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  • Menaces de mort à Lyon

     

    Ce matin les habitants du quartier d'Ainay dans le 2e arrondissement de Lyon ont découvert de nombreux graffitis extrémistes sur les murs de la mairie d'arrondissement et de la salle municipale François Sala où doit se tenir ce soir "La soirée branchée" des Enfants des Terreaux. Des graffitis "antifascistes" et anti-catholiques revendiquant notamment "Enfant des Terreaux, un coup de couteau". Plusieurs plaintes ont été déposées dans la journée et une enquête de police est actuellement diligentée. Les enfants des Terreaux font part de leur stupéfaction face à ces messages de haine. Malgré ces menaces, les Enfants des Terreaux maintiennent leur soirée festive ce soir et rappellent qu'il ne lâcheront jamais rien.

     

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    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

     

  • Le vrai visage du Téléthon : l'eugénisme

    Communiqué de Choisir La Vie :

    "Les 6 et 7 décembre prochains se tiendra la 27e édition du Téléthon, manifestation largement promue et encouragée par les médias et le milieu du showbiz. Sans condamner la générosité de milliers de donateurs et de bénévoles engagés dans la lutte légitime contre les maladies génétiques, Choisir la Vie ne peut que renouveler ses mises en garde contre les orientations de l’AFM (Association française contre la myopathie) qui :

    • d’une part, finance, par le biais d’une partie des dons du Téléthon, certaines recherches utilisant des embryons humains, sacrifiés ainsi pour la science !

    • et d’autre part, utilise le mensonge pour arriver à ses fins (financières !). Les "bébéthons" mis en effet en avant et présentés comme un succès thérapeutiques n’ont en aucun cas guéri à proprement parlé mais ne sont, en fait, que le fruit d’une odieuse sélection par diagnostic prénatal. Ils sont les seuls survivants des membres de leur fratrie éliminés avant leur naissance parce que diagnostiqués myopathes.

    Enfin, depuis 2006, il a été demandé aux responsables du Téléthon une parfaite transparence financière, afin d’éviter aux donateurs d’être complices d’actes que leur conscience réprouve. Celle-ci a été refusée. C’est pourquoi Choisir la Vie, fidèle à son combat pour le respect de la vie de chaque être humain ne peut que, cette année encore, dénoncer ces dérives et demander à ses adhérents et sympathisants de tirer les conséquences de celles-ci."

    Michel Janva

  • 50.000 personnes manifestent à Athènes en soutien au parti Aube Dorée

    50.000 personnes manifestent à Athènes en soutien au parti Aube Dorée

    ATHÈNES (NOVOpress) - En réponse au début du procès de plusieurs leaders d’Aube Dorée qui vise surtout à interdire purement et simplement ce parti, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés samedi dernier le 30 Novembre devant le parlement Grec.

    Les média avaient prévu que ce rassemblement serait un échec et Reuters a même lancé le chiffre de 1.000 participants repris par plusieurs journaux nationaux. Mais la presse étrangère a été forcée de reconnaitre l’ampleur de ce mouvement.

     

    Malgré ce rejet des media officiels, les intentions de vote pour l’Aube Dorée sont de 10%, ce qui en fait la troisième force politique du pays.

     

    Source : The Guardian / Wall Street Journal

    http://fr.novopress.info/148004/50-000-personnes-manifestent-athenes-en-soutien-au-parti-aube-doree/

  • Les institutions de la Ve ne résisteront pas

     

    D'Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :

     

    Une124"Le peuple français en a assez, celui qui travaille, qui vit, qui croit dans son pays. Il n’est plus représenté ; il n’est pas gouverné ; il est matraqué.

