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  • Le Haut Conseil à l'égalité prône l'avortement. Il y a une égalité entre enfant vivants et tués in utero ?

    En fait, les acteurs de la culture de mort pâlissent de jalousie devant les sites internet pro-vie et veulent mettre en place un site concurrent. Avec l'argent du contribuable :

    "Le Haut Conseil à l'égalité a recommandé la création d'un site institutionnel "clair et volontariste en faveur du droit à l'avortement" pour contrebalancer la forte influence des anti-IVG sur Internet, dans un rapport qui doit être remis vendredi à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes. Les sites anti-avortement à l'apparence "neutre, voire institutionnelle" délivrant une information "fallacieuse" sont les premiers référencés et les plus visibles sur Internet, rapporte le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), qui souligne que l'accès à une information de qualité est "un droit non garanti".

    Dans sa lettre qui mandatait le Haut Conseil en avril pour dresser un état des lieux de l'information dans ce domaine, la ministre des Droits des femmes avait estimé que "l'information publique sur l'IVG (était) trop peu visible alors même que les sites internet délivrant une information biaisée, voire hostile à la pratique de l'IVG, apparaissent en tête des classements de consultations sur les moteurs de recherche". Le rapport, dont l'Agence France-Presse a eu connaissance, recommande de mettre en place un site internet institutionnel destiné aux femmes et professionnels, un numéro national "guichet unique" anonyme et gratuit, une équipe de veille et d'animation et, enfin, d'organiser la première campagne nationale d'information dévolue notamment à la question du droit à l'avortement". 

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 1870 : la prophétie d’Ernest Renan sur Hitler et la Russie

    Le vingtième siècle aura été marqué par d’épouvantables guerres racistes menées par les Allemands, guerres menées contre d’autres peuples blancs, surtout le russe ; au cours de la première guerre mondiale, l’Allemagne aura tué deux millions de soldats russes, facilité la fin du tsarisme et la venue au pouvoir des bolcheviques et donc la guerre civile ; ensuite, au cours de la deuxième guerre mondiale, l’Allemagne nazie, qui a succédé à celles des Ludendorff et autres Hindenburg, prédécesseur de Hitler au pouvoir, extermine vingt millions de Russes et d’Ukrainiens au nom de la criminelle et burlesque théorie raciale venue de Gobineau et de Chamberlain, et qui voit dans les slaves une race européenne récemment mongolisée (?!?) et rendue miraculeusement inférieure par le cours de l’Histoire !

    C’est en 1870, suite à la trop facile victoire contre la France dilettante et sordide du Second Empire, que les Allemands attrapent la grosse tête, comme on dit, et se convainquent qu’ils doivent mener le monde à leur guise avec le peuple-frère anglais, qui leur déclarera pourtant deux fois la guerre. Les sinistres et grotesques théories de Chamberlain deviennent le livre de chevet de Guillaume II qui les offre même aux diplomates américains comme le curieux Rowland Francis, futur ambassadeur en Russie pendant la Révolution du même nom.

    Et c’est à ce moment que notre cher Ernest Renan, un des Français les plus cultivés et plus fins de ce siècle, prend la plume pour écrire au penseur allemand David Strauss, auteur comme lui d’une vie de Jésus retentissante et postchrétienne. Renan aimait l’Allemagne pacifique et savante, celle du peintre Friedrich et du début du siècle romantique. Voyez Balzac qui écrit au début de la célèbre "Auberge Rouge" : « cette noble Germanie, si fertile en caractères honorables, et dont les paisibles moeurs ne se sont jamais démenties, même après sept invasions ».

    Mais Bismarck et la Prusse militariste passèrent par là et modifièrent l’âme et le comportement de ce pays. Renan écrit donc deux lettres à Strauss en septembre 1870, dont la deuxième est ici la plus intéressante. Il lui indique dans un premier temps que l’Allemagne va filer un mauvais coton avec son unification prussienne réussie - si l’on peut dire - par le fer et par le feu - pour reprendre l’expression du chancelier Bismarck, un assez bon ami de l’empire russe.

    « L’Allemagne, en se livrant aux hommes d’Etat et aux hommes de guerre de la Prusse, a monté un cheval fringant qui la mènera où elle ne veut pas. »

    Comme Nietzsche, Renan voit surtout que la théorie raciste - völkisch, comme on dit en allemand - qui finit par servir de base pour tout en Allemagne doit déboucher inéluctablement sur des guerres de type hitlérien, à savoir d’extermination.

    « La division trop accusée de l’humanité en races, outre qu’elle repose sur une erreur scientifique, très peu de pays possédant une race vraiment pure, ne peut mener qu’à des guerres d’extermination, à des guerres zoologiques, permettez-moi de le dire, analogues à celles que les diverses espèces de rongeurs ou de carnassiers se livrent pour la vie. »

    Car l’homme moderne est moins un loup qu’un rat pour l’homme.

