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  • Et si nous faisions l’Union sacrée contre le racisme anti-blanc ?

    Nos gouvernants veulent voir disparaître notre histoire, chassée des manuels scolaires, remplacée par celle des empires africains.

     
     

    Nous avons touché le fond de la haine anti-Français, de la haine anti-blanc, la semaine dernière quand un certain Joyce, se disant surveillant en école primaire, a tweeté sa jubilation parce que, systématiquement, il punit les petits « babtous » (toubab, en verlan, comprendre « tout blanc », mot originaire d’Afrique de l’Ouest).

    Résistance républicaine n’aura les 5 ans requis pour porter plainte au tribunal contre le racisme qu’en 2015 : nous avons donc signalé la chose au procureur de la République.

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  • Qui n'aime pas la France ?

    L’histoire se répète et c’est souvent bien triste.

    Hier, les révolutionnaires s’emparaient de la notion de « patrie », accusant les royalistes de trahir la France au motif que ceux-ci avaient pris les armes contre une révolution régicide et déicide.

    Hier, ces mêmes révolutionnaires décrétaient, non sans suffisance, qu’eux seuls représentaient la France, voire « qu’ils étaient » la France. Toute honte bue, ils accusaient leurs adversaires - lesquels appartenaient pourtant à des familles qui avaient servi le pays durant des siècles dans les institutions comme sur les champs de bataille - d’être des apatrides. S’arrogeant un magistère insupportable, ils refusaient l’idée que des hommes pussent encore défendre un système à leurs yeux archaïque, alors que les « philosophes » avaient su faire passer la France des ténèbres à la lumière. Ils oubliaient qu’avant eux, la France était le pays phare de l’Europe, le pays qui rayonnait, que tout le monde enviait, que tout le monde s’efforçait d’imiter. [...]

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  • Des djihadistes tatars parmi les manifestants euro-atlantistes à Kiev

    drapeau-tatar-kiev-MPI

    Les manifestations euro-atlantistes sont de toute évidence le fruit de diverses manipulations et de l’implication de puissances étrangères dans une tentative de déstabilisation du régime ukrainien.

    Le gouvernement ukrainien dénonce un plan de coup d’état et souligne la présence parmi les manifestants pro-Union Européenne de plusieurs dizaines de djihadistes tatars de Crimée  revenus depuis le 22 novembre de Syrie via la Turquie pour assurer le service d’ordre des manifestations à Kiev et constituer des groupes de choc destinées à affronter les unités Berkut du ministère de l’Intérieur ukrainien.

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  • Mort du criminel Nelson Mandela : un terroriste marxiste antiblanc

     

    La mort de Nelson Mandela déclenche une prévisible hystérie médiatico-politique.
    Pour les prochains jours : déluge d’émotion feinte, concert unanime de louanges chez tous les politiciens et slogans idiots en vue.

    Il faut rappeler, à propos de Mandela, qu’il fut des années durant un chef terroriste d’extrême-gauche (chef du UmKhonto we Sizwe, l’aile terroriste de l’ANC et du Parti communiste sud-africain).

    Rappelons que le 1er janvier 1985, le président sud-africain Botha s’exprimant au parlement, a proposé à Mandela d’être libéré (il était emprisonné pour terrorisme), s’il rejetait « inconditionnellement le recours à la violence comme arme politique ». Mandela rejeta cette offre, refusant d’abandonner les meurtres.

    Il a contribué à faire de la prospère Afrique du Sud un enfer pour les Blancs, et pour beaucoup de Noirs.

    Depuis 1994, plus de 4000 fermiers blancs ont été assassinés par les émules racistes de Mandela, leur famille violée, parfois dépecée vivante, etc.

    Depuis cette date ce sont plus généralement quelque 75 000 Blancs qui ont été tués par des Noirs, dans un génocide initié par le président Mandela et son parti l’ANC, toujours au pouvoir.

