Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 70

  • Très fort, hein ? Bravo TF1 ! par Le Crieur du Cœur

    Entre deux marées (pas marrantes !) de très « petites phrases », symptômes de la pensée de menteurs politiquement incorrects, il est parfois possible de découvrir sur l’écran cathodique (et souvent pas très catholique !!!), entre deux houles de publicités, suivies de dessins très animés de plus en plus violents (quelles incitations éducatives !), suivies de contorsions corporelles débridées dont le saint Patron semble être Guy (et sa célèbre danse), physiologiques, introductions forcées à des gesticulations caractéristiques d’autres « con-torsions », verbales celles-là, le tout étonnamment mixé en une émulsion qui aurait fait hurler les génies pionniers du montage cinématographique.
    Et cet abrutissement organisé, ce salmigondis paralysant les esprits fait oublier, entre autres joyeusetés, en surplus de la perpétuelle réclamation adressée à l’« État-papa », du genre « Donne-moi des sous même si tu n’en as pas ! », le réflexe inconditionné mais tristement réel, d’une maladie endémique, la plaidoristie chronique, conséquence sociétale d’un affaiblissement des volontés constructives.
    Mais ce fléau ne date pas d’hier !!! Déjà, Racine, dans une pièce remarquable, avait moqué ce mal, tout en le dénonçant dans une pièce qui, en plus de trois siècles,  n’a perdu ni son actualité ni son mordant bien épicé… Il critiquait déjà « Les plaideurs » !!!!
    Car l’ennemi, c’est le voisin ! C’est lui (ou elle) qui rend jaloux tout un voisinage, et même un voisinage virtuel (comme ce fut le cas à Orléans, si votre mémoire ne vous fait pas défaut). Dès qu’une imagination déroutée (il faudrait même dire : dévoyée) fait imaginer que le voisin a quelque pratique peu commune –donc mystérieuse donc répréhensible ; ou bien que « ON » a fait croire que… alors les grandes orgues de la calomnie qui, comme toute avalanche, s’enflent en se propageant. Et, tout comme l’on s’adresse à « Papa-gâteau », on se hâte de s’adresser aux juges – qui auraient bien mieux et plus urgent à faire  dans la lutte contre une criminalité croissante…
    Hélas ! Ces dénonciations dont le bien-fondé n’est le plus souvent que le masque qui cache des motivations plus prosaïques qu’une « morale » discutable, sont encore l’outil utilisé pour des intérêts très particuliers ; Il suffit de se rappeler que les « bons Français »  qui dénonçaient les Juifs, les Résistants, et souvent leur voisin car « concurrence oblige ; et le voisin du dessus avait un plus bel appartement ; et celle-là savait mieux s’habiller ; et celui-là avait un poste qu’on aurait bien voulu obtenir… et…et… Et la France se plaçait au premier rang de l’Europe par le nombre de lettres de dénonciations adressées à l’occupant nazi…
    C’est ce genre de stupidité inhumaine, de faillite de toute pensée citoyenne, qu’a réussi à démonter, à démontrer, une série de courts-métrages remarquables, diffusées récemment par TF1, avec comme titre « Connaissez-vous votre voisin ? »  Une démonstration très agréable à regarder, mais très explicite ; tout en ayant l’air de rien, une belle réussite, que je suis heureux de pouvoir ici faire remarquer, dont je tiens à féliciter les scénaristes et les actrices et acteurs.
    Car ce n’est pas tous les jours que Le Crieur du Cœur a l’occasion de crier « Bravo » !