    C’est sans issue. Les institutions de la Ve République ont été si affaiblies qu’il faut prévoir qu’elles ne résisteront pas à l’ébranlement qu’elles subissent aujourd’hui et qui n’est que le début d’un séisme économique et social d’amplitude inconnue. La contrainte des événements est trop forte, le quinquennat trop fragile, le gouvernement trop hétéroclite et dans ses membres trop impotent, la majorité parlementaire trop divisée, trop apeurée, à vrai dire aujourd’hui trop minoritaire dans le pays pour être qualifiée encore, sinon de nom, de « majorité ». Rien dans l’état actuel de nos institutions n’est capable de s’opposer avec quelque force et raison à ce qui va advenir inéluctablement dans les prochains mois. La population commence à le pressentir ; les parlementaires qui visitent leur circonscription à s’en affoler ; les préfets à avertir avec la gravité requise ; le gouvernement enfin à s’en rendre compte quoiqu’avec retard, tout en s’illusionnant de formules et de faux espoirs comme c’est si souvent le cas en pareilles circonstances quand une situation se dégrade. [...]

    Alors que tout va mal, que les conditions de vie se détériorent, la seule préoccupation du gouvernement, sur ordre précis de ceux qui furent les maîtres financiers de la dernière élection présidentielle, fut de faire passer la loi dite du mariage pour tous, malgré l’opposition d’une grande majorité des familles françaises, et en y incluant par anticipation, et sans le dire, avec cette hypocrisie si caractéristique de ce milieu de prétendus dirigeants, tout ce qui s’ensuit et qui est proprement criminel sur le statut de l’enfant. C’est leur seul bilan. Quant au reste, ce gouvernement ne connaît que l’impôt et la taxe avec l’unique idée de faire payer les Français, de casser les familles, de pulvériser les patrimoines et d’englober le social dans l’étatique pour mieux dissimuler dans une opacité voulue la totale ineptie de leur gestion. Le peuple français, bien que tout soit fait pour l’abrutir, n’est pas totalement idiot et, malgré sa bonne volonté, il n’en peut plus. Il le dit, il le manifeste. Et ce n’est qu’un début. [...]

    Il y a dans les politiciens qui dirigent la France, une crainte latente et donc une haine du peuple véritable, surtout quand il n’adhère plus à leurs discours. « Le populisme », voilà l’ennemi ! Ils seront donc implacables ; car, pour reprendre le langage qu’ils affectionnaient dans leur jeunesse marxisante, ils encourent le risque de n’être plus bientôt qu’une superstructure obsolète et vouée à disparaître, selon les prédictions pour une fois exactes d’un Saint-Simon et d’un Marx. Ce dont ils ne veulent à aucun prix et peu leur chaut au fond qu’en France, en ce moment, six entreprises disparaissent toutes les heures, mille emplois soient détruits chaque jour et qu’un paysan se suicide toutes les 48 heures. Ils ne manœuvrent que pour leur seul pouvoir. Comme toujours, depuis deux cents ans, ils ne le lâcheront que quand il ne sera plus intéressant de l’avoir. Ils sont comme ça. Il est de vrais amis du peuple, ce ne sont pas eux !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • En action dans la Loire !

     

    La Dissidence Française s’implante dans la Loire ! C’est dans le secteur de Roanne (42) que nos camarades ont entamé leurs premières actions de collage, voici quelques photos prises à cette occasion.

    Les dissidents de ce secteur qui souhaitent joindre nos camarades sont invités à écrire à cette adresse : jeremy.laine@outlook.com

    http://la-dissidence.org/

  • Comment François Hollande tente de mettre à genoux la famille…

    Que Hollande fasse sauter sur ses genoux toute une crèche n’y changera rien : il aura tout volé à la famille.

     
     

    C’est un sondage IFOP publié dans Le Figaro qui le révèle : les trois quarts des Français jugent injuste la politique familiale du gouvernement. 60 % des Français estiment avoir subi une baisse de leur pouvoir d’achat du fait de ces mesures, et qu’ils soient touchés ou non, 80 % d’entre eux ne croient pas en son efficacité.

    Un sondage inquiétant pour le gouvernement car il n’y a pas meilleur ferment de rancœur qu’une punition perçue comme inique et inutile. Surtout lorsqu’elle vise ce qui a toujours été le recours, l’abri vers lequel vous porte un instinct primitif quand tout le reste fout le camp : la famille.

