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Le continent américain, sous influence des États-Unis, réalites et contestations
L'influence essentielle des États-Unis s'étend à tout le continent. Le contrôle assez direct reste très réel sur l'Amérique du Nord, du Canada à Panama, en passant par le Mexique, les petits Etats d'Amérique Centrale et des îles des Caraïbes. Aucune armée ne peut bien sûr rivaliser avec la puissance des États-Unis. Le Canada exporte massivement son pétrole, conventionnel ou celui coûteux et polluant des schistes bitumineux, vers le grand voisin du Sud ; le pétrole mexicain est lui aussi absorbé, au Nord, tout comme de nombreuses usines délocalisées, voire relocalisées depuis que le coût du travail est devenu supérieur en Chine, qui exportent massivement au-delà du Rio Grande. Les petits pays, nombreux, dépendent encore davantage de Washington. Ne demeurent que deux exceptions à cette domination totale, Cuba, toujours cas-triste malgré une libéralisation purement économique partielle, et le Nicaragua, de nouveau sandiniste, suite à des élections libres depuis 2006, tous deux membres essentiels de l'Alliance bolivarienne de feu Chavez.
La domination forte de Washington s'étend en un pays charnière des deux Amériques, la Colombie, où sont dispersées de nombreuses bases militaires états-uniennes, en principe sept, plus les nombreuses bases secrètes de la CIA. Le prétexte officiel proclamé reste celui de la lutte contre la drogue. La consommation massive de dizaines de millions de drogués réguliers aux États-Unis déstabilise par sa demande massive plus de la moitié de l'Amérique latine, du Mexique à la Bolivie, où se poursuivent depuis des décennies désormais la culture des plantes - coca, cannabis - et les synthèses de produits finis. Si tout en demeurant importante, la production colombienne de coca, après des décennies de lutte dure, a effectivement significative-ment baissé, elle a augmenté en compensation au Pérou et en Bolivie, où l'expérience de légalisation contrôlée des cultures traditionnelles paysannes par le président bolivarien indigéniste Evo Morales a bien sûr débouché mordicus sur un développement du trafic. Les paysans, même s'ils ne s'enrichissent pas véritablement, gagnent beaucoup plus correctement leur vie avec la production de coca, que les cultures licites comme le maïs ou les agrumes. La solution n'est pas dans la pure répression - qui devrait cibler davantage les trafiquants que les paysans -, ni dans la légalisation - immorale - ; le remède serait plutôt dans la défense des marchés agricoles nationaux, permettant une juste rémunération des paysans.
Le modèle culturel des États-Unis s'étend à l'ensemble de l'Amérique du Sud. Ils sont toujours considérés comme un exemple, alors que bien des aspects de ce pays sont peu enthousiasmants, avec encore une illustration cet été à travers l'échec dans la lutte contre les grands feux de forêts dans les Montagnes Rocheuses et en Californie, corollaire d'un manque de moyens - à côté de gaspillages par dizaines de milliards en crédits militaires -. Toutefois demeure l'image du pays des libertés et de la prospérité ; ceci n'est d'ailleurs pas sans inconvénients pour les États-Unis, pays toujours très attractif pour une immigration clandestine encore en cours et massive, peut-être deux millions de nouveaux clandestins par an, qui comptent sur les régularisations promises par Obama. Souvent via une acculturation partielle, les tele-novelas pour les feuilletons, diffusent les mêmes valeurs sur tout le continent, beaucoup plus libérales que le catholicisme traditionnel, avec l'instabilité familiale, les divorces, la contraception, le tout noyé dans un sentimentalisme exacerbé, qui peut paraître ridicule pour des Européens. Des églises néoprotestantes réalisent depuis des décennies des percées nettes, imitations locales ou importations directes des États-Unis, regroupant plus du quart des Brésiliens, le dixième des Argentins, pratiquement tous d'ascendance catholique. Sur le plan politique, même dans un grand pays fier et indépendant, on entend désormais de curieux discours inspirés par le modèle néoprotestant, comme l'exigence d'un ferme soutien à l'Entité Sioniste, nouveauté dans des pays traditionnellement plutôt anti-impérialistes et pro-palestiniens.
