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  • L'Euro, contre la France, contre l'Europe

    L'euro nouveau est arrivé ou presque et il doit sembler déjà dépassé pour nos avant-gardistes qui pensent déjà au mundo, juste avant l'universo qui remplaceront l'euro ringard. Tout ceci pour devancer le matraquage médiatique auquel nous avons eu droit sur cette nouvelle donne. On assista à la jonction entre la droite libérale représentée par l'homme à la cervelle d'or :

    Valéry Giscard d'Estaing, la gauche sociale-démocrate européiste anti-nationale de Jacques Delors (qui a déjà la physique de l'Européen de demain) et l'apatride d'extrême gauche internationaliste : Con-Bandit reconverti en autorité morale de l'Europe maastrichtchienne.

    Depuis longtemps la droite libérale joue l'Europe et selon la formule bien connue « plutôt Hitler que Léon Blum » ceci donne maintenant « plutôt Maastricht que la gauche française », libéraux toujours prêts à trahir et vendre leur pays la main dans la main avec les sociaux-démocrates opposés à leur gauche radicale.

    La France va bien sûr perdre une immense partie de sa souveraineté et ce n'est pas rien et il n'est pas évident que dans ce grand saut dans l'inconnu elle y gagne économiquement. Tout laisse même à penser le contraire.

    La politique économique française sera réduite pratiquement à néant. La politique monétaire sera décidée à Francfort, la politique budgétaire sera soumise à la contrainte très forte des critères de Maastricht. Quant à la politique de redistribution nationale, trait d'union d'une nation, elle va aussi passer aux oubliettes.

    On comprend donc l'accord tacite sur la construction européenne entre les libéraux de gauche ou de droite. La politique salariale ne pourra plus s'exercer dans l'Europe de l'Euro. Quant à la politique fiscale on ne pourra pratiquement plus agir sur aucun levier car il y aura sans doute un alignement des pays. L'Europe de Maastricht va broyer les spécificités nationales sur le plan économique et par contrecoup dans les autres domaines.

    On ne comprend l'Euro qu'en termes d'accélération de la mondialisation financière. La concurrence internationale va s'exacerber, l'ultra-libéralisme régner encore plus. Il ne pourra en résulter qu'une augmentation du chômage puisque l'emploi sera forcément la variable d'ajustement. Même Robert Hue a compris cela et il est donc contre l'Euro bien qu'il ne quitte pas le gouvernement avec les ministres communistes. Les restructurations économiques liées à l'Euro s'accompagneront de licenciements massifs.

    La monnaie unique ne peut créer que du chômage dans des pays aux productivités et compétitivités très inégales. Avant lorsqu'un pays avait une productivité plus faible la monnaie pouvait être réajustée. Maintenant ce pays sera condamné à ne plus produire dans des secteurs économiques entiers et il en résultera un chômage supplémentaire important avec des poches de sous-emploi. De plus si les biens circulent assez bien comme les capitaux, il n'y a pas de marché de l'emploi européen à part des salariés très qualifiés. Un ouvrier français ne peut du jour au lendemain travailler à Munich, Milan ou Dublin, ne serait-ce qu'à cause de la barrière de la langue. L'emploi n'est pas mobile contrairement à ce qu'ânonnent les libéraux.

    Pour toutes ces raisons, la machine infernale lancée par la mise en place de l'Euro est loin de sortir victorieuse.

    Certains financiers se demandent déjà quand la monnaie unique va exploser en plein vol c'est à dire quand les intérêts économiques entre les pays seront tellement divergents que certains songeront à sortir de ce carcan. Une monnaie unique n'a jamais été une garantie d'unité politique (exemples de l'URSS et de la Yougoslavie qui avaient une monnaie unique sur leur domaine d'influence).

    Il est intéressant de constater que les deux pays les plus riches ne font déjà pas partie de l'Europe de Maastricht, la Norvège refusant de partager son pactole pétrolier, la Suisse sa rente de situation exceptionnelle en termes de richesse.