    Sans doute François Hollande n’a-t-il pas eu besoin de ce sondage pour prendre conscience de l’ornière dans laquelle une fois de plus il s’est fourré, puisqu’il tente d’inverser la vapeur en multipliant depuis quelques jours les signaux en direction des « familles » : il y a eu cette remise de médailles de la famille à l’Élysée, en compagnie de Valérie Trierweiler, le 30 novembre dernier, puis cette opportune photo prise lundi soir, dans les locaux d’une association d’aide aux jeunes parents en difficulté, avec un bébé dans les bras.

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  • Le rêve fracassé de Nelson Mandela

    La décès hier  soir à son  domicile de  Nelson Mandela, 95 ans,  est l’occasion d’un concert mondial d’hommages divers et variés. En France même le microcosme politico-médiatique n’est pas avare de dithyrambes, dont l’unanimisme  n’est pas pour nous surprendre mais cache bien des non-dits.

    Nous reproduisons ici l’article que nous lui avions consacré, publié en juin dernier sur le site de l’AEMN, au moment ou  l’ex premier président noir de la République d’Afrique du Sud (RSA), apparaissait déjà comme étant à l’article de la mort.

     Saint laïc, icône des apôtres de la société « arc-en-ciel » que la Caste souhaite étendre à la planète entière, Nelson Rolihlahla Mandela, est un personnage complexe, qui a eu ses faces d’ombre et ses faces de lumière, dont l’engagement d’une vie toute entière ne peut faire oublier le chaos, l’accroissement des violences, de la misère et des inégalités depuis la fin officielle de la politique dite de  développement séparé ( « apartheid ») voici près de vingt ans.

     Né en 1918, issu d’une famille de la noblesse Xhosa (la principale ethnie sud africaine avec celle des Zoulous), Mandela est le symbole mondial de la lutte contre l’apartheid.

     C’est à l’âge de 24 ans, tout jute licencié en droit, que les choses sérieuses commencent pour Mandela avec son engagement militant consécutif à  sa rencontre avec deux militants du Congrès National Africain (ANC, membre de l’Internationale Socialiste),  noyauté en profondeur par  le parti communiste sud africain (SACP).

     Mandela sera inculpé à l’âge de 45 ans pour sabotage et haute trahison, à un moment ou la RSA bénéficie du soutien plus ou moins implicite des chancelleries occidentales. La priorité est alors de faire contrepoids à une internationale communiste poussant ses pions et  bien décidée à déstabiliser le continent africain.

     Nelson Mandela restera en prison pendant 26 ans. Il  bénéficia d’un régime d’incarcération plutôt bienveillant puisque le gouvernement afrikaner estimait qu’il était un interlocuteur valable et moins extrémiste que ses autres compagnons de lutte.

     Il refusera en 1985 la libération que lui proposa le premier ministre P.W. Botha, en échange d’une déclaration par laquelle il rejetterait «de façon inconditionnelle la violence politique ».

     Cela explique, petite parenthèse, que quand Mandela fut accueilli en juin 1990 dans l’hémicycle à StrasbourgBruno Gollnisch s’étonna  que «le Parlement européen reçoive officiellement un homme qui refuse jusqu’ici d’abandonner la violence terroriste».

     Devenu au fil des années l’incarnation de la lutte contre les discriminations, le racisme blanc et la domination colonialiste de l’occident sur les peuples du tiers monde, Mandela sera le chouchou du camp progressiste, des idiots utiles du show biz et des «intellectuels» éclairés,  relayant plus ou moins consciemment la propagande communiste.

     C’est d’ailleurs au nom de la lutte contre la subversion communiste, du refus des mensonges sur la réalité de l’Afrique du Sud de l’époque, que le groupe FN à l’assemblée nationale dénonça en novembre 1987, par la voix de Jean-Pierre Stirbois, l’embargo contre ce pays qui pénalisait notamment à l’époque notre avionneur Dassault.

     Une nation ou les ethnies noires jouissaient alors d’un niveau de développement et de prospérité  inégalé en Afrique noire. C’est aussi au nom de cette réalité que Jean-Marie Le Pen et le FN estimèrent que le régime afrikaner était de loin un moindre mal, un facteur de stabilité et de richesses, entouré par un océan de misère. La comparaison avec l’Afrique du Sud actuel, nous allons nous y arrêter, permet difficilement d’affirmer le contraire.