La résistance à l'impérialisme américain est incarné dans l'ALBA, Alliance Bolivarienne pour l'Amérique, qui pour l'instant a survécu à Chavez ; le nouveau président vénézuélien Maduro, fortement contesté à l'origine, consolide plutôt son pouvoir. S'il est plus sérieux que Chavez, son manque persistant de charisme peine à en faire un relais du chef disparu. Les visites de la flotte russe à Cuba ou au Venezuela constituent surtout des contestations symboliques de Washington. Les investissements chinois, souvent de grandes entreprises liées à Pékin, massifs, incarnent véritablement une nouvelle et réelle concurrence à l'exclusivité jusque-là, depuis 1914, de la domination économique états-unienne, particulièrement dans les infrastructure et les mines. Un grand projet a attiré l'attention cet été, celui du creusement du Canal du Nicaragua, suivant une concession accordée à une grande entreprise chinoise HKND, votée le 14 juin 2013 par le Parlement de Managua ; son gabarit, plus large et profond que celui de Panama, récemment amélioré - passage en 2015 d'une capacité de recevoir des navires de 5000 à 13000 EVP ou 120 000 tonnes de déplacement -, en ferait un des points essentiels du trafic maritime mondial. Les travaux devraient débuter en 2014, pour un coût total de 40 milliards de dollars - un peu optimiste, en bas d'une fourchette toutefois crédible -. Or beaucoup d'aspects essentiels demeurent flous, dont le tracé exact du Canal, qui devrait déboucher à Bluefields sur l'Atlantique, l'aménagement du Lac Nicaragua, pour l'instant trop peu profond, ou le gabarit exact : il serait important, jusqu'à 250 000 tonnes, mais pas au-delà - de rares navires géants déplacent jusqu'à 500 000 tonnes -. L'impact serait absolument essentiel pour le Nicaragua et constituerait une base essentielle de son développement.
S. de S. Rivarol du 5 septembre 2013 -
Panzerjäger - Vercingétorix - Libre Europe (2001)
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De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (B. Constant)
« Le but des Anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d’une même patrie. C’était là ce qu’ils nommaient liberté. Le but des Modernes est la sécurité dans les jouissances privées ; et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances. »
Les conséquences désastreuses du tournant de la mondialisation néolibérale des années 60-70, et de la logique générale qu’elle a structurée, sont chaque jour plus manifestes : atomisation du lien social – tribalisation diront certains – passage de l’idée de Nation à celle de société « figée dans le présent » (pour reprendre l’analyse de Finkielkraut), pression sur les bas salaires, violence des sociétés multiculturelles, guerre à la fois larvée et patente de tous contre tous, la liste est interminable.
D’où l’intérêt d’un coup d’œil sur le passé, et de revenir aux sources du discours libéral, ainsi qu’à ses conditions d’émergence.
Résumé ici d’un petit texte « culte », écrit par l’un des premiers penseurs libéraux, Benjamin Constant, et daté de 1819, dans un pays marqué à la fois par la Révolution Française et la Restauration de 1815. Nous n’en comprendrons que mieux l’avènement de ce que Michéa a appelé un modèle anthropologique nouveau.
La thèse générale
Constant souligne d’emblée les différences entre la liberté « des Anciens » et celle « des Modernes ».
De toute évidence, ce qu’il veut faire ici d’abord, c’est sortir de la confusion portée à son paroxysme durant la Révolution Française, où l’on énonça que refuser le modèle antique serait refuser la liberté elle-même. S’ensuit une étude – plus idéologique qu’heuristique – sur l’impossibilité ontologique et conceptuelle de penser la liberté des Modernes chez les Antiques, et réciproquement.
Les Antiques ignoraient en effet le gouvernement représentatif, gage de notre « démocratie », car leur liberté était d’une autre nature que la nôtre.
La liberté Moderne s’exerce dans les libertés : la liberté d’expression, d’entreprise, de circulation, d’association, tout cela garanti par le droit de propriété. D’où, finalement, la liberté politique réduite au droit de se faire représenter (l’avènement d’un gouvernement représentatif donc).
Nous ne retrouvons rien de tel chez les Antiques (exception faite d’Athènes, Constant y reviendra), car chez eux, le citoyen était partie prenante de la vie politique de la Cité, sans représentation. Contrepartie de cette participation directe, il acceptait d’être soumis au corps social. Collectivement souverain, l’individu (Constant utilise ce concept moderne pour parler des Antiques…) était donc pris dans un carcan : « Les lois règlent les mœurs, et comme les mœurs tiennent à tout, il n’y a rien que les lois ne règlent. »
Reste à expliquer la cause de cette divergence radicale.
La différence majeure entre Antiques et Modernes découlerait, pour Constant, de la taille du territoire. L’esprit belliqueux était nécessaire à la survie des républiques anciennes, en raison de leur faible taille géographique. L’esclavage en aurait découlé presque naturellement, pour fournir la main d’œuvre nécessaire aux tâches économiques – tandis que les citoyens, eux, faisaient la guerre, ou du moins la préparaient.
Toujours pour Constant, les Modernes, au contraire, grâce à l’influence des Lumières (et de la pensée libérale, donc) auraient presque effacé les divisions entre États européens (rappelons que le texte date de 1819). La progressive homogénéisation du territoire européen aurait par suite permis la coexistence pacifique d’organisations diverses, sur des territoires de plus en plus vastes…
On sourira ici sans doute de la« petite contradiction » de Constant : l’esprit dit « des Lumières » a été exporté bien souvent par la guerre. Mais bref, l’impérialisme, culturel ou militaire, selon les circonstances, a toujours été déguisé en « bonne entente des peuples » par les intellectuels organiques des classes bénéficiaires de l’entreprise. Nihil novi sub sole.