    Les seuls pays qui tiennent vraiment à intégrer la zone de l'Euro sont ceux qui sont petits et/ou pauvres car on comprend aisément les avantages de redistribution qu'ils en retirent. Les pays d'Europe du Sud toujours un peu complexés par le mépris traditionnel de l'Europe du Nord à leur égard en font un point d'honneur. Des trois pays qui comptent vraiment (Allemagne, France, Grande Bretagne) les Allemands n'ont aucun intérêt économique à l'Euro, leur économie est suffisamment forte pour être autonomes. On leur fait donc payer par l'Euro leur réunification et la honte de leur Histoire qu'on doit continuer à leur inculquer à perpète pour qu'ils acceptent le jeu de l'Europe. Le vieillard malade qui gouvernait la France au moment de la chute du mur de Berlin a eu une peur sénile de l'Allemagne qui venait des fonds des âges. Les Anglais, peuple nationaliste ayant gardé sa fierté, ont toujours traîné les pieds. Le seul pays qui cherche à tout prix à disparaître est donc la France empêtrée et avachie dans ses valeurs nihilistes d'égalité et d'universalisme. Les Français ne croient plus en eux, en leur destin, engloutis par une immigration sans fin et veulent donc entraîner dans leur disparition tous les autres pays. Voilà donc les fondements sur lesquels a été basée la construction européenne actuelle.

    Pour certains, l'euro ne devrait durer qu'une douzaine d'années après sans doute bien des déboires.

    Le seul avantage de l'Euro était de créer à priori une monnaie européenne face au dollar mais cela est surtout vrai pour la France car le mark était déjà une monnaie internationale (14 % des réserves de change mondiales, contre 62 % pour le dollar, 1,7 % pour le franc).

    On comprend donc les réticences allemandes pour l'Euro qui n'était vraiment pas une nécessité pour eux.

    Quant aux Français, ils doivent savoir que le franc n'est pas encore enterré et qu'on peut le voir réapparaître dans quelques années au moment où le système mis en place explosera.
    PATRICE GROS - SUAUDEAU STATISTICIEN ÉCONOMISTE 2012

  • La société française est morte, ressuscitons-la !

    Présentation des 7 fondamentaux de la société :

    "Alain Touraine (sociologue français et père de la ministre Marisol Touraine) se pose la question  dans le titre même de son livre « Pourrons-nous vivre ensemble ?  ». Il constate que nous voyons se défaire devant nos yeux les ensembles à la fois politiques et territoriaux, sociaux et culturels que nous appelions des sociétés, des civilisations ou simplement des pays.

    Les grands projets de société du XXème siècle, le communisme, le nazisme, et maintenant l’ultralibéralisme et les valeurs de mai 68, ont tous échoué, et surtout ont parsemé le siècle de leurs abominables excès mortifères. Qu’en reste-t-il ?  Une société sans âme ni repère, sans définition, sans contour ni contenu.

    Finalement qu’est-ce que la société française, notre société ? Je n’en sais plus trop rien. Et vous ? Probablement pas plus. La plupart de nos dirigeants et penseurs non plus d’ailleurs. Ils savent une chose en tout cas, il faut retrouver le sens de la société. Pourtant, ils ne peuvent même plus la nommer ; certain l’ont appelée « L’identité nationale », qu’en est-t-il de sa définition : RIEN, d’autres l’appellent « Le vivre ensemble », qu’en est-il de son contenu : toujours RIEN !

    RIEN donc ! Et pour cause, comment ces élites pourraient-elles définir ce qu’elles ont-elles-mêmes détruit en le remplaçant par le néant ? N’est-ce pas ce vide qui confère à notre époque ce sentiment de malaise général ?

    Voilà de nombreuses années que progressent et s’installent insidieusement les ferments d’une société nouvelle en France ; Christiane Taubira n’a-t-elle pas déclaré en janvier 2013 que la loi sur le mariage pour tous représentait un véritable changement de civilisation ? Allons-nous laisser le soin à quelques insensés de décider de la nature de notre propre société ?

    Il n’est plus temps de résister en défendant nos fragiles citadelles dont les murs tombent les uns après les autres. Il est temps à présent de partir à la reconquête, de reconstruire notre société, sur des bases sensées, avec nos principes, et pour longtemps.

    Alors oui, bien que gravement malade, la société française n’est pas morte, car oui  nous allons la guérir, lui donner une autre vie, et construire pour ses membres un avenir plus radieux!

    Affirmons ensemble notre vision de la société, avec force et détermination, en diffusant partout et sans peur ce que sont les fondements véritables de la société : www.les7 fondamentaux.fr  (cliquez sur le lien pour connaître le contenu des 7 fondamentaux de la société.

    La victoire, ça se construit, et c’est maintenant !"

    (Si ces 7 points correspondent à votre vision de la société, vous pouvez y adhérer en ligne soit comme citoyen soit comme élu ou candidat).

    Le Salon Beige vous propose cette année une université d'été à sa façon en proposant chaque semaine à votre réflexion et à l'approfondissement selon la doctrine sociale de l'Eglise, un de ces 7 fondamentaux que vous pourrez commenter en toute liberté, enrichir de vos références et étoffer de vos connaissances et de votre bon sens.

