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  • On les appelle à défendre Taubira

    « Assez ! Vive la révolte, à bas la morale, vive le libertinage intellectuel ! »
    Quelles sont les arrière-pensées de Minute ? Sa « une » du 13 novembre 2013 est-elle de bon goût ? Là n’est pas la question. La liberté d’expression ne se divise pas. Précisément voici un point de vue libertin de Eric Delcroix.
    Polémia.
    « Les Français aussi cons que les nègres » (Charlie Hebdo)
    Quel hourvari contre l’hebdomadaire Minute, à l’occasion de sa « une » se moquant des leçons de morale données à ceux qui insulteraient la gardeuse des Sceaux, Christiane Taubira. Le nouvel ordre moral antiraciste est un insupportable puritanisme, aussi les gens de Minute doivent-ils être soutenus, défendus, contre la bêtise raciopudibonde et ses ligues de vertu.
    Menaces sur l’art de la caricature
    Minute aurait dépassé les limites de l’acceptable, comme si l’art de la caricature avait des comptes à rendre à la morale. Les ministres et les députés ne s’étaient pourtant pas préoccupés de la « une » de Charlie Hebdo du 28 mai 1980 (n° 498). Le dessin représentait le pape apparaissant sur l’échelle de coupée d’un avion, devant une foule délirante d’enthousiasme. La légende ? Simple et efficace du point de vue de la caricature :
    Le pape à Paris
    Les Français aussi cons que les nègres.
    Mais voilà, c’était une plaisanterie d’extrême gauche, antifrançaise, anticatholique, bref, de la caricature acceptable, drôle, vraiment drôle pour le PC, le PS et le RPR. Alors, la « pornographie de race » ne serait-elle interdite qu’à l’ « extrême droite » ?
    Caricatures et traits des personnes
    Mais revenons à notre ministresse, celle-là même qui, en fait de caricature, en a fait une de l’institution millénaire du mariage. Elle souffrirait des caricatures faites de sa personne, caricatures qui seraient « racistes » (horresco referens). Le problème, c’est que le principe de base de la caricature est l’outrance dans le trait. Evidemment, madame Taubira étant petite, grosse et noire (constat « raciste »?), cela donne aux dessinateurs, humoristes, des idées, certes faciles, mais imposées par le genre. Taubira, c’est un fait, n’est pas caricaturable en « blonde », à la manière de Gaby et Dzack dans leurs bandes dessinées racistes ; elle évoque plus facilement les bananes de Joséphine Baker. Hé oui, on n’y peut rien si la nature est supposée mal faite ou injuste : c’est comme ça.
    Qui s’offusque des moqueries contre « les Blondes », présentées comme des idiotes par nature, sous la plume et le crayon des deux auteurs de BD et films susmentionnés ? Ils ne s’y sont pas trompés, ceux-là : ils ne publieront pas « les Noires » (que celui qui a dit « les Négresses » se dénonce !)…
    Alors, avec la licence que doit permettre la satire politique, en quoi la « une » de Minute déroge-t-elle ?
    Maligne comme un singe
    Taubira retrouve la banane.
    Assez ! Vive la révolte, à bas la morale, vive le libertinage intellectuel !
     Eric Delcroix, 13/11/2013
    http://www.polemia.com/on-les-appelle-a-defendre-taubira/

  • Les Français en faveur d’une dissolution de l’Assemblée

    Les Français, de gauche comme de droite, réclament au président de la République un changement profond. Mais ils préfèrent la dissolution comme mode de sortie de crise. C’est ce que révèle le sondage OpinionWay pour Le Figaro.