  • D’une colonisation l’autre. Vers la guerre civile, de Emil DARHEL

      « Une légende particulièrement tenace voudrait que la France soit une terre de mélange depuis des siècles. C’est totalement faux ».
    Entretien avec Emil Darhel à propos de son livre D’une colonisation l’autre. Vers la guerre civile… (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
    Que nous apprend votre livre ?
    Que les Français sont dans une situation particulièrement pénible : ils baignent dans le formol depuis des décennies. C’est assez confortable a priori. Ils sont gentiment bercés par le complexe médiatico-politique. Mais ce formol est un peu particulier… Au lieu de les préserver en tant que Peuple, il les fait disparaître au profit d’autres peuples. L’écrivain Renaud Camus parle de “grand remplacement”. L’expression est particulièrement bien trouvée. Mon livre veut faire sortir nos compatriotes de leur état comateux. Les informations réunies dans « D’une colonisation l’autre » concernant la démographie, la criminalité, les intentions plus ou moins assumées des partis politiques traditionnels, etc. sont jusqu’à présent et pour la plupart d’entre elles restées hors de portée du grand public. Pourtant, lorsqu’elles sont recoupées, on peut voir quel avenir se dessine pour notre pays, et il est loin d’être “désirable”, si je peux me permettre cette allusion au slogan ringard d’une candidate socialiste…
    L’actualité semble apporter de l’eau à votre moulin…
    Tout à fait : entre Houria Bouteldja, porte-parole du parti des Indigènes de la République qui nous dit que les Blancs ont tout intérêt à lécher les babouches des nouveaux arrivants car ces derniers ne se priveront pas, quand ils en auront le pouvoir, de faire payer les premiers pour toutes leurs exactions (lesquelles ? on se le demande encore !), et Rokhaya Diallo, chroniqueuse pour la télévision, qui n’y va plus par quatre chemins et qui affirme à la télévision (sur France Ô) que “lorsqu’un pays s’interroge autant sur ce qu’il a été, c’est qu’il sent qu’il est en train de changer et que le rapport de force est en train de s’infléchir”, nous ne sommes plus dans le délire paranoïaque de suprémaciste blanc…
    Reprochez-vous aux néo-français leur manque flagrant d’intégration ?
    C’est une question à double tranchant… On peut effectivement déplorer leur manque d’intégration. D’un bout à l’autre de l’échiquier politique, on ne parle que de cela en insistant sur le fait que le fameux “modèle d’intégration à la française” ne fonctionne plus. On notera d’ailleurs que, là encore, c’est la faute des Français de souche et non celle des immigrés si ces derniers ne s’intègrent pas… Mais on oublie systématiquement que ce modèle d’intégration ne peut fonctionner que si deux conditions sont remplies : il faut que les nouveaux arrivants aient la volonté de s’intégrer, mais il faut aussi et surtout que leur culture soit intégrable. Une légende particulièrement tenace voudrait que la France soit une terre de mélange depuis des siècles. C’est totalement faux. Mais les vagues récentes d’immigration de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, beaucoup plus réduites que le tsunami actuel, remplissaient ces deux conditions.
    Aujourd’hui, la grande majorité des nouveaux arrivants n’ont pas la volonté de s’intégrer, mais – et c’est beaucoup plus intéressant à mon sens – ils n’en ont pas les moyens. Leur culture est insoluble dans la nôtre. Et comme ils sont très nombreux, ils sont de plus en plus revendicatifs. Faut-il le déplorer ? Je ne crois pas. C’est plutôt une chance pour nous ; il ne pourra pas y avoir de cinquième colonne. Il y a déjà deux camps : celui de mesdemoiselles Bouteldja et Diallo, et le nôtre. Malheureusement pour les indécis, ils devront choisir.
    Vous parlez de culture. Pensez-vous à l’Islam ?
    Pas seulement, mais il est évident que l’Islam est particulièrement problématique. Le plus étonnant, c’est que l’Islam a été perçu comme une menace depuis le VIIe siècle en Europe et dès 721 en France, avec la première grande bataille de notre histoire contre les musulmans à Toulouse. Aujourd’hui, nous devrions considérer cette religion comme une chance pour nous, mais elle n’est pas comme les deux autres grandes religions monothéistes. Tout est dans Le Coran. L’Islam est un projet de société. Les progressistes ne pouvant occulter les revendications toujours plus grandes des musulmans pour modifier en profondeur notre société, ils ont inventé le concept d’Islamisme. Seulement l’Islamisme n’existe pas, il n’y a que des musulmans. Le caractère ochlocratique [du grec “Okhlos”, foule, multitude, et “kratos”, pouvoir, autorité] des populations musulmanes fait qu’elles ne peuvent absolument pas s’intégrer à une population non musulmane et qu’il ne peut y avoir que deux solutions : soit la population indigène non-musulmane résiste et combat, politiquement d’abord, puis physiquement si cela ne suffit pas, et sa terre restera le Dar Al Kufr, “domaine des incroyants”, soit elle cède et sombre dans le Dar Al Islam, “la maison de la soumission”. Pour le moment, nous sommes dans le Dar al Harb, “domaine de la guerre”. C’est pour le moment un conflit de basse intensité, mais cela reste une guerre…
    Justement, la probabilité d’une guerre civile, que vous semblez anticiper, est-elle vraiment envisageable ?
    J’aimerais préciser que ce que je crains n’est pas ce que je souhaite. Mais effectivement, je pense que le contexte économique actuel ne fait qu’augmenter ce risque. Il n’y a qu’à voir la situation des immigrés en Grèce aujourd’hui… La plupart des Occidentaux n’ont pas vraiment de conscience nationale : “Peu importe ce qui se passe dans mon pays tant que ma vie personnelle n’en est pas affectée”. Quand ils ne manquent de rien, ils balaient les discours qui risqueraient de gâcher leur plaisir. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui les Français s’accrochent encore aux programmes à la fois lénifiants et grotesques des candidats socialistes qui promettent de mettre au pas les marchés financiers, de créer des millions d’emplois aidés et d’abaisser l’âge légal de départ à la retraite… Les électeurs veulent y croire et sont prêts à ne pas accorder d’importance au reste du programme du Parti socialiste, c’est-à-dire le droit de vote des étrangers, les régularisations massives et le “changement de civilisation” cher à Madame Aubry… Quand le réel aura frappé, tout cela sera oublié. Certains en feront forcément les frais. Mais il n’est pas trop tard, et il suffit que certaines décisions soient prises pour que la disparition de notre civilisation soit évitée, et sans aucune violence.¢
    D’une colonisation l’autre, Emil Darhel, Éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 130 pages, 18 euros.