    Si un esprit supérieur comme Renan peut écrire en 1870 que le racisme n’a aucune base scientifique il faudra trois quarts de siècle à d’autres esprits pour le comprendre !

    Il est vrai que Renan est scandalisé par la confiscation de l’Alsace et de la Lorraine contre l’avis de leur population. Et là il voit un autre problème pour l’Allemagne, qui va devenir avec le développement du pangermanisme un autre risque pour le monde slave :

    « Vos journaux ne voient pas une montagne qui est devant leurs yeux, l’opposition toujours croissante de la conscience slave à la conscience germanique, opposition qui aboutira à une lutte effroyable. »

    Mais Renan voit en fait émerger une menace slave assez formidable qui motivera sans doute l’agressivité du militarisme allemand ; il ne voit pas à terme dans les slaves le peuple victime de la barbarie germanique ; il voit ce peuple vainqueur. Car les Slaves ont pour eux la démographie, le courage et les vertus militaires d’une race jeune et encore bien dirigée (la mieux dirigée d’Europe avec la prussienne, dit-il, car la moins démocrate), et ils ont aussi une dimension presque onirique et eschatologique :

    « Le Slave, dans cinquante ans, saura que c’est vous qui avait fait nom synonyme d’esclave : il verra cette longue exploitation historique de sa race par la vôtre, et le nombre du Slave est le double du vôtre, et le Slave, comme le dragon de l’Apocalypse dont la queue balaye la troisième partie des étoiles, traînera un jour après lui le troupeau de l’Asie centrale, l’ancienne clientèle des Gengis Khan et Tamerlan. »

    Comme on voit, ces expressions du maître Français justifient d’une manière prémonitoire les peurs et alibis nazis d’un monde slave à connotation asiatique et bolchevique qu’il conviendrait de repousser lors du grand combat vers l’Est ! Dans son bilan de l’histoire, écrit après 1945, le grand historien René Grousset parlera, à propos de l’armée Rouge de la reconstitution de l’empire des steppes, mais blindé et motorisé ! Il s’agit bien sûr plus d’une image ironique, comme me semble-t-il sous la plume de Renan : « l’ancienne clientèle » sonne bizarrement...

    Un rappel sur cette question asiatique dont les nazis firent leurs choux gras pour justifier leur croisade contre la Russie. On sait que durant la guerre, les Allemands - comme les Américains aujourd’hui - trouveront en fait plus facilement à s’allier en Union soviétique, avec des peuples périphériques, notamment caucasiens ou musulmans, qu’avec les slaves ; l’armée allemande terminera assez islamisée - comme l’occident américanisé d’aujourd’hui - et plus multiraciale que jamais, alors que l’armée Rouge défendra la terre, la vie et la liberté slaves. Ce n’est pas le moindre paradoxe de l’hitlérisme : Hitler s’est allié en Asie aux Japonais et aux Hindous contre les Blancs, il avait des musulmans un peu partout comme partisans, et a partout traité les Blancs comme des sous-hommes (y compris les Norvégiens et ses alliés italiens à la fin de la guerre) ! Les antiracistes d’aujourd’hui devraient dresser au Führer des statues. La race blanche n’a pas eu plus implacable ennemi.

    Terminons. Avec une délicatesse qui confine au génie, comme souvent chez lui, Renan prévoit une victoire des Slaves, qui auront mis à profit les leçons cruelles de la docte Allemagne dont il prévoit d’ailleurs aussi la fin du rayonnement et le déclin intellectuel :

    « Si un jour les Slaves viennent revendiquer la Prusse proprement dite, la Poméranie, la Silésie, Berlin, par la raison que tous ces noms sont slaves, s’ils font sur l’Elbe et sur l’Oder ce que vous avez fait sur la Moselle, qu’aurez-vous à dire ? »

    Renan conclut justement qu’aucune nation n’aura tant à souffrir de cette fausse façon de raisonner que l’Allemagne. Comme on sait, à la fin de la deuxième Guerre Mondiale, plus de dix millions d’Allemands seront repoussés de leur terre natale, en plein conflit militaire et en plein froid hivernal. Un autre désastre humanitaire à mettre au crédit de cette guerre raciale insensée dont Renan parle si bien 75 ans auparavant, guerre raciale qui aura eu raison de nous tous finalement.

    Voir l’étude étonnante de l’universitaire Alex Alexiev écrite pour la Rand Corporation en 1982 : "Soviet nationalities in German wartime strategy". Elle est aisément chargeable en PDF.

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • Au fou !

    Le casse-tête juridique suscité par un transexuel allemand qui a donné naissance à un enfant

    La bataille judiciaire de ce père, entamée à Berlin en avril, risque d’être longue. Elle donne des sueurs froides aux élus français qui travaillent sur le sujet.