    Rendons à César ce qui est à César : vos blogueurs ne sont pas à l'origine de cette synthèse, mais il leur a semblé particulièrement intéressant de la considérer comme une base fiable de réflexion et d'action.

    Alors rendez-vous sur la page "Libres réflexions" que nous réactivons pour l'occasion, avec la présentation générale de ces 7 fondamentaux puis le premier de ceux-ci, "la vie" alors même que des apprentis sorciers veulent s'octroyer le droit de jouer avec celle d'enfants non-nés.

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • NKM : une « tueuse » politicienne

    PARIS (NOVOpress) – Nathalie Kosciusko-Morizet vient d’accorder une interview à la chaîne américaine “NBC”. La candidate à la mairie de Paris s’y décrit comme une machine politicienne, résumant très bien les règles du jeu politicien qui régissent la France depuis des décennies. « Je suis une tueuse… Tout le monde est un tueur en politique. Certains savent comment tuer, d’autres non. Certains tirent en pleine tête, la plupart font ça dans votre dos. Moi, je tire en pleine tête », assure l’ancienne ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables de 2007 à 2009.

    Elle présente ses collègues ainsi : « Menteurs un jour, menteurs toujours ». Dans ce registre, elle se sert de l’argument féministe pour afficher ses ambitions : « Etre la première femme maire de Paris serait un grand symbole et un signe très positif pour les femmes qui veulent faire de la politique mais qui ne le pouvaient pas dans le passé », car son « obsession aujourd’hui est la bataille pour Paris ». La candidate de l’UMP à la mairie de Paris se situe dans la lignée des « tueurs » politiciens de la Vème République, prêts à tout pour le pouvoir, l’argent et les paillettes au détriment de la grandeur de la France et de l’avenir des Français.

    http://fr.novopress.info

  • Transports et Libertés

    130801Une série spectaculaire de catastrophes est survenue cet été dans les transports collectifs. En France, en Italie ou en Espagne ceci a peut-être conduit le public à prendre, plus ou moins consciemment ou non, la mesure de leur place dans la vie de nos cités.

    Ainsi, moins dramatiquement, l'observation la plus élémentaire des projets du "Grand Paris" et de la "Métropole" francilienne nous indique aussi combien fondamentale se révèle la part attribuée par les décideurs d'État aux moyens de déplacements. Et les investissements, annoncés à hauteur de 5,3 milliards, concerneraient par priorité l'aménagement de gares et de voies ferrées.

    À ce stade on ne saurait faire l'économie d'une réflexion sur les manipulateurs de l'opinion.

    Le cas du camarade Braouezec peut être ainsi considéré comme celui du parfait représentant de la pensée dominante, celle qui se propose de guider l'urbanisme du futur soutenu par les applaudissements de la gauche caviar.

    Longtemps député-maire de Saint-Denis, l'intéressé imagine sans doute admirable sa propre contribution à l'urbanisme dirigé, solidaire, et collectiviste tendant au remplacement de peuple. Ce projet, plus populaire en général dans les beaux quartiers que chez les populations d'origine, compense sans doute par un bel avenir de notoriété mondaine le piétinement de sa carrière politique.

    Car on doit dire quelques mots de sa légitimité d'humaniste. Ancien "rénovateur" du parti communiste, il n'a quitté celui-ci qu'en 2010. Or, en "trente-huit ans de militance", il n'avait jamais remarqué le caractère criminel du stalinisme. Il déplore seulement que "le PCF n'est pas capable d'impulser un vrai rassemblement de la gauche critique et de porter un projet novateur." (1)⇓

    Sur le terrain de l'urbanisme comme sur celui des droits humains qui donc oserait le concurrencer ?

     Et de définir ainsi la nouvelle utopie : "En ville, le droit à la centralité pour tous" (2)⇓.

    Cette revendication, littéralement ridicule, ne verra jamais le jour, on s'en doute. Mais elle permettra aux promoteurs des projets technocratiques de s'appuyer sur elle. Tout ceci se réclamera aussi d'une "alternative de transformation sociale et écologique".  (3)⇓

    Or, non seulement on considère comme naturelle et évidente la part étatisée des services de transport, mais les alternatives les plus nécessaires sont combattues, dénoncées, stigmatisées, y compris les "concurrences intermodales."

    On entend parfois, trop rarement, Certains politiques, quand ils siègent dans l'opposition pointer les dysfonctionnements de ces structures, les retards accablants, l'insécurité, etc.