  • Cambridge: une employée de cantine scolaire licenciée pour avoir servi par erreur du porc à une élève musulmane

    Lu sur Fdesouche :

    • L’employée de cantine d’une école primaire limogée au motif d’avoir servi accidentellement du porc à une fillette musulmane
    • Alison Waldock agée de 51 ans a présenté ses excuses pour son erreur dès que l’erreur ait été constatée
    • Elle a dit qu’il lui était difficile de garder traçabilité de tous les desiderata alimentaires de plus de 40 élèves à partir des listes qui lui ont été fournies.
    • Mais en dépit de 11 années de travail en tant que cantinière , elle a néanmoins été licenciée de l’école primaire de Cambridge

    Alison Waldock, 51 ans, a donné du Gammon (l’équivalent de la souris d’agneau pour le porc) à une fillette de sept ans après que celle-ci ait montré du doigt son choix de plat sur les menus de la cantine.

    Le chef d’établissement a repéré l’erreur et est intervenu avant que la fillette ne mange la totalité de sa viande qui est interdit de par sa religion.

     

    Mais les parents de la fillette ont été informé de l’erreur et ont porté plainte contre l’entreprise de restauration qui fournit les plats à l’école.

    Mlle Waldock a été suspendue de toutes ses fonctions et a été licenciée pour faute grave.

    Mlle Waldock a déclaré hier qu’elle avait fait une erreur non-intentionnelle qui a été rejetée bien qu’elle ait supplié ses employeurs de lui laisser garder son emploi.
    « L’école ainsi que la société de restauration font de moi un bouc émissaire » a ajouté cette mère de deux enfants.
    « J’adorais mon travail et je n’avais jamais eu de problèmes auparavant »

    L’erreur s’est passée à l’école primaire de la Reine Edith à Cambridge où la proportion d’élèves issus de minorités ethniques est « bien supérieure à la moyenne » selon le dernier rapport Ofsted. Le site internet de l’école informe également que les familles des élèves parlent plus de 28 langues.

    Mlle Waldock confirme que l’élève avait effectivement demandé de la viande. « J’ai demandé : Tu veux du Gammon?  Et elle a répondu « oui » alors je lui ai servi dit-elle. »

    « Il y a certes une liste de tendances alimentaires mais les élèves ne portent pas de badges ou d’autocollants et nous ne pouvons les connaître tous par coeur. Je respecte toutes les croyances, les religions des enfants ainsi que les choix de repas. C’était juste une erreur. Je pense qu’être virée pour ça est vraiment très sévère. »

    Les parents de la jeune fille Zahid et Rumana Darr ont affirmé que l’école leur ait dit que Mlle Waldock n’était pas directement concernée par l’erreur (rejetant l’erreur sur la société de restauration)

    Mme Darr 33 ans a déclaré: « L’employée de cantine ne se souciait guère des impératifs de son travail »

    Mais Mlle Waldock a répondu : « Ce n’est pas vrai. Si je voyais les parents aujourd’hui, je leur dirais que je suis vraiment désolée de ce qui est arrivé »

    Un groupe de militants musulmans a déclaré que «virer une employée de cantine pour voir servi par inadvertance de la viande de porc est toutefois une sanction excessive»

    Le Groupe communautaire Muslims4UK dit également que la majorité des parents musulmans se montrent «compréhensifs» vis à vis de l’erreur accidentelle.