    « Voilà qui ne va pas nous simplifier la tâche ! », soupire Maryvonne Blondin. Avec sa collègue Michèle Meunier, la sénatrice socialiste dirige un groupe de travail sur l’identité de genre. « Nous réfléchissons depuis quelques mois à une loi qui faciliterait le changement d’état civil pour les transexuels, explique-t-elle. Comme en Argentine, en Allemagne ou en Espagne, il s’agirait de permettre à ces personnes d’obtenir de nouveaux papiers, correspondant à leur physique, sans avoir à se soumettre à une opération chirurgicale ».

    Mais au fil de leurs auditions, les sénateurs découvrent les difficultés du dossier... Ainsi, ce casse-tête qui tourmente les services de l’état civil de Berlin. Début 2013, selon une note interne datant d’avril, révélée par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, « un homme a donné naissance à un enfant ». Il s’agissait en réalité d’un transexuel : né femme, doté d’un appareil génital féminin, il se définit cependant comme homme et, après avoir suivi un traitement hormonal durant des années, s’était fait enregistrer comme tel à l’état civil de sa mairie. « Il a clairement l’apparence d’un homme, témoigne Anja Kopfinger, une élue écologiste. Il porte un bouc et n’a pas de seins ».

    Des « hommes enceints » et des « pères-femmes »

    Là où l’affaire se corse, c’est que malgré sa grossesse -obtenue après une insémination-, l’homme ne veut absolument pas être considéré comme la mère du bébé, mais comme son père. Pour éviter d’avoir à mentionner le nom de la mère sur des documents, il n’a pas accouché à l’hôpital mais chez lui, avec l’aide d’une sage-femme.

    Le sexe du bébé est d’ailleurs tout aussi incertain… Le père aurait souhaité qu’il ne soit pas mentionné sur les registres de l’état civil. L’administration s’y est opposée. L’enfant aurait donc, semble-t-il, été inscrit comme étant de sexe masculin. Mais le Spiegel se permet d’en douter : personne n’a pu vérifier.

    Selon la presse allemande, la bataille judiciaire de ce père, entamée en avril, risque d’être longue : il veut que sur aucun document, la case « mère » ne soit remplie. « Que va-t-il se passer quand l’enfant s’apercevra que son père est en fait sa mère biologique ? », s’émeuvent certain élus locaux. « L’Allemagne va devoir s’organiser, prévient Andrea Budzinski, présidente de l’Association pour la transidentité et l’intersexualité. Il va y avoir des hommes enceints et des “Väterinnen” (néologisme qui pourrait se traduire par “pères-femmes”). Un jour ça deviendra banal ».

    Depuis 2011, les transexuels allemands n’ont plus besoin de se soumettre à une opération chirurgicale - et donc à une stérilisation - pour obtenir un changement de sexe officiel. Le nombre de demandes a ainsi augmenté : alors qu’en 1995, on avait dénombré 400 changements de sexe, en 2012, on a enregistré 1277 cas.

    Un « passage en force » du gouvernement ?

    Est-ce que cela « deviendra banal », un jour, en France aussi ? « On n’en est pas là du tout !, assure Maryvonne Blondin. Nous avons auditionné plusieurs transexuels ; ils avaient déjà eu des enfants, avant leur traitement. » Le député UMP Xavier Breton s’inquiète, pour sa part, d’un « passage en force » du gouvernement sur le sujet. Il vient d’adresser une question écrite à la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Demandant si le gouvernement entend reprendre une proposition de loi de la gauche déposée fin 2011, visant « à la simplification de la procédure de changement de la mention du sexe dans l’état civil ». « On se rend compte que ce n’est pas du tout des fantasmes !, s’émeut-il. Il faut que le gouvernement sente qu’il y aurait une mobilisation très forte contre tout projet de ce type ».

    La Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) avait recommandé fin juin, dans un avis, d’introduire la notion d’« identité de genre » dans le droit français et avancé des propositions pour faciliter le changement d’état civil des personnes transexuelles. Dans la procédure française, des certificats médicaux doivent être produits devant le juge, pour attester notamment de la stérilisation, voire de la réassignation sexuelle de la personne. La CNCDH demande notamment que la procédure judiciaire soit déconnectée de la procédure médicale. C’est aussi ce que souhaitent les deux sénatrices socialistes.

    Le Figaro   http://www.actionfrancaise.net/craf/?Au-fou

  • L’euro est un système darwinien

    Les défenseurs de l'Union européenne ont tendance à parer l'euro de toutes les vertus. Politiquement, ils le présentent comme un instrument nécessaire à la construction des Etats-Unis d'Europe. Et sur le plan économique, ils l'estiment indispensable pour assurer la fluidité des marchés et des flux financiers. Dans la « boîte à outils » du parfait technocrate européen, l'euro tient lieu en quelque sorte à la fois du tournevis et du dégrippant.

    Pour tous ceux qui sont attachés aux Etats-nations, ou qui n'ont pas renoncé à leur esprit critique, la réalité est beaucoup plus inquiétante. Le ministre finlandais des Affaires européennes, Alexander Stubb, fait partie de ces personnes lucides. Il a déclaré en 2012 que « l'euro est un système darwinien ».