    Trente-neuf pour cent (+ 6 points) des personnes interrogées souhaitent que François Hollande dissolve l’Assemblée pour provoquer de nouvelles élections législatives. Cette solution est préférée au remaniement avec un changement de Premier ministre (33 %, + 5 points), et au remaniement avec maintien de Jean-Marc Ayrault (5 %, – 5 points). Il reste encore 22 % des Français qui, eux, souhaitent conserver l’Assemblée nationale et le gouvernement actuels.
    Les Français ne laissent donc que très peu de choix au président de la République : ils réclament du changement, si possible profond. Et la gauche n’est pas en reste dans cette demande. Les électeurs de droite sont presque unanimement favorables à une solution radicale (dissolution et changement de Premier ministre) : 95 % des électeurs de Sarkozy au 2e tour de la présidentielle 2012 plébiscitent une de ces deux mesures.
    À gauche, si 11 % des électeurs de Hollande au premier tour de 2012 plaident pour une dissolution, ils sont en revanche 39 % pour un changement de Premier ministre, soit un ensemble de 50 %. Or, c’est justement cet électorat, du 1er tour d’une présidentielle, qui constitue habituellement le socle électoral d’un chef de l’État.
    En cas de changement de Premier ministre, deux figures sortent du lot sans toutefois s’imposer de façon déterminante : Manuel Valls, réclamé par 32 % des Français, et Martine Aubry (20 %). Arnaud Montebourg et Michel Sapin ne recueillent respectivement que 3 % et 2 %. Mais le chiffre révélateur est sans aucun doute les 43 % des personnes qui ne souhaitent aucun de ceux-là. « C’est la preuve que pour les Français il n’existe pas de solution idéale », explique Bruno Jeanbart, directeur du pôle Opinion de l’institut OpinionWay.

    Source : lefigaro.fr

    http://www.altermedia.info/france-belgique/nationspresse/les-francais-en-faveur-dune-dissolution-de-lassemblee_89387.html#more-89387

     

  • Valeurs actuelles, seul hebdomadaire d'actualités à tirer son épingle du jeu

    La presse quotidienne n'est pas la seule à plonger :

    "Jusqu'ici relativement épargnés, les news sont rattrapés par la crise. Entre 2007 et 2012, leur chiffre d'affaires cumulé a reculé de 30,5 %, selon le Syndicat des éditeurs de presse magazine. L'année 2013 devrait voir baisser fortement les ventes au numéro, en retrait depuis 2008, après des années fastes. A - 14,6 %, les six premiers mois donnent une assez bonne idée de la tendance...(...) « L'Express » et « Le Nouvel Observateur », surtout, sont en train de passer sous la barre symbolique des 50.000 exemplaires vendus en kiosque. Du jamais- vu ! (...) Tous voient leurs ventes au numéro reculer.

    Tous, sauf un : « Valeurs actuelles », qui revendique une progression de 63 % de ses ventes sur les six premiers mois de l'année. Celui qui est devenu le magazine contestataire de droite, avec ses couvertures choc type « Roms, l'overdose », part certes de bien plus bas que les autres, en termes de ventes au numéro. Mais le titre gagne de l'argent depuis février, après… vingt et un ans de pertes. Dans un univers où tous les autres, ou presque, en perdent."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Thibaud de Bernis : « La droite devrait être un rempart de la Famille »