    Le responsable de l’UKIP Nigel Farage a promis de prendre fait et cause pour Mlle Waldock.

    « Je suis sincèrement désolé pour elle. Si elle avait servi du Gammon à un végétarien aurait-elle été virée? Je ne le crois pas. »

    http://www.contre-info.com

  • Ca bosse dur à l’Assemblée nationale : aucun député présent à l’ouverture de la dernière séance !

    La dernière séance de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale a débuté, jeudi 25 juillet, sans aucun député dans l’Hémicycle. Rappelons qu’ils sont payés 13 500 € bruts mensuels…

    En effet, à l’ouverture des travaux prévus pour 9h30, seuls le président de séance, l’écologiste Denis Baupin et le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve étaient présents sur les bancs de l’Assemblée, indique Le Canard Enchaîné, mercredi 31 juillet. Aucun député.
    C’est ainsi qu’a débuté la dernière séance de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale, programmée jeudi 25 juillet à 9h30.

    «Plutôt gênant, alors que l’Assemblée devait entendre un hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire de Saint-Jacques-de-Compostelle», précise Le Canard Enchaîné. Et l’hebdomadaire satirique de poursuivre : «les fonctionnaires de l’Assemblée ont finalement réussi à rameuter deux malheureuses parlementaires». Les travaux ont donc pu débuter avec une affluence record de quatre personnes dans l’Hémicycle du Palais-Bourbon.

    Outre l’hommage rendu aux victimes de la catastrophe ferroviaire espagnole, et après avoir attendu que des courageux arrivent en renfort, les parlementaires ont dû approuver diverses conventions internationales, le règlement du budget et les comptes de l’année 2012 avant de se pencher sur la thématique des «soins sans consentement en psychiatrie»…

    Source: Newsring

  • Jean Madiran, RIP

     

    JmL'hommage de Philippe Maxence

     

    "Fondateur de la revue Itinéraires et du quotidien Présent, écrivain et journaliste, Jean Madiran, oblat de saint Benoît, est retourné à la Maison du Père en ce mercredi 31 juillet 2013. Comme Louis Veuillot en son temps, il reste un exemple de combattant inlassable au service de l’Église et parfois contre le personnel de celle-ci qui en notre temps n’est pas toujours à la hauteur de Celui qu’il doit servir. Jean Madiran était un disciple de Charles Maurras, mais aussi, et peut-être surtout, d’André et d’Henri Charlier dont il a contribué plus que quiconque à faire connaître et répandre l’œuvre et ce souci péguiste de la réforme intellectuelle et morale. Le Père Bruckberger a écrit de lui qu’il continuait de porter en notre temps la voix exigeante de Charles Péguy et cet hommage était juste, venant d’un homme et d’un prêtre qui se disait pour sa part le disciple de Georges Bernanos. 

    À l’heure qu’il est, alors que la nouvelle vient de tomber, le moment est à la prière et à la reconnaissance. À toute une génération, dont je fais partie, Jean Madiran a appris et transmis les exigences de la vertu naturelle de piété, vertu si contraire à la modernité et dont on voit aujourd’hui, plus que jamais, qu’elle est nécessaire, alors que le spirituel et le temporel semblent s’enfoncer d’un même pas, ou d’un même mouvement, vers la reddition absolue au grand n’importe quoi.

    Il est trop tôt pour dire tout ce que nous devons à Jean Madiran. Je n’étais pas un de ses proches et je n’ai pas partagé tous ses combats. Mais il a fait partie de ces hommes qui ont marqué ma jeunesse et ses écrits furent de ceux qui ont eu une influence décisive sur le jeune garçon que j’étais, quand le souci de la primauté du bien commun de l’Église et de la France m’ont suffisamment étreint pour qu’il décide d’une grande part de mon existence. Il a affermi en moi l’attachement à la messe catholique romaine, attachement non pas seulement sentimental, mais raisonné et doctrinal. Il m’a encouragé, par son exemple, à me greffer de manière décisive au grand rameau bénédictin. Il m’a appris à penser et à réfléchir en catholique, même dans les questions du combat temporel. Il était le dernier de la grande cohorte des écrivains et penseurs catholiques de l’après-guerre et sa voix va manquer alors que le ciel s’assombrit.