     Lorsque Frederik de Klerk succéda à M. Botha, en 1989, le mur de Berlin s’apprêtait à tomber et avec lui un régime dont la pérennité aux yeux des Etats-Unis et de leurs alliés n’était fondée que sur une politique d’endiguement de la menace soviétique.

     Le soutien certainement le plus fidèle à la RSA « blanche »  sera jusqu’à la fin l’Etat d’Israël qui entretient d’ailleurs toujours des relations suivies avec l’Afrique du Sud, pays comptant une  forte communauté juive notamment dans l’économie et le marché du diamant.

     Libéré en 1990, Mandela prend la tête de l’ANC qui est de nouveau autorisé et entame des négociations qui déboucheront sur la fin d’un apartheid  asseyant  l’hégémonie politique de la minorité  blanche.

     De Klerk et Mandela recevront alors  tous deux le Prix Nobel de la Paix en 1993. Elu l’année suivante président après la victoire de l’ANC (62,65% des voix), Nelson Mandela proclame haut et fort sa volonté de créer des relations inter-ethniques harmonieuses, son souhait de  bâtir une « nation arc-en- ciel en paix avec elle-même et le monde ».

     Il occupera ce poste jusqu’en 1999 (avec deux vice-présidents à ses côtés, Thabo Mbeki et Frederik de Klerk), à la tête d’un gouvernement d’union nationale composé de l’ANC, du Parti National Afrikaner et du parti zoulou Inkhata.

     Trois ans avant le fin de son mandat, il divorcera de sa femme de sinistre mémoire, Winnie « la rouge », connue pour son racisme délirant, ses prévarications multiples, son  gout pour la torture dans son fief de Soweto. Notamment le terrible « supplice du collier », un pneu enflammé passé autour du corps de ses « opposants ». En 1998, Mandela épousera en seconde noces  Graça Machel, veuve de l’ancien président mozambicain Samora Machel.

     Thabo Mbeki (alors président de l’ANC) lui succédera à la tête de la RSA puis Jacob Zuma, actuel président qui se veut avant tout le président des noirs,sous la conduite duquel un apartheid anti-blanc et les tensions raciales se sont exacerbées.

     Peut-on douter de la sincérité de Mandela dans son souhait  de voir l’avènement d’une société plus juste -actée par l’antiracialisme officiel  de la constitution-, plus  pacifiée ? Lors de son premier procès très médiatisé au début des années 60, il proclamera : « Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J’ai lutté contre la domination blanche, et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez longtemps pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »

     Force est de constater que Mandela président a multiplié les discours d’apaisements.  D’ailleurs, en janvier 2002, Jean-Marie Le Pen avait affirmé  tenir «en estime» Mandela pour sa «grande capacité à établir la paix et la réconciliation entre les Africains du Sud». Il avait même manifesté le souhait  de rencontrer l’ex-président sud-africain, ce qui n’avait pu se faire du fait des pressions exercées par un certain Jacques Chirac.

     Le 26 juin dernier, sur  France Inter, Marine Le Pen avait également salué une «figure d’apaisement», qui a mis fin  à «un système évidemment profondément contestable, condamnable et injuste».

     Certes, même victime d’une politique d’épuration ethnique, de meurtres sauvages, soumis à  la loi de discrimination positive sur l’embauche équitable (Employment Equity Act) d’avril 1999 et celle sur la promotion des Noirs dans le secteur économique (Broadbased Black Economic Empowerment Act) de 2003, la minorité blanche reste de très loin la plus prospère.

