français j'exprime mes sincères et plus profonds regrets. Je pense aussi à mes collaborateurs, à mes amis et à ma famille que j'ai tant déçus.
    J'ai mené une lutte intérieure taraudante pour tenter de résoudre le conflit entre le devoir de vérité auquel j'ai manqué et le souci de remplir les missions qui m'ont été confiées et notamment la dernière que je n'ai pu mener à bien. J'ai été pris dans une spirale du mensonge et m'y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords.

    Penser que je pourrais éviter d'affronter un passé que je voulais considérer comme révolu était une faute inqualifiable. J'affronterai désormais cette réalité en toute transparence. »

    http://www.francepresseinfos.com/

  • [Diaporama] Montebourg a été bien reçu à Marseille

    Le diaporama suivant montre que le ministre Montebourg a été bien reçu à la gare St Charles de Marseille par les opposants à la loi Taubira, parmi lesquels des militants d’AF.

    Le texte qui suit est extrait du site du journal "La Provence".

    Le Diaporama et la suite de l’article sur L’AF Provence

    http://www.actionfrancaise.net

  • Allocations familiales : l’Etat s’en prend aux familles !

    L’une des recommandations les plus fortes que le président délégué du Haut Conseil de la famille a pu faire au président de la République consiste à baisser les allocations familiales de familles ayant dépassé un certain seuil de revenu.

    « Les plus riches continueraient de percevoir ce type d’aides mais à un niveau inférieur à celui accordé aux ménages moins aisés. L’objectif est de donner davantage aux familles les plus modestes, tout en rétablissant l’équilibre financier de la branche famille« , commente ainsi le quotidien Le Monde.

    Sous couvert des meilleures intentions, et notamment d’équité, le gouvernement, qui s’apprête à baisser les allocations familiales pour financer son budget, confond simplement… aides sociales et politique familiale ! Et pour cause, les valeurs familiales et l’exigence d’une politique nataliste sont des notions complètement étrangères à la culture politique socialiste.

    Il serait de loin préférable,  à l’école socialiste, de réduire la CMU pour les dealers roulant en Mercedes… Ou encore de réduire les aides sociales à ceux qui cumulent des milliers d’euros sur le dos du contribuable… Ainsi que commente un internaute sur facebook : « Avec Les socialistes, c’est deux poids-deux mesures, c’est « touche-pas à ma clientèle.. » et l’intérêt général se limite vite à l’intérêt des bobos du Marais, embourbés dans leur idéologie écervelée de mai 68 !! »

    http://www.contre-info.com/

  • La République est morte, vive le Roi - par Franck Dupont

    Notre belle République, du Peuple de France est en train de s’arc-bouter sous les coups que lui assènent nos représentants. 1789, pourrait constituer son point de départ, 220 ans d’une longue vie, entrecoupée de différents régimes, pour en arriver à une 5ème République moribonde, à bout de souffle, pour ne pas dire se dirigeant  vers une fin brutale.