    Des dizaines de milliers de Blancs se sont vu voler leurs biens par des hordes noires armées de machettes, après la victoire de Mandela, et vivent maintenant dans des conditions de grande misère, dans des bidonvilles, souffrant de la faim.

    Sur quatre millions de Blancs, un quart a déjà fui le pays.

    Ci-dessous une video de David Duke sur le génocide des Blancs, en particulier des Boers, en Afrique du Sud :

    http://www.contre-info.com/mort-du-criminel-mandela-un-terroriste-marxiste-antiblanc#more-30506

  • Aymeric Chauprade : "L’Ukraine : Les enjeux stratégiques"

    Il est tout aussi intéressant de considérer les projets de l’OTAN par rapport à l’Ukraine, qui est déchirée entre Washington et Moscou.

    L’Ukraine occupe une position stratégique pour de nombreuses raisons. L’une des raisons est la mer Noire. Alors que Moscou a reconnu la souveraineté ukrainienne sur toute la Crimée, y compris le port de Sébastopol (en échange de la location à la Russie de 80% de sa base navale : les baies de Sevastopolskaya et Yghnaya en totalité et celle de Karantinnaya en mouillage commun), les États-Unis s’efforcent d’étendre leur influence sur la péninsule. Par le soutient nationalisme tatar, mais aussi par les tentatives successives d’organiser des manœuvres militaires communes entre l’OTAN et les riverains de la mer Noire, y compris l’Ukraine. La "révolution orange" de 2004 a rapproché l’Ukraine de l’adhésion à l’OTAN.

    Mais l’élection à la présidence de Victor Ianoukovitch, proche de Moscou, en février 2010, a débouché sur l’affirmation du non-alignement de l’Ukraine et sur son refus d’entrer dans l’OTAN. C’était la revanche sur la "révolution orange" de 2004 et le rétablissement de l’influence russe dans l’étranger proche, lequel repose pour l’essentiel sur le triptyque Biélorussie-Ukraine-Kazakhstan.

    Plus à l’est encore, le Partenariat Pour la Paix (PPP) prépare l’intégration de pays non européen et vise à peser sur la Russie. Dans le Caucase, Géorgie, et Azerbaïdjan sont des candidats potentiels qui inquiètent Moscou par leur tropisme atlantiste.

    En Asie centrale, alors que la Russie, dans les décombres de l’URSS, était malgré tout parvenue en 1992 à un traité de sécurité collective avec quatre des cinq pays musulmans (le Turkménistan ayant refusé), les États-Unis parvenaient deux ans plus tard à faire entrer le PPP au Turkménistan, au Kazakhstan, au Kirghizstan et en Ouzbékistan, et à renforcer encore les perspectives à la faveur de la guerre contre l’Afghanistan avec une implantation physique des troupes américaines au Kirghizstan et en Ouzbékistan.

    Les soutiens apportés sont significatifs : l’Ouzbékistan a intégré en 2001 l’opération "Enduring Freedom", le Kazakhstan a aidé la Pologne en Irak sur des opérations de déminage.

    [...]

    Le 21 Avril 2010 : Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch et Dmitri Medvedev signent un accord prolongeant de 25 ans au-delà de 2017 les droits de stationnement de la flotte russe en Crimée. En retour, la Russie accepte une remise de 30% à l’Ukraine sur le prix du gaz naturel.

    [...]

    Aussi étendue et peuplée que la France, l’Ukraine est fragilisée par sa division en trois parties: l’Est minier et industriel, russophone et orthodoxe, qui regarde vers la Russie et la Biélorussie, le Centre de culture uniate (un rite orthodoxe, mais rattaché à Rome) et l’Ouest catholique plutôt nationaliste et antirusse, qui regarde vers la Pologne et les pays Baltes.