    Thibaud de Bernis préside l'antenne parisienne, récemment créée, du Cercle Charles Péguy, centre de formation politique qui fonctionne à Lyon depuis 1963. Ce cercle pourra compter sur la contribution d'intellectuels comme Chantal Delsol et Gérard Leclerc.
    Monde et Vie : Thibaud de Bernis, vous venez de créer le Cercle Charles Péguy, officiellement lancé le 10 octobre dernier à la mairie du Ve arrondissement, à Paris. Vous souhaitez en faire un centre de formation politique. La jeunesse actuelle souffre-t-elle d'un défaut de culture politique ?
    Thibaud de Bernis : Pendant longtemps la jeunesse parisienne, pour une grande part, s'est détournée de la politique, par dégoût, ennui ou désintérêt. Ceux qui, investis dans des partis depuis longtemps, ne conçoivent que les enjeux électoraux et la cuisine politicienne quotidienne, perdent bien souvent de vue les enjeux véritables, le pourquoi de leur engagement, les raisons de défendre tel ou tel point de vue et leur importance. La pratique politique s'est détachée de plus en plus des idées, c'est ce lien que nous souhaitons retisser. Une solide formation doctrinale est essentielle si nous souhaitons reconquérir le pouvoir politique. Être « politique », c'est d'abord croire fermement en des principes et savoir les défendre, avoir une vision de la société et non seulement renvoyer à celle-ci sa propre image par des sondages, vouloir atteindre un objectif commun et se donner, dans l'unité, les moyens d'y parvenir. Nous avons donc créé avec une petite équipe ce cercle, qui, en plus d'avoir pour but de contribuer à la reconstruction d'une droite authentique en rappelant les principes qui la fondent, en mettant en lumière les références et les pratiques qui furent les siennes, entend également être un lieu de rencontres, d'échanges et de réflexions qui puisse réunir les différents courants de droite pour, à travers la contradiction, redécouvrir notre socle commun.
    La pensée de Péguy lui-même, d'abord socialiste et dreyfusard avant de rejeter le monde moderne et de se rapprocher des milieux nationalistes, n'est pas la plus caractéristique de la droite. Les notions de droite et de gauche vous paraissent-elles encore avoir un sens ? Selon vous, comment évoluent-elles ?
    Les notions oui, mais les partis de moins en moins. Ces derniers semblent avoir en grande partie abandonné le terrain des idées et usent de slogans qui manquent de fond. Au lieu de convaincre, ils préfèrent bien souvent plaire à tout le monde et communiquer plutôt que débattre. L'héritage de « droite » est à redécouvrir, à repenser, car il ne peut être figé mais doit avancer au gré des réflexions et de la pratique. Le choix de Péguy est avant tout dû à sa capacité à nous faire aimer notre pays, par sa poésie et sa pensée. Les définitions de la droite et de la gauche ont fluctué avec le temps, mais le monde politique reste divisé selon ces notions, les Français continuent à s'y référer et toutes les tentatives de dépassement de ce clivage ont été un échec. Elles diffèrent et sont marqués par des références philosophiques opposées, il faut les rappeler et s'y référer pour défendre notre vision de la société.
    Les fameux vers de Péguy, « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle... », célèbrent l'enracinement et la patrie. Ces valeurs appartiennent-elles à la droite ?
    Ce sont des valeurs qui doivent être résolument défendues par la droite. Le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus cosmopolite, les pouvoirs qui nous dirigent de plus en plus lointains, l'organisation de la société française de plus en plus administrative. Il faut revenir au réel, au connu, c'est pourquoi l'enracinement est une idée à défendre, le principe de subsidiarité doit être appliqué réellement et le jacobinisme combattu. Par là nous répondrons aux grands maux de notre temps que sont l'individualisme et l'isolement, les liens sociaux pourront se retisser et l'homme retrouver sa vocation à la liberté et à la responsabilité. Ces valeurs et beaucoup d'autres doivent être portées par la « droite » et ceux qui s'en prévalent aujourd'hui en ont bien souvent oublié le sens profond.
    Péguy a écrit : « Il n'y a qu'un aventurier au monde, et cela se voit très notamment dans le monde moderne : c'est le père de famille. » La famille, aujourd'hui attaquée de toutes parts, doit-elle être considérée comme le dernier refuge, ou rempart, de la vraie droite ?
    C'est d'abord la droite qui est aujourd'hui, ou devrait être, un des derniers remparts de la Famille. Ces derniers mois, nous avons vu l'institution familiale attaquée et il a fallu que ce soit la société civile qui s'organise pour la défendre, les politiques ont suivi. La droite d'un seul cœur aurait dû, dès l'annonce de ce projet de loi, s'ériger contre celui-ci : si elle ne l'a pas fait, c'est aussi qu'elle avait perdu de vue les principes qui la fonde. Néanmoins, en quelques mois, on a vu surgir de toute part des gens qui se sont engagés dans ce formidable mouvement contre la dénaturation du mariage. Ils si sont engagés en politique sur un sujet donné, mais y ayant goûté, s'étant mobilisés, ils sont le terreaute la reconstruction de la droite et de la reconquête de notre pays.
    Propos recueillis par Hervé Bizien Monde&Vie

  • Journée-formation à Lorient le 24 novembre : "un gars, une fille, des identités dépassées?"