    Pour la seule région Ile-de-France, on relève qu'en sus du Versement transport, prélèvement social récolté par le STIF monopoliste, la région subventionne à hauteur de 1,6 milliard d'euros par an les transports publics. Mais celle-ci n'impose aucun engagement en matière de régularité et de sécurité et aucune sanction. Le Rapport de la Cour des Comptes déplore que Syndicat des transports d'Ile-de-France, qui les finance n'arrive à se faire respecter ni de la SNCF ni la RATP. Chaque jour 3 millions de voyageurs sont victimes d'un réseau métro/train/RER dont 60 % des lignes ne remplissent pas leur objectif de régularité. Sur les transiliens : seules 2 lignes sur 8 atteignent leurs objectifs. On considère comme un exploit que les métros soient à 91 % de régularité et le RER E, seul dans ce cas atteigne 95 %. Les chiffres des autres lignes sont accablants RER A 85 % (objectif contractuel 94 %), RER B 84 % (94 %), RER C 91 % (93 %), RER D 84 % (92 %).

    Il convient donc d'exiger de la classe politique qu'elle ose enfin se prononcer en faveur d'un autre mode de gestion. Quitte à mécontenter la CGT.
    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. "Le Monde" en ligne le 25.03.2010.
    2. in "Médiapart" 22 septembre 2012
    3. cf. l'entretien précité au "Monde" "Patrick Braouezec : pourquoi j'ai décidé de quitter le Parti".
  • Editorial de L'AF 2868 : POUR LE ROI

    Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas républicains que nous devons nous désintéresser de la manière dont, depuis quatorze mois, la nouvelle majorité traite les institutions de la Ve république. Et cela pour la simple et unique raison que le traitement que leur infligent le président, le gouvernement et le parlement rejaillit sur les Français.

    Or le verdict est sans appel : c’est à l’instauration progressive mais indubitable d’une dictature que s’emploient les socialistes, avec d’autant plus de zèle et de détermination que cette mise en coupe réglée des libertés publiques entre dans la logique d’une Europe à vocation hégémonique.

    Les socialistes, qui sont maîtres, au plan national, de l’exécutif, du législatif et du judiciaire — ils se partagent le Conseil constitutionnel avec l’UMP, mais à leur avantage depuis les dernières nominations — et dirigent, au plan local, presque toutes les régions, détiennent un pouvoir d’autant plus absolu que la pratique institutionnelle depuis plusieurs années, avec notamment le quinquennat, renforce la logique partisane aux dépens du Bien commun. En alignant la durée du mandat présidentiel sur celle du mandat législatif, la calamiteuse réforme chiraquienne de 2000 a supprimé toute la dimension transcendante que les fondateurs de la Ve avait voulu imprimer à la fonction présidentielle et que la gauche, génétiquement imperméable à l’autorité royale, avait toujours combattue. Certes, le « souverain » républicain était une image bien pâle du souverain royal, et son indépendance bien relative puisque son élection au suffrage universel ne se révéla jamais être, dans les faits, autre chose que le fruit des logiques conjuguées du parti du candidat, de la finance qui l’a soutenu et des media qui ont mis en scène l’imposture. Dès 1965, c’est-à-dire à la première élection au suffrage universel du président de la république, le rêve d’une élection reposant sur le dialogue entre un homme et son peuple s’était dissipé. Le jeu sordide des partis avait aussitôt repris et la scène politique française avait vu notamment s’affronter, via leurs relais politiques en France, les intérêts soviétiques et américains. Toutefois, le décalage entre les deux temporalités exécutive et législative maintenait, au moins symboliquement, fût-ce sous la forme d’un remords, la fonction propre du souverain. Le saint-simonisme auquel se sont rangées nos élites, de droite comme de gauche, depuis le milieu des années 1970, a mis fin à ce qui est pourtant la condition sine qua non de la liberté des peuples : le gouvernement des hommes plutôt que l’administration des choses, pour la simple et unique raison que remplacer le politique par la technique et le gouvernement par la gouvernance aboutit bientôt à faire du citoyen lui-même une chose administrée.