     Mais elle ne représente plus qu’environ 10 % de la population  totale contre 20% il y a vingt cinq ans. Et une partie des blancs chassés de leurs emplois ont plongé dans la misère. D’autres prennent le chemin de l’exil, comme les Pieds-Noirs en leur temps…

     Le grand photographe blanc sud africain Graeme Williams a affirmé dernièrement que  « Sans Mandela nous aurions connu un bain de sang en 1990. Il a vraiment porté le pays vers la démocratie. Avec lui, nous avons rêvé d’une transition parfaite, où les ennemis d’hier deviennent frères. Mais peut-être que cela n’était pas réaliste et que nous payons aujourd’hui le prix de ce rêve. »

     Le prix de ce rêve est exorbitant. Bruno Gollnisch évoquait sur son blog un article du site congolais Inzocongo.net : « assiste-t-on aujourd’hui à une élimination massive des Blancs via des meurtres ciblés ? Chose tue par les médias traditionnels ? », dans une  République sud-africaine qui est désormais « la capitale mondiale du viol et du meurtre », avec dans les seuls années 90, 250 000 assassinats!

     «Si dans les années 1990, la Commission Vérité et Réconciliation avait été un exercice de catharsis extrêmement important pour baliser un chemin futur de paix et de cohabitation pacifique entre les différentes composantes sociales et ethniques de l’Afrique du Sud, la vérité est qu’aujourd’hui une frange de la population vit dans un mode de vengeance. Cela passe par des meurtres nombreux contre les Blancs sud-africains. Meurtres dont l’ampleur est très peu connue du commun des mortels car les médias internationaux sont très silencieux sur ce sujet comme si on ne pouvait pas critiquer le pays de Nelson Mandela. »

     D’après les statistiques établies par Netbank, 85% des fermes attaquées dans ce pays n’ont pas été volées, le vol n’est donc pas la motivation première des attaques. Professeur de droit à la retraite, à la tête de « L’observatoire du génocide », le docteur Grégory Stanton, indique qu’il ya « un mobile de haine, dans ces meurtres de fermiers, ce sont des crimes de haine, des gens assassinés, violés, torturés de façons déshumanisés ».

     L’étude de Netbank affirme encore de son côté que « le taux de tués chez les fermiers blancs est le plus haut de tous les groupes de la planète ! », taux quatre fois plus important que pour le reste de la population. « D’après une estimation 35 000 blancs ont été tués sur les routes dans leurs maisons et au travail en Afrique du Sud. »

     L’Afrique du Sud ravagée par les haines inter-ethniques et le sida, c’est annuellement environ 240 000 cambriolages chez les particuliers, 60 000 vols dans les magasins, les usines et les bureaux, 140 000 cas de dégradation lourde de matériel, aux alentours de 50 000 viols, 19 000 assassinats et autant de tentatives de meurtre. Le taux d’homicide dépasse les 40 pour 100 000 habitants, vingt fois plus que dans n’importe quel pays occidental. Seule la Colombie (où la criminalité a fortement chuté ces dernières années, NDLR) et le Salvador font pire.

     Une situation qui découle directement de la corruption des forces de police mais aussi et surtout de la désorganisation des structures de l’Etat et de la société sud-africaine, consécutive à la discrimination positive mise en place par l’ANC qui a eu pour effet de faire fuir des dizaines de milliers de cadres compétents.

     Si 79 % des 50 millions de Sud-Africains sont noirs, 9,5 % blancs, 9 % métis et 2,6 % asiatiques, le déclin de la population blanche dans la décennie 1995-2005 est estimé à 16,1%. En octobre 2006, l’Institut Sud-Africain des Relations Raciales (SAIRR) révéla que près de 900 000 Sud-africains blancs, représentant un quart des Blancs, avaient quitté le pays depuis 1994.

     Quant aux villes encore majoritairement blanches comme Prétoria, Bloemfontein, Swellendam, plus vieille ville d’Afrique du Sud avec Le Cap et Stellenboch, ou encore  Potchefstroom, ancienne capitale des Boers (dont  les rues portant les noms des héros Boers ont été débaptisées…) elles font  les frais d’un redécoupage territorial.

     Concrètement, celui-ci a eu pour objet de systématiquement noyer ces communes blanches dans une entité administrative plus vaste comptant au minimum 70% de noirs. Celles-ci sont alors  livrées à des gestions disons  beaucoup plus chaotiques et corrompues…

     Comme l’affirmait l’africaniste reconnu Bernard Lugan sur le plateau de I-télé, interrogé par Robert Ménard le 11 juin 2010, la situation ne cesse de ses dégrader depuis l’arrivée de l’ANC au pouvoir.