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  • Les Français trancheront Madame Taubira !

    La croissance économique a encore chuté au troisième trimestre (-0,1%), 17.000 emplois industriels ont été liquidés dans notre secteur marchand selon des données provisoires publiées hier par l’Insee. L’industrie et la construction sont les secteurs les plus frappés. Sur un an, ce sont plus de 107 000 emplois qui ont été détruits au total par la politique euromondialiste du gouvernement Ayrault, parfaite décalque de celle des gouvernements Juppé, Jospin, Raffarin, Fillon… Selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et iTélé, publié également jeudi, la popularité de François Hollande a encore chuté de 6 points, s’établissant à 15 % des personnes interrogées qui portent un jugement favorable sur son action, de même que celle de Jean-Marc Ayrault. Nous comprenons mieux à cette aune, la divine surprise que constitue pour la gauche l’affaire Taubira-Minute, et plus largement la diversion bien venue de la lutte contre le racisme.

    Un petit répit, car cet écran de fumée se dissipera rapidement  et n’empêchera pas la fronde à venir des artisans-commerçants. Eux aussi se cabrent et se révoltent de manière bien légitime contre le matraquage fiscal confiscatoire, notamment l’augmentation à venir de la TVA qui les prive toujours plus avant du fruit de leur labeur.

    Alors certes, SOS racisme, la Licra, le Mrap ont porté plainte contre Minute,  les officines et autres politiciens positionnés sur le juteux créneau de l’antiracisme subventionné, donnent de la voix, s’égosillent, en font des tonnes, pour masquer la panique d’un Système bien incapable de répondre aux attentes et aux vœux des Français.

    Une caste qui a abandonné la politique au sens noble du terme depuis longtemps –elle a confié le destin de la France à l’entité euromondialiste bruxelloise- pour se vautrer dans le «sociétal », les leçons de bon goût, une bien-pensance qui n’est que le cache-sexe de son  impuissance.

    Comme toujours, comme souvent, le sens de la mesure n’est pas le fort des gardiens du dogme dont la balourdise sentencieuse  hérisse au final le poil des Français et produit des effets inverses à ceux qui sont recherchés.

    Les cris d’indignations des Copé, Royal, Juppé (ce dernier n’avait rien trouvé à redire à la sortie de Chirac sur « le bruit  et l’odeur » d’une famille  nombreuse immigrée), des communistes, des centristes, de l’UMPS, du CRAN etc, comme l’avait prédit avec sagacité Christiane Taubira, ont surtout profité à Minute.  Selon un reportage diffusé avant-hier sur RTL, les numéros de l’hebdomadaire se sont arrachés et  ont été épuisés  en très peu de temps chez les kiosquiers;

    Selon son directeur de publication, Jean-Marie Molitor, «cette Une est de mauvais goût mais c’est de la satire, et ce n’est pas un délit en France. » «Cette hystérie collective me dépasse, mais c’est une jolie publicité ». « Il n’y avait rien de méchant dans l’article contre Mme Taubira, qui, intelligente, a compris que cela ne méritait pas (de faire un procès) ».Un journaliste de  Minute rapporte encore l’Afp,  ajoute que « c’est une couverture composée d’éléments de langage courant. On se doutait que SOS racisme porterait plainte, mais nous avons prévu le coup du point de vue judiciaire. Nous sommes difficilement condamnables. »

    Quant à la lecture des commentaires sur les réseaux sociaux, sur les sites des  journaux ayant pignon sur rue faisant état de cette Une de Minute, elle est elle aussi assez instructive.