Revenons au texte.
Constant en vient finalement à formuler cette idée centrale de la théorie libérale classique : la guerre est antérieure au commerce, certes, mais le commerce finira par la rendre inutile. Le but est le même : posséder. Mais le commerce constitue un moyen détourné d’arriver à cette fin, en substituant le gré à la force : « La guerre est l’impulsion, le commerce est le calcul. »
Le commerce est donc, pour Constant, une guerre de substitution, une guerre en quelque sorte pacifique. Guerre des Antiques contre commerce des Modernes, question d’époque et d’esprit.
Rappelons ici qu’après d’inlassables guerres civiles et de religion, l’idée du « doux commerce » émergeait depuis le 18ème siècle (au moins) comme alternative à la guerre de tous contre tous. Subalterne chez les Antiques, le commerce devait donc devenir la règle chez les Modernes, ce qui était vu, par hypothèse, comme une avancée dans le degré de civilisation (nous retrouvons ici dans sa version libérale la théologie inassumée du sens de l’Histoire, propre à toute la Modernité).
Ce qui rend Constant intéressant, c’est qu’il assume la dimension anthropologique de cette mutation, y compris dans sa part d’ombre. Il ne dissimule pas ce que la limitation du principe de souveraineté chez les Modernes peut avoir de négatif. Il a bien sûr ses lacunes : il explique par l’abolition de l’esclavage que les citoyens, obligés de travailler, ne puissent matériellement pas être présents sur le forum, et à aucun moment, il ne s’interroge sur la position respective du possédant et du salarié, sous cet angle. Mais il faut reconnaître qu’il admet que la liberté des Modernes est politiquement amputée.
Seulement voilà…
À ses yeux, c’est un prix raisonnable à acquitter pour la paix. En échange de cette amputation, le commerce, devenu règle, occupe, préserve de l’inactivité – terreau du mécontentement et donc des velléités belliqueuses – et rend désirable l’indépendance.
En somme, il s’agit de troquer une liberté pour une autre.
Valeur et limite d’une pensée libérale classique
Pour donner en quelque sorte des lettres de noblesse à ce postulat, Constant se réfère volontiers à Athènes, où la plus grande liberté accordée aux individus provenait, selon lui, du commerce, et dont l’esprit serait resté inchangé jusqu’aux Modernes. Il y a certes, entre Athènes et nous, l’esclavagisme, les lois faites directement par le peuple et l’asservissement de l’individu au corps social. Mais la comparaison reste mutatis mutandis pertinente, nous dit Benjamin Constant : à Athènes, on observait, dit-il, une grande indépendance individuelle, des mœurs comparables aux nôtres, notamment s’agissant des ménages, une libre circulation des capitaux, un droit de cité pour les étrangers si ceux-ci avaient un métier ou fondaient une fabrique.
Et c’est ici que l’on touche aux limites du discours libéral classique…
Tout d’abord, l’Athènes de Constant présente en effet un étrange visage, dont la similitude avec le projet libéral apparaît pour le moins artificielle. On éprouve parfois la sensation qu’elle est un masque, un travestissement, un argument destiné à figer le discours pour l’empêcher d’aller à son terme logique.
Le Moderne, nous dit Constant, doit préférer la jouissance paisible de l’indépendance privée, et minorer sa présence dans les activités politiques : on est loin d’Athènes. Suivre Rousseau en tentant de renouer avec la participation collective serait, toujours aux dires de Constant, voué à l’échec – de toute évidence, il s’agit ici de réfuter Robespierre et Saint-Just. La liberté individuelle, sacralisée par la Modernité et qu’aucune entrave institutionnelle ne doit entravée, doit aux yeux de Constant définitivement primer sur la liberté politique : le modèle athénien est loin, très loin…
Pourquoi cette référence athénienne, alors ? Qu’est-ce que ça cache ?
Le libéralisme de Constant, ce n’est pas la liberté comme valeur, mais la liberté hors de la politique. C'est-à-dire qu’en suivant Constant, nous allons, au fond, au-delà d’une inversion de priorité entre ces deux libertés : nous sommes naturellement amenés à nier le politique, que cela ait été notre projet initial ou pas.