    Nous en sommes là. Faut-il dès lors en accuser les seuls socialistes ? Ce serait évidemment injuste. Comme nous venons de le dire, la droite comme la gauche sont responsables de cette transformation monstrueuse de l’Etat en machine de guerre dirigée contre le peuple et la nation. C’est pourquoi ceux qui, aujourd’hui, à droite, alimentent une nouvelle sarkomania en jouant sur la déception, voire la colère des Français à l’encontre de Hollande, trompent leurs concitoyens — et se trompent eux-mêmes lorsqu’ils sont sincères. N’aurions-nous en effet d’autre solution que de choisir — nous disons bien choisir — entre Charybde et Scylla ? Entre le représentant cynique et vulgaire d’une droite qui a renié la nation en la conduisant là où elle en est — avec, en prime, la victoire de Hollande — et une gauche qui, pour n’avoir jamais été patriote, a ceci d’original, qu’elle mêle à sa conversion mondialiste — forme contemporaine de l’internationalisme — une rigidité idéologique qui la conduit à imposer une « réforme de civilisation », pour reprendre les mots de la Taubira, d’autant plus violente qu’il s’agit pour cette gauche, non pas tant, comme l’a cru la droite nationale républicaine, de faire diversion à l’échec de sa politique économique et sociale — elle n’en a cure, obéissant sur ce point aux ordres de Bruxelles —, que d’achever de dessiner le cadre anthropologique de l’anti-société mondialiste.

    C’est que la gauche ne se contente pas seulement de chercher à détruire le fondement même de toute société (mariage « pour tous », théorie du genre, recherche sur l’embryon, PMA et GPA, euthanasie), condition préalable à l’émergence de cet humanoïde dépourvu de toute personnalité voulu par l’idéologie marchande, elle le fait avec sa brutalité coutumière en toute bonne conscience, du fait de sa conviction d’incarner le Bien et le Droit. Contrairement à la droite, la honte n’habite pas la gauche qui ne trahit aucune valeur, et surtout pas un peuple qui n’a jamais été que son fonds de commerce plus ou moins fantasmé. Violences policières, appropriation des sacro-saintes valeurs républicaines, aggravation de la pesanteur idéologique des politiques dites antidiscriminatoires visant à l’émergence de cet être neutre sur les plans à la fois ethnique, éthique et sexuel auquel aspire l’idéologie mondialiste, dans le cadre d’une criminalisation accrue de la liberté d’expression, endoctrinement de la jeunesse dès la maternelle, immigrationnisme destructeur des personnalités nationales, dissolution de mouvements politiques — une tradition à gauche — : d’un côté, l’invasion, le bâillon, la matraque, le juge et la prison, de l’autre la persuasion orwellienne ; d’un côté la violence physique, de l’autre l’agression intellectuelle, psychique, morale et spirituelle.

    Oui, Taubira n’a pas trompé son monde : c’est bien la civilisation qui est en jeu, cette civilisation catholique et gréco-latine qui, en s’incarnant dans le peuple français, y a produit ses meilleurs fruits. Pourtant, rien de neuf sous le ciel. Cette gauche haineuse et destructrice n’est que l’héritière des forces de mort qui ont voulu détruire l’âme de la France en 1793 en commettant le parricide royal. Ce n’est pas la première fois que notre peuple est confronté à ce nihilisme arrogant et haineux. Ce n’est même pas la première fois que ce dernier a cherché à détruire les fondements même de la société, à travers la famille. Les possibilités offertes par la technique permettent seulement la concrétisation des fantasmes les plus pathologiques. Le fond demeure le même. Et ce fond, c’est la haine de l’homme.

    Le projet de la république moderne, partie en guerre contre Dieu et toute autorité, comme le disait Clemenceau, vise la fonction royale elle-même. Aussi notre combat pour le roi n’est-il pas seulement un combat institutionnel, réductible à un article de la Constitution. Le roi n’est pas un gestionnaire. Un roi saint-simonien est une contradiction dans les termes. Avant même ce que sa présence permet d’assurer en propre — l’arbitrage, l’unicité de la décision, l’autorité —, le roi, incarnant par sa personne un pouvoir à visage humain, garantit toutes les dimensions de cette humanité, son horizontalité et sa verticalité, ses besoins et ses aspirations. Le propre du roi est de gouverner l’homme tel qu’il est quand la république le force à devenir ce qu’elle voudrait qu’il soit. La seconde est totalitaire en son essence quand la première sera toujours synonyme de libertés et d’amour — cet amour dont Maurras faisait le fondement de la royauté.

    François Marcilhac - L’AF 2868

    http://www.actionfrancaise.net

  • Crise économique: ce qui nous attend vraiment…

    par Charles Sannat

    C’est la célèbre histoire de la dinde de noël

    Tous les jours pendant 1000 jours, la dinde est nourrie, engraissée. Chaque jour qui passe pendant cette période renforce la dinde dans sa croyance que demain sera identique à hier et qu’elle recevra une pitance abondante. Au bout de 1000 jours, le degré de confiance éprouvée par la dinde atteint son paroxysme. Le soir même la Dinde est tuée. Le lendemain vous la mangez dans votre assiette. La Dinde est morte alors que l’indice de confiance de la dinde était au plus haut.