    Les internautes s’apitoient moins sur le sort de Mme Taubira qu’ils ne pointent son sectarisme hautain, son autisme militant lors de la mobilisation des Français contre le mariage et l’adoption pour les couples homos, le laxisme gauchisant de sa catastrophique réforme pénale, son passé de militante indépendantiste. Et plus largement encore les outrances haineuses d’une certaine gauche qui crie aujourd’hui au retour de la Bête immonde pour tenter de sauver ses privilèges  en 2014

    L’Agrif de Bernard Antony n’a pas manqué de réagir à cet «hourvari médiatique» : « Pareille indignation ne s’est pas exprimée  lorsque par exemple un Jean-Marie Le Pen était caricaturé sous la forme d’un étron dans le journal Libération ou, dans Charlie-Hebdo, mis en scène dans d’abominables compositions».

    Comme l’ont rappelé Marine et Bruno Gollnisch comme le disait déjà Jean-Marie Le Pen, la France qui accueille sur son sol des millions d’immigrés, originaires notamment du continent africain, est certainement « le pays le moins raciste du monde ».

     Cela n’empêche pas les médias de tancer nos compatriotes qui seraient de parfaits salauds xénophobes. L’ex élu socialiste de Bretagne, le binational  franco-togolais Kofi Yamgnane, ancien secrétaire d’État des gouvernements d’Edith Cresson et de Pierre Bérégovoy, marié avec une bretonne et s’étant défini comme « un breton d’après la marée noire »,  a même apporté  mercredi sur France Info sa petite contribution au procès des Français de souche.

    Il ne s’est pas contenté d’exiger de « fermer Minute qui n’est pas un journal républicain » (sic). Il a aussi  expliqué complaisamment, lui qui a été élu et réélu pendant près de vingt ans par des électeurs quasi exclusivement blancs et catholiques, que « la France a toujours été raciste».  Il faut se pincer pour le croire !

    Invitée mercredi soir du journal de France 2, Christiane Taubira s’est pour sa part livrée plus précisément à une attaque en règle contre les Français qui font confiance à Marine Le Pen et au Front National.

    Le ministre de la Justice a estimé que la condamnation par Marine et Florian Philippot de la Une de Minute relevait de « l’hypocrisie» et  de la « lâcheté ». Bref, les électeurs frontistes sont des débiles qui ne rendent pas compte de la tortueuse duplicité de la direction du FN.

     « Tant que le FN ne va pas renier tout son héritage, tout ce qui fait son identité profonde… Je pense que ce sont des accommodements, des positions opportunistes », a-t-elle expliqué.

    Le fils de « montagnard kabyle harki » et  «nationaliste » français Kader Hamiche, a publié jeudi sur son blog une excellente tribune sur cette affaire Taubira-Minute.

    « Comme toujours, écrit-il il faut, pour voir de quoi la sauce est faite, en écarter l’écume. De quoi s’agit-il exactement ? A l’évidence, on est en plein combat de l’anti-France contre la tentation des Français de voir dans le Front National et Marine Le Pen la solution aux maux de notre pays (…) Il est vrai que l’enjeu est de taille. Le procès en racisme fait aux électeurs du FN est d’abord destiné à susciter des scrupules de dernière minute chez les électeurs de gauche tentés par la bascule. »

    Kader Hamiche souligne aussi que « le ministre de la Justice dit clairement qu’on peut condamner les gens non seulement pour ce qu’ils font ou disent mais également pour ce qu’on pense qu’ils pensent. C’est l’éternel procès en sorcellerie fait au FN, premier parti de France à avoir fait élire des Arabes ! ».

    « Mieux, si l’on peut dire, ces gens veulent nous imposer une certaine définition de la République, la leur, en nous interdisant, ce qui est normal pour des internationalistes, d’envisager telle politique contraire à leur idéologie. On interdit déjà aux Français de penser que la France a une identité qui lui est propre ou de préférer la civilisation occidentale romaine-chrétienne à d’autres ; vous verrez que, avant longtemps, on nous refusera le droit d’être contre l’Europe. Le mouvement est d’ailleurs déjà en marche dans certains pays, comme la Grèce, où il existe un projet de criminalisation des opinions anti-européennes. »

    Notons encore que sur la plateau de France 2, Mme  Taubira a dit vrai quand elle a dressé le constat de la guerre livrée part le Système UMPS à l’opposition, nationale et patriotique : «Il y a un affrontement de valeurs profond, cet affrontement est tout à fait normal. Nous allons livrer bataille parce que nous avons des batailles sémantiques et culturelles à livrer, nous avons des conquêtes politiques à refaire et nous sommes bien déterminés à le faire », a-t-elle conclu.