Comprenons bien la nature du problème. Chez Constant, s’il s’agit de déléguer le pouvoir politique au travers d’un gouvernement représentatif, il n’est nullement question d’abandonner tout rapport au politique ; il ne s’agit que de s’en éloigner pour pouvoir satisfaire à la poursuite de ses intérêts privés. Le peuple doit rester seul maître à bord lorsqu’il s’agit d’écarter pour tromperie ou de révoquer pour abus de pouvoir ses dirigeants. Constant est d’ailleurs conscient des risques de la liberté « des Modernes ». Elle peut, dit-il, détourner le citoyen de la vie politique, ce qui laisserait le champ libre aux puissants, et donc au despotisme. Benjamin Constant n’est pas un idéologue de la dépolitisation comme peuvent l’être certains libéraux contemporains. Pour lui, la fin de l’homme n’est pas le bonheur, mais le perfectionnement, dont le meilleur moyen reste la liberté politique. Dans son esprit, les institutions doivent éduquer moralement le peuple pour qu’il exerce ses droits politiques, des droits qui sont, toujours pour Constant, autant de devoirs moraux : nous sommes à des années-lumière de Brzezinski et de son « tittytainment ».
Le problème, c’est que la pensée de Constant, en créant une liberté à l’extérieur du politique, rend possible une sortie du politique, une négation même. Le problème n’est donc pas, en réalité, dans la pensée d’un libéral classique comme Constant, mais dans les conséquences potentielles de cette pensée.
Et cela s’explique très bien : le fond du problème, c’est que l’anthropologie libérale est erronée, parce qu’elle présuppose que tout despotisme est, nécessairement, politique.
Erreur substantielle de Constant, au regard de ce que nous connaissons aujourd’hui : la croyance en la limitation de la volonté de puissance individuelle induite par l’influence du « doux commerce ». Le règne du commerce rendrait impossible, aux yeux du théoricien libéral, toute forme d’oppression, puisqu’il limiterait l’emprise du politique. Erreur : la puissance du pouvoir financier, dimension complètement occultée chez Constat, a depuis largement prouvé qu’au contraire, la soif de pouvoir peut très bien trouver à s’exprimer ailleurs que sur l’Agora. Ce que le libéral classique n’a pas vu, c’est que l’oppression peut être impolitique.
En conclusion, ce qui est sain chez Constant, c’est en somme qu’il affirme la liberté du sujet individuel. Par exemple, son refus que le gouvernement prenne en charge l’éducation des enfants, et son souhait que l’État, en la matière, se cantonne aux moyens généraux de l’instruction, sont finalement des idées très saines. Mais ce que Constant n’a pas vu, ou pas voulu voir, c’est que la liberté du sujet individuel serait constamment menacée, si elle n’était pas surplombée par la liberté du sujet collectif – et qu’elle pouvait très bien l’être par des puissances impolitiques.
Constant à la lumière de notre présent
En somme, pour Constant, la liberté individuelle est garantie par la liberté politique, mais subordonner le peuple à cette dernière serait aliénant. Il faut donc, à ses yeux, que la liberté individuelle se défende en quelque sorte par ses propres forces, sans que la liberté politique, plus collective, ne lui serve de surplomb protecteur. Alors, à cette condition nécessaire et suffisante, dit-il, renoncer à la liberté des Anciens n’implique effectivement pas renoncer à la liberté tout court. L’idée Moderne de la liberté n’est, dès lors, plus un affaiblissement de la garantie, mais au contraire une extension de la jouissance.
Et deux siècles après, quand on lit Constant, on en pense quoi ? Qu’est-ce que l’expérience libérale nous a enseigné ?
Eh bien, elle nous a enseigné que la restriction de l’emprise étatique ne garantit en rien la restriction de l’emprise en général. Constant est proche de la pensée magique lorsqu’il postule que nous défendrions plus efficacement notre liberté individuelle au simple motif que nous y tenons davantage. Deux siècles plus tard, la magie n’opère plus, le réel s’est vengé. Voici exhumée l’erreur initiale, et fatale, du libéralisme classique – l’erreur qui a fait qu’inéluctablement, une fois mis en pratique, il a dérivé vers l’emprise des nouveaux pouvoirs impolitiques.
Bien sûr, à la décharge d’un Benjamin Constant, il faut reconnaître que rien, dans son expérience, ne le préparait à l’émergence d’une humanité lobotomisée par le tittytainment. Il ne s’agit certainement pas ici de condamner moralement Constant ; si l’on se met à sa place, si on le resitue dans son contexte (la Révolution Française, les massacres, le face-à-face rugueux entre bourgeoisie ascendante et aristocratie décadente), on comprend tout de suite que son erreur est tout à fait excusable – profondément humaine, dirions-nous. Il faut rappeler ici que les libéraux de l’époque évoluaient dans un cadre idéologique très différent de celui qui prévaut aujourd’hui chez leurs héritiers. Ils croyaient encore, par exemple, à la vertu dans la Cité et au patriotisme (il suffit de relire la « Théorie des sentiments moraux » de Smith). Leur ralliement au mythe du « doux commerce » ne traduisait pas autre chose que leur volonté d’édifier un monde délivré de la guerre et de l’oppression sociale.
Il n’en reste pas moins que le postulat est naïf, selon lequel l’abolition du politique entraînerait celle du despotisme, au motif que tout despotisme serait nécessairement politique. La dissociation contemporaine entre pouvoir étatique et pouvoir financier a bel et bien débouché sur l’autonomisation de cette dernière sphère, devenue prédatrice.