    C’est sous le signe et dans la perspective de la piété que je garde le souvenir de ce défenseur de la foi et je le confie bien sûr à la douce miséricorde de Dieu car il a combattu le bon combat, qu’il nous faut continuer aujourd’hui, à notre manière et selon nos faibles moyens, pour l’honneur de l’Église et le salut de notre patrie.

    D’autres diront mieux que moi l’hommage que Jean Madiran mérite aujourd’hui. Mais je voulais ce soir témoigner que bien au-delà du cercle de ses proches son influence aura été importante, comme j’ai pu lui dire un jour de vive voix.  A Dieu, Jean Madiran.

    Fidélium Deus, ómnium Cónditor et Redémptor : animábus famulórum, famularúmque tuárum remissiónem cunctórum tríbue peccatórum ; ut indulgéntiam quam semper optavérunt, piis supplicatiónibus consequántur".

    Biographie et bibliographie. Lahire
    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La mondialisation met-elle la démocratie en danger?

    La mondialisation économique se traduit sous nos yeux par un éloignement croissant entre les citoyens et les vrais décideurs politiques et économiques. Le récent sondage OpinionWay – Youth Diplomacy révèle que 52% des Français pensent que “la politique n’a plus de sens à l’heure de la mondialisation“. Les gouvernements nationaux restent pourtant les seuls légitimes représentants politiques des citoyens nationaux.

    Problème: leur souveraineté. Le pouvoir pour agir au nom du peuple, s’érode à mesure qu’ils perdent le contrôle sur les flux économiques et financiers… Cette impuissance, loin d’être totale, ni complètement nouvelle, est devenue visible.

    Les masses populaires commencent à en prendre conscience. Alors que les révolutions européennes de 1848 étaient la conséquence de la famine, les malaises actuels se nourrissent de cette prise de conscience politique.

    À l’instar de mouvements tels qu’Occupy Wall Street ou les Printemps Arabes, cette situation pourrait générer révoltes et conflits du fait du hiatus existant entre les décisions économiques qui se prennent à un niveau mondialisé et les décisions politiques, qui restent le plus souvent au niveau “local”.

    Les différences d’échelle entre les décisions politiques et les décisions économiques

    Plus grave encore, cette impuissance est génératrice d’une baisse de la qualité de la vitalité démocratique dans la vie des peuples. Le niveau des abstentions dans beaucoup d’élections politiques est à cet égard un indice de cote d’alerte.

    Cette impuissance des États-nations ne leur permet plus d’assumer, ce qui, aux yeux des citoyens, leur donnent du sens: les 3 T, Totems, Tabous et Taxes, fondé sur le besoin de protection, et les avantages pour tous de la division du travail. Quand l’État méconnaît ou ne peut plus satisfaire ces deux finalités, et ne sait plus ni récompenser, ni punir, ni protéger, le système dérive inexorablement vers la tyrannie…

    La tyrannie peut prendre des formes variées, parfois violentes, souvent plus insidieuses, à base de népotisme et de corruption, mais il faut prendre conscience qu’elle nous menace tous à moyens termes, même dans nos pays développés si nous n’arrivions pas à maîtriser le découplage entre forces politiques et forces économiques.

    De l’État- nation trop faible à un embryon de gouvernance mondiale, encore imparfaite

    Il ne s’agit pas du tout ici de mettre en concept moderne de l’État-régulateur qui s’est intelligemment substitué à celui de l’État ultra-interventionniste aux diverses formes de dirigismes bureaucratiques. Le problème aujourd’hui c’est que l’État-Nation n’est plus en mesure de réguler un marché à dimension globale. D’où l’importance des régulateurs internationaux qui fleurissent (G20, FMI, Comité de Bâle…) et commencent à constituer un embryon de gouvernance mondiale. Une philosophe politique, qui, malgré les efforts de consultation enclenchés envers la société civile, reste encore très éloignée des citoyens.

    Une autre conséquence de l’impuissance visible des politiques, c’est qu’elle stimule le développement d’un individualisme, germe de l’incivisme et signe que le lien social est menacé. Que faire?