    Dont acte Mme Taubira, nous aussi ! Les Français trancheront.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/15/les-francais-trancheront-madame-taubira/

  • Zone euro : Croissance, qui s’en sort et qui sombre ?

    Globalement, dans la zone euro, il n’y a toujours pas de franche reprise économique . Sortie de la plus longue récession de son histoire au deuxième trimestre, la zone euro reste pénalisée par un taux de chômage record et une consommation timide.

     

    Résultat, de juillet à septembre, l’Euroland a affiché une maigre croissance de 0,1% par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres publiés jeudi par Eurostat. Revue de détail pays par pays*.

     

    Les pays qui tirent leur épingle du jeu

     

    . Allemagne : +0,3%

     

    Comparée aux économies voisines, l’économie allemande a affiché des performances très honorables. Pourtant, ce rythme de 0,3% marque un vrai ralentissement après le 0,7% de croissance affiché au deuxième trimestre. L’activité a été essentiellement tirée par la demande intérieure et moins par le commerce extérieur.

    Une vraie rupture avec le passé qui répond, ironiquement, aux récentes critiques adressées à Berlin. La Commission vient en effet de lancer un examen approfondi des excédents commerciaux de l’Allemagne pour mesurer s’ils représentent un « déséquilibre » macroéconomique, qui pourrait nuire à la croissance de la zone euro.

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    . Autriche : +0,2%

     

    Après une croissance nulle au deuxième trimestre, l’Autriche a vu son produit intérieur brut progresser de 0,2%. Une performance résultant d’une légère amélioration de la demande intérieure et du commerce extérieur.

     

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    . Belgique : +0,3%

     

    La croissance de l’économie belge s’est renforcée au troisième trimestre après une hausse de 0,2% au trimestre précédent. Sur un an, le produit intérieur brut a augmenté de 0,4%, contre une hausse annuelle de 0,1% au deuxième trimestre.

     

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    . Estonie : +0,4%

     

    L’Estonie est sortie d’une courte récession au troisième trimestre avec une croissance de 0,4% de son produit intérieur brut (PIB) par rapport au trimestre précédent.

     

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    . Finlande : +0,4%

     

    Il s’agit du deuxième trimestre de croissance consécutif. Le PIB avait augmenté entre juin et août de 0,2%, après quatre trimestres de baisse. En 2012, le PIB finlandais avait baissé de 0,8%, et pour 2013 le gouvernement prévoit encore une contraction, de 0,5%.

     

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    . Portugal : +0,2%

     

    Le Portugal, sous assistance financière, a confirmé au troisième trimestre sa sortie de récession, en enregistrant une timide croissance de 0,2 %, mais la reprise est encore fragile et la crise loin d’être terminée. La croissance au troisième trimestre a en effet nettement ralenti par rapport à la hausse de 1,1% enregistrée au deuxième. Et le pronostic pour l’ensemble de l’année reste négatif, le gouvernement tablant sur une baisse de 1,8% du PIB, avant une reprise de 0,8% en 2014.

     

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    . Slovaquie : +0,2%

     

    Le Produit intérieur brut (PIB) de la Slovaquie a progressé de 0,2% au troisième trimestre 2013 comparé au trimestre précédent où il avait augmenté de 0,3%, en données corrigées de variations saisonnières. Ce léger ralentissement de la croissance en Slovaquie est dû à des performances moins élevées que prévu de ses partenaires clefs et à une baisse de consommation des ménages. L’économie de la Slovaquie repose largement sur la production automobile et électronique.