Toute l’histoire des deux derniers siècles est là pour dénoncer cette erreur. Pour Constant, le commerce était une garantie, car la circulation de la propriété, disait-il, rend celle-ci plus insaisissable. La circulation met « un obstacle invisible et invincible à cette action du pouvoir social ». Il ne lui est pas venu à l’esprit que ceux qui maîtrisent les instruments de la circulation, donc les banquiers, pouvaient très bien se montrer despotiques, aussi despotiques que les puissants politiques, maîtres du territoire.
Poursuivant dans sa logique, Constant énonce : « Les effets du commerce s’étendent encore plus loin ; non seulement il affranchit les individus, mais en créant le crédit, il rend l’autorité dépendante. » Il ne lui est pas venu à l’idée que ceux dont l’autorité serait dépendante tiendraient donc, mécaniquement, les peuples eux-mêmes en dépendance. L’État souverain perdant le contrôle de la monnaie n’adoucit pas souveraineté, il la transfère à de nouveaux maîtres. Et Rothschild de déclarer « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois. » On sait tout ce qui a découlé de l’application de ce principe par les oligarchies financières…
Une conséquence qu’évidemment ni Adam Smith avec sa manufacture d’épingles, ni Benjamin Constant avec son amour du commerce comme régulateur des passions humaines, n’ont envisagée. En témoigne encore cette autre déclaration naïve de Constant : « Les individus transplantent au loin leurs trésors ; ils portent avec eux toutes les jouissances de la vie privée ; le commerce a rapproché les nations, et leur a donné des mœurs et des habitudes à peu près pareilles ; les chefs peuvent être ennemis ; les peuples sont compatriotes. » Deux guerres mondiales plus loin, on éclate de rire en lisant ces phrases.
Bien sûr, tout n’est pas à jeter dans la pensée d’un Benjamin Constant. Qui, parmi nous, souhaite l’abolition de la liberté d’expression, d’association, etc. ? Mais ce qui doit nous séparer des libéraux, même classiques et respectables, comme le fut Constant, c’est la connaissance que nous avons désormais de l’impossibilité de lutter contre l’oppression autrement que par le Collectif.
L’individu rationnel et calculateur, sacralisé par les libéraux classiques parce qu’ils voyaient en lui une mutation anthropologique libératrice, s’est avéré à l’expérience un tyran plus irresponsable que tous ceux qui l’avaient précédé. Des pouvoirs non-étatiques exercent sur les peuples une emprise sournoise, pire sans doute que celle des pires dictatures. La planète est ravagée par cet « individu rationnel », si rationnel qu’il a totalement rationalisé son irresponsabilité écologique, économique et sociale.
Non, il ne s’agit pas de rejeter Constant en bloc ; il s’agit de le remettre en contexte, et de le surmonter. Il s’agit de lire Maurras, pour une critique contre-révolutionnaire, et Michéa, pour une critique contemporaine aboutie. Il s’agit de comprendre en quoi la liberté des Modernes ne peut pas être la liberté vraie – pas longtemps, en tout cas.
Citations :
« La liberté individuelle, je le répète, voilà la véritable liberté moderne. »
« Enfin, le commerce inspire aux hommes un vif amour pour l’indépendance individuelle. Le commerce subvient à leurs besoins, satisfait à leurs désirs, sans l’intervention de l’autorité. Cette intervention est presque toujours, et je ne sais pourquoi je dis presque, cette intervention est toujours un dérangement et une gêne. Toutes les fois que le pouvoir collectif veut se mêler des spéculations particulières, il vexe les spéculateurs. Toutes les fois que les gouvernements prétendent faire nos affaires, ils les font plus mal et plus dispendieusement que nous. »
« Ils voudraient constituer le nouvel état social avec un petit nombre d’éléments qu’ils disent seuls appropriés à la situation du monde actuel. Ces éléments sont des préjugés pour effrayer les hommes, de l’égoïsme pour les corrompre, de la frivolité pour les étourdir, des plaisirs grossiers pour les dégrader, du despotisme pour les conduire ; et, il le faut bien, des connaissances positives et des sciences exactes pour servir plus adroitement le despotisme. »
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Pierre-Louis Mériguet, porte-parole de Vox Populi (Tours ), rejoint le RBM
TOURS (NOVOpress) – Le porte-parole du mouvement tourangeau Vox Populi annonce qu’il rejoint le Rassemblement Bleu Marine de Marine Le Pen.