     « Le chômage a doublé depuis la fin de l’apartheid (de 20 % à 40 %) et à cette époque au moins la criminalité était jugulée, l’électricité fonctionnait et les noirs des différentes ethnies étaient des citoyens à part entière dans les Bantoustans (les Etats noirs indépendants) ».

     La « seule solution » pour éviter le chaos actuel aurait résidé dans « un partage territorial équitable », ce que le pouvoir blanc de l’époque n’a pas su ou voulu faire, en lieu et place du « projet mondialiste de melting pot » actuellement en vigueur avec les conséquences dramatiques que l’on sait pour tous les sud-africains. »

     Si un arbre se juge à ses fruits, et une doctrine à ses réalisations pratiques,  le rêve arc-en-ciel  de Nelson Mandela, personnalité exceptionnelle,  est en miettes.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/06/le-reve-fracasse-de-nelson-mandela/

  • La Légion, «parfaite illustration du dénuement, de l’anonymat et de l’abnégation»

    Editeur chez Bouquins (Robert Laffont), Christophe Parry a dirigé la publication d’un Dictionnaire de la Légion étrangère, sous la direction d’André-Paul Comor.

    Les 4 Vérités : Avec le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, ancien déporté, vétéran de l’Indochine et de l’Algérie, qui engagea le 1er régiment étranger de parachutistes dans le putsch des généraux en avril 1961, vient de disparaître l’une des figures les plus prestigieuses de la Légion. Comment se rattache-t-il à l’histoire et à l’esprit de cette troupe d’élite ?

    Christophe Parry : Personne mieux que le commandant de Saint Marc, à mon avis, n’a illustré à la fois la devise de la Légion étrangère : « Honneur et Fidélité », le code d’honneur du légionnaire, qui stipule notamment que la mission est sacrée et qu’il faut l’exécuter jusqu’au bout, « s’il le faut, en opérations, au péril de [s]a vie », mais également le code d’honneur « de l’ancien légionnaire », et en particulier son article 4 : « Fidèle à mon passé à la Légion étrangère, l’honnêteté et la loyauté sont les guides permanents de ma conduite. »

    C’est en son sein qu’il est parvenu à se reconstruire après Buchenwald – et ce alors qu’en Indochine nombre de ses camarades de combat parlaient la langue de ses bourreaux ; en son sein aussi qu’il a retrouvé la fraternité qui unit ceux qui mettent leur peau au bout de leurs idées, pour paraphraser un autre ancien du 1er REP, Pierre Sergent. En son sein encore, malheureusement, alors qu’il a l’ordre d’abandonner aux Viêt-minh les combattants thôs qu’il a formés, qu’il éprouve la honte de « la trahison, l’abandon, la parole bafouée » – il l’éprouvera une nouvelle fois en Algérie…

    La Légion étrangère, a-t-il écrit dans ses Mémoires, fut « la grande affaire » de sa vie. Issu d’une famille catholique caparaçonnée de valeurs ancestrales, il n’a pu rester indifférent à cette foi légionnaire si particulière, qui anime des hommes venus d’horizons et de cultures différents afin de se mettre au seul service de la France. L’on évoque souvent une « mystique » du devoir : le terme prend tout son sens à la Légion. Il suffit d’assister à la commémoration de la bataille de Camerone, à Aubagne, pour comprendre : c’est une véritable liturgie. L’Ancien qui a l’honneur de porter la main articulée du capitaine Danjou jusqu’au monument aux morts remonte la « Voie sacrée », entouré de deux camarades, en une procession des plus émouvantes.

    Saint Marc, qui a naturellement une notice dans notre livre, a eu le temps de nous faire passer deux mots de commentaire, par son ami Étienne de Montety : « Bravo et merci ». Autant vous dire que nous en sommes particulièrement fiers…

    Vous avez supervisé la publication dans la collection « Bouquins » (Robert Laffont) d’un dictionnaire de la Légion étrangère. Pourquoi ce livre ? Qu’apporte-t-il de nouveau par rapport à la bibliographie déjà importante consacrée à la Légion ?