    Madame notre lectrice, ce qui est sûr, c’est que votre banquier est un dindon… donc surtout ne devenez pas son « dindon de la farce »!!

     

    Je souhaitais également, Madame, vous apporter un autre élément de réflexion et en faire profiter tout le monde.

    N’imaginez pas que votre banquier est compétent. En fait c’est l’inverse depuis hélas bien longtemps. Les banquiers sont recrutés pour leur incompréhension de l’économie et du système (je parle des banquiers d’en bas, c’est à dire de ceux qui s’occupent de votre argent). Pourquoi ? Pour une raison simple. Imaginez une personne qui pense par elle-même, qui comprend la situation et à qui on demande de vendre à ses clients des produits qu’il sait mauvais et qui vont entraîner la perte de l’épargne de son client qu’il voit toutes les semaines. Quelle sera sa réaction ? Il ne vendra pas grand-chose. Or votre agence à des objectifs. Résultat, pour avoir les meilleurs vendeurs, il faut recruter des vendeurs de raquettes de tennis de chez décathlon. Pas des économistes.

    Enfin, ces collaborateurs subiront un véritable lavage de cerveau hebdomadaire et mensuel. On leur donne la bonne parole, on homogénéise les discours de tout le monde, on supprime le libre arbitre. Celui qui remet en cause est poussé vers la sortie.

    Alors dernier conseil Madame, faites passer un petit test à votre banquier qui normalement à moins de 40 ans (on s’est débarrassé des seniors qui comprenaient encore quelque chose à l’économie et à la finance et qui savaient lire et écrire en français), pour confier vote argent aux mains incultes de vendeurs de savonnettes.

    Demandez-lui comment fonctionnent les CDS ?

    Demandez-lui quelle est la taille du bilan de sa banque par rapport à ses fonds propres ? (là on  va franchement rigoler).

    Demandez-lui ce que sont les normes de Bâle 3 ou Solvency 2, il devrait y avoir un moment de flottement…

    Revenons donc à l’actualité du jour encore une fois bien chargée pour un été.

    Le FMI va arrêter son soutien à la Grèce

    Selon le grand quotidien allemand Der Spiegel, le Fonds Monétaire International aurait indiqué aux dirigeants de l’Union Européenne qu’il ne participerait pas à un soutien supplémentaire pour la Grèce.

    Il faut dire qu’actuellement, le FMI subit des pressions de plus en plus importantes car des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer le parti pris européen du Fonds. Cela a encore été le cas cette semaine avec la lettre de démission adressée au conseil d’administration de Peter Doyle, l’un des économistes britanniques du FMI.

    Lorsque l’on sait que de nombreux pays européens ont conditionné leur participation au sauvetage de la Grèce notamment à l’intervention et à la surveillance du FMI, cela n’augure rien de bon pour les prochaines semaines.

    Alors que le FMI n’est tout simplement plus disposé à fournir des fonds supplémentaires pour aider la Grèce, il est difficile d’imaginer que les pays européens prennent à leur charge les dizaines de milliards d’euros qui vont manquer dès septembre. Vous n’avez pas fini d’entendre parler du cas grec, vous savez, ce pays que l’on a sauvé de la catastrophe lors des différents sommets de la dernière ultime chance.

    Enfin, cela en dit long sur ce que pense les anglo-saxons de la construction européenne et de l’avenir de la monnaie unique. Barack Obama et les Américains n’ont aucun intérêt à voir émerger une Europe unie et fédérale. Si une Europe unie est un danger pour le leadership américain, une Europe désunie est une grande chance y compris pour le dollar américain…

    Plus de crédibilité pour l’Espagne

    Ambrose Evans-Pritchard, mon journaliste fétiche du Telegraph à Londres, signe encore un papier digne d’intérêt. Pour lui la crédibilité de l’Espagne est nulle.

    « La crédibilité financière de l’Espagne est proche de zéro. La crédibilité budgétaire est égale à zéro. La crédibilité politique est nulle ».

    En gros l’Espagne ne pourra pas s’en sortir et le coût d’un sauvetage global par ses partenaires européens est tellement élevé qu’il est illusoire. Effectivement c’est également ce que je pense.

    D’ailleurs les marchés aussi sans doute, en tout cas le marché obligataire puisque le 10 ans espagnol dépasse allègrement la barre des 7,5%, un taux insoutenable à long terme.

    Justement le marché obligataire, avec d’un côté des taux astronomiques pour de plus en plus de pays, et à l’autre bout de l’échelle, des taux négatifs pour quelques-uns, est en réalité la bulle financière ultime.