Pierre-Louis Mériguet explique ainsi sa décision :
“Les élections sont une étape de l’engagement que nul responsable politique ne peut se permettre de négliger, quelque soit son schéma d’action ou ses priorités de lutte. Elles permettent de peser sur l’actualité et de prendre des responsabilités qui prouvent la crédibilité du parcours militant. Je les considère aujourd’hui, comme un outil, et non comme une fin en soi. Un outil avec parfois ses pièces défectueuses qui résultent véritablement de la démocratie, mais qui sera malgré tout l’occasion pour moi, comme pour des millions de français soucieux de leur avenir, d’être utilisé pour s’exprimer dans les urnes en 2014.Si, dans un premier temps, mes fonctions au sein de l’association locale Vox Populi m’orientaient naturellement vers d’autres méthodes d’action, je souhaite désormais profiter de ces prochaines élections pour élargir nos vecteurs d’influence et de proximité sur la vie politique tourangelle. Fidèle à la tradition que notre nom professe, cette démarche de porter la voix du peuple s’inscrit avant tout dans une optique toujours plus forte d’enracinement et de reconquête locale au service des Nôtres.
Il y a quelques mois, Marine Le Pen, lors de sa venue en Touraine, manifestait son intérêt d’alliance avec des «individus sérieux» dans le but d’ancrer le FN dans les municipalités de France. Aujourd’hui, c’est dans ce contexte électoral particulier et par souci d’efficacité que j’ai décidé de répondre à son appel en participant à l’union des patriotes autour du Rassemblement Bleu Marine pour les prochaines élections.
Privilégiant le bien commun au sectarisme idéologique, j’irai dans les prochains jours proposer mes services à la fédération d’Indre-et-Loire pour la campagne des municipales en Touraine.”
Pierre-Louis Mériguet http://fr.novopress.info
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Les libertés éducatives et l'objection de la conscience sont les vecteurs de la reconstruction d'une société juste
Thibaud Collin intervient à l'Université d'été de La Manif Pour Tous. Voici son intervention :
"Mes chers amis, Vous me permettrez de vous appeler ainsi car ce qui nous réunit tous ce matin est un amour commun, celui du bien de notre pays. Malgré nos différences, nous partageons une même détermination : la recherche du bien de notre société passe par la recherche du bien de l’être humain, du bien intégral de chaque être humain.
Ce qui nous réunit ce matin malgré nos différences, est d’avoir partagé une même aventure : l’opposition résolue et pacifique à une loi inique. Nous avons perdu la bataille législative. Beaucoup s’interrogent. Que faire ? Où orienter nos forces ? Questions auxquelles diverses réponses légitimes peuvent être apportées. La lutte contre cette loi a été l’occasion de nombreuses prises de conscience qu’il s’agit maintenant de déployer dans leurs tenants et aboutissants. Il s'agit d'identifier les sources du mouvement qui a porté cette loi car là gisent les raisons de notre échec législatif. Il s'agit d'y reconnaître autant de chantiers à entreprendre, de défis à relever, dès aujourd'hui.
Je voudrais succinctement en pointer trois sans prétendre être exhaustif : La première source est, à mon sens, une vision tronquée de la personne, vision selon laquelle le corps sexué n’est qu’un matériau de la liberté individuelle elle-même soumise à des désirs indéfinis. C'est en retrouvant une juste intelligence de l’unité de la personne sexuée que chacun d'entre nous pourra contribuer au bien de notre pays et des personnes qui y habitent. Des décennies de mentalité contraceptive ont occulté aux yeux de beaucoup l’union essentielle des trois dimensions de la sexualité humaine : dimensions relationnelle (don réciproque des époux), jouissive (plaisir et épanouissement personnel) et procréative (transmission de la vie et accueil de l'enfant fruit de ce don mutuel). Éduquer à l’intégration de ces trois dimensions, témoigner qu’il est possible et heureux de la vivre, n’est-ce pas une tâche certes exigeante mais exaltante ? La revendication au mariage et la filiation pour les personnes ayant une orientation homosexuelle a été portée et légitimée par une vision et une pratique éclatée de ce qui se joue dans l'union conjugale. Peut-être n'avons-nous pas assez mis au centre de nos discours des derniers mois ce thème de la conjugalité comme étant le lieu d'où la différence sexuelle reçoit en plénitude toute sa vérité. Notre échec nous invite à ouvrir les yeux. Pourquoi ne pas investir notre énergie dans ses multiples associations qui depuis de longues années courageusement et modestement se consacrent à l'éducation affective et sexuelle ?
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Ce tabou en or massif que Gollnisch a violé...
Le principal grief de la police de la pensée contre Bruno Gollnisch et, par conséquent, un des motifs cachés de l’invraisemblable acharnement menteur dont il est la victime, est sans doute que sa proposition de laisser les historiens débattre du "probléme des chambres à gaz", selon le mot fameux de l’historienne Olga Wormser-Migot, a brisé un tabou.
Ce tabou c’est celui des indemnisations. Il y a soixante ans, il avait déjà coûté très cher à Olga Wormser-Migot.
Née Olga Jungelson en 1912 à Nancy, cette fille de Russes exilés avait été engagée en août 1944 par les services de l’état civil du ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés.