     

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    Les pays qui affichent une croissance nulle ou quasi nulle

     

    . Espagne : +0,1%

     

    L’Espagne a annoncé le mois dernier être sortie de récession au troisième trimestre, avec une croissance de 0,1% par rapport aux trois mois précédents, la première depuis début 2011. Pour autant, le chemin pour un retour solide de la croissance est encore long. En variation annuelle, l’économie espagnole affiche toujours une contraction de 1,2%. Le gouvernement espagnol prévoit une reprise de l’économie « lente et progressive ». D’après son gouvernement, la croissance du PIB ne sera que de 0,7 % en 2014.

     

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    . Pays-Bas : +0,1%

     

    L’économie néerlandaise est timidement sortie de la récession. Cette hausse de 0,1% du PIB par rapport au deuxième trimestre met fin à une série de quatre trimestres de contraction. En rythme annuel, néanmoins, le PIB a baissé de 0,6%, affecté à des degrés divers par un marché du travail difficile, une consommation hésitante et des investissements insuffisants.

     

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    Les pays dans le rouge

     

    . Chypre : -0,8%

     

    La forte récession se poursuit avec, en rythme annuel, un PIB en repli de 5,7% au troisième trimestre 2013. Il s’agit du huitième trimestre successif de recul pour l’économie de l’île en pleine tourmente. Chypre a passé la semaine dernière sa seconde évaluation par la troïka des bailleurs de fonds, en vue du versement de la deuxième tranche d’un prêt international de 10 milliards d’euros que l’île a dû solliciter auprès d’eux pour éviter la faillite et venir à la rescousse de son secteur banquier surdimensionné et sous capitalisé.

     

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    . France : -0,1%

     

    Mauvaise surprise … alors que l’on attendait une stabilisation de l’activité au troisième trimestre, selon les premières estimations de l’Insee, le PIB est revenu dans le rouge. Il aurait baissé de 0,1 % après avoir rebondi de 0,5 % au précédent selon les chiffres publiés ce jeudi.

     

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    . Italie : -0,1%

     

    L’Italie est demeurée en récession au 3è trimestre avec un neuvième trimestre consécutif de contraction de son PIB. Sur un an, le PIB est en recul de 1,9%. La variation acquise pour l’année est de -1,9%, précise Istat. « Le retour à la croissance sur une base trimestrielle devrait être renvoyé au dernier trimestre de l’année », estiment dans une note les économistes de la banque Intesa Sanpaolo, qui tablent sur une contraction de 1,8% du PIB en 2013, suivie d’un rebond de +0,5% en 2014.

     

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    (*) Les chiffres de croissance s’entendent d’un trimestre à l’autre. Les données sont provisoires, il s’agit d’une première estimation.

     

    NB : La zone euro comprend la Belgique, l’Allemagne, l’Estonie, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, Chypre, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande. Irlande, Luxembourg, Slovénie et Malte n’ont pas encore communiqué leurs données du troisième trimestre.

     

    Les Échos

    http://fortune.fdesouche.com/333321-zone-euro-croissance-qui-sen-sort-et-qui-sombre#more-333321

  • Clause de conscience des maires : certains socialistes auraient-ils des regrets ?

    François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, président du groupe socialiste au Sénat, était interviewé hier par Ruth Elkrief :

     

    "Nous n'interdisons, et nous n'en avons pas le pouvoir, ni la volonté, à personne de manifester, de s'opposer, mais on ne le fait pas le 11 novembre. On respecte les lois : quand elles sont votées, ce sont les lois de la République, ce sont les lois de tous. Et donc, on respecte les lois. Même si on ne les aime pas, on les applique. On pouvait à la rigueur comprendre la difficulté pour certains, en raison de leur foi, de leurs croyances, sur le mariage pour tous. On pouvait aller jusque là, jusqu'à une clause de conscience. Mais, pour ce qui est des rythmes scolaires, etc., la loi, elle doit s'appliquer à tous.

    Ruth Elkrief  : La clause de conscience a été refusée, sur le mariage pour tous.

    Oui, mais certains l'avaient évoquée ...donc on pouvait comprendre que certains fassent appel à cela sur un sujet de cette importance."