    Des milliers de familles d’épargnants modestes pris au piège par le scandale des actions privilégiées

    Toujours en Espagne, vous vous souvenez ce que je vous disais sur les bons produits financiers vendus aux particuliers qui allaient perdre leur épargne. Et bien voilà, c’est fait, ils sont déjà un million.

    Les actions privilégiées sont un produit financier émis par une banque étrangère à perpétuité qui ont été mis sur le marché par les banques et les espagnols. Cela signifie que les économies sont déposées dans un actif, en échange d’un supposé intérêt (3 ou 4%). Ce dépôt est effectué à perpétuité, sans possibilité de « rédemption » pour le client, sans aucune garantie de rentabilité et aucune garantie minimale du système financier espagnol.

    Voilà qui va sans doute renforcer la sympathie du peuple espagnol envers ses dirigeants bienveillants et ses banquiers charmants qui ont vendu de bons placements de père de famille à tous ses clients, toutes les banques espagnoles ou presque ayant participé à la ruine de leur client.

    Tant qu’il y en a qui veulent croire que les banquiers veulent leur bien, nous ne pourrons rien faire pour les aider.

    L’Amérique se dirige vers une apocalypse économique

    Si il n’y avait que l’Europe dans une situation dramatique, nous pourrions encore avoir un petit espoir, mais vraiment, ce n’est pas le cas, d’ailleurs les Etats-Unis ne vont pas très bien. Mais ce n’est pas un scoop. Non le Scoop c’est qu’un site Internet très, très grand public aborde ce genre de problématique avec le titre suivant : « l’Amérique se dirige vers une apocalypse économique ». Rien de moins, mais c’est déjà tout un programme. Lorsque je vous dis que le dollar vaudra un peu plus que l’euro, mais pas très longtemps… c’est hélas une réalité pour bientôt.

    Ainsi Yahoo Finances nous annonce que pour le PDG de “Euro Pacific Capital” Peter Schiff, l’économie américaine « se dirige vers un crash économique qui fera de 2012 une vulgaire promenade de santé. Les différents programmes de stimulation (QE) peuvent retarder le jour du jugement, mais seulement pour quelques temps, et au risque de  provoquer un effondrement beaucoup, beaucoup plus grave »

    Amen, récitez 10 « Notre Père », et forcez un peu la dose sur les « Je vous Salue Marie », trop de protection ne sera pas de trop…

    « Un effondrement massif est à venir, et pas seulement des marchés, mais de toute l’économie », a affirmé Peter Schiff dans la vidéo. « Ce sera comme ce que l’on peut voir en Europe en ce moment, mais en pire.»

    Que devez-vous faire pour vous protéger ? Peter Schiff a trois suggestions :

    1. Sortez des bons du Trésor

    Le dollar américain sera broyé dans le scénario de Peter Schiff. Verrouillé sur un rendement à 10 ans de 1,5%. Si l’inflation s’élève même à 5%, un niveau beaucoup plus faible que celle observée dans les années 1980, les propriétaires d’obligations auraient un pouvoir d’achat en baisse de 3,5% à la fin de chaque année. Et si vous voulez les vendre, vous ne trouverez que des acheteurs à un prix beaucoup plus bas que le prix d’achat.

    Ça c’est une évidence, et c’est la principale raison qui me fait penser que les contrats d’assurance vie fonds en euros seront une catastrophe dans les années qui viennent pour l’épargnant.

    2. Soyez propriétaire des bonnes actions

    Avec les obligations et le dollar comme souffre-douleurs, les actions devraient surperformer de façon spectaculaire, à condition que vous possédiez les bonnes. Les exportateurs et les sociétés multinationales bénéficieront d’un dollar faible. Le mieux serait encore d’acheter des actions étrangères et d’éviter complètement les États-Unis… Je pense que ce raisonnement est faux. A qui vendront les sociétés exportatrices ? Non, pour le moment il ne faut pas aller sur les marchés. Attendez le point bas, qui sera compris entre 1 500 et 1 800 points pour le CAC40.

    3. Achetez de l’argent et de l’or !

    Peter Schiff affirme que la faiblesse récente des métaux précieux n’est juste qu’une pause en attendant que le tout baisse. Main Street n’a pas encore pris de positions sérieuses sur l’or ou l’argent. Une fois qu’ils commenceront à laisser tomber les obligations et qu’ils rechercheront un endroit pour se cacher, le prix de ces métaux va monter en flèche.

    Etes-vous prêts pour un effondrement du marché et de l’économie américaine ?