De son travail qui consistait à rechercher des déportés revenus des camps, elle tira un ouvrage, "Le Système concentrationnaire", où elle disait sa conviction que les chambres à gaz n’ont existé ni à Ravensbrück ni à Mauthausen.
Cette affirmation lui valut la haine vigilante de la stalinienne Germaine Tillion et l’intérêt du premier révisionniste, l’ancien déporté et militant socialiste Paul Rassinier, qui s’appuya sur ses travaux pour publier son propre ouvrage : "Le mensonge d’Ulysse".
Le "problème des chambres à gaz" et donc de l’indemnisation a été depuis écarté de tout débat et il le reste parce qu’il soulève la fureur des déportés, victimes et rescapés, fils et filles de déportés, victimes et rescapés, petits-fils et petites-filles de déportés, victimes et rescapés, en attendant les générations à venir.
C’est que l’enjeu est considérable, et pas seulement sur le plan de la mémoire.
Dans "Le Paradoxe juif, Conversations en français avec Léon Abramowicz" (Stock), Nahum Goldmann racontait déjà en 1976 comment, dans les années soixante, il avait convaincu le chancelier Adenauer doffrir à l’Israël du pétrole acheté par l’Allemagne au Koweït et en Arabie Séoudite.
Depuis, le pactole alimenté par Berlin n’a cessé de se déverser dans les coffres de l’Etat israélien. Tout récemment encore, les chantiers navals allemands ont livré gratuitement à l’Israël trois sous-marins ultra-modernes howaldtwerke-Deutsche-Werft de types 209, 212 et 214, conçus pour recevoir un armement nucléaire.
En soixante ans, bien d’autres pays se sont joints à cette collecte : l’Autriche, la France, les Etats-Unis versent des sommes considérables soit à l’Israël, soit à la Diaspora, en expiation d’un Holocauste où ils n’ont aucune part.
Même la Suisse a dû payer après une campagne de sidération où la neutralité qui avait fait de la Confédération le refuge des persécutés a été assimilée à de la collaboration avec le nazisme.
Partout dans le monde, y compris dans des pays étrangers aux drames de la Guerre mondiale, les monuments et les musées de l’Holocauste, les films de fiction autour de l’Holocauste, les pèlerinages à pleins charters vers les hauts lieux de l’Holocauste se multiplient. Ecoles, lycées et universités sont mobilisés. Sur toute la surface du globe on se prosterne.
Berlin a dû consentir à l’édification d’un nouveau mémorial de l’Holocauste orné de 2 752 stèles de béton ; cependant que Paris voyait se pérenniser un mur pourtant annoncé comme provisoire sur le Champ de Mars à l’instigation de Marek Halter, un des plus voraces prédateurs de la mémoire.
A Dresde, à New Delhi, à Pékin ou au Japon (après une autre campagne de sidération consécutive à la publication "malheureuse" dans la presse japonaise de propos révisionnistes), la Shoah fait l’objet d’attentions unanimes.
C’est au point que des Juifs, y compris la très sensible Annette Wieviorka, en sont venus à exprimer leur désapprobation devant ce que certains ont appelé "le Shoah Business".
En France, des pensions spéciales ayant été attribuées aux descendants, parfois lointains, des victimes juives de la guerre, les descendants de victimes non juives, manifestant à leur tour devant les grilles du Conseil d’Etat, pour se prévaloir de l’égalité devant la loi, ont été agressés par des Juifs au motif que leur souffrance ne saurait se comparer.
Dans ce contexte, le constat de Gollnisch qu’il y a « des intérêts considérables à nier ce débat. C’est l’intérêt de l’Etat d’Israël dans les discussions sur les réparations qui sont sans fin » est évidemment inacceptable pour les marchands du temple.
Il ne faut pas chercher plus loin le motif réel de l’hystérie qui a suivi la simple proposition de laisser les spécialistes déterminer si le trésor de la mémoire est de bon aloi ou de pacotille.