    Trois piliers, trois principes à cette République : Liberté-Egalite- Fraternité. Un quatrième devenu omniprésent, pour ne pas dire omnipotent Laïcité. Pour soutenir cet édifice, un exécutif élu par le Peuple, un législatif représenté par deux chambres et un pouvoir judiciaire indépendant. Avec un corollaire, la séparation des pouvoirs. Une idée primordiale, fondatrice même de la République, UN PEUPLE SOUVERAIN.
    Lorsque sont rappelés ces dogmes fondamentaux de notre constitution, nous pourrions croire que le Peuple est respecté et écouté. Les faits depuis quarante ans et plus récemment avec la manif pour tous nous éclairent sur une réalité plus brutale. Le Peuple est méprisé, surtout le Peuple historique de France ; celui qui en a fait l’Histoire petite et grande.¢
    Certes, ce pauvre Peuple l’a bien cherché, en acceptant coûte que coûte toutes sortes de compromission pour maintenir ses acquis et son confort ; moi  le premier.  En acceptant les insultes d’un ignard ministre qui  dénie même le droit au Peuple Français d’être un Peuple avec tout ce que cela représente. Je ne vous nomme pas Éric, l’histoire ne retiendra de vous  que votre conversion et votre mariage arrangé.
    Un Peuple qui s’endort prend le risque considérable de se liquéfier. Mais aujourd’hui, alors que nous avons perdu la guerre économique en devenant un petit poucet face aux deux ogres sino-américains, et aux futurs qui se mettent en place, alors que nous perdons le combat démographique, demain nous aurons perdu le combat culturel et politique en n’ayant plus rien à opposer aux groupes se constituant en Europe. Alors, nous devrons à notre tour émigrer, mais où ; ou lutter et comment ?
    Aujourd’hui, que devient notre situation face à nos grands principes républicains ? La liberté de circuler partout remise en cause. Parlez en aux femmes ou même à des hommes pourtant réputés le « sexe fort », lorsqu’il s’agit de se balader dans certains points chauds à certaines heures. Parlez-en à ces résidents de zones d’habitation complètement barricadées  pour assurer leur sécurité. Cette liberté de circuler comme tant d’autres se réduit à peau de chagrin.  La peur a pris le pas sur cette liberté jadis tant défendue.
    La liberté  d’expression est quant à elle, à double tranchant, celle qui rejoint  la pensée unique et le politiquement correct aura toujours libre prose dans tous les cercles les plus éclairés et avertis. Celle qui consiste à dire tout haut ce que pense la majorité tout bas sera toujours vilipendée et traitée plus bas que terre ou en l’occurrence plus bas que justice. Osez dire qu’il y a trop d’immigrés en France et vous prenez le risque de payer une très forte amende, car vous travaillez et que vous êtes solvable ou au pire une peine de prison avec sursis ou sans. Tuez un innocent qui était là au mauvais moment et vous sortirez de prison après 10 ans et certainement beaucoup moins, au nom de l’humanisme, n’est-ce pas « Madame mariage pour Tous » ?
    Au nom de ce même humanisme, vous feriez bien de vous occuper de tous les excès engendrés par cette liberté et notamment en ce qui concerne le respect et l’intégrité de la femme. Najat,  il est bien de vouloir l’égalité des salaires hommes-femmes et l’interdiction de la prostitution, mais attaquez-vous de toutes vos forces aux dérives de la pornographie. Au nom de la liberté, on ne peut laisser se déchaîner tous les plus bas instincts, même avec le consentement de la femme, et je doute qu’en certains cas celle-ci consente ; mais se trouve plutôt forcer à consentir.
    Ensuite le second principe de l’égalité. Plus vous travaillez et concourrez à la richesse de la nation, et moins vos droits sont étendus. Vos gains doivent être redistribués à ceux qui ne peuvent ou ne veulent rien faire. Nous pourrions l’accepter dans le premier cas, mais dans le second ; comment pouvons-nous l’encaisser sans jamais broncher, comment avons-nous pu devenir aussi  lâches, quand nos gouvernants s’abreuvent sur notre compte, lorsque la corruption gangrène tous les échelons de la société, quand la discrimination positive pousse vos enfants à chercher du travail sur le compte de la préférence immigrée, quand des populations n’ont plus qu’à attendre la récolte sans y avoir contribué. L’égalité, même en théorie n’existe plus, elle a été balayée par l’avidité et l’injustice de nos politiques qui ont préféré le confort de leur compte en banque et le népotisme lié à leurs fonctions qui leur permet entre autre de placer correctement leurs proches ; tout cela en sacrifiant la fraternité qu’ils auraient dû incarner. Cette fraternité, ils ont d’ailleurs décidé de la réserver à d’autres pour s’excuser des  duretés de l’Histoire.
    Cette République est devenue un cimetière dans lequel sont enterrés ses grands principes et le Peuple qu’ils devaient servir. Le Président de la République et les assemblées inutiles qui l’accompagnent en sont les maîtres de cérémonie pour ne pas dire les croque-morts.
    D’où pourrait venir notre salut ? Certainement pas des urnes, Marine le Pen en sait quelque chose. J’ai fait un rêve, j’ai rêvé que l’Armée Française, censée représenter et incarner l’honneur, défendre son territoire et son Peuple,  et en dernier recours  le respect des principes constitutionnels, allait prendre la mesure du désastre qui s’annonce et réfléchir à une action concertée. Dernier bastion de la France, cela fait longtemps qu’elle aurait dû battre la mesure. Mais elle est plus préoccupée à compter ce qu’il va lui rester de ses forces et de ses hommes de conviction  et d’Honneur que de caresser le doux espoir de sauver la grandeur de la France et du Peuple qui en a fait ce qu’elle est devenue.
    Moi,  en désespoir de cause j’en arrive à ne plus avoir foi ni en cette République ni en ses serviteurs ou disons plutôt à ceux s’en servant, et n’ai plus foi en la démocratie. Quand je vois chacune des actions populaires foulées aux pieds de ceux qui regardent ce Peuple de manière hautaine et méprisante. Louis XVI a perdu sa tête mais a trouvé d’indignes remplaçants en la personne de ces  hommes avides de pouvoir, censés représenter le Peuple.
    Alors je le dis, vive le Roi et à bas la pseudo-démocratie ; au moins nous saurons que nous sommes en Royauté.