    En 2004, la succession de Léonid Koutchma est en jeu. Cet ancien communiste d’Ukraine orientale, au pouvoir depuis 1994, réélu en 1999, fait face à des contestations fortes qui l’amènent à se rapprocher de Moscou. Il signe en 2003 un accord visant à créer, après les élections présidentielles de 2004, un espace économique unique Russie-Ukraine-Biélorussie-Kazakhstan. Pour la succession de Koutchma, les Ukrainiens doivent choisir entre la continuité prorusse incarnée par le premier ministre Viktor Ianoulovitch et la rupture pro-occidentale prônée par Viktor Iouchtchenko.

    À l’issue du deuxième tour, l’opposition accuse Ianoukovitch d’avoir fraudé et les jeunes activistes du mouvement Pora ! ("Il était temps !") appellent à la désobéissance civile: 100000 manifestants bloquent la place de l’Indépendance à Kiev.

    Un troisième tour, le 26 décembre 2004, donne finalement une large victoire à Iouchtchenko. Le clan prorusse brandit alors la menace de sécession d’une fédération du Sud-Est avec les régions de Crimée, Lougansk, Donetsk, Dniepropetrovsk, Zaporojir, Mykolaev, Odessa, Kharkov et Soumy, l’ensemble représentant les deux tiers du PIB ukrainien.

    Cette menace bien réelle va contribuer à modérer les ardeurs occidentales et permettre de maintenir dans la donne politique la composante prorusse, hostile à une intégration de l’Ukraine dans l’OTAN.

    Avec l’élection de Viktor Ianoulovitch en février 2010, l’"espoir orange" porté par les Américains s’est éloigné, l’Ukraine revenant au "non-alignement".

    Cet ancrage prorusse de l’Ukraine s’est confirmé en octobre 2012 avec la victoire aux législatives du Parti des régions du président Ianoukovitch.

    [...]

    Le contrôle de l’Ukraine : Sans l’Ukraine, la Russie perd une part conséquente de sa puissance. On peut même affirmer que son statut de puissance mondiale, en plus de son statut de puissance européenne, deviendrait très discutable.

    Avec un peu moins de 50 millions d’habitants, l’Ukraine représente tout de même le tiers du poids démographique de la fédération de Russie. C’est le berceau de Moscovie. Historiquement, Ukraine et Russie sont consubstantielles (les Russes ne parlent jamais du peuple frère polonais mais ils parlent du peuple frère ukrainien).

    La loi sur les langues du 3 juillet 2012 a consacré cette parenté en faisant, de facto, du russe la deuxième langue officielle du pays. Par ailleurs, l’Ukraine offre à la Russie un débouché sur la mer Noire, donc sur la méditerranée (ouverture sur les mers chaudes).

    Contrôler l’Ukraine c’est aussi contrôler l’isthme Baltique qui relie la mer Baltique à la mer Noire. Tout ceci explique pourquoi l’Ukraine est depuis plus de trois siècles sous la tutelle de Moscou et que ce pays est beaucoup plus important pour les russes que ne le sont le Caucase et l’Asie centrale – qui d’ailleurs s’intéressent d’autant plus à la Russie que celle-ci maintient son attache à l’Europe, laquelle passe par l’Ukraine !

    Une Ukraine tournant le dos à Moscou pousserait aussi la Biélorussie à regarder davantage vers la Pologne et les pays Baltes. On voit donc que les conséquences géopolitiques d’une perte de l’Ukraine se feraient sentir pour Moscou de l’Asie centrale jusqu’à la Biélorussie.