    Allez, je vous laisse, c’est l’heure de rejoindre les enfants à la plage, on va essayer de lutter contre la marée montante… hélas je connais déjà l’issue, mais c’est vrai, je suis sans doute trop pessimiste.

    JOLpress   http://fortune.fdesouche.com/

  • De la déliquescence de la société occidentale…

    Mohawk Nation News

    29 Juillet 2013

    url de l’article: http://mohawknationnews.com/blog/2013/07/29/straight-up/

    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71

    Que feriez-vous si un vieil homme envoyait des photos de son pénis en érection à votre fille adolescente, avec en sus quelques invitations suggestives pour avoir des relations sexuelles avec elle ? C’est comme suggérer qu’un père viole sa fille. L’ancien député Anthony Weiner, un riche politicien faisant campagne pour la mairie de New York donne l’exemple. L’ancien gouverneur de l’état de New York, un autre vieillard, a été pris la main dans le sac de solliciter une jeunette de 22 ans. Il démissionna et devint une star des médias. Tous deux commirent des crimes contre des femmes.

    Les dirigeants sont en train de démanteler les Etats-Unis et le Canada légalement, socialement, politiquement, commercialement et moralement. Le Canada est en phase d’être donné à l’empire américain (NdT: Il n’est pour l’heure qu’un des satellites majeurs de l’empire, mais la fusion du Canada et du Mexique avec les Etats-Unis est prévue avec le projet d’Union Nord-Américaine, les commandements militaires de ces nations sont déjà sous contrôle américain avec le NORAD). Le premier ministre Harper démantèle tout ce qui peut l’être de façon à ce que les banquiers internationaux puissent avoir accès direct à nos ressources.

    Des membres de la famille royale aux liens consanguins sont mis en vitrine, l’armée de l’air et la reinette sont partout en photo. Charles et Camilla seront sans doute installés comme roi et reine du Canada. La classe laborieuse continue de servir de mineurs et d’extracteurs de ressources.

    Anthony Weiner est une mise à l’épreuve pour un empire mourant, un empire de parasites qui volent tout et ne produisent rien, un empire de l’escroquerie générale et d’une société pourrie se décomposant. Des milliers d’années de morale, de normes décentes et d’intelligence sont foulées au pied. Le voyeurisme sexuel attaque les femmes et les enfants en premier lieu, il s’en suit le massacre de l’humanité.

    Les épouses de Spitzer et Weiner ont pris parti pour leur homme. Elles ont pardonné à leur mari parce qu’elles se moquent bien des autres. La vanité, le statut social et être la femme d’un maire ou d’un PDG est bien plus important. Elles font partie du problème et sont tout aussi coupables. La culpabilité et la corruption commencent de manière interne. Les collaborateurs sont protégés. La société dépourvue de morale ne se préoccupe plus de la politique. Weiner nous dit: “Je peux être aussi décadent que je le veux.”

    Les dirigeants ont promu le pénis et la pornographie pour être les représentants du pouvoir, de la guerre et du statut social. Cette strate décadente de la société doit être éliminée de la race humaine ou nous allons tous plonger. Ceci doit être la toute dernière classe exploiteuse autorisée à régner.

    Auparavant, des hommes poursuivaient le perpétrateur, l’attrapaient, l’attachaient à un arbre et le castraient. Les femmes le fouettaient avec des branches de saule rouge devant les gens. Chacun fait son choix. Nos communautés ont la responsabilité de prendre soin de nos femmes et de nos enfants. Les masses font confiance en leur police, leurs politiciens, leur députés et sénateurs, dont beaucoup commettent des indécences. Si les gens ne confrontent pas Weiner, c’est qu’ils sont d’accord avec lui.

    Weiner, Spitzer, l’ancien président Bill Clinton et bien d’autres ont contribué à ouvrir la porte de cette société écœurante. Ces modèles sont promus à dessein. Maintenant d’autres psychopathes peuvent approcher et attaquer des jeunes filles qui refusent leurs avances. Nos garçons et filles doivent résister même si leurs parents sont trop occupés dans un système qui rend les jeunes filles si vulnérables. Un coup-monté contre la prostitution enfantine se déroule en ce moment dans 74 villes des Etats-Unis.

    Comme l’a si bien chanté Frank Zappa au sujet du contrôle planifié par le gouvernement:

    “I am the tool of the Government/And industry too/For I am destined to rule And regulate you.”

    “Je suis l’outil du gouvernement/et de l’industrie aussi/car je suis destiné à vous diriger et vous réglementer.”

    “I’m the Slime”.

    http://resistance71.wordpress.com/