    Louise Tudy

    ( Le CPE en 2006 a bien été enlevé suite aux manifestations de rue, seule la gauche a le droit de remettre en cause les lois ????) Pat

     

  • Les préfets s’inquiètent de la colère qui se propage sur tout le territoire

     

    hollande-dégage-bonnets-rouges-MPI

    Le journal Le Figaro d’aujourd’hui fait état d’un document adressé par les préfets aux pouvoirs publics afin de les alerter sur l’état de colère et d’exaspération de la société française. Il y est question de ras-le-bol fiscal et de tensions sociales.

    Le quotidien publie de larges extraits de cette note de synthèse datée du 25 octobre, qui dresse le tableau d’une population dans laquelle « la fiscalité est devenue le principal moteur de la contestation de l’action gouvernementale », comme on l’a vu ces dernières semaines en Bretagne avec la fronde contre l’écotaxe. « Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère », lit-on dans cette note.

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  • La désindustrialisation continue

    On achève bien le quaternaire…
    Qu’arrive-t-il quand on ne fait plus que compter ses sous, qu’on n’a pas de stratégie politique et qu’on raisonne avec des œillères idéologiques ? On s’enfonce chaque jour un peu plus dans le marasme et là, le marasme c’est la désindustrialisation à coupes sévères du pays. Les réductions  dans le budget Défense inquiètent, par exemple,  fortement les industriels.
    Le ministre du Budget préparerait en effet des coupes nouvelles et brutales dans le budget de la défense que le président François Hollande s’était engagé pourtant à préserver. Bercy et le gouvernement le feraient, faute de vouloir toucher là où cela fait mal : la couverture maladie universelle, le RSA, le mille-feuille administratif, l’abaissement de la dépense publique trop importante, elle-même générée par l’absence de réforme des structures territoriales (suppression du département) ou de l’éducation nationale. « On parlerait d’annuler 600 millions d’euros de crédits supplémentaires sur le budget de la défense », a déclaré à l’AFP Marwan Lahoud, président du Gifas, qui regroupe les sociétés spécialisées du secteur de l’industrie aéronautique, spatiale et militaire, et qui est aussi le chef de la stratégie du groupe d’aéronautique et de défense EADS.
    Les nouvelles annulations vont porter cette fois-ci sur des dépenses d’équipement et l’impact de ces réductions en sera terrible dans la société civile. Pourquoi ? Une fois de plus, nos dirigeants oublient le quaternaire, ce concept économique de Gaston Bouthoul qui ne fut d’ailleurs nulle part enseigné alors qu’il était novateur en son temps car il stipulait et soulignait bien que la clef de voûte d’une économie moderne, d’une économie de puissance était son industrie militaire.
    Les grands groupes industriels seront touchés par les coupes brutales prévues mais ce n’est pas le pire. Le pire, c’est l’atteinte à la recherche développement et ce qui suivra, les deux tiers des annulations qui affecteront les laboratoires de recherche et les équipementiers avec qui les grands groupes sous-traitent la plupart du temps. Tout le tissu de la sous-traitance militaire, un savoir-faire et un dynamisme exceptionnel, par exemple dans la robotique ou les nanotechnologies va être attaqué. Or,  il représente à lui seul des milliers d’emplois mais surtout l’usine de l’avenir. L’industrie de la défense se prépare donc à accepter contrainte et forcée la réduction des crédits militaires dans son industrie, ce qui va entraîner des réductions et des étalements de programme dans les années à venir.
    En touchant aux programmes militaires industriels, le gouvernement poursuit la désindustrialisation accélérée du pays et accélère le processus de fuite des cerveaux. Que restera-t-il alors en France ?  On n’entend plus le verbe haut d’Arnaud Montebourg devenu le commissaire à la désindustrialisation. On nous dira qu’il n’y a pas d’autre politique possible mais oh que si !… Il faut réduire les dépenses sociales, les subventions aux associations, supprimer une grande partie des niches fiscales, s’attaquer au nombre d’élus, bref s’attaquer au parasitisme français mais surtout pas aux forces vives de l’industrie du futur.
    Michel Lhomme
    le 12/11/2013
    Source : Metamag.fr
    http://www.polemia.com/la-desindustrialisation-continue/