    L’objectif de Moscou est de constituer une entende politique et économique entre la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l’Ukraine, sans laquelle l’ensemble ne peut avoir de cohérence. Moscou dispose d’atouts solides pour maintenir les liens avec Kiev: toute la partie Est et sud russophone peut faire sécession et se rattacher à la Russie, rejoignant du même coup les 15 millions d’ukrainiens qui y vivent. Les deux tiers des échanges commerciaux de l’Ukraine se font avec la Russie. Enfin, plus de 60% des apports énergétiques de l’Ukraine viennent de la Russie ou passent à travers le territoire de celle-ci. Si, aujourd’hui, plus de 80% des hydrocarbures qu’ils exportent vers les pays de l’Union européenne traversent le territoire ukrainien, les Russes pourront contourner celui-ci, via la Pologne ou la Biélorussie, ou grâce au nouveau gazoduc nord-européen qui relie la Russie à l’Allemagne via la Baltique; ils peuvent également utiliser le prix du gaz comme une arme de pression sur l’Ukraine.

    Aymeric Chauprade,

    Extraits de Chronique du choc des civilis

    http://la-dissidence.org/2013/12/02/aymerci-chauprade-lukraine-les-enjeux-strategiques/

  • Le gros bobard de France-Info sur les méthodes de lecture

    « Au CP, l’apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des mots… ».
    Les résultats de l’enquête PISA sur les résultats scolaires ont donné lieu à un festival de désinformation médiatique. Marion Maréchal-Le Pen ayant affirmé que la France est « empêtrée dans des méthodes comme la méthode globale. Il faut revenir aux méthodes qui marchent comme la méthode syllabique », France-Info l’a mise en cause le 4 novembre 2013. Sous couvert de démêler « le vrai du faux », la chaîne publique s’est livrée à une leçon de politiquement correct et à un bobard savant. Claude Meunier-Berthelot, auteur de « Bas les masques : la désinformation à l’école » fait le point pour Polémia. Alors France-Info candidat à la Ve cérémonie des Bobards d’Or le 11 mars prochain ?
    Polémia
    Oui, Marion Maréchal-Le Pen dit vrai sur l’apprentissage de la lecture
    Prétendre, comme ose le faire France-Info, que Marion Maréchal-Le Pen « dit faux » quand elle dénonce la France empêtrée dans les méthodes globales d’apprentissage de la lecture relève de la plus pure imposture ! A cet égard, il est intéressant de noter auprès de qui Gérald Roux, journaliste de France-Info, prend ses sources ! Entre autres « spécialistes » (sic) : Anne-Marie Chartier, « docteur en sciences de l’éducation » (tout un programme !), spécialiste (sic) des méthodes de lecture, et un psycho-linguiste, Jacques Fjalkow (encore tout un programme !), autrement dit, que des gens bien cadrés dans le système de déconstruction actuelle de l’institution scolaire.
    Les textes officiels démentent l’affirmation de France-Info
    Or, les textes officiels relatifs aux programmes du CP (cours préparatoire) stipulent expressément : « Au CP, l’apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des mots… », ce qui signifie, en langage « décodé », qu’il s’agit d’utiliser des méthodes de nature globale. Ce sont les seules méthodes envisagées par les instances officielles, de même que les seules contenues dans les manuels de lecture proposés au CP par l’institution scolaire.