    On ne saurait mieux résumer la situation. L'euro est bel et bien un système darwinien parce qu'il empêche les Etats européens les plus en difficulté économique – dont la France – de restaurer par des dévaluations leur compétitivité face aux Etats européens les plus robustes – dont l'Allemagne. Il ne laisse ainsi aux Etats faibles aucun autre choix que de solliciter l'aide des Etats forts, lesquels, pourtant déjà bénéficiaires du système, en profitent pour exiger des contreparties (privatisations, politique d'austérité, mise sous tutelle...) qui renforcent encore davantage leur domination. L'ancien commissaire européen Mario Monti a qualifié ce phénomène de « créditocratie ».

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'euro n'a pas produit ces effets par hasard. Dès son origine, il a été délibérément conçu, sous couvert de beaux discours sur la paix et la prospérité en Europe, comme un moyen d'asseoir définitivement la domination des Etats forts sur les Etats faibles. Comme l'explique l'économiste Jacques Sapir, le traité de Maastricht de 1992, qui a décidé sa création, a été le fruit d'un « immense marchandage » dont la France et les Etats d'Europe du sud ont été les dupes. L'Allemagne a réussi à imposer la création d'une monnaie unique calquée sur le mark, donc très forte, lui permettant d'obtenir l'ouverture de leurs marchés aux exportations allemandes sans risque d'une soudaine dévaluation. C'est ce qui explique qu'aujourd'hui son excédent commercial soit essentiellement réalisé sur les pays de la zone euro, et notamment sur la France, l'Espagne et l'Italie. En 1992, l'Allemagne est parvenue à faire croire qu'en contrepartie ses partenaires bénéficieraient de taux d'intérêts avantageux, ce qui s'est vite avéré faux.

    On sait donc aujourd'hui que le traité de Maastricht a été un marché de dupes. Ce triste constat est confirmé par l'économiste et prix Nobel Paul Krugman, qui explique qu'une unification monétaire favorise toujours les Etats déjà dotés des meilleurs atouts : dans le cas de l'euro, elle a permis à l'industrie allemande d'éliminer ses rivales française et italienne qui ne pouvaient plus se défendre par des dévaluations compétitives.

    Il faut tirer les conséquences de ces analyses en revenant partout en Europe aux monnaies nationales, et en transformant éventuellement – comme le préconise Jacques Sapir – l'euro en monnaie commune. Faute de quoi la nation française disparaîtra progressivement de la scène internationale, à l'image de ces espèces dont Darwin explique qu'elles disparurent faute d'avoir su s'adapter à l'évolution du monde.

    http://www.siel-souverainete.fr/actualite/358-leuro-est-un-systeme-darwinien.html

  • Garde à vue et mise en examen d’un commerçant coupable de s’être défendu

    Un homme qui venait de braquer mercredi matin une bijouterie avec un complice à Nice a été abattu au pistolet automatique par le propriétaire de la boutique, qui a été placé en garde à vue.
    Le commerçant a fait feu à trois ou quatre reprises en direction des deux malfaiteurs devant sa boutique, alors que ceux-ci prenaient la fuite à scooter, touchant le passager arrière, selon les premiers éléments fournis par la police judiciaire de Nice, chargée de l'enquête.
    Mortellement blessé, l'homme a chuté du scooter dans une rue perpendiculaire, à quelques dizaines de mètres de la bijouterie, au milieu des commerces alimentaires de ce quartier populaire du centre de Nice en train d'ouvrir leur devanture.
    Le commerçant a été placé en garde à vue et mis en examen pour homicide volontaire. De son côté, le juge est fier de lui : il a fait arrêter un dangereux criminel !
    Le braquage de la bijouterie "La Turquoise", déjà victime d'un vol à la disqueuse en 2012, a eu lieu à l'heure de l'ouverture, peu avant 09H00.
    Sous la menace d'une arme de poing et d’un fusil, les malfrats ont demandé au bijoutier d'ouvrir son coffre avant de se faire remettre le butin, au montant encore indéterminé. Une partie des bijoux a été retrouvée "en possession de l'homme abattu", selon la même source.
    Mercredi en fin de matinée, un périmètre de sécurité était toujours en place autour du quartier, alors que le second malfaiteur, qui a réussi à s'enfuir, était activement recherché.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com

  • Sarkozy-Hollande : un lamentable atlantisme, fondé sur une solidarité de classe

     