    Il faut bien entendu rester réaliste, mais il faudrait au moins en revenir à une plus grande qualité de la décision démocratique dans la vie des peuples. En quelque sorte une réhabilitation de la citoyenneté, autrement dit d’une appartenance effective à des collectivités de niveaux certes différents, quartier ou ONG, communes, régions, Nation, ensembles continentaux, mais emboîtées entre elles sans rupture. Il faut assumer le continuum de “l’ultra-local” au “supra-national”.

    Ainsi deux pistes s’ouvrent en particulier à nous :

    Le niveau européen est le seul capable de représenter à armes égales les Nations européennes dans le “concert” des grands ensembles économiques mondiaux. Par conséquent, il conviendrait de développer une vraie citoyenneté européenne, donc de rendre vraiment responsables les instances bruxelloises devant le Parlement européen…

    Mais par ailleurs la citoyenneté est “multi-niveaux” et commence dès l’échelon du quartier et des mouvements associatifs, pour “remonter” vers des niveaux plus larges, régionaux, nationaux, voire mondiaux, car elle s’appuie sur le principe de la consultation préalable des personnes concernées par une situation donnée, tout en étant très formatrice pour aborder progressivement des questions plus vastes. La citoyenneté peut ainsi progresser par “cercles concentriques”.

    C’est en soi aussi le problème de la gouvernance mondiale, car s’il existe déjà de nombreuses institutions transnationales, il reste à développer l’esprit de citoyenneté au niveau mondial. En d’autres termes le sens de la citoyenneté ressenti par chacun ne doit surtout pas se figer sur des préoccupations locales, mais peut en revanche servir de tremplin en s’inspirant utilement des expériences concrètes pour aborder des questions plus vastes… Il reste à substituer la démocratie à la diplomatie.

    Huffington Post   http://fortune.fdesouche.com

  • « Affolement à Saint-Germain-en-Laye » : les musulmans veulent imposer une mosquée

    <em>« Affolement à Saint-Germain-en-Laye »</em> : les musulmans veulent imposer une mosquée

    SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (NOVOpress) – Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines. Ville résidentielle chic, lieu symbolique de l’Histoire française avec la Sainte-Chapelle de saint Louis, un château prestigieux Renaissance (photo) où Heni II est né, un parc magnifique très prisé des Franciliens. Ces derniers devront-ils contempler aussi une mosquée d’ici quelques mois ? C’est fort possible. Le Parisien note un « affolement à Saint-Germain-en-Laye. Les habitants du quartier résidentiel de Saint-Léger craignent l’implantation d’une mosquée à proximité de chez eux », peut-on lire le 31 juillet.

    « Leur inquiétude est survenue récemment après avoir appris que l’association musulmane Mosaïque envisageait d’acquérir une propriété, située rue Saint-Léger, afin d’en faire un lieu de prière. La vente doit être conclue début août », annonce Le Parisien. Il y a quelques jours, Riposte laïque s’inquiétait déjà des manœuvres de la mairie pour faciliter cette implantation et rappelait les mots tenus l’année dernière par le responsable de l’association musulmane : « Nous avons des droits et nous les prendrons ». Une mosquée dans un haut lieu de l’identité française ? Cette nouvelle poussée de l’islamisation passe très mal à Saint-Germain-en-Laye.

    Crédit photo : chenevier via Flickr (cc). http://fr.novopress.info

  • France : 93 % des cours d’eau sont empoisonnés par des pesticides

    Durant ses travaux, le CGDD a recherché dans ses points de mesure 550 pesticides et parmi ces produits, 377 – soit 68 % – ont été décelés au moins une fois.
    Pire, 19 % des points présentent plus de 20 pesticides différents (contre 15 % en 2010). Dans les départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe et La Réunion), cette statistique tombe à 5 %.

    Le rapport précise que les 15 substances pesticides les plus quantifiées dans les cours d’eau de France métropolitaine en 2011 sont en majorité des herbicides ou leurs dérivés.

    Autre constat de cette étude : certains pesticides interdits aujourd’hui ont été détectés alors qu’ils ne sont plus utilisés. C’est le cas de l’atrazine et du métolachlore, interdits en 2003, ou du diuron (fin 2008). Une présence persistante qui s’explique par la lente dégradation de ces produits chimiques : employés durant de longues années, ils persistent dans l’environnement et sont toujours une source de pollution.

    Source : France Info

    http://www.contre-info.com/