    Dénoncées par ceux qui les ont subies et par les parents d’élèves, décriées par de nombreux psychologues, orthophonistes et neurologues, elles n’en continuent pas moins d’être préconisées par les instances officielles, d’être recommandées pour ne pas dire imposées par la plupart des formateurs, conseillers pédagogiques et inspecteurs, tous fondus dans le même moule des IUFM (récemment rebaptisés Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation) et très majoritairement pratiquées dans les écoles.
    La pratique le confirme…
    Certes, les méthodes purement globales ne sont plus utilisées mais les méthodes de nature globale, appelées également « semi-globales » ou « mixtes » – que les instances officielles prennent bien la précaution de ne surtout plus nommer tant leur simple évocation suscite des cris d’orfraie – sont très majoritairement utilisées et ont – hélas ! – de beaux jours devant elles pour notre plus grand malheur, celui de nos enfants et de la société tout entière. Car elles ont les mêmes effets désastreux que les méthodes globales pures et c’est par l’usage de ces méthodes que le décervelage des têtes se fait.
    C’est ainsi que Rachel Boutonnet, auteur du Journal d’une institutrice clandestine, qui a « clandestinement » et courageusement fait usage de la méthode syllabique au sein de l’Education nationale après avoir subi les errements pédagogiques de l’IUFM, pratiqué les méthodes « semi-globales » et constaté les dégâts causés, affirme que les méthodes de nature globale « transforment les enfants qui pourraient être brillants, des bons élèves, des enfants vifs, en des enfants perdus qui se persuadent peu à peu d’être idiots et fichus … qu’ elles font des dégâts qui ne se révèlent pas nécessairement tout de suite chez tous les autres à des degrés divers, qu’elles touchent même ceux qui lisent bien », ajoutant : « La méthode globale sera résolument écartée quand les programmes ne parleront plus d’ “identification des mots” mais de “lecture”, que l’on ne parlera plus d’analyse mais seulement de synthèse… ».
    Comment reconnaître une méthode syllabique d’une méthode de nature semi-globale ?
    Des différences capitales distinguent ces deux types de méthode :
    – La méthode syllabique ou alphabétique, traditionnellement utilisée dans l’institution scolaire et dont l’efficacité n’a jamais été démentie, est basée sur la logique ; elle consiste à commencer l’apprentissage de la lecture par la connaissance de la lettre – voyelle ou consonne – puis de la syllabe, ensuite du mot, pour arriver à la construction de la phrase, s’appuyant en cela sur l’apprentissage de la grammaire – analyse logique – pour déterminer la fonction des mots dans la phrase afin de bien comprendre le sens de ce qui est lu, ce qui a aussi pour conséquence de permettre de déterminer l’orthographe des mots. Il s’agit donc d’une construction qui va du simple au complexe de façon progressive, s’appuyant à chaque étape sur les acquis antérieurs, où l’enfant est amené développer une logique et à orthographier correctement.