    Sarkozy-Hollande : un lamentable atlantisme, fondé sur une solidarité de classe
    Que ce soit à propos de la Syrie ou d’autres pays « posant problème », il est fréquemment fait état de la « communauté internationale ». Combien de divisions cette « communauté » peut-elle aligner, hormis les États-Unis, Israël et l’Angleterre ?
    Les mots ne sont pas les choses, et la « communauté internationale » n’existe tout simplement pas. Comme le pluriel de majesté qu’emploient parfois les écrivains, c’est une pompeuse fiction. En général, ce sont les puissances occidentales qui emploient cette expression pour dissimuler leur ethnocentrisme et donner l’impression qu’elles représentent l’univers. Aujourd’hui, dans le cadre de l’affaire syrienne, elle ne désigne plus que l’alliance de la France et des États-Unis, façon pâté de cheval et d’alouette. C’est la communauté réduite aux laquais. Mais cette pompeuse fiction est également une notion nocive. Pour qu’existe vraiment une communauté internationale, il faudrait qu’existe aussi un gouvernement mondial. Comme la politique ne se conçoit que s’il y a au moins deux entités en présence, cela signifierait que le monde serait totalement dépolitisé. Ce serait un monde unipolaire – un univers et non pas un « plurivers », c’est-à-dire un monde multipolaire, riche de sa diversité.

    La Russie en première ligne et la Chine, un peu, tentent manifestement de faire entendre à nouveau leur voix dans le concert des nations. Pensez-vous qu’à long terme elles puissent persister ?
    Je le souhaite en tout cas. L’une et l’autre ont au moins le mérite de penser le monde à long terme, alors qu’un François Hollande ne doit même pas savoir ce que peut bien être le « Nomos de la Terre ». C’est pourquoi ces deux pays sont appelés à jouer un rôle de pôles de régulation dans la mondialisation. Aujourd’hui, la Chine et surtout la Russie ont compris le sens réel du projet d’agression de la Syrie, dont l’objectif est de généraliser le chaos au Proche-Orient, en attendant de s’attaquer au plus gros morceau : l’Iran. Elles ont compris aussi que la discussion sur la question de savoir qui a fait usage d’armes chimiques en Syrie n’est que poudre aux yeux, le seul fait important étant de savoir si l’on doit ou non respecter le droit international.
    Le droit international interdit la guerre d’agression, définie comme une guerre entreprise contre un pays souverain qui n’a ni attaqué ni menacé les puissances qui l’attaquent. L’idée qu’il y a des pays qu’il faudrait « punir » parce que l’on réprouve tel ou tel de leurs actes de politique intérieure est totalement étrangère au droit international. C’est à cette conception du droit que s’oppose frontalement le « droit d’ingérence », qui transforme la guerre en intervention « humanitaire » ou en « opération de police » internationale, opérant ainsi un retour au stade pré-westphalien de la « guerre juste » médiévale. Comme l’a dit Régis Debray dans sa superbe lettre ouverte à Hubert Védrine (« La France doit quitter l’OTAN », Le Monde diplomatique, mars 2013), le remplacement du militaire par l’humanitaire, c’est le droit des plus forts à s’ingérer dans les affaires des plus faibles. Une spécialité dont sont familiers les Américains, dont le désir constant est de s’instaurer en shérif planétaire en utilisant pour ce faire tous les moyens de terreur qu’ils font reproche aux autres de vouloir employer. Dans un tel contexte, c’est le courage et la fermeté de Vladimir Poutine qui méritent d’être salués.

    Et l’Europe, dans tout ça ? Les médias ne la confondent-ils pas, à dessein ou non, avec l’Occident ?
    « L’Occident » est un mot qui a constamment changé de sens au cours de l’histoire. Aujourd’hui, il désigne l’ensemble des pays développés, et plus spécialement le « partenariat » transatlantique. D’un point de vue géopolitique et géostratégique, c’est un pur non-sens. On l’utilise pour faire croire qu’il existe une convergence d’intérêts entre la puissance continentale européenne et la puissance maritime des États-Unis d’Amérique. C’est le contraire qui est vrai. Depuis l’époque des « Pères fondateurs », rien n’est plus étranger aux valeurs fondatrices de la culture européenne que les valeurs américaines. L’histoire du monde, disait Carl Schmitt, est avant tout l’histoire d’une lutte éternelle entre les puissances de la Mer et les puissances de la Terre. L’Europe est une puissance de la Terre. Elle n’appartient pas à l’« Occident », mais au grand ensemble continental eurasiatique. À une époque où la « guerre froide » a été remplacée par la « paix chaude », défendre l’Europe implique de s’opposer par tous les moyens à l’Occident, c’est-à-dire à l’américanisation et à la marchandisation du monde. Chaque jour qui passe le montre de façon plus évidente : l’avenir de l’Europe est à l’Est.