Le Libre Journal http://www.france-courtoise.info/04/336/page.php?id=14nou -
Quand j’entends le mot « kulture », je sors ma kalach ! par Pieter KERSTENS
C’est effectivement ce que doivent penser les habitants de la Canebière. Parce qu’en 2013, Marseille est la capitale européenne de la culture … criminelle ! Déjà une quinzaine de règlements de compte depuis la Saint-Sylvestre et aucune amélioration en vue d’ici la trêve des confiseurs…Le ministre de l’Intérieur a bien déversé sa haine envers les mouvements nationalistes, envers MM. Soral et Dieudonné et aussi contre le F.N, lors de l’université d’été du P.S à La Rochelle, mais il ne s’est pas trop longtemps appesanti sur la vague de règlements de compte et de criminalité qui non seulement déferle sur la cité phocéenne, mais affecte aussi d’autres villes en France.Manuel Valls, ce fervent amateur de gazage des femmes, des enfants et des vieillards, n’a pas encore démontré ses compétences quant à combattre la racaille et la pègre immigrée, coupables d’assassinats, de viols, d’agressions et de véhicules incendiés dans tout l’Hexagone.« La délinquance baisse à Marseille, dans tous les domaines » affirmait Pinocchio-Valls le 22 août dernier. On souhaiterait moins de bla-bla et plus de résultats.Pour la majorité des citoyens « la sécurité, c’est la première des libertés » et ils exigent de pouvoir se déplacer sans être attaqués par des crapules à chaque coin de rue, dans le train ou dans le métro.Le danger ne vient pas de l’extrême-droite, des fââââchistes ou des partis nationalistes, mais des ministres qui adoubent les criminels d’une culture de l’excuse, pardonnent aux délinquants leurs méfaits sur les victimes et incitent les juges à une complaisance suspecte.Il faut mettre le holà à cette dérive imbécile, dictée par des idéologues au service de doctrines hérétiques, qui tentent de nous convaincre qu’il s’agit d’un « sentiment d’insécurité » ou encore d’un « ressenti ».« La mort pour les assassins. La vie pour les innocents ! » -
Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°331
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Insécurité : le PS à la peine, l’UMP à la traîne, et le FN engrange…
MARSEILLE (NOVOpress via Kiosque courtois) – Le roman-feuilleton des règlements de comptes sanglants à Marseille, capitale européenne de l’hémoglobine – et accessoirement de la culture – a connu samedi 7 septembre dernier un épisode particulièrement burlesque : une réunion en préfecture des élus locaux UMP et PS, autour du projet de Manuel Valls de « pacte national » pour Marseille. But affiché : Développer une stratégie de lutte contre le banditisme local. Parmi les participants, le président socialiste du conseil général, Jean-Noël Guérini, ainsi que la députée PS Sylvie Andrieu.
Le premier a été condamné ou est mis en examen pour, je prends ma respiration : prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, détournement de fonds publics, licenciement abusif, corruption passive, participation à une association de malfaiteurs et atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics. La seconde est sous le coup – on a envie de dire « seulement » – de complicité de tentative d’escroquerie et de détournement de fonds publics. C’est dire si la présence de ces deux éminents personnages dans une réunion dédiée à la délinquance et la criminalité était hautement symbolique. En revanche, le préfet, évidemment aux ordres du ministre Valls, n’a pas cru devoir inviter un seul élu Front national. Cherchez l’erreur.
Comme prévu, la montagne a accouché d’une souris. Les seize élus UMPS présents se sont avant tout mis d’accord sur, je cite, une « méthode de travail commune pour faire avancer les dossiers » (sic). Pour paraître moins creux, le préfet a cru bon de déclarer que des effectifs policiers supplémentaires seraient déployés dans les Bouches‑du‑Rhône avant la fin de l’année. Mais personne ne connaît leur nombre, ni le calendrier de déploiement. Ce genre d’annonces poudre-aux-yeux s’étaient d’ailleurs multipliées sous la « droite » sans qu’on n’observe de véritable inflexion dans les règlements de comptes à Marseille et dans les villes voisines. Les seize élus se sont aussi mis d’accord pour le développement d’emplois dits « de passibilité », censés garantir la paix dans les HLM, sans annoncer qui les rémunérera.
Les Marseillais, et tous les Français avec eux, sont excédés par les gesticulations du pouvoir UMPS sur la question ultrasensible de l’insécurité. Résultat : alors qu’en 2008, le Front national ne recueillait que 8% des suffrages aux municipales à Marseille, un récent sondage Ifop-Fiducial accorde 25% des voix au parti de Marine Le Pen, derrière l’UMP (34%) mais devant le PS (21%) en recul de 4 points. Et encore, ce sondage a été réalisé avant la pantalonnade préfectorale et également avant la dernière affaire du cambriolage de ce bijoutier niçois, Stéphane Turk, qui a tué mercredi l’un des braqueurs de son magasin, s’est retrouvé en garde à vue pendant 48 heures et risque les assises, puisque l’homicide volontaire vient d’être retenu contre lui.
Une vague de soutien à Stéphane Turk a proprement déferlé sur Internet. La page Facebook « Soutien au bijoutier de Nice », créée par des anonymes, a vu en trois jours son compteur grimper à plus d’un million de soutiens (en outre ce nombre augmente sans cesse rapidement et ne comporte que des personnes ayant un compte Facebook). Ce sont autant de cris de protestation pour une police plus efficace, une justice moins laxiste, et un véritable débat national sur la légitime défense. Cette page compte de nombreux relais sur les réseaux sociaux. Parmi eux, Stéphane Ravier, tête de liste Front national aux municipales de Marseille ; Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, ou encore Philippe Vardon, président de Nissa Rebela, un mouvement identitaire fortement implanté à Nice.
Des pétitions en soutien au bijoutier ont également été lancées, par exemple ici et ici.
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