    – Les méthodes de nature globale appelées « semi-globale » ou « mixte » utilisées depuis plusieurs décennies sont responsables d’un taux de dyslexies et d’illettrisme impressionnant. Basées sur la mémoire, visuelle et auditive, elles consistent à engager un processus totalement inverse de celui de la méthode alphabétique ou syllabique, faisant mémoriser à l’enfant des phrases apprises par cœur pour les décomposer en mots – ce qui est appelé « l’identification des mots » – , puis en syllabes, pour aboutir in fine à la connaissance du code alphabétique, autrement dit des lettres, ce qui est appelé le « décodage ». Il s’agit donc, non seulement d’un processus totalement inverse de celui de la méthode alphabétique ou syllabique, mais, par surcroît, sans qu’il y ait l’apprentissage d’une logique de l’agencement des mots, ce qui altère forcément la compréhension des phrases et l’orthographe qui en résulte.
    L’usage de cette dernière méthode est traître à plus d’un titre : d’une part, si l’enfant a une bonne mémoire, il peut apprendre à lire apparemment d’une façon correcte mais sans qu’il comprenne ce qu’il lit, et beaucoup de parents sont abusés par ce phénomène en disant : « Mon enfant sait lire » ; d’autre part, le processus de décomposition du mot en syllabes puis en lettres qui aboutit in fine à la connaissance du code alphabétique laisse à penser à beaucoup de parents qu’il s’agit d’une méthode syllabique et ne s’en émeuvent pas.
    Or, les travaux du Dr Wettstein-Badour ont mis en évidence que la pédagogie sculpte le cerveau et conditionne le développement de la pensée conceptuelle et nous savons que l’usage des méthodes de nature globale ne permettent pas que la lecture se transforme en automatisme, entraînant un flottement des connaissances. Ordonner, structurer, restituer le savoir devient un problème, des fautes sont faites modifiant le sens des phrases et il faut du temps pour mettre en relation des connaissances « empilées » et plus ou moins confuses. De même, il devient impossible d’obtenir le maintien d’une concentration soutenue.
    Cela, ceux qui nous gouvernent le savent et pourtant…
    Marion Maréchal-Le Pen a raison
    Marion Maréchal-Le Pen a raison de dénoncer l’engluement du système français dans la pérennisation de l’usage de ces méthodes ; elle ne le dira jamais ni assez, ni assez fort, puisque ces méthodes sont toujours utilisées, s’apparentant à de véritables lavages de cerveau qui justifient la déconstruction du système éducatif dans la mesure où les enfants deviennent ainsi incapables d’effectuer des études aussi structurantes que celles qui sont possibles pour la majorité d’entre eux avec des méthodes alphabétiques ou syllabiques.
    Mais se pose la question de savoir comment les autoproclamés « spécialistes » (sic) de la lecture peuvent avoir l’outrecuidance, pour ne pas dire plus, d’affirmer que « la méthode globale n’a jamais été utilisée, seulement de manière marginale (sic) … qu’en France elle n’a pas été enseignée de manière généralisée, loin de là (sic) … qu’en France on a l’impression que la méthode a été très présente, c’est un mythe (resic) » et d’ajouter que : « l’explication se trouve peut-être dans le fait qu’on a assisté, dans les années 1960-1970, à une offensive de quelques pédagogues en faveur d’un apprentissage qui pouvait s’apparenter à la méthode globale ».
    Il ne faut pas manquer d’aplomb, à moins que ces « spécialistes » aient eux-mêmes été victimes de ces méthodes et soient incapables d’analyser la réalité de la situation.
    En tout cas, pour ce qui est de France-Info, c’est un faux.
    Claude Meunier-Berthelot, 5/12/2013
    http://www.polemia.com/le-gros-bobard-de-france-info-sur-les-methodes-de-lecture/