    Et la France, pour finir ? Grande est l’impression que sa voix est devenue inaudible. Ce ne fut pourtant pas toujours le cas, au Moyen-Orient principalement. Comment expliquer cette déshérence de notre politique internationale ?
    C’est dans le domaine de la politique étrangère que les hommes d’État se distinguent le mieux des politiciens. Une décision dans ce domaine exige une capacité d’analyse physiognomique des situations qui n’a rien à voir avec les petites manœuvres électorales et les bons mots. En arrimant son pédalo aux destroyers de l’US Navy, François Hollande ridiculise et humilie son pays en même temps qu’il démontre qu’il n’est pas un homme d’État. L’acte le plus infâme de la présidence Sarkoy, avec l’agression contre la Libye, qui a déstabilisé toute la région du Sahel, a été la honteuse réintégration de la France dans l’OTAN. L’acte le plus infâme de la présidence Hollande a été, jusqu’à présent, sa grotesque posture antisyrienne. La France, depuis le général de Gaulle, avait su donner l’exemple d’un pays soucieux de son indépendance. Elle se retrouve aujourd’hui le seul allié d’une Amérique affaiblie, qui n’a plus de stratégie et ne se détermine plus que sous l’influence des lobbies. Sarkozy-Hollande : un commun atlantisme, fondé sur une solidarité de classe. C’est lamentable.
    En apportant son appui aux salafistes wahhabites pour complaire à Obama, Hollande joue en outre avec le feu. Damas, comme en 1914 Sarajevo, peut parfaitement être le point de départ d’une guerre mondiale. La prétention des Américains à une frappe « limitée » fait de ce point de vue bon marché des capacités de riposte du pays attaqué, comme des possibilités d’escalade et d’extension du conflit. On sait quand commencent les guerres, plus rarement où elles finissent. Comme le dit un proverbe : « Ne pointe jamais une arme sur quelqu’un, sauf si c’est pour le tuer. » Nous sommes aujourd’hui à la veille d’un embrasement généralisé. Les médias, eux, préfèrent parler de la rentrée scolaire, de la prochaine Coupe du monde et des faits divers marseillais. Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre.
    Entretien avec Alain de Benoist par Nicolas Gauthier
  • Geneviève Fioraso : Marcel Proust au bûcher !

    D'abord le globish à l'université française. Maintenant les coups bas portés aux classes préparatoires. Trop, c'est trop, s'insurge Jean-Paul Brighelli.

     