    La Légion, avec près de 150 nationalités représentées en ses rangs, appartient nolens volens au patrimoine mondial de l’humanité. Ne serait-ce qu’à ce titre, il est normal qu’elle fasse l’objet d’une étude historique comme celle-ci, dont l’ampleur – près de 50 historiens français et étrangers, plus de 850 entrées – est sans précédent. Il y a effectivement de nombreux ouvrages consacrés à la Légion, mais ce sont le plus souvent des panégyriques, des mémoires d’anciens, voire des pamphlets : il manquait une étude historique dépassionnée et documentée (les archives de la Légion étrangère, souvent inédites, ont été exploitées pour notre plus grand profit), qui ne traite pas seulement des glorieux faits d’armes, des opex contemporaines, des unités et des « grandes gueules » de la Légion – ils y sont bel et bien –, mais aussi des aspects sociaux, économiques, cultuels et culturels – une étude en somme qui participe au renouveau de l’histoire militaire. Figurent ainsi dans ce « Bouquin », outre le dictionnaire proprement dit, une imposante bibliographie, des cartes, des illustrations et des partitions (celle du fameux Boudin notamment), une filmographie et une discographie, toutes deux inédites, ainsi qu’une anthologie – quelques morceaux choisis de littérature légionnaire. « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir, et plus encore, sur la Légion étrangère, sans oser le demander ! », a pu écrire le lieutenant-colonel Rémy Porte sur son blog (http://guerres-et-conflits.over-blog.com). Mais André-Paul Comor – le maître d’œuvre – et moi-même avons choisi surtout de n’occulter aucun sujet, même ceux qui « fâchent » les bonnes consciences contemporaines : les meilleurs spécialistes traitent donc aussi de la désertion, de la reddition, des bordels de campagne et des maladies (et pas seulement du « cafard »…), d’espionnage ou encore de l’usage de la torture. Naturellement, la guerre d’Algérie, le putsch de 1961 et l’OAS sont longuement étudiés, mais au même titre que la Commune, la Résistance ou la France Libre. À cet égard, qu’il me soit permis de remercier ici tous les auteurs, civils et militaires, français et étrangers, qui ont accepté de participer à cette aventure sous la direction éclairée d’André-Paul Comor.

    Pourquoi la Légion étrangère continue-t-elle de susciter autant d’intérêt, en France comme à l’étranger ?

    La réputation de la Légion n’est plus à faire, et le succès qu’elle rencontre sur les Champs-Élysées, tous les ans, dit assez l’estime que lui portent les Français. D’ailleurs, le CD qu’a enregistré la Musique de la Légion étrangère, Héros, paru en avril 2013 à l’occasion du 150e anniversaire de la bataille de Camerone, était disque d’or trois mois après sa sortie : succès d’estime, donc, mais aussi commercial. La Légion fait assurément vendre !

    Mais au-delà de sa réputation militaire – établie –, ou sociale – école de la deuxième chance, la Légion est un parfait modèle d’intégration –, l’institution fascine parce qu’elle est la parfaite illustration du dénuement, de l’anonymat et de l’abnégation, alors que ne sont plus vénérés aujourd’hui que le fric, l’individualisme et l’indifférence…

    Et puis, Étienne de Montety, par ailleurs 1re classe d’honneur de la Légion étrangère, l’explique très bien dans sa magnifique préface : « la littérature à ne pas en douter » confère à cette institution « son essence particulière ». Plus que tout autre, en effet, le légionnaire est présent dans les romans, mais aussi au cinéma, dans les chansons : le mythe du légionnaire au passé mystérieux, tatoué, cafardeux, bagarreur et amateur de femmes et de pinard fait florès. Il sent bon le sable chaud et a mauvaise réputation…

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    La Légion étrangère, histoire et dictionnaire, sous la direction d’André-Paul Comor, coll. Bouquins, Robert Laffont, 2013. 1152 p, 32 €.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/