  • Nicolas Gauthier : « En tant que royaliste, je me sens tout aussi proche de la vieille gauche que de la nouvelle droite »

    Journaliste et écrivain, fondateur et directeur du journal non-conformiste Flash, aujourd'hui collaborateur du site Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier répond à notre enquête sur la droite.
    Nicolas Gauthier, pensez-vous qu'il existe une différence de nature entre l'homme de gauche et l'homme de droite ?
    Je dirais que l'homme de droite aurait tendance à être un pessimiste joyeux, alors que l'homme de gauche serait plutôt un optimiste dépressif. Le premier sait, ou devrait savoir, que l'histoire fonctionne par cycles, que les situations peuvent évoluer, mais que rien ne change fondamentalement dans la nature humaine. Le second pense qu'il est possible de créer un homme nouveau. Et comme, à l'instar du baron Frankenstein, ça ne marche jamais, on comprend mieux pourquoi il peut devenir triste, voire méchant.
    Tous deux peuvent se rejoindre dans la même vision linéaire de l'histoire, à ce détail près que pour l'homme de droite, l'âge d'or, c'était hier; et que pour l'homme de gauche, ce sera toujours pour demain. Cependant, une certaine droite et une certaine gauche peuvent aussi collaborer à ce projet d'humanité « nouvelle ». La preuve : Jacques Attali, prophète du cosmopolitisme heureux, a toujours « conseillé » les gouvernements, de gauche comme de droite.
    Journaliste au Choc du mois, à Minute, à National Hebdo, avant de fonder Flash, titre au sein duquel cohabitaient des collaborateurs appartenant à des courants très divers, pas tous venus de la droite, vous définissez-vous comme un homme de droite ?
    Non. En tant que royaliste, je me sens tout aussi proche de la vieille gauche que de la nouvelle droite. Avec sa décence commune, il me semble que George Orwell avait déjà réussi cette heureuse synthèse. Depuis un an, mon ami Robert Ménard, avec lequel j'ai le plaisir de travailler pour le site bvoltaire.fr, réunit lui aussi, au sein de la même rédaction, journalistes de gauche et de droite ; mais pas n'importe quelle gauche (Michel Cardoze) et surtout pas n'importe quelle droite (Alain de Benoist)...
    René Rémond distinguait trois droites : légitimiste, orléaniste et bonapartiste. Cette distinction est parfois remise en question. Le libéralisme d'une part, l'étatisme d'autre part, vous semblent-ils de « gauche » ou de « droite » ?
    Premièrement, la droite légitimiste n'existe plus qu'à l'état résiduel. La droite « orléaniste », soit la droite d'affaires, représente désormais un spectre allant de Daniel Cohn-Bendit à Alain Madelin en passant par le Medef et DSK. Elle n'est pas plus de droite que de gauche : il s'agit seulement d'un consortium informe et transnational. Quant à la droite bonapartiste, ou gaullienne dirions-nous, pour reprendre une définition plus contemporaine, on peut la situer du côté du Front national, surtout dans sa version mariniste, mouvement allant bien au-delà de la droite et de la gauche. Quant à l'étatisme et au libéralisme, ils ne me semblent pas être sujets à clivage entre gauche et droite. Voyez trois grands pays menant une politique alternative, Russie, Iran et Turquie. L’État y est fort et la liberté d'entreprendre encouragée. Comme quoi il est possible d'être à la fois étatiste et libéral - au sens ancien du terme, celui de Frédéric Bastiat, par exemple - sans qu'il faille pour autant faire appel aux termes de « droite » ou de « gauche ».
    Le cosmopolitisme et l'internationalisme vous paraissent-ils constitutifs de la gauche ?
    Non. Les empires austro-hongrois et ottomans étaient cosmopolites, multiconfessionnels et pluriethniques, tout en respectant les spécificités de chacun. Étaient-ils de « gauche » pour autant ? Charles Maurras appelait de ses vœux une internationale des rois. Au siècle dernier, les non-alignés incarnaient également une forme d'internationalisme ayant tenté, sans succès malheureusement, d'ouvrir une troisième voie entre blocs soviétique et américain. Le Vatican est peut-être la dernière internationale cosmopolite qui tente, vaille que vaille, de résister à celle du fric et des trusts.
    À quoi attribuez-vous la domination culturelle, médiatique et intellectuelle de la gauche ?
    Si la droite était intellectuellement moins paresseuse, elle fournirait sûrement plus d'intellectuels. Et ne me faites pas le coup de l'épuration de 1945 et de la mainmise du PC sur les médias ! Dans les années 1970, Jean-François Chiappe avait son rond de serviette sur France Inter. La pensée était autrement plus libre à l'époque du gaullo-communisme, situation qui a changé avec l’arrivée aux commandes des vieux-jeunes cons de Mai 68. Et puis, à l'exception notoire d'un Alain de Benoist, tous les intellectuels aujourd'hui classés à droite, voire à l'extrême droite, viennent tous plus ou moins de la gauche : Jean-Claude Michéa, Alain Soral, Philippe Muray et même Alain Finkielkraut, en comptant large. Ce n'est pas la faute de Canal +, de Libération ou de la censure « socialo-communiste » si un mouvement tel que l'Action française, pour ne citer qu'elle, a été incapable, depuis la mort de Charles Maurras, de fournir un intellectuel digne de ce nom. Des pamphlétaires inégalables, oui. Des polémistes, sans aucun doute. Mais des penseurs, tels que Jean Baudrillard ou Emmanuel Todd, non. La droite a certes du panache et de l'allure, mais comme elle estime que les intellos sont tous plus ou moins des inutiles nuisibles, il ne faut pas ensuite s'étonner que la gauche occupe un terrain qu'elle a déserté de longue date.
    Après, bien sûr, il y a la censure des bien-pensants. Mais ce phénomène est plus conjoncturel que structurel. La faiblesse des penseurs de droite n'est pas imputable à la gauche, mais à l’absence de pensée de droite.
    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie décembre 2013