    Geneviève Fioraso aime Proust, dit-elle. Mais sa récente loi sur les universités permet désormais (et recommande même) de l'enseigner en anglais - pardon, in english. Plus de Temps retrouvé mais, au choix, The Past recaptured, Time regained ou Finding Time again : si c'est ainsi qu'elle traite ceux qu'elle aime, que fait-elle à ceux qu'elle déteste ?
    Parlez-vous franglais ? demandait il y a quarante ans le regretté Etiemble. Grâce au PS, nous savons désormais ce qu'est le progrès : ce qu'un grand universitaire mettait à l'interrogatif (angoissé) en 1964 est passé à l'affirmatif en 2013.
    Nicolas Sarkozy s'était déconsidéré jadis en une phrase malheureuse sur La princesse de Clèves. Mais au moins, tout américanophile qu'il fût, il ne préconisait pas de traduire en globish - le nom nouveau du babélien que dénonçait jadis Etiemble - le roman de Madame de Lafayette. Devrons-nous, comme on l'a fait il y a sept ans pour la malheureuse amante du duc de Nemours, organiser des lectures publiques (ou clandestines) de Remembrance of things past ou de In search of lost time - in french in the text ? 
    Que sait madame Fioraso ? 
    Le français utilisé dans les universités françaises n'attirerait pas, paraît-il, "les étudiants de pays émergents comme la Corée du Sud et l'Inde. Et nous nous retrouverons à cinq à discuter de Proust autour d'une table", a déclaré madame Fioraso. Comme l'a très bien remarqué Antoine Compagnon, la Corée du Sud sera contente d'être classée dans les pays émergents. Mais Madame Fioraso ne fait ni tache ni exception : elle appartient à un gouvernement dont le chef pense que la Macédoine s'appelle la Macédonie, et que les Japonais tués dans un site gazier algérien sont chinois. Sait-elle seulement assez d'anglais pour reconnaître, derrière l'énigmatique titre Cities of the plain, le Sodome et Gomorrhe de Proust ? Sait-elle qu'un colloque Proust attire non pas cinq mais cinq cents personnes - qui, anglaises ou javanaises, parlent de la Recherche en français - avec ou sans accent ? En fait, que sait-elle ?
    Les étrangers qui viennent étudier chez nous veulent apprendre le français, la culture française, la séduction à la française - et les mots pour le dire. Pas pour avaler un succédané de ce qu'ils ont à la maison. Ils viennent pour la part d'excellence qui nous reste - pas pour se noyer dans le flux médiocre d'une pensée normalisée, mondialisée, un prêt-à-penser aussi insipide que le prêt-à-vomir de chez McDo.
    Tout cela ne serait qu'anecdotes si l'on ne flairait, dans ce gouvernement plus encore que dans le précédent, un mépris global pour la culture telle qu'elle s'enseigne. Est-ce un hasard s'il n'y a aucun(e) littéraire au cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur (qui préfère se faire appeler "la ministre", les fautes de français caressent les féministes dans le sens du poil) ? Quand on prêche l'enseignement de l'ignorance, comme disait jadis si justement Jean-Claude Michéa, c'est que l'on a une idée derrière la tête - et cette idée, c'est que plus personne, à terme, ne décrypte Albertine disparue, pardon : The Sweat Cheat gone.
    Détruire les prépas
    Autre détail, mais le diable est dans les détails : Geneviève Fioraso veut faciliter, prétend-elle, l'accès aux études supérieures des moins fortunés ; mais elle choisit d'imposer aux élèves de classes prépas, y compris scientifiques, ce dernier refuge des bons élèves, de quelque milieu qu'ils viennent, le paiement de droits d'inscription dans une université qu'ils ne fréquentent pas - et ce n'est pas rien : au minimum 460 euros si on prend en compte la sécurité sociale étudiante, ce qui fera entrer 9 millions d'euros dans les caisses de l'État. Byzance !
    On m'objectera que les étudiants vraiment pauvres sont boursiers et ne paient pas de droits d'inscription, que cette décision ne taxe que les riches, bien fait pour eux, bla-bla-bla... Mais un couple de fonctionnaires moyens n'a pas accès aux bourses, et ce qu'ils gagnent leur permet tout juste d'acheter les livres de classe de leurs enfants - qui ne sont pas gratuits dans le supérieur. Ce ne sont plus les riches que l'on ponctionne aujourd'hui, mais les classes moyennes, éternelles vaches à lait d'un PS convaincu qu'en tapant sur ceux qui composaient jadis son fonds électoral, à commencer par les enseignants, ils continueront à voter pour lui : d'aucuns n'ont rien compris à ce qui s'est passé en 2002, ni rien prévu de ce qui se passera en 2017.
    Par ailleurs, les classes prépa sont, à court terme, incitées à se fondre dans les universités, qui sont si bien des gages d'excellence qu'elles apparaissent à peine, et fort mal placées, dans le dernier classement de Shanghai - que Geneviève Fioraso critique à haute voix, mais dont elle se soucie fort. En France, nous n'avons pas de pétrole, mais nous avons une idée - et une seule : détruire ce qui fonctionne, et pour des raisons strictement idéologiques. Les prépas sont le dernier refuge de l'excellence systématique, de l'élitisme bien compris, le dernier lieu qui permet de hausser les élèves au plus haut de ce qu'ils valent - le seul souci d'une pédagogie intelligente, pas de cette "pédagogogie" à bons sentiments, au pouvoir dans l'Éducation depuis une trentaine d'années. En assommant aujourd'hui les prépas, ce n'est plus seulement Mozart qu'on assassine, ce sont les cadres du prochain demi-siècle que l'on stérilise.
    Peu importe : nous les importerons de Chine...
    Le silence de Vincent Peillon 
    Il est au passage curieux que ce soit le ministre de l'Enseignement supérieur qui décide d'éradiquer à terme les classes préparatoires, sises dans des lycées, et que Vincent Peillon s'abîme dans un profond silence... On savait déjà que la rue de Grenelle commençait et finissait à Bercy. Dorénavant, il faudra également penser qu'elle se confond avec la rue Descartes. Mais tout cela, c'était la cuisine interne de l'Éducation - un domaine dont les Français se soucient assez peu, malgré l'urgence. Les enseignants sont trop payés, trop choyés, trop considérés, trop privilégiés, c'est bien connu.
    Dois-je rappeler à la gauche que tant des siens furent par le passé de vrais intellectuels - et de bons élèves ? Que Blum avait publié dans sa jeunesse un Stendhal et le beylisme qui rappelle que l'intelligence est la condition nécessaire du bonheur ? Que les khâgnes et les Écoles normales supérieures (dont sortait Blum, justement) furent longtemps le laboratoire des minorités agissantes ? Mais d'où sortent les conseillers de Geneviève Fioraso ? Un seul d'entre eux est titulaire du capes, aucun apparemment n'a fréquenté l'agrégation. Après tout, on ne méprise bien que ce que l'on ne connaît pas.
    Last but not least, comme il faut désormais s'habituer à dire : cette année, je travaillerai (avec mes prépas...) sur Un amour de Swann. Et savez-vous comment les Anglo-Américains appellent ce livre, Madame le ministre ? Eh bien, Un amour de Swann, tout simplement. Ils viennent à nous quand vous prétendez aller à eux.

     

     

  • 25 millions : le nombre de pauvres en Europe en 2025 si l’austérité se poursuit (Oxfam)

    Quelque 10 millions de personnes supplémentaires risquent de tomber dans la pauvreté en raison des politiques de rigueur, selon l’association Oxfam. La Grèce est particulièrement en danger.

    Oxfam se préoccupe habituellement plus des pays en développement. Cette fois, l’ONG s’inquiète pour l’Europe.

    En 2025, près de 10 millions de personnes en Europe risquent de rejoindre les rangs de la pauvreté, portant à 25 millions le nombre de pauvres au sein de l’UE, selon l’association humanitaire. L’ONG se fonde sur des recherches du groupe de réflexion Institute of fiscal studies (institut des études fiscales) dans 27 pays des 28 pays de l’UE.

    Est considérée en situation de pauvreté toute personne vivant avec moins de 80% du revenu médian (soit 14.811 euros annuels en 2011).

    “Un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient”
    L’organisation craint une “décennie perdue” à cause des politiques d’austérité. Évoquant les précédents en Amérique latine, en Asie et en Afrique, dans les années 1980 et 1990 lorsque des pays ont reçu le soutien du Fonds monétaire international, l’ONG fustige les contreparties exigées, autrement dit les plans de rigueur. “Ces politiques ont été des échecs : c’est comme un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient. Elles ne peuvent être à nouveau autorisées“, est-il écrit dans le texte accompagnant le rapport.

    Oxfam craint de devoir renvoyer des secours en Grèce

    L’ONG s’inquiète surtout pour les pays les plus touchés par la crise, à commencer par la Grèce. “En 1942 (…) Oxfam a été créé pour pousser le gouvernement britannique à alléger le blocus contre la Grèce occupée par le Nazis“, rappelle l’association. “Soixante-dix ans ans après, et un miracle européen plus tard, devrions-nous une fois de plus envoyer des secours en Grèce ?“, s’attristent les auteurs de ce rapport.

    La Tribune   http://fortune.fdesouche.com

  • Les 12 gros mensonges sur le CO₂ (arch 2009)

    À la veille de l'ouverture du sommet de Copenhague dont la couverture médiatique sera aussi tonitruante qu'univoque, il est bon de rappeler, comme l'a fait Joseph d'Aleo, météorologue américain renommé et l'un des premiers à avoir contesté sur son site Icecap le Réchauffement Climatique anthropique, les « 12 faits concernant la Réchauffement Climatique que taisent les media de masse ».

    1°) Depuis 2002 et bien que le dioxyde de carbone ait continué à augmenter, les températures globales n'ont cessé de baisser. 
    2°) Par lui-même le gaz carbonique (CO₂) produit peu de réchauffement. D' ailleurs, plus il y a de CO₂ et moins il y a de réchauffement.
    3°) Durant la dernière décennie, on n'a décelé aucun lien entre CO₂ et températures.
    4°) Le CO₂ n'est pas un polluant Avec la chlorophylle, il est un élément essentiel de la photosynthèse. Indispensable aux plantes.
    5°) La concentration de CO₂ actuelle est la plus basse que la terre ait connue depuis le Cambrien, il y a 550 millions d'années. Il y en avait alors vingt fois plus dans l'atmosphère et pas d'« effet de serre ».
    6°) Les changements climatiques précèdent les changements de CO₂ et non l'inverse.
    7°) Contrairement à ce que prétendent les modèles climatiques, la vapeur d'eau agit en rétroaction négative qui tend à réduire tout effet de serre induit par le dioxyde de carbone.
    8°) La modélisation de l'effet de serre sur lequel se base toute l'idéologie actuelle exagère considérablement le réchauffement réel.
    9°) Les cycles solaires ont une durée d'au moins onze ans. Lorsque l'activité solaire est intense, les températures montent. C'est ce qui est arrivé dans les années 1930 et à la fin du XXe siècle. L'activité solaire est actuellement au point mort, ce qui annonce un cycle long de refroidissement global qui pourrait durer plusieurs décennies.
    10°) Les cycles multidécennaux océaniques correspondent aux périodes d'activité solaire et aux variations des températures. L'océan Pacifique a commencé à se refroidir à la fin des années 1990, un processus qui s'est accéléré l'an dernier. L'Atlantique a commencé à se refroidir depuis son pic de réchauffement de 2004.
    11°) Les cycles océaniques correspondent à des variations de la couverture de glace des pôles. Dans les années 1930 puis 1950 ainsi que dans la décennie 1980 et au début des années 2000, celle-ci, en même temps que les océans se réchauffaient, diminuait. En Arctique, la durée de la saison estivale de fonte se réduit depuis deux ans.
    12°) La glace en Antarctique a connu l'année dernière sa plus large extension depuis que le contrôle satellitaire existe. Cette année, elle battra probablement le record établi l'an dernier.
    Contrairement aux affirmations du GlECC et à ses projections alarmistes pour le siècle à venir, toutes les études sérieuses montrent que les gaz à effet de serre n'ont absolument aucune influence sur les variations climatiques de ces dernières décennies.
    Quant aux anticipations catastrophistes, Dominique Guillet les a balayées de belle façon sur son site Kokopelli : « N'est ce pas le summum de l'arrogance, et de la démence, que de prétendre prévoir, à échéance de dix ans, d'un siècle ou de deux siècles, les climats de la Planète Terre à partir d'un super-ordinateur, fût-il du GIECC, et des quelques miettes de "données" partielles et passagères dont il aura été nourri ? Un tel super-ordinateur n'est qu'un simulacre lamentable de la planète authentique, le jouet virtuel et pathétique d'une poignée de scientistes capricieux. »

    René BLANC. Rivarol du 4 déc 2009